A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
dimanche 24 juillet 2011

Alzheimer : diagnostiquer plus tôt pour prendre en charge plus tôt


La conférence internationale annuelle de l'Association Alzheimer se tenait cette semaine à Paris. Philippe Amouyel, professeur d'épidémiologie au CHU de Lille et responsable du volet recherche du plan Alzheimer lancé en 2008 en France, souligne que des avancées sur le diagnostic de la maladie devraient améliorer la prise en charge des malades. Il y a en France 860 000 personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Quel bilan tirez-vous de la conférence internationale annuelle de l'Association Alzheimer ?

Au niveau de la recherche sur la maladie d'Alzheimer, on sent évoluer un certain nombre de grandes tendances. La première, c'est la notion du diagnostic lui-même. De nouveaux projets de règles pour le diagnostic prennent en compte la phase qui précède l'apparition des signes cliniques. Aujourd'hui, lorsque quelqu'un est déclaré cliniquement atteint par la maladie d'Alzheimer, on sait que la maladie a commencé 5, 10, voire 15 ans avant. On peut donc parler de maladie d'Alzheimer dès la phase pré-clinique. Deuxième élément évoqué, la découverte, depuis 5 ans, de biomarqueurs qui permettent d'identifier les malades atteint d'Alzheimer avant l'apparition des signes cliniques. D'autre part, on se demande s'il ne serait pas plus intéressant en utilisant ces biomarqueurs de tester les nouveaux médicaments, et éventuellement ceux qu'on connaît déjà, à des phases qui sont plus précoces, c'est-à-dire pré-cliniques, au moment où le potentiel de neurones est encore suffisamment large pour que le patient puisse en bénéficier. Enfin, plusieurs facteurs de risque comme la consommation de tabac, la sédentarité, la dépression, l'obésité, ont été définis. Agir sur ces facteurs semble diminuer la prévalence et la fréquence de la maladie. Toutes ces pistes vont permettre d'améliorer la prise en charge, de faire entrer les sujets à des stades moins évolués de la maladie dans des cliniques pour qu'ils puissent mieux bénéficier des traitements si jamais on arrive à bloquer l'évolution de la maladie.

Qu'a apporté le plan Alzheimer depuis 2008 ?

Le plan Alzheimer a démarré en février 2008 et s'étend jusqu'en 2012. Il a une grande particularité, c'est de voir les choses de manière globale. Les plans précédents ne s'intéressaient qu'aux aspects sociaux et de prise en charge ou aux aspects médicaux. Cette fois, l'idée était de couvrir à la fois le champ social, le champ médical et le champ de la recherche. Les trois axes ont été couverts simultanément avec une organisation du plan en 44 mesures, des objectifs précis et un suivi des projets extrêmement précis. Ce plan a apporté une dynamique puisqu'on parle de la maladie. Sur le plan de la recherche, par exemple, nous avons pu mettre en place une fondation qui permet de créer des partenariats public-privé et d'attirer d'autres équipes pour venir travailler sur ce sujet.

En quoi est-il "un véritable modèle pour le monde", comme l'a déclaré Harry Johns, le président de l'Association Alzheimer ?

C'est son côté global justement. Il n'y a jamais eu de plan traitant la maladie dans son ensemble, c'est vraiment sa force. Il y a aussi la notion de déclinaison sous la forme de mesures et de "management" de projets. La plupart du temps, il y a un programme qui est décidé, qui est mis en place de façon ouverte et qui n'est pas forcément suivi. Là il y a un suivi extrêmement précis puisque chaque personne pilotant une des 44 mesures fait tous les mois un rapport de son état d'avancée par rapport aux objectifs définis auprès d'un référent, Florence Lustman, qui suit le plan dans son ensemble. De plus, il y a une véritable intégration au niveau du gouvernement dans plusieurs ministères, avec une vraie coordination et une motivation forte d'aller de manière globale.

Est-il possible d'aller encore plus loin ?

Oui, bien sûr. Il y a des nouvelles conceptions qui ont été mises en place. Par exemple, il existe aujourd'hui énormément de structures diverses et variées qui interviennent dans la prise en charge des patients. L'idée, c'est de faire un lieu centralisé pour que dans chaque région de France, lorsqu'une famille a ce type de problème, elle ne soit pas obligé pendant deux ans d'essayer de comprendre comment tout ça fonctionne. C'est expérimental, donc il y a nécessairement des progrès qui vont être fait. Quant à la recherche, c'est toujours une question de cerveaux. Donc il faut continuer à attirer des personnes dans ce domaine.
Propos recueillis par Romain Brunet
source: www.lemonde.fr

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Alzheimer : objectif diagnostic précoce

Alzheimer : objectif diagnostic précoce

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jeudi 21 juillet 2011

Diagnostic rapide d'Alzheimer : des pistes

Elles ont été relayées à la conférence internationale sur la maladie qui se tient cette semaine à Paris.

Trous de mémoire, troubles de l'orientation, dépression... : les symptômes de la maladie d'Alzheimer sont diffus ce qui rend le diagnostic difficile à poser. A l'occasion de la Conférence internationale de l'Association Alzheimer (AAIC), cette semaine à Paris, plus de 5.000 scientifiques du monde entier font le point sur les derniers progrès réalisés dans la recherche sur la maladie. des avancées qui concernent notamment sa détection précoce et son diagnostic.

Un test oculaire pour détecter Alzheimer ?

Une méthode de diagnostic, basée sur un test oculaire, a ainsi été présentée par des chercheurs australiens. "Le fond d'oeil permet de détecter précocement des lésions vasculaires qui peuvent engendrer par la suite la maladie d'Alzheimer", a estimé, sur Europe 1, le docteur Henri Nachour, chef d'un service de gérontologie à Avignon. La méthode est aussi plus simple que les scanners et IRM traditionnels. Si le procédé a obtenu de bons résultats, la prudence reste de mise du côté des médecins car l'examen oculaire est encore en phase de test.

