A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mercredi 30 décembre 2009

Homéopathie: le Ginkgo biloba inefficace face au déclin de la mémoire

WASHINGTON — Le Ginkgo biloba, un médicament homéopathique censé lutter notamment contre les conséquences de la maladie d'Alzheimer, n'a aucun effet sur le déclin des facultés cognitives ou de la mémoire, selon les résultats d'une étude scientifique publiée mardi.

Des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est) ont mobilisé un échantillon de 3.069 personnes, les séparant en deux groupes. Le premier a reçu des doses de Gingko biloba tandis que le deuxième se voyait administrer un placebo à son insu.

Or, selon les résultats publiés par le Journal of the American Medical Association (JAMA), "nous n'avons trouvé aucune preuve d'un effet du Ginkgo biloba sur l'évolution des facultés cognitives et aucun effet sur certains domaines cognitifs comme la construction visuelle et spatiale, le langage, l'attention et la vitesse psychomotrice".

Les auteurs de l'étude ont noté que le Ginkgo biloba, extrait de la plante chinoise du même nom et en vente libre sur le territoire américain, était, "aux Etats-Unis et surtout en Europe, le médicament le plus utilisé pour contrer le déclin des facultés cognitives en raison de l'âge".

source: Copyright © 2009 AFP.

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Homéopathie: le Ginkgo biloba inefficace face au déclin de la mémoire

WASHINGTON — Le Ginkgo biloba, un médicament homéopathique censé lutter notamment contre les conséquences de la maladie d'Alzheimer, n'a aucun effet sur le déclin des facultés cognitives ou de la mémoire, selon les résultats d'une étude scientifique publiée mardi.

Des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est) ont mobilisé un échantillon de 3.069 personnes, les séparant en deux groupes. Le premier a reçu des doses de Gingko biloba tandis que le deuxième se voyait administrer un placebo à son insu.

Or, selon les résultats publiés par le Journal of the American Medical Association (JAMA), "nous n'avons trouvé aucune preuve d'un effet du Ginkgo biloba sur l'évolution des facultés cognitives et aucun effet sur certains domaines cognitifs comme la construction visuelle et spatiale, le langage, l'attention et la vitesse psychomotrice".

Les auteurs de l'étude ont noté que le Ginkgo biloba, extrait de la plante chinoise du même nom et en vente libre sur le territoire américain, était, "aux Etats-Unis et surtout en Europe, le médicament le plus utilisé pour contrer le déclin des facultés cognitives en raison de l'âge".

source: Copyright © 2009 AFP.

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dimanche 27 décembre 2009

Alzheimer et cancer seraient liés

Les personnes souffrant d’Alzheimer seraient moins susceptibles de développer un cancer, et vice-versa, selon l’agence d’informations médicales Reuters Health.

Selon un rapport publié dans le journal de neurologie de l’Académie américaine de neurologie, le Docteur Roe et son équipe ont observé 3020 personnes âgées de 65 ans et plus. Ces personnes ont été suivies en moyenne 5 ans afin de voir si elles développaient une démence et en moyenne 8 ans pour observer le développement d’un cancer. "Découvrir les liens entre ces deux conditions peut nous aider à mieux comprendre ces deux maladies et laisse entrevoir un boulevard de nouvelles possibilités en matière de traitements", note Dr. Catherine M. Roe de l’école de médecine universitaire de Washington, à Saint Louis.

Au début de l’étude, 164 personnes (5,4%) souffraient déjà d’Alzeihmer et 522 personnes (17,3%) avaient déjà été diagnostiquées d’un cancer. Pendant l’étude, 478 personnes ont développé une démence et 376 personnes ont développé un cancer. Les chercheurs ont découvert que pour les personnes qui étaient atteintes d’Alzheimer dès le début, le risque d’un cancer futur était réduit de 69% comparé à ceux qui ne souffraient d’aucune démence. Pour les personnes qui étaient déjà atteintes d’un cancer lorsque l’étude a commencé, le risque de développer une démence était réduit de 43% comparé aux autres patients. Mais cela ne s’est vérifié qu’auprès des personnes de race blanche. Le docteur Roe reste cependant prudent et précise que "tant que nous ne trouvons aucun lien entre les démences vasculaires et le cancer, nous ne pensons pas que le cancer soit lié à la démence en général".

source: www.rtlinfo.be

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vendredi 25 décembre 2009

Cancer et alzheimer: Des maladies qui s'évitent

Le cancer et la maladie d'Alzheimer ne font pas bon ménage, montrent les données d'une étude menée sur plus de cinq ans auprès de 3020 personnes de plus de 65 ans.

Ainsi, les personnes atteintes de l'alzheimer étaient 69 % moins susceptibles d'être admises à l'hôpital pour soigner un cancer que celles qui n'étaient pas atteintes.

La situation peut également se vérifier dans l'autre sens: les personnes atteintes du cancer au début de l'étude avaient 43 % moins de risques de développer la maladie neurodégénérative que celles qui n'avaient pas de tumeurs.

Au début de l'étude, 164 personnes (5,4 %) avaient déjà l'alzheimer et 522 autres (17,3 %) avaient reçu un diagnostic de cancer.

Durant l'étude, 478 ont développé une démence et 376 un cancer.

Les auteurs des travaux estiment que d'autres recherches sont nécessaires afin de tirer des conclusions.

Selon l'une des chercheuses, la Dre Catherine Roe, l'association ne serait pas uniquement due au fait qu'une personne atteinte d'une maladie meurt avant de contracter l'autre.

"Découvrir les liens entre les deux maladies nous aidera à mieux les comprendre et ouvrira certainement d'autres possibilités de traitement." Dre Catherine Roe

L'alzheimer et le cancer sont deux maladies caractérisées par un comportement cellulaire anormal.

Dans le premier cas, une mort cellulaire excessive se produit, alors que le deuxième est caractérisé par une augmentation du développement cellulaire.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Neurology.

source: www.radio-canada.ca

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mardi 22 décembre 2009

Maladie d’Alzheimer : adapter le traitement au patient, et non le contraire…

Pour le Dr François Sellal, neurologue à Colmar, « plus le traitement contre la maladie d’Alzheimer est simple à utiliser, meilleure est l’observance ». Une "lapalissade" certes, mais dans le cas particulier de cette maladie, ce critère de simplicité est… essentiel. « Au stade où le patient n’est plus conscient de sa maladie, a oublié s’il a pris ou non son traitement, c’est un gros avantage de disposer d’outils aussi simples que les patchs », souligne notre spécialiste. C’est en effet une sécurité réconfortante pour les aidants, assurés de la bonne administration du traitement. « Une tierce personne peut coller le patch et il est facile ainsi, de vérifier que le traitement a bien été pris ».

Autre avantage, « la tolérance de cette forme médicamenteuse est bien meilleure. Notamment en ce qui concerne les effets indésirables digestifs ». Ainsi est-il possible d’augmenter les doses. « Nous arrivons à proposer des doses plus importantes de principe actif, optimisant ainsi l’efficacité du traitement ». En pratique le timbre transdermique peut être appliqué sur le haut ou le bas du dos, sur la poitrine ou la partie supérieure du bras. Et comme pour les patchs nicotiniques, il doit être changé toutes les 24 heures.

Quant à l’efficacité des traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer, le Dr François Sellal tient à tordre le cou à l’idée très répandue, selon laquelle, ils ne seraient pas efficaces. « C’est très curieux », nous a-t-il confié. « Ce sont les Britanniques qui ont cultivé ce discours. Or, c’est totalement faux. Nous disposons de suffisamment d’études prouvant clairement l’apport de ces médicaments. Ils ont une action réelle sur les troubles cognitifs et les troubles psycho-comportementaux ». Le site www.prochedemalade.com propose aux proches, des informations sur la maladie d’Alzheimer, des conseils et informations pratiques.

source: www.temoignages.re

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dimanche 20 décembre 2009

Alzheimer. Victime à 45 ans : « Les malades ne doivent pas se dévaloriser »

Interview. Fabienne Piel évoque sa maladie et conseille les autres malades.

VIDÉO -- Interview. Fabienne Piel évoque sa maladie et conseille les autres malades.

Comment avez-vous appris que vous étiez malade ?

Je l'ai ressenti au niveau de mon activité. Je dirigeais une entreprise et j'ai commencé à avoir des petits problèmes. Au début, des petites pertes de mémoire. J'ai ensuite perdu mon sens de l'orientation. Je faisais des soins vétérinaires et pendant mon activité, j'ai commis des erreurs. Après, le quotidien devient difficile. Se faire à manger, effectuer ses soins corporels devient un problème.

Vous racontez tout cela dans un ouvrage qui s'intitule « J'ai peur d'oublier »…

Ce livre autobiographique découle d'une envie personnelle. Il est difficile d'exprimer tout ce qu'on ressent lorsque l'on souffre de la maladie d'Alzheimer. Je retrace ma bataille. Avec cet ouvrage, j'essaie d'aider. Je suis devenu le porte-parole des jeunes malades.

Les personnes âgées ne sont pas les seules concernées par la maladie d'Alzheimer ?

La maladie arrive plus tôt. Le problème est qu'elle est diagnostiquée à partir de 60 ans. Si les gens ont le moindre doute, ils ne doivent pas refuser d'aller consulter. Savoir qu'on est malade est le meilleur moyen de lutter.

Quels conseils auriez-vous à donner aux malades ?

Les malades ne doivent pas se dévaloriser. Ils doivent garder leur personnalité. Même malades, nous sommes toujours aptes à faire des choses. Et les proches ne doivent pas hésiter à valoriser ce que font les malades et pas croire qu'ils sont absents.

video

source: www.ladepeche.fr

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samedi 19 décembre 2009

Colloque à Toulouse. Michèle Micas : « Il sera possible d'éradiquer la maladie d'Alzheimer »


Santé. Un colloque sur la maladie s'est tenu à Toulouse. Un outil de dépistage est en préparation.

Hier à Toulouse, au centre des Congrès Pierre Baudis, l'association France Alzheimer a organisé son colloque annuel sur cette maladie, « les Rencontres France Alzheimer ». « C'est une réunion multidisciplinaire regroupant des malades, leurs familles, des cliniciens, des chercheurs et des paramédicaux », explique Michèle Micas, la vice-présidente de l'association.

Mais qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ? À cette question, un jeune étudiant toulousain de 25 ans répond vaguement et avec hésitation : « Je crois que c'est une perte de mémoire, une forme d'amnésie ». Il apparaît difficile d'expliquer ce qu'est réellement la maladie qui touche de plus en plus de jeunes. Un petit rappel s'impose. La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative. Petit à petit, les neurones, qui servent à programmer un certain nombre d'actions, dégénèrent et meurent. Si la première conséquence de cette maladie est la perte de mémoire, d'autres symptômes apparaissent très vite. La personne touchée perd progressivement ses capacités d'orientation, dans le temps et dans l'espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d'utilisation du langage, de raisonnement et de réflexion. Il devient laborieux de vivre au quotidien.

