A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
lundi 31 janvier 2011

Alzheimer: le fléau de la maladie de l'oubli


Le Soleil

(Québec) La maladie d'Alzheimer fait peur, avec raison. En plus d'être une maladie dégénérative incurable, dont le nombre de cas diagnostiqués a explosé partout dans le monde, elle s'attaque à ce qu'il y a de plus fondamental chez l'être humain, la personnalité. La progression de la maladie est fulgurante, en raison notamment du vieillissement de la population, mais heureusement, même si une cure se fait toujours attendre, les progrès pour repousser les ravages de l'alzheimer sont réels.

D'abord, quelques statistiques. Plus de 480 000 Canadiens sont atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée, un nouveau cas toutes les cinq minutes. Dans 30 ans, ce sera un toutes les deux minutes. Au Québec, environ 120 000 personnes âgées de plus de 65 ans en souffrent. Les deux tiers sont des femmes (les spécialistes ignorent précisément pourquoi, d'ailleurs). En 2038, on estime que plus de 289 000 Québécois souffriront d'une forme ou d'une autre de démence, soit 3,4 % de la population.

Dans la grande région de Québec, on évalue à 15 000 le nombre de personnes atteintes (ce chiffre double tous les 20 ans), soit 1 personne sur 11, de 65 ans et plus. Sans compter tous les proches aidants (surtout des femmes) et les membres de la famille, qui deviennent aussi «victimes» : une personne atteinte a un effet sur cinq autres dans son entourage.

De plus, le fardeau économique relié aux démences double toutes les décennies. En 2008, au Québec, les coûts associés à la maladie d'Alzheimer ou à une maladie apparentée étaient de 3,6 milliards $ par année. Ils bondiront à près de 38 milliards $ en 2038. Avec la population vieillissante, les spécialistes estiment que la maladie d'Alzheimer représentera le fardeau social et sanitaire le plus important dans le domaine de la santé, au pays. Le Canada n'a pour l'instant aucune stratégie de lutte contre la maladie d'Alzheimer et les démences apparentées, bien que le gouvernement canadien vienne d'annoncer un octroi de 8,6 millions $ pour appuyer de nouvelles recherches sur la maladie.

Ajoutons que dans le monde, en 2010, 36 millions de personnes étaient atteintes, ce qui représente des coûts de 604 milliard $ US, un montant appelé à augmenter de... 85 % d'ici 20 ans.

Le Dr Rémi Bouchard, neurologue, et directeur de la Clinique de la mémoire et de l'unité de recherche alzheimer à l'hôpital de l'Enfant-Jésus, traque la maladie depuis 40 ans. Il a été témoin de son évolution spectaculaire et de ses ravages. Mais heureusement, le neurologue a pu également mesurer les avancées de la recherche, et sans la guérir complètement, on peut maintenant traiter la maladie plus efficacement et en retarder l'évolution.

Depuis 25 ans, les chercheurs ont réussi à développer quatre médicaments, mais aucun depuis 2004. «Mais actuellement, il y a un regain au niveau de la re­cher­che, partout dans le mon­de», estime le Dr Bouchard. Selon le chercheur, on s'attaque maintenant à d'autres cibles, notamment le diagnostic biologique précoce, avant l'apparition des symptômes. Objectif : des traitements pour littéralement bloquer la maladie.

D'une certaine façon, peut-on se prémunir de la maladie? «Disons qu'on peut réduire les facteurs de risques, explique le neurologue.

Les recherches ont démontré qu'avec plus d'activité physique et une activité intellectuelle continue, la maladie se manifeste plus tardivement.» Également, le traitement adéquat de l'hypertension, du diabète et du cholestérol diminuerait les facteurs de risques de l'alzheimer.

Cependant, ce qui sidère le Dr Bouchard, c'est que même si on semble beaucoup en parler, les gens connaissent peu la maladie. Un sondage de la Société Alzheimer révèle qu'une majorité de baby-boomers au pays manquent de connaissances sur l'Alzheimer et 23 % sont incapables de nommer un des signes précurseurs. Pourtant, on estime qu'un baby-boomer sur cinq sera affecté par la maladie.