Les chutes, "signe précoce de la maladie"

Dimanche, une autre étude, américaine celle-là, a présenté les chutes comme un signe précoce de la maladie. "Selon cette étude, la chute d'un adulte âgé qui n'est pas par ailleurs prédisposé à tomber, pourrait être un facteur déclencheur d'une évaluation de diagnostic de la maladie d'Alzheimer", a affirmé le Dr Carrillo. "A notre connaissance, c'est la première étude à identifier le risque accru de chutes lié au diagnostic préclinique de la maladie d'Alzheimer", a précisé le Dr Susan Stark.

Nicolas Sarkozy est annoncé mercredi à la Conférence internationale de l'Association Alzheimer. Il sera en terrain conquis : dimanche, le président de l'Association américaine Alzheimer, Harry Johns, a jugé que le plan Alzheimer lancé en France en 2008 était "véritablement un modèle pour le monde".
source: www.info.sfr.fr

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mercredi 20 juillet 2011

Bonne éducation et vie saine pourraient aider à prévenir la maladie d'Alzheimer

PARIS (AP) — Prendre soin de votre corps pourrait sauver votre esprit. Des millions de cas de la maladie d'Alzheimer pourraient ainsi être évités dans le monde si l'on s'occupait au plus tôt de maîtriser ou prévenir des risques tels que la tension, la tabagie, l'obésité et le manque d'exercice physique et d'éducation, d'après une étude américaine présentée mardi à Paris à l'occasion du Congrès international de l'Association Alzheimer.

Cette étude apporte des éléments un peu plus concrets que les habituelles recommandations de bon sens sur un mode de vie sain. En effet, elle a identifié sept maux ou comportements expliquant près de la moitié des 35 millions de cas d'Alzheimer recensés sur le globe. Alors qu'aucun traitement efficace n'est encore en vue, la prévention est plus cruciale que jamais.

L'étude a été menée par Deborah Barnes, professeur adjoint de psychiatrie à l'Université de Californie (San Francisco) et ses résultats ont été publiés sur l'édition en ligne de la revue "Lancet Neurology". Les chercheurs ont reçu des fonds de l'Association Alzheimer et de l'Institut national américain sur le vieillissement (NIA).

Elle s'est basée sur un modèle mathématique qui a servi à estimer l'impact des facteurs à risque susceptibles d'être contrôlés: tabagie, dépression, peu ou pas d'éducation, diabète, manque d'exercice, ainsi qu'obésité et tension élevée à la quarantaine.

Dans le monde, le facteur à risque ayant le plus d'impact en matière d'Alzheimer est le manque d'éducation, car l'illettrisme est très répandu, selon les chercheurs. De plus, peu ou pas d'éducation signifie souvent qu'il existe d'autres facteurs associés comme une sous-nutrition. En lui-même, le manque d'éducation signifie que vous serez moins à même d'exercer des capacités cognitives qui vous seront utiles à un âge plus avancé.

"L'éducation, même à un jeune âge, aide à construire son réseau de neurones" et en être privé signifiera un développement cérébral moindre, a noté le Pr Barnes. Le second facteur à risque identifié dans le monde est la tabagie, suivie par le manque d'exercice (ce dernier étant le facteur N 1 aux Etats-Unis).

D'après ces résultats, les chercheurs estiment que réduire de 25% ces sept facteurs à risque pourrait permettre de diminuer de trois millions le nombre de cas d'Alzheimer. Une réduction de 10% signifierait 1,1 million de cas en moins.

Car il y a urgence: le nombre de personnes frappées par l'Alzheimer devrait tripler d'ici 2050 pour atteindre 106 millions de cas dans le monde.

"Nous pouvons agir", résume le Dr Ronald Petersen, un spécialiste de la démence sénile à la Mayo Clinic qui n'a pas participé à cette étude. Une fausse idée très répandue veut que tout soit déjà joué avec le patrimoine génétique dont on hérite, déplore-t-il, "mais les gens doivent se rendre compte qu'ils ne peuvent pas rester passifs". AP

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Démences: les neuroleptiques et antidépresseurs mis en cause


De Véronique MARTINACHE et Marlowe HOOD (AFP) –

PARIS — Deux études distinctes publiées dans deux revues médicales britanniques mettent en cause l'utilisation des neuroleptiques et des antidépresseurs pour traiter les patients atteints de démence, au moment où a lieu à Paris une conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer.

Le Pr Sube Banerjee, du King's College de Londres, auteur en 2009 d'un rapport sur l'utilisation abusive des antipsychotiques (neuroleptiques) dans la maladie d'Alzheimer, montre aujourd'hui que deux antidépresseurs les plus prescrits pour des patients atteints de démence n'apportent pas de bénéfice, tout en causant des effets secondaires.

Pour cette étude publiée en ligne par The Lancet, le Pr Banerjee a recruté des patients britanniques avec une probable maladie d'Alzheimer et souffrant de dépression. Ils ont été répartis en trois groupes d'une centaine de patients, deux d'entre eux recevant un antidépresseur (sertraline ou mirtazapine) et le 3e un placebo (sans principe actif).

Les chercheurs n'ont pas trouvé de différences dans la réduction de la dépression au bout de trois mois dans les différents groupes. En revanche, les patients ayant reçu un antidépresseur présentaient davantage d'effets indésirables que ceux ayant pris le placebo.

"Les deux classes d'antidépresseurs les plus prescrits pour la dépression dans la maladie d'Alzheimer ne sont pas plus efficaces qu'un placebo", concluent-ils. "Les médecins doivent repenser le traitement des patients Alzheimer dépressifs et reconsidérer leurs habitudes de prescriptions d'antidépresseurs", ajoutent-ils.

Anti-douleurs contre l'agitation

Une autre étude, publiée en ligne par le British Medical Journal, montre de son côté que des anti-douleurs comme le paracétamol peuvent faire mieux que des neuroleptiques pour calmer l'agitation de patients atteints de démence.

L'agitation et l'agressivité sont un des symptômes les plus fréquents des formes avancées de démence, telles que la maladie d'Alzheimer. Des comportements perturbants pour l'entourage, souvent traités avec des médicaments neuroleptiques.