« Les Rencontres France Alzheimer » abordent les avancées de la recherche et de la prise en soin. Elles mettent également en lumière les aspects délaissés de la maladie comme, cette année, la charge des aidants ou la sexualité des personnes malades. « Le but est de partager nos connaissances dans différents domaines », précise Michèle Micas.

Concernant la recherche, l'intéressée invite les personnes malades à se mobiliser : « En France, plus de 800 000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer. Mais seulement 250 patients participent à la recherche. C'est tellement peu. Il faut que les malades participent à la recherche ».

Les chercheurs travaillent d'arrache pied sur l'élaboration d'un test de dépistage qui pourrait être mis sur le marché durant l'année 2 011.

Michèle Micas estime qu'il faut concentrer les efforts sur la formation des médecins, des aidants et des familles de malades. Apprendre à déceler les symptômes de la maladie autres que les troubles de la mémoire comme l'apathie, que « les médecins prennent souvent comme de la dépression ». Mais pour l'avenir le membre du Conseil d'administration de France Alzheimer se montre optimiste : « J'ai bon espoir, notamment grâce au plan Alzheimer. On trouvera un médicament pour éradiquer cette maladie. Mais savoir quand, je ne sais pas »

source: www.ladepeche.fr

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vendredi 18 décembre 2009

deux ans d'existence ca se fête




Notre site www.alzheimertunsie.com fête aujourd'hui deux ans d'existence...deux ans de complicité, d'echange, et d'émotions...merci a vous tous......

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jeudi 17 décembre 2009

Alzheimer: la piste Baulieu

Par KerdellantChristine, publié le 17/12/2009 à 11:00
Le Pr Etienne-Emile Baulieu travaille sur la protéine tau.

Le Pr Etienne-Emile Baulieu et son équipe pourraient publier, début 2010, dans la revue scientifique américaine Nature en priorité, un article important en relation avec la maladie d'Alzheimer.

C'est par hasard, en travaillant sur la perte de mémoire, qu'ils ont fait une découverte portant sur les anomalies de fonctionnement de la protéine tau, une protéine animale associée aux microtubules, très étudiée dans le cadre du développement d'Alzheimer. Ils ont montré qu'une autre protéine (une immunophiline) interagirait avec tau, elle pourrait donc être utilisée pour capturer cette dernière et l'empêcher de s'accumuler anormalement dans les neurones.

Le Pr Baulieu espère que cette publication permettra à son équipe d'obtenir des budgets de recherche, car, selon lui, les crédits du plan Alzheimer sont utilisés massivement pour pallier les conséquences de la maladie et non pour étudier ses causes.

source: alzheimer informations

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France Alzheimer attribue plus d’un million d’euros à la recherche en 2009

En 2009, l’Association France Alzheimer a attribué 1,1million d’euros à douze projets d’équipe sur une période de deux ans. Ces financements doivent permettre de soutenir des projets prometteurs qui pourraient conduire à l’identification de cibles thérapeutiques ou à l’amélioration de la qualité de vie des personnes malades. Les lauréats seront présentés au public lors des rencontres France Alzheimer organisées le 16 décembre 2009 à Toulouse.


L’association a ainsi décidé de soutenir le projet de Martin Holzenberger à hauteur de 200.000 euros sur une période de deux ans. Ce projet fait suite à de nombreuses études suggérant que l’insuline et les facteurs de croissance analogues à l’insuline pourraient constituer des nouvelles cibles thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer. Les travaux de M. Holzenberger ont déjà fait l’objet de publication dans Cell, l’une des plus prestigieuses revues scientifiques consacrées à la génétique.

Ils visent à identifier les effets de l’inactivation de ces facteurs de croissance sur le développement de la maladie d’Alzheimer en recourant à des modèles animaux. Un nouveau modèle de souris génétiquement modifié, porteur de lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, sera créé afin d’induire une perte complète de fonction du récepteur du facteur de croissance. Il permettra de provoquer l’inhibition de l’IGF-1 à différents stades de l’évolution de la maladie, en vue d’évaluer les perspectives de traitement chez des sujets déjà atteints par la maladie d’Alzheimer.

France Alzheimer a également choisi de soutenir le projet de Pascale Piolino à hauteur de 100.000 euros sur deux ans. Ce projet porte sur la mémoire des faits et des événements personnels, appelée mémoire autobiographique. Elle cible l’effet de la référence à Soi, en vertu duquel la mémoire est meilleure lorsque les éléments à mémoriser sont traités en liaison avec des connaissances et souvenirs que les individus ont sur eux-mêmes.

L’originalité de cette étude réside dans la mobilisation des connaissances des souvenirs personnels préservés. Elle sera conduite pour la première fois auprès de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer et de personnes dépressives. Elle vise à concevoir une méthode nouvelle et originale permettant d’améliorer la mémorisation de nouvelles informations ainsi que l’accès à des souvenirs plus anciens.

Présente dans toute la France à travers ses 106 associations départementales et ses 300 antennes locales, l’Association France Alzheimer compte près de 16.000 adhérents et 150.000 donateurs.

Pour plus de renseignements sur la maladie et son accompagnement, sur les actions de France Alzheimer ou des associations départementales, consultez notre site internet : www.francealzheimer.org. Pour joindre une association du réseau France Alzheimer, composez le 0 811 112 112 (coût d’un appel local). Vous serez mis en relation avec l’association la plus proche.

Mercredi 16 Décembre 2009
Source : France Alzheimer

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La maladie d'Alzheimer est liée à une hormone de l'appétit

WASHINGTON - Les risques d'être atteint de la maladie d'Alzheimer dépendent de la concentration dans l'organisme de leptine, une hormone provoquant une diminution de l'appétit, révèle une étude américaine publiée mercredi, ce qui ouvre la voie à de futurs traitements.

"Cette découverte corrobore de récentes données expérimentales montrant que la leptine améliore la mémoire des animaux (...) et elle renforce les indices indiquant que c'est une hormone qui déclenche une vaste série d'actions dans le système nerveux central", écrivent les auteurs de l'étude dans la dernière livraison du Journal of the American Medical Association (JAMA).

Produite par des cellules graisseuses après un repas, la leptine signale au cerveau que l'organisme a suffisamment mangé.

Cette étude, menée pendant plus de 12 ans auprès de plusieurs centaines de personnes âgées, démontre que les sujets possédant les plus faibles taux de leptine sont plus susceptibles de développer des maladies neurologiques que ceux dont le taux est élevé.

Un quart des sujets possédant les plus faibles concentrations ont développé la maladie d'Alzheimer, contre 6% dans la catégorie opposée, souligne l'étude menée par des chercheurs du Framingham Heart Study, qui dépend du National Heart, Lung and Blood Institute.

Les scientifiques pensent ainsi qu'il est possible de se servir des taux de leptine pour diagnostiquer la maladie et, surtout, que cette découverte va permettre une percée dans la recherche d'un traitement.

Une autre étude, également publiée mercredi dans le JAMA, souligne que le médicament tarenflurbil (ou R-flurbiprofène) est incapable de freiner ou d'empêcher la progression de la maladie d'Alzheimer chez les patients atteints de formes légères, contrairement aux attentes.

La difficulté à accomplir des tâches quotidiennes a été similaire chez les patients ayant ingéré ce médicament encore à l'essai aux Etats-Unis et chez ceux n'ayant pris qu'un placebo, soulignent les chercheurs de la faculté de médecine et de santé publique de l'université de Boston (Massachusetts, nord-est des Etats-Unis), qui ont mené cette étude pendant 18 mois auprès de 1.649 individus.

Quelque 37 millions de personnes souffrent de démence sur la planète, dont 5,3 millions aux Etats-Unis, la maladie d'Alzheimer étant en cause dans une grande majorité des cas, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et avec le vieillissement de la population mondiale, ce chiffre devrait progresser rapidement dans les 20 prochaines années.

(©AFP / 16 décembre 2009 21h32)

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La maladie d'Alzheimer est liée à une hormone de l'appétit

Les risques d'être atteint de la maladie d'Alzheimer dépendent de la concentration dans l'organisme de leptine, une hormone provoquant une diminution de l'appétit, révèle une étude américaine publiée mercredi, ce qui ouvre la voie à de futurs traitements.

"Cette découverte corrobore de récentes données expérimentales montrant que la leptine améliore la mémoire des animaux (...) et elle renforce les indices indiquant que c'est une hormone qui déclenche une vaste série d'actions dans le système nerveux central", écrivent les auteurs de l'étude dans la dernière livraison du Journal of the American Medical Association (JAMA).

Produite par des cellules graisseuses après un repas, la leptine signale au cerveau que l'organisme a suffisamment mangé.

Cette étude, menée pendant plus de 12 ans auprès de plusieurs centaines de personnes âgées, démontre que les sujets possédant les plus faibles taux de leptine sont plus susceptibles de développer des maladies neurologiques que ceux chez qui le taux est élevé.

Les scientifiques pensent ainsi qu'il est possible de se servir des taux de leptine pour diagnostiquer la maladie et, surtout, que cette découverte va permettre une percée dans la recherche d'un traitement.

Quelque 37 millions de personnes souffrent de démence sur la planète, dont 5,3 millions aux Etats-Unis, la maladie d'Alzheimer étant en cause dans une grande majorité des cas, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et avec le vieillissement de la population mondiale, ce chiffre devrait progresser rapidement dans les 20 prochaines années.

source: www.rtlinfo.be

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vendredi 11 décembre 2009

Une piste pour retarder l'Alzheimer


Une manipulation génétique a permis à des souris de vivre plus longtemps sans attraper la maladie.

C'est une nouvelle aventure humaine qui commence. Pour prolonger la jeunesse. Contre le vieillissement. Et par ricochet contre la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, il faut être honnête, cette histoire connaît ses premiers rebondissements chez les souris de laboratoire. Avec, pour objectif à long terme, non pas de rendre les rongeurs éternels, mais d'accroître l'espérance de vie de l'homme, sans maladie et en bonne santé.

Jeudi, dans la prestigieuse revue américaine Cell, une équipe composée de chercheurs américains, français et israéliens a annoncé la création de souris capables non seulement de rester jeunes plus longtemps, mais aussi de développer les signes de la maladie d'Alzheimer que très tardivement. C'est en inhibant partiellement un gène, celui des récepteurs à l'IGF1 (Insuline like growth factor), que les scientifiques sont parvenus à ce résultat. D'ores et déjà, des firmes pharmaceutiques travaillent à la mise au point de médicaments capables de bloquer l'action de ce gène et de permettre peut-être à l'homme de vivre plus longtemps sans dégénérescence neurologique.