«Les bras me sont tombés quand j'ai lu ça», se désole le Dr Bouchard. D'où l'importance de la diffusion d'information sur le sujet. Ne pas alarmer inutilement, mais informer et éduquer les gens, insiste le chercheur, qui continue sa lutte acharnée contre la maladie d'Alzheimer. «Il serait un peu fort de parler de guérison pour l'instant. Mais l'espoir de contrôler davantage la maladie est là.»
source: www.cyberpresse.ca

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samedi 29 janvier 2011

Trop d'exercice mènerait à l'alzheimer




Mathieu Perreault
La Presse

L'exercice physique protège contre la démence et la maladie d'Alzheimer. Mais forcer la dose sur le tapis roulant peut avoir l'effet contraire.

C'est du moins ce que soutient une psychologue torontoise, Mary Tierney, de l'hôpital Sunnybrooke. Elle affirme que l'exercice intense diminue le taux d'oestrogène, ce qui a un effet négatif sur les performances cognitives.

Mme Tierney a émis cette hypothèse après avoir vu une étude qui montrait que plus les femmes font de l'exercice, moins leur risque de cancer du sein est élevé. La raison était la baisse du taux d'oestrogène - c'est pour cette raison que la thérapie hormonale à la ménopause augmente le risque de cancer.

Dans une entrevue accordée au site WebMD lors d'une conférence sur l'alzheimer à Vienne, en 2009, la chercheuse ontarienne a expliqué qu'elle a immédiatement fait le lien avec la maladie d'Alzheimer. «On dit souvent qu'on ne peut pas avoir trop d'une bonne chose, disait-elle. Dans ce cas précis, il semble que oui.» Les résultats dévoilés à Vienne viennent d'être publiés dans le Journal of Alzheimer's Disease.

Mme Tierney était particulièrement bien placée pour étudier cette question. Au moment où elle a dévoilé les résultats de ses recherches, elle a publié une étude qui montre que l'exercice modéré, comme la marche, diminue le risque d'alzheimer.

Pour vérifier sa thèse, elle a étudié les dossiers de 90 femmes dans la cinquantaine qui avaient été suivies pendant 15 ans après l'évaluation initiale. Celles qui faisaient de l'exercice modéré risquaient moins de souffrir de la maladie d'Alzheimer que celles qui n'en faisaient pas du tout, mais moins également que celles qui faisaient de l'exercice intense. Dans la catégorie de l'exercice intense, Mme Tierney a regroupé l'aérobie, les longueurs en piscine, la course à pied, le jogging, le basketball, la bicyclette de montagne et le racquetball. La marche, le golf, le volleyball, la bicyclette sur terrain plat, le tennis et le softball sont considérés comme des exercices modérés.

Comment l'exercice intense et le manque d'oestrogène endommagent-ils la mémoire? Des recherches sur les rats montrent que cette hormone pénètre dans le cerveau et aide au fonctionnement de l'hippocampe, qui joue un rôle important dans la mémoire, a expliqué Mme Tierney dans son entrevue avec WebMd.

La chercheuse torontoise veut maintenant réunir un échantillon plus important de femmes pour vérifier la validité des résultats et élargir le type de tests cognitifs. Dans son étude, elle s'est servie de huit tests de mémoire oraux.
source:www.cyberpresse.ca

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vendredi 28 janvier 2011

Une protéine pourrait aider à combattre la maladie d'Alzheimer


SCIENCES – Elle semble directement affecter notre mémoire...
Pourquoi certains souvenirs restent gravés à vie dans notre cerveau quand d'autres disparaissent presque instantanément? Il semble qu'une protéine baptisée IGF-II (pour Insulin growth factor II) joue un rôle clé, selon une étude parue jeudi dans le magazine Nature.