L'étude a été menée par des chercheurs britanniques (King's College) et norvégiens sur 352 patients norvégiens atteints de démence modérée à sévère.

La moitié d'entre eux ont continué à prendre leur traitement habituel, incluant des neuroleptiques ou des antidépresseurs. Les autres ont été traités avec du paracétamol pour 70% d'entre eux, de la buprenorphine (médicament de substitution à l'héroïne) pour 20% et des anti-douleurs plus puissants (morphine) pour 10%.

Une réduction significative de l'agitation a été montrée après huit semaines de traitement dans le second groupe par rapport au premier, indiquent les chercheurs.

Ils soulignent que le soulagement de la douleur, difficilement exprimable par les patients atteints de démence, peut jouer un rôle important dans le traitement de l'agitation et permettre de réduire les prescriptions inutiles de neuroleptiques.

Dans un rapport remis au gouvernement britannique en 2009, le Pr Banerjee indiquait que les médecins britanniques prescrivent chaque année des neuroleptiques à 180.000 patients atteints de démence, à l'origine de 1.620 AVC et 1.800 décès.

La même année en France, la Haute Autorité de Santé alertait contre une prescription excessive et inadaptée de ces médicaments dans la démence d'Alzheimer.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
crédit photo :(AFP/Archives, Sebastien Bozon)

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mardi 19 juillet 2011

Maladie d'Alzheimer : vers un dépistage simple comme un fond d'oeil ?


Un simple examen de la rétine pourrait aider à identifier la maladie d'Alzheimer à un stade encore très précoce, avant que la personne atteinte ne manifeste les symptômes de la terrible maladie neurodégénérative, espèrent les auteurs d'une étude présentée dimanche au congrès international de l'Association Alzheimer, qui se déroule à Paris jusqu'au 20 juillet 2011.

La maladie d'Alzheimer touche environ 860 000 personnes en France. Incurable, l'enjeu de la recherche repose sur la découverte de marqueurs précoces de la maladie afin d'offrir une prise en charge le plus tôt possible et retarder d'autant l'apparition des symptômes cognitifs de la maladie.

Si l'essentiel du processus dégénératif de la maladie affecte les neurones du cerveau, il touche également les yeux où il provoque des modifications au niveau de la rétine.

"À l'heure actuelle, il n'existe pas un moyen unique de détecter la maladie d'Alzheimer avant qu'elle ne soit bien avancée. La tomographie par émission de positons (TEP) ou Pet-scan et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent diagnostiquer des changements au niveau du cerveau, mais ces procédures coûtent cher et peuvent être difficiles sur le plan technique, et ne sont donc pas envisageables pour du dépistage de masse", a expliqué Shaun Frost, du centre de recherche australien e-Health.

Avec ses collègues, il a mené une petite étude pilote dans laquelle les chercheurs examinaient la rétine de 13 patients atteints de la maladie d'Alzheimer, de 13 autres malades souffrant de troubles cognitifs légers et 110 personnes en bonne santé. Les résultats font apparaître une différence significative de la taille des vaisseaux sanguins du fond de l'œil, entre les patients Alzheimer et les personnes en bonne santé. Différence confirmée par Pet-scan, qui permet de visualiser le dépôt de la protéine bêta-amyloïde sous forme de plaques, signature de la maladie d'Alzheimer.

"Nos résultats sont très préliminaires mais très encourageants, se sont félicités les auteurs. Dans la mesure où le développement de la plaque amyloïde dans le cerveau survient plusieurs années avant que les symptômes de la maladie ne soient visibles, un test oculaire non-invasif et coût-efficace s'avère prometteur comme outil de dépistage précoce de la maladie". Ils souhaitent à présent confirmer leurs résultats dans des études plus grandes et, le cas échéant, que ce test oculaire permette aux médecins d'identifier les patients pour lesquels des examens plus poussés sont nécessaires.

Amélie Pelletier

Source
"Retinal vascular parameters as biomarkers for Alzheimer's disease", Shaun Frost et al (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO, Australian e-Health Research Centre, Preventative Health Flagship, McCusker Alzheimer's Research Foundation, The Science and Industry Endowment Fund). Communiqué de presse de l'Association Alzheimer, dimanche 17 juillet 2011.
source: www.doctissimo.fr

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Alzheimer : la progression de la maladie défie les chercheurs

Depuis le dimanche 17 et jusqu’au vendredi 22 juillet 2011, la Conférence internationale sur la maladie d’Alzheimer réunit, à Paris, plusieurs milliers de spécialistes qui partageront les résultats des dernières études sur la maladie et sur les démences associées.

Le nombre de personnes atteints par la maladie d’Alzheimer continue de croître : il est passé en deux ans de 25 à 35 millions et pourrait encore doubler d’ici 2030. Avec le vieillissement de la population, ces pathologies deviennent un véritable enjeu de santé publique à travers le monde.

Risque de chute

Parmi les résultats présentés à l’occasion de cette réunion internationale, une étude américaine a montré que les chutes étaient beaucoup plus courantes chez des personnes présentant des signes biologiques de la maladie d'Alzheimer, avant même l’apparition des symptômes : un risque plus de deux fois et demie supérieur que chez d’autres individus. Chez certains, les changements qui affectent la marche et l’équilibre surviennent avant la détérioration des fonctions cognitives. Des comportements qui peuvent être des signes précurseurs - chez une personne âgée qui n’est pas par ailleurs prédisposée à tomber - d’une maladie dont le diagnostic est souvent fait très tard et pour laquelle il n’existe aucun médicament.

Troubles cognitifs et démence

Les lésions cérébrales traumatiques augmenteraient le risque de troubles cognitifs et de démence. Lors de cette conférence, d’autres travaux ont montré que les vétérans, atteints d’une lésion cérébrale, développaient deux fois plus souvent une démence – plus de 15% contre près de 7% – chez ceux qui ne l’étaient pas. Un constat qui fait craindre un risque, encore non confirmé, quant aux conséquences à long terme sur des vétérans plus jeunes. Les chercheurs se posent également la question à propos des victimes de chutes ou d’accidents de la circulation pour qui le traumatisme crânio-encéphalique est courant.