La découverte du gène des récepteurs à l'IGF1 au milieu des années 1990 a ouvert un immense champ de recherche dans la lutte contre le vieillissement. Ainsi, il a été montré que ce facteur de croissance joue un rôle vis-à-vis de la résistance au stress, du vieillissement et de la durée de vie chez les vers, les insectes, les souris. Avec des extrapolations possibles pour l'homme. L'équipe de Martin Holzenberger, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm U 948), a réussi il y a quelques années à créer des souris dont l'espérance de vie était augmentée d'un tiers, juste en inhibant partiellement le gène du récepteur à l'IGF1.

Dans l'article publié jeudi, Martin Holzenberger et ses collègues américains et israéliens se sont intéressés à des souris programmées pour développer la maladie d'Alzheimer et dont le gène des récepteurs de l'IGF1 avait été, là encore, en partie bloqué. Résultat : non seulement ces rongeurs vivent plus longtemps, comme l'on pouvait s'y attendre, mais surtout ils ne montrent des signes de dégénérescence neurologique que bien plus tard. «Ces souris vieillissent moins vite, vivent plus longtemps, et présentent plus tard la maladie d'Alzheimer», résume Martin Holzenberger. «L'objectif d'un tel travail était de savoir si l'on peut retarder l'arrivée de la maladie d'Alzheimer, en agissant sur le processus de vieillissement», explique le Pr Ehud Cohen, de l'hôpital Hadassah, à Jérusalem. Avec un intérêt évident. «Si l'on parvient à retarder de cinq ans le début de la maladie d'Alzheimer, on divisera par deux le nombre de malades», affirme le Pr Françoise Forette de l'hôpital Broca à Paris. «Aujourd'hui, il y a suffisamment de preuves pour dire que les facteurs de croissance Insulin-like sont une piste très sérieuse dans la recherche sur la maladie d'Alzheimer», ajoute Martin Holzenberger.

Développement de cellules inflammatoires

Plusieurs firmes pharmaceutiques travaillent sur des inhibiteurs de l'IGF1, pour combattre le cancer et éventuellement la maladie d'Alzheimer. Il a été également démontré que la simple restriction calorique réduisait la stimulation de l'IGF1 (chez l'homme) et augmentait l'espérance de vie chez le rongeur. Par ailleurs, l'IGF1 serait également impliqué dans les phénomènes inflammatoires et pourrait agir par ce biais sur cette dégénérescence neurologique. «La maladie d'Alzheimer est aussi caractérisée par le développement de cellules inflammatoires dans le cerveau, ajoute le Pr Forette. Si des enquêtes ont montré que les personnes atteintes de rhumatismes chroniques et traitées à long terme avec des anti-inflammatoires ont moins de risque d'Alzheimer que les autres, les essais de prévention n'ont pas donné pour l'instant de résultats positifs.»

Si un médicament permet vraiment un jour d'allonger l'espérance de vie et de retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer, c'est aussi toute la question de la place des personnes âgées dans notre société qui sera posée avec encore plus d'acuité qu'aujourd'hui.

source: www.lefigaro.fr

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Un smartphone pour lutter contre Alzheimer


Au Canada, un établissement a mis en évidence le fait que les patients atteints d'Alzheimer pouvaient lutter contre les effets de la maladie grâce au smartphone. Loin de fuir ces nouvelles technologies, les patients les intègrent à leur quotidien, en faisant de ces outils électroniques, des béquilles pour leur mémoire défectueuse.
En dépit des opinions de certains, les gadgets high tech plaisent beaucoup aux seniors.
En partenariat avec l'université de recherches sur le grand âge, le scientifique Brian Richards a permis à des personnes âgées qui avaient de graves troubles de la mémoire de pallier à leurs absences. Il a réussi à améliorer le quotidien de ses patients grâce aux smartphone, ces téléphones bardés d'applications comme les Blackberry ou les i-phone.
Ces téléphones mobiles ont donc permis à ces nouveaux utilisateurs de se rappeler de leur rendez-vous, de l'heure de leur prise de médicaments ou de retrouver le chemin de la maison s'ils l'ont oublié. Les résultats de ces recherches sont surprenants alors que personne ne s'attendait à ce que l'utilisation de ces objets high tech donne un quelconque résultat.
"Il y un mythe qui veut que seuls les plus jeunes se servent d' objets technologiques, ce n'est pas vrai," précise Brian Richards, le directeur de l'établissement. "La proportion de Canadiens âgés de 60 ans et plus qui utilisent les nouvelles technologies est la plus élevée au monde."

Des boomers très réactifs aux nouveautés
Une étude menée par le site Accenture confirme ainsi cette tendance. Elle a ainsi montré que les boomers se sont mis aux nouvelles technologies 20 fois plus vite que les jeunes générations. Alors que les individus de la génération Y (15-34 ans) ont très vite adopté ce type d'application, les boomers s'y sont jetés en masse, en partie grâce à leur revenus élevés.
En fait, les boomers plébiscitent les technologies qui ont un usage pratique, et leur simplifient la vie. Le directeur de l'établissement confirme : "Prenez le micro-ondes par exemple, il y a 20 ans, ces machines faisaient partie de la technologie high tech mais je vous garantit que toutes les personnes âgées en possèdent un. Posséder un micro-ondes faisait sens pour eux."

La répétition, la clé de l'apprentissage
Le plus dur a été de faire rentrer dans la tête des pensionnaires, le mode d'emploi des fonctions qu'ils utilisaient le plus. La clé, c'est la répétition. Les patients devaient ainsi répéter les opérations plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elles s'impriment dans leur cerveau. "Il a fallu que l'on explique et que l'on répète maintes à maintes fois à nos patients comment se servir de leur calendrier, de leur navigateur GPS ou de leur logiciel de prise de note. Pour que cela marche, il fallait y aller pas-à-pas," explique Eva Svoboda, psychologue.
Face au succès rencontré par cette initiative, l'établissement de soins a décidé d'ouvrir cette formation aux personnes qui ne sont pas encore en stade avancé.
"Nous formons des personnes à utiliser les smart phones avant que leur état n'empire. Nous espérons ainsi que cela ralentira leur déclin et qu'au moins, si cela ne le ralentit pas, elles sauront comment pallier leur perte de mémoire."

Des partenariats avec les établissements pour faire évoluer les marques
A terme, l'établissement espère établir des partenariats avec les fabricants de smart phones pour développer l'expérimentation sur une plus grande échelle. Les chercheurs pourraient aussi conseiller les fabricants afin d'adapter certaines applications aux besoins des seniors. "Très peu de compagnies attachent de l'importance aux seniors alors qu'ils représentent un des marchés les plus prometteurs," précise Brian Richards.
Certaines entreprises tentent certaines innovations mais cela n'est guère suffisant. L'entreprise Bell propose ainsi un kit mains libres avec de gros boutons, spécialement étudiés pour les personnes âgées mais cela ne suffit pas. "Les nouvelles technologies devraient jouer un rôle plus important que simplement rappeler aux personnes âgées qu'il faut qu'elles prennent leurs pilules," s'insurge Eva Svoboda. "On voit très régulièrement les membres d'une famille arrêter de travailler pour prendre soin de leur épouse ou parents, explique la psychologue. Les familles ont beaucoup à supporter. Les nouvelles technologies permettront aux seniors de vivre plus indépendamment et ça ce serait une réelle avancée technologique."
(Canada.com, 02/12/2009 : "High tech gadgets are for seniors too")

source: www.seniorscopie.com

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jeudi 10 décembre 2009

Faire la grasse matinée pour éviter la maladie d'Alzheimer?

Décrite comme une des maladies du siècle, la maladie d'Alzheimer reste à ce jour une pathologie aux causes inexpliquées. Une équipe de recherche américaine aurait trouvé un facteur de risque supplémentaire: le manque de sommeil.

Un manque de sommeil chronique pourrait permettre à des plaques toxiques de se développer dans le cerveau, accélérant la progression de maladie d'Alzheimer.

David Holtzman, et son équipe, a étudié comment le sommeil affecte les niveaux de protéine bêta-amyloide chez la souris et l'homme. Cette protéine accélère le développement de plaques toxiques dans le cerveau, responsable de la destruction de cellules nerveuses et provoquant la maladie d'Alzheimer.

Le groupe d'Holtzman a constaté que les niveaux de bêta-amyloide étaient plus élevés, dans le cerveau des souris, lorsqu'elles étaient éveillées que lorsqu'elles dormaient.


Le manque de sommeil a lui aussi un effet sur le nombre de plaque : quand les souris ont été privées de sommeil, elles ont développé plus de plaques dans leur cerveau.


Pour parfaire leur étude, Holtzman a aussi essayé d'endormir les souris avec un médicament utilisé pour traiter l'insomnie, l' Almorexant. Cela a aussi réduit la quantité de protéine.Les chercheurs pensent qu'en dormant plus, on peut limiter la formation de plaques, voir la supprimer.


Damian Crowther, un neuroscientifique de l'Université de Cambridge, explique au Newscientist, que "l'on sait que les personnes souffrant de la maladie d'Alzeimer souffrent des troubles du sommeil, cependant ces troubles ne sont pas considéré comme un symptôme de la maladie a part entière"


Même si les nouveaux résultats sont intéressants, prendre des somnifères dans l'espoir que le sommeil atténuera la maladie n'est pas un remède a la maladie. Le Dr Crowther préconise plutôt l'exercice pour inciter le sommeil, si des futures études confirment une liaison entre la progression de l'Alzheimer et le sommeil chez l'homme.

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mercredi 9 décembre 2009

Alzheimer: quand les proches des malades sont pris en charge par l'hôpital

"Le plus dur, c'est de m'apercevoir que j'ai +perdu ma mère+, que ce n'est plus ma mère": Comme tous les proches d'un malade d'Alzheimer, Anne, fille d'une octogénaire atteinte de la maladie depuis 2001, avoue son désarroi et son besoin d'aide et d'accompagnement.
AFP - le 06 décembre 2009, 09h41

Les "aidants familiaux" comme elle se retrouvent souvent désemparés face aux difficultés occasionnées par cette maladie dégénérative qui frappe environ 600.000 personnes en France.

"Le parcours accompli chaque jour par des milliers de personnes est fait de tâtonnements et de découragement face à des réactions inappropriées et des dispositifs (d'accompagnement) trop complexes", souligne Arlette Meyrieux présidente de l'association France Alzheimer, qui a signé récemment avec l'Etat une convention de partenariat pour la formation des aidants familiaux.

"Les pathologies des aidants sont négligées. Or Alzheimer, maladie évoluant lentement, entraîne souvent chez eux un repli sur soi générateur de stress, de dépression, avec comme conséquence un impact explosif de pathologies telles que les maladies cardio-vasculaires", explique Florence Bonte, gériatre à l'hôpital de jour Notre-Dame-de-Bon-secours à Paris.

"40% des aidants décèdent avant leur malade", ajoute Gérard Dougnon, de l'association France Alzheimer.

L'hôpital Bon Secours a mis en place un programme d'information et de conseils original, spécialement conçu pour les aidants.