Selon des scientifiques du l'école de médecine du Mont Sinaï de New York, cette molécule, notamment impliquée dans la croissance cellulaire, peut «booster» nos capacités cognitives comme la mémoire.
Effets secondaires potentiellement néfastes

Les chercheurs ont «dressé» des rats pour qu'ils évitent une zone sombre de leur cage, via de légers chocs électriques. Selon la dose de IGF-II reçue, certains animaux évitaient la zone dangereuse pour une longue durée, tandis que d'autres y retournaient immédiatement.

«C'est très très excitant», s’enthousiasme Li-Huei Tsai, du MIT, qui a copiloté l'étude. Mais elle prévient, la protéine «peut accélérer la croissance des cellules cancéreuse». Sur la radio publique NPR, elle expliquait mercredi espérer «que personne ne l'injecte» directement chez l'humain.

Malgré tout, cette découverte pourrait, selon elle, ouvrir la voie à des traitements pour des maladies qui affectent la mémoire, comme Alzheimer. Des personnes victimes de traumatismes graves pourraient également bénéficier d'avancées dans le domaine.
P.B.

source: www.20minutes.fr

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lundi 24 janvier 2011

Alzheimer : la protéine Tau nucléaire capable de protéger l'ADN

Tau est une protéine essentielle à la stabilisation des cellules, notamment les neurones du cerveau. Dans le cas de maladies appelées "Tauopathies" dont la plus connue est la maladie d’Alzheimer, les protéines Tau s’agrègent anormalement et seraient à l’origine de la dégénérescence neuronale. La fonction de la forme nucléaire de la protéine Tau n'est pas élucidée.

L’équipe "Alzheimer & Tauopathies" dirigée par Luc Buée (CNRS - Inserm/Université Lille Nord/CHRU de Lille), montre que cette forme nucléaire de Tau serait impliquée dans la protection de l’ADN dans des conditions de stress cellulaire (stress oxydant, choc thermique).

Ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques permettant de progresser plus rapidement dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer et les pathologies apparentées. Les résultats, publiés dans le "Journal of Biological Chemistry" de février, sont disponibles en ligne.

Avec plus de 860 000 personnes atteintes en France, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de perte des fonctions intellectuelles liée à l’âge. Cette altération cognitive est le résultat de l’accumulation de protéines Tau anormales dans les cellules nerveuses qui entraine leurs dégénérescences. Le dysfonctionnement de Tau provient d’un excès de phosphorylation (addition d'un groupe phosphate à une protéine ou à une petite molécule) conduisant à l’agrégation des protéines. La raison pour laquelle celles-ci subissent une phosphorylation anormale reste inconnue.

L’équipe "Alzheimer & Tauopathies" de Luc Buée révèle qu’une fraction de la protéine Tau sous sa forme "déphosphorylée" est capable, en conditions de stress cellulaire, de se fixer à l’ADN pour le protéger.

Les chercheurs ont observé, dans des neurones de souris déficients en protéines Tau, des dommages de leur l’ADN, en condition de stress cellulaire (choc thermique), ce qui n’est pas le cas dans des neurones normaux. L’ajout de protéines Tau normales (déphosphorylées) ciblant le noyau de ces neurones déficients a permis de les protéger à nouveau des dommages à l’ADN. Ces résultats montrent que la protéine Tau est l’élément protecteur, ce qui lui confère un rôle clé dans la réponse au stress.

Les auteurs ont également montré que seules les protéines Tau « déphosphorylées » sont capables de passer dans le noyau de la cellule nerveuse pour protéger l’ADN. Dans le cas de la maladie d’Alzheimer et de nombreuses Tauopathies où l’on observe d’importants dommages à l’ADN, la phosphorylation anormale des protéines Tau empêcherait leur passage dans le noyau. Ainsi Tau ne pourrait pas exercer son rôle, entrainant des dommages accrus à l’ADN.

Ces travaux ouvrent la voie à de nouvelles pistes de recherche permettant de progresser plus rapidement dans la lutte contre cette maladie et les pathologies apparentées. "Nous cherchons aujourd’hui à identifier la région de Tau impliquée dans la liaison à l’ADN et proposons d’étudier les mécanismes du passage de Tau dans le noyau, explique Luc Buée. En effet, moduler la phosphorylation permettrait de restaurer l’ensemble des fonctions normales de Tau et de protéger à nouveau les neurones des malades".