Les joueurs de football américain, sujets à risque

Une autre étude, conduite sur d’anciens joueurs de football américain, a révélé que certains d’entre eux connaissaient des problèmes et que plus d’un tiers pourraient être atteints de démence. Selon le dernier rapport de l’Association Alzheimer, 13% des Américains âgés de 65 ans et plus sont atteints de la maladie. Une série de résultats qui, après une étude plus affinée, et une comparaison faite avec d’autres sportifs souffrant de troubles de la mémoire et du langage, permettrait de dire que les traumatismes crâniens à répétition, subis durant plusieurs années, pourraient entraîner des maladies neurodégénératives liées à l’âge, plus précocement.
source: www.rfi.fr

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lundi 18 juillet 2011

"Ma maladie a un nom : Alzheimer"

Ce week end s'ouvre à Paris une conférence sur la maladie d'Alzheimer. Diagnostiquée à 42 ans, Fabienne résiste. Savoir l'aide à se battre.
Le diagnostic est tombé le 3 août 2006. Ce jour-là, à l’hôpital de Montpellier, le neurologue annonce à Fabienne Piel qu’elle a la maladie d’Alzheimer. "Au départ, j’étais presque soulagée, raconte-t-elle. Je pensais avoir une tumeur au cerveau." Mais rapidement, la réalité la rattrape : "C’est pire qu’un cancer. Car en fin de compte, il n’existe aucun traitement…" À l’époque, cette jolie brune a 42 ans. Elle fait partie des jeunes Alzheimer, une minorité des patients. Depuis plusieurs années déjà, elle se plaint de troubles de mémoire. Éleveuse de chiens de race, elle oublie près de sa voiture les chiots qu’elle doit emmener chez le vétérinaire, tue un animal en lui faisant deux fois la même piqûre, se perd dans sa comptabilité… Son mari croit au surmenage, son médecin généraliste, à une dépression.
"Pas la peine de faire des projets"

En 2002, Fabienne passe des examens à l’hôpital de Montpellier : tests neuropsychologiques, IRM, scanner… Mais son dossier est égaré. Quatre ans plus tard, on lui donne enfin les résultats. Un choc : "Je me disais : 'ce n’est pas la peine de faire des projets. Dans sept ou huit ans, c’est fini, je serai placée.'" Avec le recul, pourtant, ce diagnostic précoce lui semble bénéfique : "Il vaut mieux savoir que rester dans le doute. Avant, j’avais l’impression de devenir folle. Mettre un nom sur la maladie m’a permis de me battre."

Dans leur maison de Bollène (Vaucluse), son mari, Patrick, 58 ans, opine de la moustache : "Avant, je m’énervais, je lui criais dessus. Maintenant, j’ai changé d’attitude." Car Fabienne n’y est pour rien quand elle range ses clés dans le congélateur. Qu’elle ne sait plus enfiler une robe ou qu’elle "perd le fil de ses idées". "C’est bien de diagnostiquer tôt la maladie, estime Patrick. Mais il faut prendre des mesures d’accompagnement, que ce soit au niveau de l’emploi ou pour les enfants." Eux ont dû se battre pendant deux ans pour que Fabienne touche l’allocation aux adultes handicapés (370 euros) et une pension d’invalidité (348 euros). Ils ont mis du temps à trouver un psychiatre pour leur fille cadette, qui avait 14 ans au moment du diagnostic : "Elle refusait la maladie. Elle a fait une tentative de suicide, une fugue, pris de la drogue…"
Les lésions progressent

Le couple, lui, met en place des "béquilles" pour pallier les pertes dues à cette maladie neurodégénérative. Comme ces Post-it disséminés dans la maison : "Penser à se rincer la tête", "Se laver les dents avant de mettre du rouge à lèvres"… Un tablier avec une poche pour glisser le portable, les clés, un carnet pour noter… Enfin un programme sur le portable indiquant le déroulé de la journée. "Le problème, c’est que chaque solution ne marche qu’un temps."

Car les lésions progressent, insidieusement. Difficile à imaginer face à cette malade souriante, accueillant les clients de ses chambres d’hôtes. Des affichettes donnent pourtant des infos sur sa maladie. Et s’il le faut, Fabienne sort sa carte de malade Alzheimer. "À force de montrer des malades dans la déchéance, les gens n’ont que cette vision-là, s’énerve-t-elle. Mais pour moi, avant d’en arriver là, cette maladie incurable est un handicap invisible." Handicapée, Fabienne a créé une association, La Vie sans oubli, pour faire entendre les jeunes Alzheimer. Elle a aussi témoigné dans un livre*. Aujourd’hui, elle tente de savourer les plaisirs du moment : peinture, moto, balades en âne… "Quand je m’attache à réaliser quelque chose, je vais mettre deux fois plus de temps et d’énergie qu’une personne normale. Mais le jour où je baisserai vraiment les bras, la maladie passera par-dessus et m’envahira complètement."
Prévenir son entourage

Chaque jour Fabienne prend les comprimés que son mari dépose dans son assiette. "Je me demande si c’est utile, s’interroge-t-elle. Quand on a attaqué l’hôpital [un procès que le couple a gagné], l’administration s’est défendue en disant que, comme les médicaments étaient peu efficaces, les prendre quatre ans plus tôt n’aurait pas changé grand-chose!" La quadragénaire a bien essayé d’intégrer des essais thérapeutiques. En vain : "Ou je suis trop jeune, ou pas assez malade." Elle se rend chez le psychiatre et l’orthophoniste. "Je ne sais pas si cela m’aide… Mais si j’arrête, ce sera peut-être pire."

La fin? Avec ce diagnostic précoce, Fabienne a eu le temps d’y réfléchir : "Je crois qu’on est toujours conscient. Sinon, pourquoi verrait-on des malades pleurer, être dépressifs?" Elle a aussi eu le temps de penser à son avenir et de prévenir son entourage : elle ne veut pas finir en maison de retraite ou en institution. Avec son mari, ils songent à s’installer au Maroc : "Là-bas, quelqu’un pourrait m’aider en permanence…" Sinon, prévient-elle, "le jour où je ne pourrai plus rester chez moi, je préfère l’euthanasie".