"Pour qu'un malade (d'Alzheimer) aille bien, il faut que son aidant aille bien. Ici, on prend en charge les deux car il y a des problèmes des deux côtés", rappelle le docteur Bonte.

Dès la détection de la maladie au "centre mémoire", l'hôpital organise quatre demi-journées d'évaluation pour les malades et leurs aidants.

Puis ces derniers se voient proposer une aide, à raison de six séances sur trois mois, où ils se se retrouvent avec médecin et psycholoque autour d'un thème précis, tandis que "leurs" malades sont pris en charge et participent à diverses activités thérapeutiques.

La cinquième séance des aidants porte ce jour-là sur "apprendre à mieux communiquer". La psychologue Martine Jegu rappelle les consignes de base: "ne criez pas, utilisez toujours les même mots, vos questions doivent appeler des réponses simples, de type +oui/non+, ne parlez pas du malade devant lui, sa conscience est toujours là, même par éclipses".

Très rapidement, la séance permet à chacun de raconter ses expériences, ses soucis. La souffrance affleure souvent sous les plaisanteries.

"Ma mère m'appelle tous les matins, complétement perdue, essaie de +contourner+ les mots qu'elle ne trouve plus et s'enerve si je ne comprends pas", explique l'une.

"J'essaie de stimuler sa mémoire avec des albums de photos mais elle ne fait aucun effort, elle ne cherche pas", dit une autre.

La conversation s'anime entre les neuf aidants (huit femmes et un homme), la gériatre et la psychologue qui font passer quelques conseils: préférer l'écrit aux pictogrammes pour les pense-bêtes, ne pas abuser des post-it...

"Ici, l'écoute des autres me permet de me situer par rapport à l'évolution (de la maladie) Je sais à peu près à quoi m'attendre", explique Anne.

"Quand la maladie vous tombe dessus, tout vient d'un coup, mais ici, on nous met les choses en ordre, les éclairages qu'on reçoit nous rendent moins anxieux, moins culpabilisés. Ils permettent de prendre du recul, par exemple sur le fait que certains gestes, comme la toilette, doivent être pratiqués par des professionnels", ajoute Hélène.
source: www.lematin.ch

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Alzheimer : l’investissement des aidants ralentit le déclin cognitif

Un bon climat relationnel paie

L’importance de l’implication de l’aidant en charge d’une personne démente a déjà été maintes fois mise en avant.

Une équipe multidisciplinaire a examiné l’effet du niveau de proximité entre l’aidant et le malade sur le déclin cognitif et fonctionnel au cours de la maladie d’Alzheimer. Après leur diagnostic de démence, 167 patients ont été revus lors de 6 visites étalées sur une durée moyenne de 20 mois.

Ce groupe comprenait 64% de femmes, dont l’âge moyen était de 86 ans. Leur démence évoluait depuis 4 ans environ. Le degré de proximité entre l’aidant et le malade était mesuré grâce à une échelle à 6 niveaux. Après ajustement selon la sévérité de la démence, les patients au sein des couples malade-aidant ayant le niveau de proximité le plus élevé avaient un déclin cognitif significativement plus lent.

L’effet le plus net était observé lorsque l’aidant était le conjoint. Ces résultats qui montrent une atténuation du déclin cognitif chez les malades Alzheimer lorsque les aidants sont très proches des malades vont dans le sens de la théorie de l’investissement relationnel.

D’après cette étude, des programmes destinés à renforcer le lien entre les aidants et les malades pourraient certainement aider à ralentir l’évolution des symptômes au cours de la maladie d’Alzheimer.

Références : (Norton MC et al. J Gerontol B Psychol Sci Soc Sci. 2009;64:560-568). Bf 1479-2009 - Publié le : 19/11/2009

source: www.agevillage.com

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Alzheimer : l’investissement des aidants ralentit le déclin cognitif

Un bon climat relationnel paie

L’importance de l’implication de l’aidant en charge d’une personne démente a déjà été maintes fois mise en avant.

Une équipe multidisciplinaire a examiné l’effet du niveau de proximité entre l’aidant et le malade sur le déclin cognitif et fonctionnel au cours de la maladie d’Alzheimer. Après leur diagnostic de démence, 167 patients ont été revus lors de 6 visites étalées sur une durée moyenne de 20 mois.

Ce groupe comprenait 64% de femmes, dont l’âge moyen était de 86 ans. Leur démence évoluait depuis 4 ans environ. Le degré de proximité entre l’aidant et le malade était mesuré grâce à une échelle à 6 niveaux. Après ajustement selon la sévérité de la démence, les patients au sein des couples malade-aidant ayant le niveau de proximité le plus élevé avaient un déclin cognitif significativement plus lent.

L’effet le plus net était observé lorsque l’aidant était le conjoint. Ces résultats qui montrent une atténuation du déclin cognitif chez les malades Alzheimer lorsque les aidants sont très proches des malades vont dans le sens de la théorie de l’investissement relationnel.

D’après cette étude, des programmes destinés à renforcer le lien entre les aidants et les malades pourraient certainement aider à ralentir l’évolution des symptômes au cours de la maladie d’Alzheimer.

Références : (Norton MC et al. J Gerontol B Psychol Sci Soc Sci. 2009;64:560-568). Bf 1479-2009 - Publié le : 19/11/2009

source: www.agevillage.com

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vendredi 4 décembre 2009

journée scientifique du vendredi 4 décembre 2009

L’association Alzheimer Tunisie et L’Association du club tunisien de culture, de loisirs et de bien-être du 3ème âge en collaboration avec la DSSB (Programme National de prise en charge des personnes âgées)et l’aimable soutien des Laboratoires Médis ont organisé une journée scientifique le vendredi 4 décembre 2009 à 15 heures aux Laboratoires Médis.


Dr Hatem Briki, Dr Sandos Baccar Zarrouk, Madame Leila Alouane, Présidente de l’Association Alzheimer Tunisie, et Madame Souad Beyrakdar, Présidente du Club de Culture, de Loisirs et Bien-être du 3ème âge
(de gauche a droite)




Dr Sandos Baccar Zarrouk : La Maladie d’Alzheimer : Les tests de mémoire



Dr Hatem Briki: La Maladie d’Alzheimer : Relation patient aidant






Madame Souad Beyrakdar, Présidente du Club de Culture, de Loisirs et Bien-être du 3ème âge et Madame Leila Alouane, Présidente de l’Association Alzheimer Tunisie

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ExonHit Therapeutics lance un test de détection sanguine d'Alzheimer

La société française ExonHit Therapeutics a annoncé jeudi le lancement d'un test de détection sanguine de la maladie d'Alzheimer pour les laboratoires et les centres de recherche, qui devrait permettre de faciliter et réduire le coût des études cliniques sur la maladie.
Couplé aux tests neurocognitifs habituels, ce test permettra aux laboratoires et aux centres de recherche d'identifier plus rapidement et plus facilement des patients susceptibles de participer à des études sur la maladie, explique ExonHit.
Inclure dans des études "des sujets incorrectement caractérisés peut aisément accroître le coût d'une étude clinique et potentiellement compromettre ses chances de succès", selon le président du directoire d'ExonHit, Loïc Maurel, cité dans un communiqué.
D'après la société, 70 études cliniques portant sur la maladie d'Alzheimer et concernant 14.000 patients, ont été lancées en 2009.
"La mise sur le marché d'un diagnostic clinique, qui pourra être prescrit par un gériatre, se fera dans un deuxième temps, une fois obtenus le marquage CE en Europe et l'enregistrement +diagnostic in vitro+ aux Etats-Unis", a précisé à l'AFP une porte-parole de la société, ajoutant qu'il s'agissait d'un marché "beaucoup plus important".
ExonHit envisage un lancement de ce diagnostic clinique en Europe au 1er trimestre 2011. "Concernant l'autorisation de mise sur le marché américain, les discussions avec" les autorités sanitaires américaines (FDA) "ont débuté pour définir la démarche permettant de remplir les exigences réglementaires en vue de l'enregistrement" comme diagnostic in vitro.
La société norvégienne Diagenic a lancé, elle aussi, en septembre un test de dépistage sanguin de la maladie d'Alzheimer.
Le groupe de diagnostic in vitro bioMérieux a par ailleurs annoncé jeudi dans un communiqué distinct la cession des parts qu'il détenait dans ExonHit Therapeutics, et qui représentaient un peu moins de 5% du capital de la société.

Copyright © 2005 AFP. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) (dépêches, logo) sont protégées pas des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune des informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations."

source: www.lesechos.fr

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jeudi 3 décembre 2009

Sanofi-aventis : accord de licence avec Rockefeller pour la maladie d'Alzheimer

Sanofi-aventis annonce aujourd'hui la signature d'un accord de licence exclusif mondial avec l'Université Rockefeller (New York, USA) pour le développement d'un nouvel anticorps monoclonal ciblant certaines formes spécifiques de dépôts amyloïdes parenchymateux dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Selon les termes de cet accord, sanofi-aventis obtiendra une licence exclusive mondiale pour développer, fabriquer et commercialiser l'anticorps anti-ABêta. Les modalités de cet accord de licence n'ont pas été dévoilées.

"Le traitement par un anticorps dirigé contre le peptide bêta-amyloïde (ABêta) est une approche extrêmement prometteuse pour prévenir et ralentir la formation des plaques amyloïdes, ce qui pourrait entraîner des améliorations cognitives chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Cet anticorps devrait entrer en développement fin 2009", explique le groupe.


source: http://bourse.challenges.fr

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mercredi 2 décembre 2009

Bayer lance la phase 3 de son étude sur la maladie d'Alzheimer

FRANCFORT, 30 novembre (Reuters) - Bayer BAYGn.DE a commencé à engager des participants pour la dernière phase d'évaluation du florbetaben, un marqueur de la maladie d'Alzheimer, qui pourrait permettre de diagnostiquer l'apparition précoce de la maladie, a annoncé lundi le groupe pharmaceutique.

Environ 400 personnes seront recrutées pour cette troisième phase de test habituellement requise pour l'approbation des autorités afin d'évaluer le potentiel de détection de cette maladie.

En juin le groupe, qui n'a pas fourni d'estimation de pics de ventes annuelles pour son produit, avait indiqué que lors de la phase 2 de son évaluation, le marqueur étudié avait permis de détecter la maladie dans huit cas sur 10.

(Ludwig Burger, version française Alexandre Boksenbaum-Granier)

source: www.euroinvestor.f

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lundi 30 novembre 2009

Maladie d'Alzheimer : pour bien informer les patients


Le métier de médecin n'est pas toujours facile, a fortiori lorsqu'il s'agit d'annoncer le diagnostic d'un des maux les plus redoutés des Français, la maladie d'Alzheimer, ou les affections apparentées. La Haute Autorité de santé (HAS) vient de mettre en ligne des recommandations de bonnes pratiques concernant l'annonce de cette maladie et l'accompagnement de son diagnostic. Selon elle, la personne directement concernée doit toujours être informée en premier, "de façon explicite et lors d'une consultation longue et dédiée". Les termes choisis doivent tenir compte du patient, de son mode de vie et de sa personnalité. C'est pourquoi plusieurs consultations, qui tiennent compte du rythme d'appropriation de chacun, peuvent être nécessaires.