Source : Inserm - 11 janvier

Références :

Nuclear Tau : a key player in neuronal DNA protection

Audrey Sultan(1), Fabrice Nesslany(2), Marie Violet(1), Séverine Bégard(1), Anne Loyens(1), Smail Talahari(2), Zeyni Mansuroglu(3), Daniel Marzin(2), Nicolas Sergeant(1), Sandrine Humez(1), Morvane Colin(1), Eliette Bonnefoy(3), Luc Buée(1) and Marie-Christine Galas(1)


(1) Inserm UMR837, Alzheimer & Tauopathies ; Univ Lille-Nord de France, Faculte de Medecine-Pole Recherche, Lille ; CHU-Lille
(2) Laboratoire de Toxicologie Génétique -Institut Pasteur de Lille
(3) CNRS FRE 3235, Régulation de la Transcription et Maladies Génétiques, Université Paris Descartes

The Journal of Biological Chemistry, sous presse, février 2011
http://www.jbc.org/content/early/2010/12/03/jbc...
source: www.viadeo.com

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Un test de dépistage d'Alzheimer par imagerie médicale mis au point

Des scientifiques américains affirment pouvoir détecter un des signes annonciateurs de la maladie d'Alzheimer des dizaines d'années avant les premières pertes de mémoires, en observant le cerveau grâce à l'imagerie cérébrale.

D'après leurs expériences, une telle image peut illuminer les plaques amyloïdes, impliquées dans la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, la seule façon de diagnostiquer de manière sûre la maladie est par autopsie, explique CBS: si un patient qui avait des problèmes de mémoire meurt, les médecins voient la présence de ces plaques dans son cerveau. Mais avec cette technique d'imagerie, les plaques pourraient être détectées chez des personnes vivantes.

On injecte un pigment radioactif dans le bras d'un patient, qui voyage jusqu'au cerveau où il s'attache aux plaques, ainsi révélées lors du scan. Dans l'étude, publiée par le Journal of the American Medical Association, l'image a été capable de prévoir correctement le niveau d'amyloïde dans le cerveau. Plus celui-ci est élevé, plus les chances pour le patient d'avoir la maladie d'Alzheimer sont grandes.

Problème: si tous les patients qui ont Alzheimer ont bien une accumulation de plaques amyloïdes, tous les gens avec des plaques amyloïdes dans le cerveau n'ont pas –ni ne développeront– pour autant la maladie (environ 30% d'entre eux n'auront jamais de problèmes de mémoire). Ce test pourrait cependant au moins servir à écarter la présence de la maladie d'Alzheimer chez les gens qui ont des troubles de la mémoire.

Ces troubles ne sont pas causés uniquement par Alzheimer: on peut perdre la mémoire à cause de la dépression, de problèmes psychiatriques, vasculaires ou thyroïdaux, et à cause de la vieillesse... Mais un test qui écarterait Alzheimer pourrait notamment aider les médecins à mieux gérer les traitements de leurs patients. Et, potentiellement, aider à trouver de meilleurs traitements contre Alzheimer, qui joueraient sur le taux d'amyloïdes

Si l'élément chimique qui illumine les plaques amyloïdes est approuvé par l'administration américaine en charge des médicaments, et si le coût d'un tel test n'est pas trop élevé, il pourrait un jour faire partie de notre routine médicale, affirme le directeur de la Chaire dédiée à la recherche sur Alzheimer à l'hôpital Mount Sinai de New York:

«On pourrait bien voir le test d'imagerie pour l'amyloïde rejoindre la colonoscopie, la mammographie, et les autres tests de contrôle, et découvrir que les interventions anti-amyloïdes sont les plus efficaces dans les stades pré-symptomatiques de la maladie d'Alzheimer.»

source: www.slate.fr

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samedi 22 janvier 2011

Un test pour détecter Alzheimer jugé prometteur aux Etats-Unis


Un comité d'experts consulté par l'agence fédérale américaine des médicaments (FDA) a jugé prometteur le test conçu par le laboratoire Eli Lilly pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer, a indiqué vendredi une porte parole de la FDA.