*J’ai peur d’oublier (Michel Lafon, 2009) sera bientôt adapté en téléfilm.

Marie Quenet, envoyée spéciale à Bollène - Le Journal du Dimanche

dimanche 17 juillet 2011
Alzheimer Paru dans leJDD

Une conférence s'ouvre ce week end à Paris sur Alzheimer. (Maxppp)
Et aussi

Alzheimer : diagnostic, soins et prévention
Rose-Marie Van Lerberghe : "Ne pas faire de la dépendance un épouvantail"
source: www.lejdd.fr

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Alzheimer : des études pointent une relation avec des traumatismes cérébraux

De Véronique MARTINACHE (AFP)

PARIS — Les lésions cérébrales traumatiques augmenteraient le risque de troubles cognitifs et de démence, selon deux études américaines distinctes présentées lundi à Paris à l'occasion de la Conférence internationale de l'Association Alzheimer (AAIC).

La relation entre un traumatisme crânien et le risque de démence reste obscure, certaines études suggérant que le risque est accru, d'autres ne trouvant aucune relation.

L'équipe du Pr Kristine Yaffe (Université de Californie, San Francisco) a analysé les dossiers médicaux de 281.540 vétérans américains âgés de 55 ans ou plus, chez qui la démence n'avait pas été diagnostiquée au début de l'étude.

Elle a montré que le risque de développer une démence pendant la durée de l'étude (7 ans) était plus que doublé chez les vétérans atteints d'une lésion cérébrale (15,3% contre 6,8% chez ceux qui ne l'étaient pas).

"Les données laissent à penser que le traumatisme crânio-encéphalique (TCE) chez les vétérans âgés pourrait les prédisposer au développement d'une démence symptomatique. Elles suscitent des inquiétudes quant aux possibles conséquences sur le long terme des TCE chez les vétérans plus jeunes ", a déclaré le Pr Yaffe, citée dans un communiqué de l'AAIC.

Pour les chercheurs, la question est importante, car le TCE est courant, notamment à la suite de chutes ou d'accidents de la circulation.

"Le TCE est également considéré comme la blessure typique des conflits en Irak et en Afghanistan où elle touche 22% des victimes et 59% des blessures liées aux explosions", a souligné le Pr Yaffe.

Plusieurs mécanismes pourraient expliquer cette augmentation du risque.

Selon les chercheurs, on trouve ainsi des plaques amyloïdes semblables à celles présentes dans les cerveaux des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer dans jusqu'à 30% des patients atteints de TCE qui ne survivent pas à leurs blessures, quel que soit leur âge.

Une autre étude a été conduite par le Pr Christopher Randolph (Loyola University Medical Center, Chicago) chez d'anciens joueurs de football américain.

513 membres à la retraite de la National Football League Players' Association ont répondu en 2008 à une enquête ciblant particulièrement des problèmes de mémoire (y compris un questionnaire de dépistage de la maladie d'Alzheimer appelé AD8).

Un peu plus de 35% des répondants (âge moyen de 61 ans) présentaient un score AD8 laissant envisager une possibilité de démence. A titre de comparaison, selon le rapport 2011 de l'Association Alzheimer, 13% des Américains âgés de 65 ans et plus sont atteints de la maladie d'Alzheimer.

Les chercheurs ont utilisé les données de l'enquête pour identifier d'anciens joueurs souffrant possiblement de troubles légers de la cognition (troubles de la mémoire, du langage...). Ils ont trouvé que les anciens athlètes étaient davantage touchés par rapport à des individus présentant les mêmes caractéristiques sociodémographiques, mais sans passé de sportif professionnel.

Selon les chercheurs, ces résultats, encore considérés comme préliminaires, confortent l'hypothèse que des traumatismes crâniens répétés pendant de nombreuses années de pratique du football américain peuvent entraîner une expression plus précoce des maladies neurodégénératives liées à l'âge, comme la maladie d'Alzheimer.

source AFP.

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Alzheimer : diagnostic, soins et prévention

C’est LE grand rendez-vous scientifique sur Alzheimer. Et pour la première fois, il se tient en France. Une conférence internationale sur la maladie d’Alzheimer s’ouvre aujourd’hui à Paris : 5.000 experts venus du monde entier y feront le point sur les dernières avancées. Nicolas Sarkozy interviendra mercredi à la tribune.
Comment diagnostique-t-on Alzheimer?

Le diagnostic ne peut être fait avec certitude qu’après la mort du patient. Mais les centres Mémoire disposent aujourd’hui d’une batterie d’examens pour identifier cette maladie neurodégénérative : questionnaire neuropsychologique, IRM, prise de sang, ponction lombaire… De nouveaux outils de diagnostic sont actuellement à l’étude. "Quand les symptômes apparaissent, cela fait déjà quinze ans en moyenne que la maladie évolue à bas bruit, explique Philippe Amouyel, directeur de la Fondation plan Alzheimer. De nouveaux indicateurs, les biomarqueurs, mesurés dans le liquide céphalorachidien ou le sang, permettent d’explorer cette partie cachée et, à terme, de diagnostiquer plus vite la maladie." De quoi changer, il y a quatre mois, la définition de la maladie. Désormais, comme l’explique William Thies, directeur médical et scientifique de l’association américaine Alzheimer, elle ne se limite plus au stade le plus avancé de la maladie.
Existe-t-il des médicaments contre l’Alzheimer?

Les médicaments actuellement commercialisés (au nombre de 4) ne traitent que les symptômes mais ne soignent pas la maladie elle-même. Certains contestent d’ailleurs leur utilité. Des dizaines de nouveaux traitements sont actuellement expérimentés dans le monde. Et le diagnostic précoce ouvre de nouvelles perspectives : "Actuellement, on s’y prend peut-être trop tard : les neurones sont déjà détruits, on ne peut plus faire marche arrière, analyse Florence Pasquier, professeur de neurologie. Si l’on donnait les médicaments plus tôt, on pourrait peut-être interrompre le processus à temps." Des vaccins sont aussi testés depuis 2007-2008…
Peut-on ralentir la progression de la maladie?