La HAS prône l'utilisation du terme précis de maladie d'Alzheimer lors de l'annonce et demande d'éviter les termes de démence, détérioration ou dégénérescence cérébrale. Les maladies apparentées (démence vasculaire, démence à corps de Lewy, dégénérescence lobaire fronto-temporale, démence sémantique, dégénérescence corticobasale) doivent également être nommées telles quelles et sont à expliciter. Le médecin doit par ailleurs mettre en avant des points constructifs pour le patient, tels que ses capacités préservées, les aides possibles ou encore la recherche.

La HAS recommande d'informer le médecin traitant du diagnostic avant qu'il ne revoie le patient et de lui envoyer le compte rendu de la consultation d'annonce. "Cette coordination avec le médecin traitant est un gage de sécurité et de continuité des soins, dans le respect du libre choix et des souhaits du patient", souligne-t-elle. Le médecin traitant doit présenter le plan de soins et d'aides et en assurer la mise en place, en collaboration avec le médecin ayant établi le diagnostic et les structures de coordination. Enfin, à la demande du patient, l'annonce de son diagnostic est partagée avec une personne de son choix. S'il ne peut exprimer cette demande, le diagnostic est annoncé à la personne de confiance ou, à défaut, à un membre de son entourage en présence du patient.source:www.lepoint.fr

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vendredi 27 novembre 2009

Le grand défi de la maladie d'Alzheimer


L'incidence de la maladie d'Alzheimer augmente avec l'âge. De nombreux traitements sont en développement dans les laboratoires.En France, la maladie d'Alzheimer (MA) est la première cause de dépendance lourde des personnes âgées. Elle touche actuellement environ 850.000 personnes, dont plus de la moitié sont prises en charge par les familles. La prévalence de la maladie s'élève régulièrement avec l'âge pour atteindre pratiquement 30 % des plus de 90 ans.

Les maladies neurodégénératives, dont elle fait partie, sont l'un des plus grands défis lancés à la recherche académique et à l'industrie pharmaceutique. Trois obstacles principaux compliquent la tâche des scientifiques. La MA est une maladie à évolution lente, voire très lente, démarrant probablement à très bas bruit. Les essais cliniques se heurtent à de nombreux obstacles de recrutement et il n'y a pas de bon modèle animal pour vérifier l'efficacité initiale des molécules.L'étude Paquid lancée il y a vingt ans par l'équipe de Jean-François Dartigues à Bordeaux sur une cohorte de près de 3.800 personnes a mis en évidence deux paramètres essentiels. Les premiers troubles cognitifs se déclenchent en moyenne douze ans avant l'apparition des signes de démence observables et le déclin de la mémoire visio-spatiale commence deux ou trois ans avant cette date. Un des enjeux revendiqués par les chercheurs vise à détecter les malades dans les phases très précoces de la maladie, quand les symptômes sont extrêmement faibles et peuvent être facilement confondus avec d'autres troubles mnésiques. Cette détection précoce est destinée à repérer les personnes à risque, dans l'espoir de les traiter rapidement en cas de découverte majeure. Ce scénario a minima semblera très insuffisant aux familles frappées par la maladie. Mais, faute de traitements réellement efficaces disponibles, c'est la démarche préconisée par les spécialistes « en attendant mieux ».
Trouver des volontaires

Cette approche permettrait d'affiner le diagnostic et surtout de déceler les signes avant-coureurs des troubles cognitifs. « La perte de mémoire est un phénomène banal et il souvent difficile de faire la part des choses entre le normal et le pathologique », résume Bruno Dubois, responsable du centre des maladies cognitives à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. « Les molécules arrivent. Nous avons 91 essais en cours. Mais nous avons du mal à recruter des patients pour nos essais à des stades présymptomatiques » , ajoute Bruno Vellas, qui dirige le Gérontopôle de Toulouse. Actuellement, 66 nouveaux traitements sont dans les tuyaux des industriels, dont 6 ont atteint la phase 3, ultime étape avant l'obtention du feu vert par les autorités de santé. Signe des temps, 29 molécules (sur 66) sont des médicaments fabriqués par des processus biotechnologiques.

Pour avancer dans leurs travaux, les chercheurs aimeraient convaincre des volontaires aux stades précoces de de la maladie (asymptomatiques) d'accepter de tester des traitements en développement. Une stratégie particulièrement délicate à mettre en place. Peu de patients sont prêts à participer à un essai clinique alors qu'ils ne se sentent pas touchés par la maladie. Parallèlement, une autre chasse aux molécules a commencé : la découverte des traces biologiques (biomarqueurs) qui révèlent l'existence de la maladie dans un organisme. Tous ces travaux devraient déboucher vers 2011 ou 2012.
A. P., Les Echos

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mercredi 25 novembre 2009

Trop de médicaments neuroleptiques prescrits dans la maladie d'Alzheimer

PARIS - Les troubles du comportement (agitation, agressivité, cris, opposition, déambulation) survenant dans la démence d'Alzheimer conduisent à une prescription excessive et inadaptée de médicaments neuroleptiques, selon la Haute autorité de santé (HAS).

"Les neuroleptiques (ou psychotropes) sont la mauvaise réponse à ces troubles du comportement, perturbateurs pour l'entourage et potentiellement dangereux pour les patients", relève le Dr Benoît Lavallart, chargé de mission Alzheimer à l'occasion d'un point mardi de l'HAS.

D'autant que "leur efficacité sur ces troubles du comportement est très restreinte" et qu'ils peuvent être délétères dans cette maladie, poursuit-il en évoquant les effets indésirables de ces médicaments tels "une augmentation des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et du risque de mortalité même à court terme".

Ainsi, schématiquement, en traitant mille patients atteints de troubles du comportement avec un neuroleptique ("antipsychotique atypique") pendant 12 semaines, on observerait une diminution des troubles du comportement chez 91 à 200 patients, dix décès supplémentaires, 18 AVC et des troubles de la marche chez 58 à 94 patients, souligne-t-il.

"Les malades Alzheimer répertoriés dans les 3 caisses d'Assurance maladie sont 400.000 et non 850.000 d'après les statistiques issues d'études et extrapolées à la population", note Florence Lustman, chargée de piloter le plan Alzheimer lancé début 2008. Si l'on tient compte notamment des formes non diagnostiquées, "la vérité se situe probablement entre les deux", ajoute-t-elle.

Le taux de malades d'Alzheimer de plus de 65 ans sous neuroleptiques est bien trop élevé en France, de 16,9% en 2007 et 16,1% en 2008, alors que l'objectif visé est de 5%, selon le Dr Armelle Desplanques (HAS). Mais ce n'est pas particulier à notre pays, dit-elle, citant "les Anglais qui ont un taux de 25%" et viennent de lancer "un plan pour en finir avec les neuroleptiques".

Pour Pr Laurent Degos, président de l'HAS, "la solution ce n'est pas toujours le médicament, mais bien plus l'apaisement de patients par des moyens comportementaux".

Une façon de souligner que, comme pour les antibiotiques, dans l'Alzheimer, les neuroleptiques, c'est pas automatique.

A titre d'exemple, des techniques de soins adaptées permettent de réduire de 50 à 60% l'agressivité lors de la toilette du malade en y consacrant 2,4 minutes de plus, selon le Dr Lavallart. "Avec dix séances d'ergothérapie pendant six semaines, on améliore de 84% les actes de la vie quotidienne", ajoute-t-il.

En fait, "il faut intervenir à domicile - avec des professionels formés - dès le diagnostic pour prévenir les crises et aider les proches à accompagner leur malade", juge-t-il.

(©AFP / 24 novembre 2009 17h53)
source: www.romandie.com

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samedi 21 novembre 2009

L'Humanitude®, pour soigner la maladie d'Alzheimer autrement


Opposition aux soins, mutisme, refus de s'alimenter, voire agressivité envers les soignants, il est parfois bien difficile pour ces derniers de prendre en charge les patients atteints par la maladie d'Alzheimer . Alternative efficace ou complément précieux des traitements médicamenteux , l'Humanitude® leur permet de vivre dans une plus grande dignité. Cette méthode éprouvée laisse une large place à l'échange et à "la mémoire des moments de bonheur".

En trente ans, les fondateurs de la philosophie de l'Humanitude®, Yves Gineste et Rosette Marescotti, ont rencontré 17.000 patients parmi les plus difficiles à gérer dans plus de 400 services gériatriques de France et du Québec notamment. Cette expérience leur a permis d'élaborer 150 techniques de soin pour accompagner et former le personnel soignant. "Toucher, regard, parole : la communication quotidienne s'établit par les sens. Toutefois, une difficulté peut s'instaurer lorsque les soins sont prodigués à ces hommes très vieux." Le recours à cette méthode facilite les rapports : jusqu'à 90 % des comportements d'agitation pathologique disparaissent. Les états douloureux régressent. L'objectif est ambitieux : permettre aux malades de "vivre et mourir debout", et non grabataires.

Cent vingt secondes... en vingt-quatre heures. C'était la durée moyenne pendant laquelle le personnel soignant parlait à ces patients atteints de démence, dans les années 1980. Choquant ? Non, pour ces spécialistes, car "simplement, l'être humain n'est pas conçu pour s'adresser à une personne qui ne parle plus", souligne Yves Gineste. Avec un temps de parole plus important - 8 à 12 minutes par jour, ce qui n'est pas énorme -, les patients retrouvent dynamisme et mobilité.

Les professionnels de santé doivent revoir leurs réflexes : faire la toilette d'un malade, par exemple, cela s'apprend. "Ne commencez jamais par le visage. Il est réservé aux proches, car il relève de l'intime. Souvent, les patients en perte de capacité ne reconnaissent pas le personnel soignant. Ce geste risque de les agresser." L'accompagnement dans la tendresse et le respect de l'autonomie des malades permet d'observer rapidement un mieux-être, voire une disparition totale des troubles du comportement.
source: www.lepoint.fr

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vendredi 20 novembre 2009

Alzheimer : penser à une prise en charge intégrale

Tous les 20 ans, les personnes atteintes de démence dans le monde doublent de nombre. De 35 millions en 2010, elles passeront à 65 millions en 2030 et 115 millions en 2050. Combien sont-elles en Tunisie ?