Ce test, baptisé test de Eli Lilly, consiste en une substance chimique introduite dans le sang et qui permet de mettre en évidence, via un scanner, des dépôts de protéines qui paraissent jouer un rôle important dans la maladie.

Un comité consultatif de médecins a voté jeudi à l'unanimité (16 voix contre zéro) pour recommander la commercialisation de ce test à condition que le laboratoire démontre que les images du scanner peuvent être correctement interprétées par des médecins ayant été formés spécialement à cet effet.

Le comité avait préalablement voté jeudi à 13 voix contre 3 pour ne pas recommander la mise sur le marché de ce test en l'absence de ces conditions.

Le test de Eli Lilly, le premier de ce type à être examiné par la FDA, consiste en un bio-marqueur appelé Florbetapit F 18 qui se fixe et "éclaire" les dépôts de protéines bêta-amyloïde, permettant ainsi à un scanner de les détecter.

Les plaques de bêta-amyloïde sont soupçonnées de jouer un rôle important dans Alzheimer en formant des plaques dans les régions corticales comme cela est observée dans le cerveau lors d'autopsie des personnes décédées de la maladie.

Ces plaques finissent par détruire les neurones, entraînant une dégénérescence cérébrale irréversible.

La FDA n'est pas tenue d'adopter les recommandations de ces comités mais les suit le plus souvent.

Les résultats d'un essai clinique de ce biomarqueur mené sur 35 patients âgés qui se trouvent à un stade avancé d'Alzheimer avaient été publiés mardi dans le Journal of the American Medical Association).

Cette étude clinique a été menée par le Dr Christopher Clarck, de Avid Radiopharmaceuticals, filiale de Eli Lilly.

La maladie d'Alzheimer est liée au vieillissement et affecte actuellement 26 millions de personnes dans le monde dont cinq millions d'Américains, un nombre en forte augmentation.

Outre le test de Eli Lilly, les laboratoires allemand Bayer AG et américain General Electric travaillent également sur des tests de détection d'Alzheimer.

source: www.lesechos.fr

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samedi 8 janvier 2011

Un nouveau test sanguin pour Alzheimer

Une équipe de chercheurs américains a mis au point une nouvelle technologie pouvant potentiellement détecter la maladie d'Alzheimer avec un test sanguin, mais aussi d'autres affections, selon une étude publiée hier.

"Si cela marche avec la maladie d'Alzheimer... ça pourrait aussi fonctionner avec d'autres maladies car il s'agit d'une plateforme technologique assez générale", assure Thomas Kodadek, du Scripps Research Institute en Floride (sud-est), principal auteur de l'étude parue dans le journal Cell. "Maintenant, nous devons confier cette technologie à des spécialistes de différentes maladies pour lesquelles un diagnostic précoce est essentiel", poursuit-il dans un communiqué.

Aucun traitement n'existe contre la maladie d'Alzheimer - forme de démence la plus fréquente qui touche 5 millions de personnes aux Etats-Unis. Un tel test pourrait être surtout utile aux laboratoires pharmaceutiques qui pourraient l'utiliser afin de mieux sélectionner les patients atteints d'Alzheimer pour des essais cliniques selon la progression de la maladie. Ce test représente une nouvelle approche pour repérer les signes de la maladie dans le sang. Il recourt pour ce faire à des peptoïdes, des molécules synthétiques capables de détecter des anticorps comme l'immunoglobuline réagissant à des protéines spécifique à la maladie.

Les chercheurs ont testé cette approche sur des souris souffrant de l'équivalent de la sclérose en plaques et sur des rongeurs sains. Ils ont ensuite mené le test sur six malades atteint d'Alzheimer, six de Parkinson et six personnes en bonne santé. Selon les auteurs de l'étude, il est aussi possible qu'un jour de tels tests fondés sur des anticorps puissent permettre de détecter des cancers bien plus tôt qu'aujourd'hui.
source:www.lefigaro.fr

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Alzheimer: des travaux français ouvrent de nouvelles perspectives

(AFP) – Il y a 1 jour

BORDEAUX — Des chercheurs français associés à des collègues américains ont annoncé jeudi avoir publié une découverte sur les récepteurs des cellules nerveuses du cerveau humain, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques pour certaines maladies comme Alzheimer.