Des essais de prévention sont actuellement en cours. Car on sait que certains facteurs peuvent accroître le risque de développer la maladie : manque d’activité physique, absence de stimulation intellectuelle, alimentation trop grasse, antécédents de maladie cardio-vasculaire, traumatismes crâniens, isolement social… D’où l’intérêt d’adopter une bonne hygiène de vie.

M.Q.
source: www.lejdd.fr

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dimanche 17 juillet 2011

Mise en lumière de l'importance de l'amyloïde ß43 dans le développement de la maladie d'Alzheimer

Un groupe de chercheurs du RIKEN Brain Institute a découvert l'influence d'une forme de l'amyloïde ß peu étudiée jusqu'à maintenant, dans la formation de plaques séniles à l'origine de la maladie d'Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer est un trouble neurodégénératif se caractérisant par une perte de la mémoire et des facultés cognitives conduisant au décès du patient. Deux types de lésions participant à la dégénérescence et à l'inflammation du cerveau sont observées : les dégénérescences neurofibrillaires et la formation de plaques amyloïdes.

Les plaques amyloïdes ou "plaques séniles" ont pour origine l'accumulation extracellulaire du peptite nommé amyloïde ß (Aß ). Deux formes majeures de ce peptite, Aß40 et Aß42, constitués respectivement de 40 et 42 acides aminés, ont jusqu'à présent fait l'objet de nombreux travaux de recherche car elles ont été associées à des mutations génétiques entraînant le développement de formes précoces de la maladie d'Alzheimer. Il existe d'autres formes plus longues de ß amyloïdes présentes dans le cerveau des malades, mais leur influence a été peu étudiée jusqu'à maintenant.

Les scientifiques du RIKEN Brain Institute ont découvert que la forme Aß43 se retrouve aussi fréquemment qu'Aß42 dans les cerveaux de patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont donc créé des souris génétiquement modifiées surproduisant le peptide Aß43 afin de comprendre son influence sur le développement de la maladie. Les différentes concentrations des peptides Aß40, Aß42 et Aß43 ont également été mesurées.

Les résultats obtenus ont révélé qu'Aß43 est présent dans des quantités plus importantes que celles d'Aß40 et que son pouvoir neurotoxique est supérieur à celui d'Aß42. En outre, Aß43 a montré une plus grande propension à s'agréger, accélérant ainsi le développement de la maladie d'Alheimer. Enfin, contrairement aux deux formes Aß présentes dans les cerveaux humain et murins dès la naissance, Aß43 voit sa quantité drastiquement augmenter avec l'âge des patients.

Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue scientifique Nature Neuroscience et l'équipe de spécialistes du RIKEN Brain Science Institute estime qu'Aß43 pourrait être employé à terme comme biomarqueur afin de détecter plus rapidement la maladie d'Alzheimer.


Source : Site de Nature Neuroscience : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/bhgOq

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La chute, un possible signe d'Alzheimer

Les chutes sont plus courantes chez les personnes qui présentent les premiers signes biologiques de la maladie d'Alzheimer, selon une étude présentée ce dimanche à Paris à l'occasion de la Conférence internationale de l'Association Alzheimer (AAIC).

"A notre connaissance, c'est la première étude à identifier le risque accru de chutes lié au diagnostic préclinique de la maladie d'Alzheimer", a affirmé sa responsable, le Dr Susan Stark, maître de conférences en ergothérapie et neurologie à la Washington University à Saint Louis (Etats-Unis). Cette étude sur 8 mois a suivi 125 adultes âgés, dépourvus de troubles cognitifs, actuellement recrutés dans des études longitudinales de la mémoire et du vieillissement à l'Alzheimer's Disease Research Center (ADRC) de la Washington University.

Tous les participants se sont soumis notamment à un examen d'imagerie cérébrale, la TEP ou Pet Scan (Tomographie par Emission de Positrons) avec le marqueur PiB, une molécule fluorescente qui permet de visualiser la présence de plaques amyloïdes associées à l’Alzheimer. Les chercheurs ont trouvé qu'une image avec PiB positive signifiait un risque de chute 2,7 fois supérieur pour chaque unité d'augmentation sur le cliché.

"Les résultats de cette étude illustrent le fait que, chez certaines personnes, les changements qui affectent la marche et l'équilibre peuvent survenir avant la détérioration des fonctions cognitives", a déclaré le Dr Maria Carrillo, directrice principale des relations médicales et scientifiques de l'Alzheimer's Association. "Selon cette étude, la chute d'un adulte âgé qui n'est pas par ailleurs prédisposé à tomber, pourrait être un facteur déclencheur d'une évaluation de diagnostic de la maladie d'Alzheimer", a ajouté le Dr Carrillo, citée dans un communiqué de l'AAIC.

Selon les chercheurs, le résultat "concorde avec des études antérieures sur les problèmes de mobilité chez les personnes présentant des symptômes précoces de la maladie d'Alzheimer ou des troubles légers de la cognition". "Il est urgent de poursuivre les recherches, notamment pour approfondir l'étude de la relation entre les déficits moteurs et les chutes en tant que signes précoces de la maladie d'Alzheimer", a estimé le Dr Carrillo.

source: www.lefigaro.fr

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mardi 12 juillet 2011

Alzheimer, tu nous surprendra toujours


De nouveaux éléments déclenchant des problèmes associés à la perte de mémoire, difficultés à résoudre des problèmes, inaptitudes sociales, et troubles cognitifs ont été répertoriés dans une nouvelle étude publiée récemment dans un journal médical.

Des chercheurs suédois ont examiné plus de 8000 jumeaux de 65 ans ou plus, et se sont rendu compte que le risque de développer la maladie d’Alzheimer était deux fois plus élevé chez les personnes qui étaient en excès pondéral que chez les personnes ayant un poids normal. Ces données suggèrent que les obèses ont 4 fois plus de chances de développer Alzheimer que les personnes dont l’Indice de Masse Corporel est dans la moyenne.

Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Neurology, reprennent des avis d’experts proposant un lien entre un poids mal sain et la démence. Timothy S. Harlan, Docteur en Médecine et fondateur du portail web Dr Gourmet, observe qu’une situation de surpoids ou d’obésité peut amener des conséquences bien plus graves que les problèmes traditionnellement évoqués (maladies cardiaques, diabète).

L’étude met en évidence que souffrir d’un excès pondéral peut augmenter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. On peut en conclure que les problèmes de poids ne doivent pas être pris à la légère car les excès de graisses peuvent facilement mener à des risques dont les conséquences sont très lourdes sur la santé d’une personne.
source: www.communique-de-presse.info

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dimanche 10 juillet 2011

Sur 100 000 personnes atteintes d’Alzheimer Seulement 1% des malades peuvent être hospitalisés en Algérie

Par : D. LOUKIL

L’ampleur du phénomène de l’alzheimer interpelle les pouvoirs publics qui se doivent de mettre en place une politique de prise en charge médico-sociale des malades et qu’il ne sert à rien de stigmatiser les familles. Au contraire, celles-ci doivent être aidées et soutenues pour permettre l’accompagnement de leurs proches.
La maladie d’ Alzheimer, en Algérie, suscite, incontestablement, une préoccupation grandissante partagée aussi bien par le corps médical, les juristes, les sociologues que la société en général, au moment où les indicateurs démographiques montrent un vieillissement de la population en Algérie. C’est autour de cette appréhension qu’une table ronde sur “la maladie d’Alzheimer : regards pluriels” a été organisée par le Groupe de recherche en anthropologie de la santé (GRAS) d’Oran. Regroupant des médecins spécialistes, des sociologues et des représentants associatifs, montrant ainsi l’approche pluridisciplinaire de cette pathologie qui touche 100 000 personnes en Algérie. Les aspects cliniques de la maladie, présentés par le professeur Hamouda et le Dr Mouffok de l’EHU psychiatrique de Sidi Chahmi, a permis d’introduire la problématique de la prise en charge des malades. Ainsi, le Dr Mouffok dira clairement que seul 1% des malades est hospitalisé et souvent en urgence : “Les plus de 65 ans ne peuvent être hospitalisés en milieu psychiatrique selon la loi, donc la majorité erre entre les membres de la famille qui les prend en charge.” Il est vrai que c’est essentiellement dans le milieu familial que se fait la prise en charge des malades atteints d’Alzheimer, les mécanismes de solidarité sociaux et familiaux supportant seuls cette lourde tâche. Sachant que cette maladie, étant une pathologie dégénérescente des fonctions mentales, touchant les sujets parfois âgés de 50 ans à peine, provoque des troubles du comportement dans 40 à 60% des cas, des troubles temporaux spatiaux, des hallucinations, 70% de cas démence et donc très compliqués à assumer pour les proches. Les conséquences de ces troubles sont notamment : l’épuisement des familles qui ne disposent en Algérie d’aucune structure sanitaire de prise en charge adaptée pouvant les soulager, soit par des placements dans des maisons spécialisées ou des établissements d’hôpitaux de jour. Le recours à des aides-soignants, des auxiliaires de vie, n’est même pas imaginable en Algérie qui, en la matière, montre une fois encore son niveau de “pays du tiers-monde dans le domaine de la prise en charge médico-sociale”, déclarera un intervenant. Dès lors, pour l’ensemble des participants, l’ampleur du phénomène interpelle les pouvoirs publics qui se doivent de mettre en place une politique de prise en charge médico-sociale des malades et qu’il ne sert à rien de stigmatiser les familles. Au contraire, celles-ci doivent être aidées et soutenues pour permettre l’accompagnement de leurs proches. Les réseaux familiaux ne pouvant remplacer une politique de santé publique nationale.
source: www.liberte-algerie.com

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Sur 100 000 personnes atteintes d’Alzheimer Seulement 1% des malades peuvent être hospitalisés en Algérie

Par : D. LOUKIL

L’ampleur du phénomène de l’alzheimer interpelle les pouvoirs publics qui se doivent de mettre en place une politique de prise en charge médico-sociale des malades et qu’il ne sert à rien de stigmatiser les familles. Au contraire, celles-ci doivent être aidées et soutenues pour permettre l’accompagnement de leurs proches.
La maladie d’ Alzheimer, en Algérie, suscite, incontestablement, une préoccupation grandissante partagée aussi bien par le corps médical, les juristes, les sociologues que la société en général, au moment où les indicateurs démographiques montrent un vieillissement de la population en Algérie. C’est autour de cette appréhension qu’une table ronde sur “la maladie d’Alzheimer : regards pluriels” a été organisée par le Groupe de recherche en anthropologie de la santé (GRAS) d’Oran. Regroupant des médecins spécialistes, des sociologues et des représentants associatifs, montrant ainsi l’approche pluridisciplinaire de cette pathologie qui touche 100 000 personnes en Algérie. Les aspects cliniques de la maladie, présentés par le professeur Hamouda et le Dr Mouffok de l’EHU psychiatrique de Sidi Chahmi, a permis d’introduire la problématique de la prise en charge des malades. Ainsi, le Dr Mouffok dira clairement que seul 1% des malades est hospitalisé et souvent en urgence : “Les plus de 65 ans ne peuvent être hospitalisés en milieu psychiatrique selon la loi, donc la majorité erre entre les membres de la famille qui les prend en charge.” Il est vrai que c’est essentiellement dans le milieu familial que se fait la prise en charge des malades atteints d’Alzheimer, les mécanismes de solidarité sociaux et familiaux supportant seuls cette lourde tâche. Sachant que cette maladie, étant une pathologie dégénérescente des fonctions mentales, touchant les sujets parfois âgés de 50 ans à peine, provoque des troubles du comportement dans 40 à 60% des cas, des troubles temporaux spatiaux, des hallucinations, 70% de cas démence et donc très compliqués à assumer pour les proches. Les conséquences de ces troubles sont notamment : l’épuisement des familles qui ne disposent en Algérie d’aucune structure sanitaire de prise en charge adaptée pouvant les soulager, soit http://www.blogger.com/img/blank.gifpar des placements dans des maisons spécialisées ou des établissements d’hôpitaux de jour. Le recours à des aides-soignants, des auxiliaires de vie, n’est même pas imaginable en Algérie qui, en la matière, montre une fois encore son niveau de “pays du tiers-monde dans le domaine de la prise en charge médico-sociale”, déclarera un intervenant. Dès lors, pour l’ensemble des participants, l’ampleur du phénomène interpelle les pouvoirs publics qui se doivent de mettre en place une politique de prise en charge médico-sociale des malades et qu’il ne sert à rien de stigmatiser les familles. Au contraire, celles-ci doivent être aidées et soutenues pour permettre l’accompagnement de leurs proches. Les réseaux familiaux ne pouvant remplacer une politique de santé publique nationale.
source: www.liberte-algerie.com