Pour donner une image à peu près exacte du nombre de nos malades à nous, des spécialistes ont l’habitude de le comparer à la capacité d’accueil du stade d’El Menzah, c’est-à-dire 35.000 personnes. Ce nombre va en augmentant et dans une dizaine d’années, il sera à 60 000 personnes. Ainsi chaque jour à travers le monde, un homme ou une femme, est happé par la maladie d’Alzheimer. Lentement, sans que l’entourage ou même la personne concernée s’en rende compte, la plus terrible des maladies aligne ses victimes dans l’inconscience et, ajouteront certains, dans l’indifférence la plus absolue. Car malgré sa progression, la maladie d’Alzheimer reste un sujet tabou et cela même dans les pays développés. Ainsi en est-il du Royaume- Uni où, selon une étude, 58% des aidants de malades qualifient les symptômes annonciateurs de la maladie de «normaux» s’agissant de personnes âgées. Autrement dit, ces symptômes seraient les signes ordinaires de la vieillesse. Aussi faut-il attendre trois ans avant que le diagnostic ne soit établi. En Tunisie, on n’est pas mieux loti et si dans certains pays on commence à penser sérieusement à des plans nationaux de lutte contre la maladie d’Alzheimer, chez nous, on est encore au stade où très peu de personnes recourent au diagnostic précoce. Pour en avoir été conscientes, les personnes qui en seront atteintes gagneront quelques années de vie décente. Ce ne sont pas les seuls obstacles, car beaucoup de malades n’arrivent pas à être reconnus par la Cnam qui prend en charge le médicament spécifique. Très souvent, cela est dû à un formulaire que le médecin n’a pas su correctement remplir. Quand il arrive que le malade obtienne d’être pris en charge, ce n’est pas suffisant, car d’autres médicaments sont nécessaires. Cette histoire de médicament est d’autant plus importante que ce sont les parents du malade qui doivent s’en charger. Or un malade atteint de la maladie d’Alzheimer dans un foyer, c’est toute une famille en plein drame. Non seulement il faut s’en occuper presque vingt quatre heures sur vingt quatre, non seulement l’entourage est appelé à s’adapter et par conséquent à gérer un être cher devenu subitement étranger, encore faut-il prendre en charge des médicaments très coûteux. Alors, serait-ce trop demander à la Cnam que de prendre en charge intégralement la maladie d’Alzheimer ?



Fadhila Bergaoui

source: www.lapresse.tn

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jeudi 19 novembre 2009

"En 2010, ExonHit Therapeutics comptera deux tests diagnostics sur le marché"

ExonHit Therapeutic veut croître sur le marché du diagnostic moléculaire pour s'imposer comme un acteur de référence. Aux côtés de ses propres produits, la société entend pour cela mener une opération de croissance externe, explique son Président le docteur Loïc Maurel. Dans le domaine thérapeutique, ExonHit privilégie la voie de partenariats et notamment la signature d'une licence pour son composé contre la maladie d'Alzheimer EHT 0202, lequel vient de terminer sa phase IIa.

Capital.fr : Loïc Maurel, vous êtes Président du directoire d’ExonHit Therapeutics depuis juillet 2008. Quel a été votre parcours ?
Loïc Maurel : Médecin de formation, j’ai suivi une carrière chez Rhône-Poulenc puis chez Novartis dont j’ai notamment occupé la direction du marketing pour les domaines cardiovasculaire, maladies métaboliques et affections respiratoires en Suisse, avant de rejoindre la filiale canadienne du groupe. Entre 2001 et 2008, j’ai fondé et dirigé Debiovision, société québécoise qui se concentre sur le développement de produits pharmaceutiques de spécialité au sein du groupe Debio (société parente de Debiopharm, ndlr). Je suis entré chez ExonHit, attiré par les synergies potentielles entre les activités de diagnostic et thérapeutiques (car la technologie Genome Wide Splice Array permettant l’exploitation de l’épissage alternatif s'applique aux deux) et sa position dans le domaine émergent de la médecine personnalisée.

Capital.fr : Concrètement, que recouvre ce terme de médecine personnalisée ?
Loïc Maurel : Par exemple, pour l'oxaliplatine, un des principaux traitements du cancer colorectal, on sait que 70% des patients vont répondre favorablement au traitement… mais on est incapable de qualifier lesquels. Cela a de lourdes conséquences médicales, humaines mais aussi économiques. Pendant un certain temps, on va tenter un traitement sans certitude qu'il aboutisse. Pendant cette période, l'état de santé des 30% de patients pour qui le produit n’est en fait pas adapté va se dégrader, la maladie va continuer à évoluer, on va devoir ensuite recourir à des traitements encore plus lourds… Pouvoir définir en amont les groupes de patients qui réagiront à telle ou telle thérapie présente donc un intérêt évident. On se dirige vers une médecine personnalisée, c'est-à-dire des produits adaptés à des sous-groupes de patients identifiés de façon très précise grâce à des tests de diagnostic avancés, plutôt qu'administrés indifféremment à une majorité de personnes au sein d'une population donnée. L'intérêt pour l'industrie pharmaceutique, ce sera aussi de maintenir des tarifs économiquement intéressants sur des produits plus efficaces, car employés à meilleur escient.

Capital.fr : Quelle stratégie la société applique-t-elle dans le diagnostic et le thérapeutique ? A quel point d’avancement se situent aujourd’hui vos principaux produits dans chacun des deux domaines ?
Loïc Maurel : ExonHit Therapeutics poursuit un développement équilibré dans le diagnostic et le thérapeutique sur deux domaines essentiels, les maladies neurodégénératives et les cancers, avec des programmes menés en propre et d'autres en partenariat (qui sont sources de financement), notamment bioMérieux dans le diagnostic et Allergan dans le thérapeutique. Si le diagnostic et le thérapeutique sont complémentaires, ils nécessitent des stratégies adaptées. Dans le domaine thérapeutique, où les coûts et la durée de développement sont très importants, le maître-mot c'est partenariat. Nous allons développer nos programmes internes en visant à les licencier avant la phase d'enregistrement. En effet, nos ressources nous permettraient de développer un seul produit jusqu'à son homologation et cela consommerait l'essentiel de notre trésorerie. Cela reviendrait à mettre toutes nos billes dans le même sac, à l'opposé de nos objectifs. Nous escomptons donc mener nous-mêmes le développement jusqu'à l'établissement de la preuve de concept chez l'homme et conclure une licence à ce moment là (nous sommes aussi prêts à céder la licence de composés dès le stade préclinique selon les opportunités). En l'occurrence, à la suite de la présentation des derniers résultats de l'étude de phase IIa sur EHT0202, notre candidat médicament dans la maladie d'Alzheimer, nous présentons actuellement le produit à un grand nombre de compagnies pharmaceutiques, en tablant sur la signature d'un accord de licence au deuxième semestre 2010. En outre nous poursuivons notre collaboration de longue date et très fructueuse avec Allergan, qui nous a déjà apporté 5,5 millions d'euros avec une marge bénéficiaire.

Capital.fr : Et dans le diagnostic ?
Loïc Maurel : Notre vision c'est de venir un acteur important du diagnostic en développant à partir de notre engin de recherche SpliceArray nos propres produits. Le premier d’entre eux, Aclarus Dx (anciennement désigné Dx21) un test sanguin qui permet de distinguer avec une sensibilité inégalée les patients atteints de la maladie d'Alzheimer de ceux qui souffrent d'autres formes de démence ainsi que des personnes saines va être commercialisé dans les semaines qui viennent. Nous souhaitons aussi enrichir noter portefeuille par des acquisitions de produits, comme nous venons de le faire avec le Dx14, un diagnostic du cancer du sein licencié auprès de l’Institut Gustave Roussy qui sera commercialisé en 2010, et en démarrant un programme de croissance externe. A cet effet nous nous sommes attachés les services de Leerink Swan (banque d'affaires américaine de référence dans le secteur santé, ndlr) et nous examinons plusieurs dossiers d’acquisition.

Capital.fr : De quel type de société s'agit-il ?
Loïc Maurel : Nous avons défini les critères de notre cible : nous restons dans le diagnostic moléculaire et l'expression du génome appliqués aux neurosciences et au cancer, mais élargissant notre champ de plateforme de support pour notre outil SpliceArray au-delà des biopuces en allant vers le FISH (fluorescent in situ hybridization) ou le quantitative PCR (réaction en chaîne par polymérase). Nous souhaitons aller sur le marché américain et la cible doit déjà disposer d’un produit en vente sur ce marché. Nous visons une valorisation de 20 à 40 millions de dollars, en profitant d'un taux de change particulièrement intéressant. Ceci constitue un univers d'une centaine de structures, souvent monoproduit, et nous en avons short-listé une demi-douzaine.

Capital.fr : Comment entendez-vous financer cette acquisition ?
Loïc Maurel : Comme nous l’avons déjà mentionné, nous pourrions, dans le cadre d'une opération stratégique, procéder à une levée de fonds. Nous envisageons aussi de moduler le paiement à la fois en numéraire et en titres. Enfin, nous favoriserons une structure d'acquisition passant par un paiement initial modéré et des montants additionnels liés au succès du produit. Nous anticipons une concrétisation de l’opération d'ici l'été prochain.

Capital.fr : Hors opération éventuelle, quelles sont les ressources financières de la société ?
Loïc Maurel : Nous avons consommé un peu moins de 9 millions d'euros l'an dernier, et ce niveau devrait être assez voisin cette année, dans la mesure où nous avons mené de front deux développements avancés, Aclarus et EHT0202. En 2010, la consommation devrait logiquement quelque peu diminuer. En chiffres, la trésorerie nette était de 17,6 millions à fin juin, position à laquelle il faut rajouter 1,45 million de bons de souscription d'action, ce qui nous laissera environ 18 mois de cash environ à la fin de l'année hors toute rentrée spécifique.

Capital.fr : Ces ressources sont-elles suffisantes pour passer d'une société de R&D à une société de commercialisation et de revenus ?
Loïc Maurel : C’est notre objectif et c’est ce que le newsflow devrait démontrer d’ici à 2010, où nous disposerons de deux tests sur le marché et où nous anticipons la signature d’un accord pour EHT0202 ainsi que l’expansion de la société sur le marché américain via une opération de croissance externe.

Propos recueillis par Guillaume Bayre
source: www.Capital.fr

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mercredi 18 novembre 2009

ExonHit pourrait devenir un des spécialistes d'Alzheimer

Le titre ExonHit Therapeutics se distingue lundi en bourse de Paris, après la parution d'une imposante étude du courtier Natixis Securities sur le marché des maladies neurologiques, au cours de laquelle est souligné le positionnement de la firme française sur la maladie d'Alzheimer. Cette pathologie, principale cause de démence chez les personnes âgées, est synonyme de dépendance dont la prise en charge est très coûteuse à l'échelle des familles touchées et de la société toute entière. Et, il n'existe aucun traitement permettant d'arrêter le cours de la maladie, tout au plus des médicaments visant à limiter les symptômes (mais qui ne permettent pas de retarder l'apparition de la phase ultime de la maladie).