Cette découverte porte sur "les moyens chimiques" pour "modifier la localisation des récepteurs au glutamate", des modifications qui apparaissent "dans certaines pathologies du cerveau comme les maladies d'Alzheimer ou de Huntington", a expliqué à l'AFP Daniel Choquet, le directeur de l'Institut interdisciplinaire des neurosciences (IINS) de Bordeaux (sud-ouest de la France).

Les récepteurs au glutamate sont essentiels dans la transmission de l'information entre les cellules nerveuses, et "il n'existait jusque là aucun outil pour modifier" leur localisation, a-t-il expliqué. "Avec notre travail, on a compris comment les récepteurs sont stabilisés", a ajouté M. Choquet.

Les travaux ont été menés par l'IINS, en collaboration avec le Bordeaux Imaging Center (imagerie nanoscopique) et une équipe de chimistes du Massachusetts Institute of Technology (MIT, USA).

Publiée le 26 décembre dans Nature Chemical Biology, revue scientifique britannique de référence, la découverte ouvre des "perspectives thérapeutiques nouvelles qui pourraient déboucher dans 5 à 10 ans", a estimé Daniel Choquet.

Selon lui, la compréhension des mécanismes étudiés permet d'envisager la "réversibilité" du processus en cause dans certaines maladies du cerveau.

"La molécule que nous avons mise au point imite ce qui se passe dans les maladies dans lesquelles il y a des problèmes synaptiques" (les synapses sont les zones de contact fonctionnelles entre neurones), a précisé le scientifique qui envisage que cette "molécule leader" puisse conduire à une nouvelle génération de médicaments.

L'IINS fait partie du pôle des neurosciences de l'université de Bordeaux 2, un des principaux centre français de recherche sur le cerveau avec 45 équipes représentant 535 chercheurs, ingénieurs et techniciens.
Sur Internet :

Le site de l'IINS: http://www.inb.u-bordeaux2.fr/

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jeudi 6 janvier 2011

Les baby-boomers connaissent mal l'Alzheimer

La Presse canadienne 5 janvier 2011 Santé
Toronto — La grande majorité des baby-boomers au Canada manquent de connaissances sur la maladie d'Alzheimer, révèle un sondage réalisé par la Société Alzheimer.

Le coup de sonde indique que 23 % des baby-boomers sondés sont incapables de nommer un des signes précurseurs de la maladie d'Alzheimer, même si le risque de développer cette maladie double tous les cinq ans après l'âge de 65 ans.

La moitié des répondants ont mentionné la perte de mémoire comme l'un des principaux symptômes de la maladie, sans toutefois être en mesure de nommer d'autres signes précurseurs.

Selon la directrice nationale de l'éducation de la Société Alzheimer, Mary Shulz, les baby-boomers sont les mieux placés pour détecter cette maladie. Outre la perte de mémoire, Mme Shulz rappelle que les sautes d'humeur et les difficultés de s'acquitter de tâches quotidiennes peuvent être des signes dont il faut discuter avec un médecin.

Selon la Société Alzheimer, les résultats du sondage confirment un manque flagrant de connaissances sur la maladie d'Alzheimer parmi les baby-boomers — la plus grande cohorte démographique du pays — alors qu'ils risquent davantage de souffrir de cette maladie à mesure qu'ils vieillissent.

Dans le cadre du mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer, les Canadiens sont par ailleurs invités à tester leurs propres connaissances en répondant à un sondage au www.alzheimer.ca/testezvosconnaissances.

L'enquête a été menée au cours du mois de juillet 2010 auprès de 1000 Canadiens âgés de 45 à 65 ans. La marge d'erreur n'était pas disponible.

La Société Alzheimer est le principal organisme de santé pancanadien à but non lucratif pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence apparentée au Canada.

source:www.ledevoir.com

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