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mardi 5 juillet 2011

Alzheimer : le rôle clé d'une protéine expliqué

Une protéine produite par un gène associé à l'alzheimer ralentit la capacité du cerveau à se débarrasser du peptide bêta-amyloïde, le principal ingrédient des plaques amyloïdes qui caractérisent cette maladie neurodégénérative.

Selon le Dr David Holtzman et ses collègues de l'Université de Washington à St-Louis, cette nouvelle connaissance pourrait éventuellement permettre de créer un médicament pouvant ralentir et même interrompre la formation de plaques amyloïdes.

Contexte

La médecine savait déjà que plusieurs gènes sont liés à un risque accru de développer la maladie, dont l'apolipoprotéine e (APOE-e). L'une des trois formes de ce gène, l'APOE-e4, est la plus fortement associée à un risque le plus élevé.
http://www.blogger.com/img/blank.gif
D'autres travaux avaient démontré que l'APOE-e4 était lié à l'accumulation du peptide bêta amyloïde.

Les présents travaux permettent de comprendre pourquoi. Ils montrent que l'APOEe4 agit en ralentissant l'évacuation du peptide du cerveau.

La prochaine étape sera de comprendre comment l'APOE-e affecte l'élimination du peptide bêta-amyloïde et comment l'APOE-e4 perturbe ce processus.

— Dr David Holtzm
source:radio canada

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Nouvelles pistes dans la lutte contre l'Alzheimer

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dimanche 3 juillet 2011

Que des humiliations et de l'indifférence!


Élisabeth papageorges
L'auteure est la fille de feue Hélène Papageorges, chambre 3005, Hôpital Notre-Dame.

La dévoreuse maladie d'Alzheimer l'enfermait dans une tourmente mentale et une décrépitude physique à fendre l'âme. Toute tentative de vouloir comprendre s'avérait un échec. Une prise de conscience momentanée chez elle, assassine le peu de vie qu'elle subit. C'est le déchirant portrait de ma mère, qui nous appelait jour et nuit, ne sachant ni l'heure ni la couleur du ciel.

Notre impuissance et l'urgence de l'aider nous forcèrent à l'amener à l'hôpital. Ce fut le début de la fin... là où nous avions mis confiance et espoir.

Cette maladie désarticule toute autonomie mentale et physique, et exige un environnement et un personnel spécialement formé. Pourquoi ne pas instaurer un protocole spécifique dès leur admission et répondant aux besoins criants de ces patients? On éviterait les angoisses, les douleurs de la solitude et l'affaiblissement de leurs facultés cognitives. Et surtout, cette situation permettrait une vraie communication entre la famille, le patient et le personnel. Situation si peu existante!

La personne atteinte d'Alzheimer demeure une personne ayant droit à sa dignité et à une qualité de vie humaine pour elle et ses proches. Avoir droit à son dossier médical est une nécessité. Rencontrer les médecins, discuter des traitements et des effets encourus, analyser les réactions, les noter et les partager avec la famille devraient faire partie intégrante du traitement. Mais le patient n'a plus son mot à dire, ses droits lui sont confisqués, on le réduit à sa maladie. On oublie que derrière les troubles de comportements se cache un appel à l'aide. Alors, on double les doses, on ne comprend pas. Et moi d'exiger de voir son dossier. Je suis SA voix, et j'en ai légalement le droit!

Le premier soir elle est abandonnée dans un corridor, à moitié dénudée, abrutie par je ne sais quel médicament, ma mère parmi tant d'autres, comme elle, est réduite à une image sans nom. Aucun médecin. Que des questions sans réponse.

Le troisième soir, elle est transférée dans une chambre et on diagnostique une infection urinaire. Endormie ou droguée, encore le même silence à mes questions. Je la rassure dans ses émotions rendues muettes.

Deux semaines passent. On monte maman aux soins prolongés. Pourquoi?

La pose d'une sonde urinaire lui fait l'effet d'un viol et engendre une terrible terreur. Ne sait-on pas que la moindre brusquerie la plonge dans une panique totale?

Et là, j'ose parler de maltraitance. Oui, je le crie haut et fort?! Les négligences se multiplient chaque jour: dénutrition, hygiène corporelle et buccale quasi inexistante. Aucune bienveillance, que des humiliations et de l'indifférence!

À mes commentaires et à ses questions: «Elle ne s'en souviendra pas... qu'est-ce ça donne!»

Mais la mémoire du coeur existe toujours, elle ressent les vibrations d'un soignant. Si ce dernier sait attirer sa confiance, la compréhension de la personne atteinte se fera au niveau de l'affectivité.

Accompagner nos êtres aimés dans cette souffrance est inhumain. La famille et l'équipe médicale pourraient tellement travailler de pair pour soulager leurs tempêtes intérieures!

Moi, j'ai un souvenir précis et douloureux du séjour final de ma mère dans cet hôpital!

Pour elle et pour tant d'autres, que leur mort serve à exiger plus de formation spécialisée, soit par l'entremise de la Société d'Alzheimer ou d'autres organismes.

Avoir droit au dossier médical serait un premier pas vers un protocole plus humain.

C'est aussi ça, mourir dans la dignité et le respect. La mémoire du coeur n'oublie pas...
source: www.cyberpresse.ca

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