Aussi, au sein du marché mondial des traitements des maladies du système nerveux central, estimé selon Natixis Securities à 125 milliards de dollars en 2008, la maladie d'Alzheimer représente "l'une des plus grands défis de ces dix prochaines années pour l'industrie pharmaceutique". Peu développé aujourd'hui (quatre produits pesant un peu plus de 4 milliards de dollars), le marché des traitements "suscite la convoitise des plus grands noms du secteur" et fait l'objet d'un pipeline fourni, à savoir une quarantaine de molécules. Cependant parmi celles-ci seulement 26 ne se contentent pas de traiter les symptômes mais visent à agir en profondeur sur les racines de la maladie. Et les véritables innovations des grands groupes ne sont pas légion à court terme, remarque Natixis, ce qui laisse un terrain de prédilection pour les sociétés de technologie "qui développement des approches très innovantes, telles que celle actuellement à l'étude chez ExonHit avec le EHT0202". Le bureau d'études consacre plusieurs pages à la technologie d'ExonHit qualifié de "futur spécialiste d'Alzheimer", qui développe à partir de sa technologie d'analyse de l'épissage alternatif (un mécanisme génétique dont le dérèglement peut entraîner des pathologies) une approche axée à la fois sur le diagnostic et sur le thérapeutique.

Le bureau d'études revient sur la publication de données préliminaires de phase IIa sur le composé 0202 en septembre et de données plus complètes en octobre dernier à l'occasion du congrès du CTAD aux Etats-Unis. Ces données ont été jugées suffisamment prometteuses par la direction pour poursuivre le développement en phase IIb (afin de mesurer plus précisément et plus longuement l'impact sur les fonctions cognitives). Pour ce faire, comme le Président d'ExonHit Loïc Maurel l'a confirmé dans un entretien à Capital.fr, la société souhaite nouer un partenariat d'ici à l'été 2010 avec un des grands groupes auxquels la molécule est actuellement présentée en détail.

source: www.capital.fr

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mardi 17 novembre 2009

Laurent Meijer. «J'espère un médicament avant 2018 »



Laurent Meijer, directeur de recherches au CNRS de Roscoff et fondateur de la société ManRos Therapeutics, est, cette semaine, l'invité de l'entretien Orange-Le Télégramme. Il vient de recevoir le prestigieux prix Émile Jungfleisch de l'Académie des sciences.

En quoi vos découvertes sont-elles prometteuses pour les malades?
Dans les grandes maladies, malheureusement, il y en a certaines qui résistent encore. Il y a le cancer, la moitié des gens n'en guérissent pas. Pour la maladie d'Alzheimer, malheureusement, il n'y a pas de traitement vraiment efficace. Donc, il y a encore des besoins à combler. Parmi les traitements possibles, on recherche les petites molécules qui pourraient agir sur ces pathologies, en particulier des molécules issues du milieu marin.

Alors, quelles maladies pensez-vous pouvoir guérir ou freiner un jour?
L'idée première, c'était les différents types de cancer. Il y a 200types de cancer chez l'homme, des leucémies. Et puis, de plus en plus, on se tourne vers la maladie d'Alzheimer, qu'il serait possible de ralentir ou du moins de bloquer à un stade et donc les progrès vont venir à la fois des nouveaux traitements, mais aussi de la détection précoce qui pourra intervenir et faire que les médicaments sont donnés à un stade plus tôt.

Dans combien d'années retrouvera-t-on une molécule venue de Bretagne dans un médicament contre une maladie grave?
Moi, j'aimerais bien que ce soit avant 2018, ce serait excellent. Retrouvez l'intégralité de l'entretien sur www.letelegramme.com ou sur le portail www.orange.fr rubrique actualités.

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dimanche 15 novembre 2009

La maladie d'Alzheimer

De toutes vos possessions, en est-il une qui soit plus précieuse que vos souvenirs ? La maladie d'Alzheimer (m. d'A.) est sans doute pire que ces affections qui causent de la douleur ou une perte de fonction, car elle dépouille ses victimes de leur passé. Les amis et les membres de la famille qui observent avec impuissance la perte progressive de l'autonomie de la personne qu'ils aiment semblent souffrir à peu près autant qu'elle. Bien que cette maladie devienne d'une banalité alarmante, elle n'en reste pas moins un mystère.

Les démences sont des affections du cerveau qui causent des trous de mémoire, de la confusion mentale et l'affaiblissement des capacités intellectuelles. Elles engendrent la détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social et de la motivation. D'ici l'âge de 65 ans, 1 personne sur 11 parmi nous sera atteinte de démence, et ce nombre augmente inexorablement de près de 1 % par an, si bien que d'ici l'âge de 85 ans, le taux de prévalence des cas de démence sera supérieur à 30 %. Plus de la moitié de ceux-ci auront été causés par la maladie d'Alzheimer.

Les facteurs de risque et la prévention

Si l'un des membres de votre famille proche a été atteint de la maladie d'Alzheimer, votre risque de contracter cette affection est 3 fois plus grand. Seules quelques victimes de la maladie d'Alzheimer savent qu'elles en sont atteintes parce qu'un gène produisant une protéine détectable les a rendues plus vulnérables à ce trouble. Mais nous ne connaissons pas la cause de la plupart des autres cas. Les soupçons se sont portés sur bien des causes, notamment les toxines environnementales, comme les métaux (vous souvenez-vous de ces casseroles en aluminium que vous avez jetées ?), les infections et les réactions auto-immunes au cours desquelles le système immunitaire de l'organisme attaque ses propres tissus.

Une étude qui a été récemment décrite dans le Journal of the American Medical Association a rapporté que les aînés qui consommaient des aliments riches en vitamine E étaient quelque peu protégés contre cette affection. Pendant 5 ans, les enquêteurs ont suivi 800 hommes et femmes âgés de 65 ans qui n'étaient pas atteints de la maladie d'Alzheimer au début de l'étude. Lorsqu'elle a été terminée, ils ont comparé les régimes alimentaire et médicamenteux des personnes qui avaient contracté la maladie d'Alzheimer pendant ce temps avec ceux des personnes qui étaient indemnes. Étonnamment, les personnes qui avaient mangé des aliments riches en vitamine E avaient reçu une protection considérable contre cette affection, alors que celles qui avaient pris des suppléments de vitamine E, mais dont le régime alimentaire ne comportait pas d'aliments riches en vitamine E, n'avaient pas acquis une protection contre la maladie d'Alzheimer.

Le diagnostic et la pathologie

Il n'existe aucune épreuve de laboratoire qui puisse orienter le diagnostic de la maladie d'Alzheimer. Il faut d'abord éliminer toutes les causes auxquelles pourraient être imputés l'affaiblissement des capacités intellectuelles et de la mémoire, la confusion mentale ou les changements du comportement. Il importe aussi d'écarter la démence attribuable à l'alcool, au blocage des vaisseaux sanguins du cerveau ou encore à une hydrocéphalie à pression normale (une augmentation de la quantité de liquide cérébrospinal accompagnée d'une perte de tissu cérébral). Parfois, les symptômes d'un état dépressif, ou d'une réponse indésirable à des médicaments, peuvent simuler une démence. En outre, des infections, une insuffisance cardiaque ou une insuffisance respiratoire peuvent entraîner de la confusion mentale et une désorientation.

Au fur et à mesure que la maladie d'Alzheimer évolue, des tomographies assistées par ordinateur, des tomographies par émission de positions, et des examens par IRM mettront éventuellement en évidence une perte étendue des cellules du cerveau, en particulier de celles détenant une grande quantité d'acétylcholine, une substance chimique faisant partie des neurotransmetteurs. Ces cellules résident surtout dans l'hippocampe, le locus cœruleus, le cortex des lobes frontal, temporal et pariétal ainsi que dans la substance innominée. Ces aires sont responsables des fonctions exécutives et des réactions émotives. Une biopsie du cerveau, ou une autopsie, montre l'accumulation des plaques de protéine et des enchevêtrements neurofibrillaires caractéristiques de l'affection.

L'évolution

L'Alzheimer est une affection qui touche généralement les personnes âgées, mais elle se manifeste parfois parmi les personnes qui approchent de la quarantaine. Les premiers symptômes comportent des trous de mémoire, ou des accès de confusion mentale provisoires, suivis de périodes où la fonction cognitive est apparemment normale. À mesure que les épisodes se prolongent et se rapprochent, des tâches complexes, mais réalisées couramment, comme conduire la voiture, deviennent plus difficiles. Les actions de la personne touchée par l'affection surprendront quelquefois, quand il lui arrivera de mettre des denrées périssables dans une armoire ou de ranger du papier à lettres dans le réfrigérateur. La progression du déclin cognitif la mettra peu à peu dans l'impossibilité de s'occuper d'elle-même. Elle ressentira de l'agitation, de la confusion mentale, et même de la paranoïa. Elle ne se souviendra pas qu'elle a changé un objet de place. Plus tard, quand elle ne le trouvera pas, elle se convaincra que des intrus ont pénétré chez elle et se sont enfuis avec cet objet.

La mort se produit dans un intervalle de 8 à 20 ans après l'apparition des symptômes, elle est souvent due à une pneumonie subséquente à la détérioration des aires du cerveau responsables de la respiration et des réflexes de protection des voies aériennes supérieures.

Le diagnostic précoce est une nécessité. Il permet de commencer le traitement, d'assurer un environnement qui permettra à la personne de fonctionner en toute sécurité et de dresser ses plans d'avenir.

Le traitement

Plusieurs médicaments sont offerts sur le marché, ils agissent en augmentant le taux d'acétylcholine dans le cerveau, et leur action atténue les symptômes d'une intensité légère à modérée. Ces médicaments retardent l'inéluctable tout en améliorant la fonction cérébrale durant les premiers stades de l'affection. Les substances utilisées par le corps pour fabriquer de l'acétylcholine ont été essayées en suppléments sans succès. Des essais cliniques fiables ont été menés pour évaluer le ginkgo biloba, et d'autres remèdes à base de plantes médicinales, mais ils n'ont pas réussi à prouver leur efficacité.

Le traitement doit s'effectuer dans un environnement favorable. Créez un environnement simple, sans danger, et contrôlé. Faites tout votre possible pour procurer à la personne atteinte une nutrition et une activité physique adéquates et veillez à son bien-être physique. Évitez la surmédicalisation, bien que la prise d'une faible dose d'un antidépresseur sédatif ait souvent un effet utile sur l'humeur et le sommeil.

Les soins pour les aidants

S'occuper d'une personne atteinte d'Alzheimer exige une patience et une résignation hors de l'ordinaire. Établissez des objectifs réalistes tant pour l'aidant que le patient. Tirez parti des ressources communautaires, obtenez le soutien d'une personne au foyer ou des soins infirmiers à domicile. Un ergothérapeute pourrait vous rendre visite et vous aider à effectuer de légères, mais importantes modifications dans votre domicile. Quand le moment sera venu, vous devriez avoir la force de vous tourner vers un établissement de soins de longue durée dont le personnel possède les compétences nécessaires à la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Ils savent ce qu'il faut faire pour assurer le confort des êtres qui vous sont chers. Ces mesures vous permettront de mieux dormir et de vous délasser, si bien que lorsque vous irez les voir, vous aurez un état d'esprit plus positif. Les membres de l'équipe soignante doivent surtout ne pas se négliger. La santé s'abîme facilement.

Les 10 signes précurseurs de la maladie d'Alzheimer

(Inspirés de la liste de symptômes préparée par la Société Alzheimer : www.alzheimer.ca/french/disease/warningsigns.htm).

1. Des trous de mémoire qui nuisent aux activités quotidiennes, comme l'oubli de noms, de numéros de téléphone et d'activités récentes.
2. La perte de la capacité d'accomplir certaines tâches quotidiennes.
3. L'oubli de mots simples qui entraîne parfois la substitution de mots qui conviennent moins bien.
4. La désorientation dans le temps et dans l'espace, la personne atteinte de la maladie perd son chemin et ne sait plus comment rentrer chez elle.
5. Un jugement amoindri qui se manifesterait par le port de vêtements inappropriés pour la température ambiante ou le manque de jugement face à un gros problème.
6. De la difficulté à effectuer des opérations abstraites, à comprendre un principe ou la portée de certains événements.
7. Des objets égarés, ou même placés dans des endroits insolites, et dont la disparition suscite de la paranoïa ou des soupçons exagérés.
8. De brusques sautes d'humeur sans raison apparente.
9. Un changement de personnalité caractérisé par de l'apathie, de la confusion, de la méfiance ou de la crainte.
10. Le manque d'initiative qui prévient la personne atteinte d'oser entreprendre spontanément une activité quelconque.


Le Dr Ray Baker
en collaboration avec l'équipe clinique de MediResource [traduction].

source: www.sante.canoe.com

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samedi 14 novembre 2009

Vaincre la maladie d'Alzheimer : bientôt ?

La recherche sur la maladie d'Alzheimer (m. d'A.) progresse à pas de géant. D'ici peu, on pourrait assister à l'émergence de nouveaux traitements ou même d'un remède permettant de guérir la maladie.

À l'heure actuelle, 1 personne sur 11 âgée de plus de 65 ans est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Ce trouble cause des lésions cérébrales et une démence. Les spécialistes de la recherche ont soupçonné depuis longtemps que des plaques amyloïdes subséquentes à la présence de substance amyloïde qui s'accumule autour des cellules cérébrales était à l'origine de ces lésions.

La protéine amyloïde joue un rôle capital dans la formation de ces dépôts. Bien que la protéine soit nécessaire pour nos systèmes immunitaires, - et produise des plaques amyloïdes dispersées chez les personnes en santé - les scientistes savent maintenant que le cerveau des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer est encombré par les plaques amyloïdes. Par conséquent, l'un des principaux champs de recherche dans le cadre de la maladie d'Alzheimer porte sur la prévention de ces plaques en ciblant la protéine amyloïde. Les inhibiteurs enzymatiques et les vaccins anti-amyloïdes sont 2 des traitements préventifs les plus prometteurs actuellement à l'étude.

Les inhibiteurs enzymatiques ressemblent à des missiles à tête chercheuse, sauf qu'ils ne détruisent pas les molécules : ils entravent leur action. L'inhibiteur enzymatique formulé pour la m. d'A. serait en mesure de cibler et de neutraliser efficacement l'enzyme qui joue un rôle important dans la production de plaque. Les scientifiques travaillent actuellement à la mise au point de ce traitement.

Le vaccin anti-amyloïde constitue un autre champ d'activité de la recherche. Il s'agit d'une préparation contenant le gène amyloïde. Il est employé pour inoculer et protéger la personne atteinte contre toute nouvelle formation de protéine amyloïde dans le cerveau. Les premiers vaccins anti-amyloïdes contenaient une protéine amyloïde. Bien qu'ils aient obtenu des résultats encourageants auprès des souris, ils ont causé des effets secondaires graves aux personnes que l'on a essayé d'immuniser. Dans certains cas, les vaccins de protéine ont provoqué une hyperactivité des systèmes immunitaires, et des symptômes tels des œdèmes cérébraux sont apparus. À présent, les scientifiques cherchent une méthode d'immunisation qui ne causera pas ces effets secondaires. Et, le vaccin génique anti-amyloïde serait une solution possible à ce problème. Les études révèlent que le vaccin génique aide les souris à produire des anticorps contre la protéine amyloïde. Ces anticorps aident à freiner la production de la protéine amyloïde. La prochaine étape consistera à faire l'essai du vaccin génique anti-amyloïde sur des êtres humains.

La recherche a révélé qu'une substance désignée microglie se trouvait en quantités plus importantes dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. C'est peut-être la découverte la plus passionnante jusqu'à présent. Les données d'une étude récemment terminée et menée par le Dr Juan Troncoso du Johns Hopkins, indiquent également une augmentation de la microglie chez les personnes présentant des signes précoces de la maladie d'Alzheimer, mais qui fonctionnaient encore bien.

« L'une des conséquences les plus importantes de cette recherche est la possibilité de surveiller en continu l'accumulation de la microglie, ce qui nous permettra de savoir quelles personnes courent le plus grand risque de contracter la maladie d'Alzheimer », a déclaré le Dr Troncoso. En outre, cette recherche pourrait aider les scientifiques à déterminer le mode de traitement et le moment d'intervention. Les chercheurs tentent également d'utiliser les vaccins géniques anti-amyloïdes en association avec des médicaments pour réduire la prolifération de la microglie.

À mesure que le nombre de projets de recherche sur la maladie d'Alzheimer s'accroît, nous verrons apparaître diverses options de traitement. Selon le Dr Troncoso : « Dans un proche avenir, il y aura plusieurs façons de traiter la maladie d'Alzheimer. Nous pourrons utiliser, tout comme dans le traitement d'une pression artérielle élevée, soit un médicament soit un mode thérapeutique, ou encore une approche combinée pour traiter la maladie d'Alzheimer. »

Rédigé et révisé par l'équipe clinique de MediResource [traduction].
source: www.sante.canoe.com

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vendredi 13 novembre 2009

L’huile d’olive: un gras anti-Alzheimer


L'huile d'olive est sans contredit le corps gras qui possède le plus d'effets positifs sur la santé. En plus de son effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires, plusieurs études récentes indiquent que l'huile d'olive pourrait également jouer un rôle de premier plan dans la prévention de la maladie d'Alzheimer.

MODE DE VIE ET ALZHEIMER

Contrairement à la croyance populaire, les facteurs héréditaires ne sont responsables que d'une minorité des cas d'Alzheimer (25 %), la grande majorité (75 %) étant plutôt de nature sporadique, c'est-à-dire causée par une interaction complexe entre notre bagage génétique et une panoplie de facteurs environnementaux, en particulier une mauvaise alimentation, l'inactivité physique et intellectuelle ainsi que le tabagisme. L'énorme influence exercée par nos habitudes de vie sur le risque d'Alzheimer est une bonne nouvelle, car elle per-met d'envisager l'adoption de stratégies préventives qui peuvent réduire considérablement le risque de souffrir de cette maladie.

EMPÊCHER LES PLAQUES SÉNILES

La maladie d'Alzheimer est caractérisée par deux principales anomalies au niveau des cellules nerveuses, soit les dégénérescences neurofibrillaires et les plaques amyloïdes (ou plaques séniles). Ces plaques séniles sont causées par la sécrétion excessive et l'agrégation d'une protéine appelée «peptide bêtaamyloïde», ce qui provoque la formation de dépôts insolubles qui s'accumulent petit à petit autour des cellules sous forme de plaques. Ces plaques sont extrêmement toxiques, car elles provoquent la mort des neurones, menant à une détérioration graduelle des fonctions cognitives. La découverte de molécules possédant la capacité de bloquer la formation de ces plaques séniles pourrait donc ralentir considérablement le développement de la maladie d'Alzheimer et ainsi avoir des répercussions extraordinaires sur la santé.

Au cours des dernières années, plusieurs études ont identifié des molécules d'origine nutritionnelle possédant une activité anti-Alzheimer par leur capacité à interférer avec la formation des plaques séniles. Par exemple, le resvératrol du vin rouge, la curcumine de l'épice indienne curcuma ainsi que l'EGCG, le principal polyphénol du thé vert, possèdent toutes la propriété de bloquer la formation de ces plaques, ce qui suggère que la consommation de ces aliments pourrait contribuer à diminuer les risques de neurodégénérescence.

UNE HUILE ANTI-ALZHEIMER

L'huile d'olive est un autre aliment qui pourrait contribuer à la prévention de la maladie d'Alzheimer. D'une part, le contenu élevé en gras mono-insaturés de cette huile augmente les taux de bon cholestérol (HDL), un effet bénéfique pour le cerveau, car de faibles quantités de HDL ont été à maintes reprises associées à un déclin cognitif et à la démence.

D'autre part, l'huile d'olive extraite à froid par des moyens purement mécaniques (huiles appelées «vierge» ou «extra-vierge») possède également la caractéristique de contenir des polyphénols qui pourraient contribuer à ralentir la formation de plaques séniles. Par exemple, une étude récente a montré qu'une de ces molécules, l'oléocanthal, réduisait l'agrégation du peptide bêta amyloïde et sa liaison à la surface des neurones, protégeant du même coup ces cellules des effets toxiques de ce peptide (1). Cet effet est d'autant plus intéressant que des études antérieures ont révélé que l'oléocanthal possédait également une forte activité anti-inflammatoire, semblable à celle de l'ibuprofène (2) et que cette propriété pourrait également jouer un rôle important dans la prévention de la maladie d'Alzheimer.

L'impact positif des constituants de l'huile d'olive sur la formation de plaques séniles illustre encore une fois à quel point nos habitudes alimentaires peuvent influencer le développement de plusieurs maladies chroniques, incluant des neurodégénérescences graves comme la maladie d'Alzheimer. Choisissez de préférence une huile vierge ou extra-vierge, autant pour leur contenu plus élevé en polyphénols que pour leur saveur supérieure. D'ailleurs, ces deux aspects sont intimement reliés: l'oléocanthal qui possède l'activité anti-Alzheimer mentionnée plus tôt est la même molécule qui est responsable du picotement dans la gorge caractéristique de l'huile d'olive de bonne qualité (3).

(1) Pitt et al. Alzheimer’s-associated Abeta oligomers show altered structure, immunoreactivity and synaptotoxicity with low doses of oleocanthal. Toxicol Appl Pharmacol. 2009; 240:189-97.

(2) Beauchamp et al. Ibuprofen-like activity in extra-virgin olive oil. Nature 2005; 437 : 45-46.

(3) Cicerale et al. Sensory characterization of the irritant properties of oleocanthal, a natural anti-inflammatory agent in extra virgin olive oils. Chem Senses. 2009 ;34: 333-9.
Journal de Montréal
Richard Béliveau - Docteur en biochimie

source: www.sante.canoe.com

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