A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
samedi 31 janvier 2009

La déambulation ou errance du malade

Deambulation
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jeudi 29 janvier 2009

Nutrition et maladie d'Alzheimer

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mercredi 28 janvier 2009

nutrition et maladie d'alzheimer

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mardi 27 janvier 2009

Alzheimer : quelle place pour la nutrition ?




Six pour cent des plus de 65 ans et 30 % des plus de 85 ans sont menacés par des troubles psychiatriques, au premier rang desquels la maladie d’Alzheimer. Comment alimenter ces malades ? Réponses de Sylvie Lauque, diététicienne à l’hôpital La Grave-Casselardit de Toulouse.

Question : L’alimentation demande-t-elle une attention particulière dans la maladie d’Alzheimer ?

Sylvie Lauque : Oui, car la maladie entraîne souvent une perte de poids (chez environ 40 % des patients) et des troubles du comportement alimentaire, qui sont des facteurs aggravants importants et peuvent conduire au placement des malades en institution.

Question : Que peut-on conseiller aux malades, ou plus précisément à leur entourage, qui joue un rôle fondamental dans la prise en charge ?

S.L. : L’entourage des malades, et notamment leur famille, ont en effet un rôle décisif. Surpris par la maladie et peu préparés à y faire face, ils sont dans un premier temps soumis à rude épreuve et doivent éviter un certain nombre de pièges et d’erreurs. Des programmes d’information et de soutien leur sont spécialement destinés. Grâce à cette première étape, ils pourront faire face à l’épreuve et apporter une aide de qualité à celui ou à celle de leurs proches qui est atteint par la maladie.

Question : Cette aide dépasse le simple souci nutritionnel, même s’il est important…

S. L. : C’est tout à fait vrai. Ce n’est pas l’objet de notre entretien, mais il y a toute une adaptation de l’environnement matériel des malades qui doit être réalisée. Ces derniers doivent par exemple bénéficier d’une activité physique régulière, destinée à préserver leur capital osseux et musculaire. Leur état bucco-dentaire doit aussi être surveillé, car il influe sur la manière de se nourrir…

Question : Quelle importance accordez-vous au temps des repas dans la vie des malades ?

S. L. : Les repas n’ont pas seulement un intérêt nutritionnel. Ils contribuent aussi à structurer la journée et à diminuer l’isolement social des malades. En pratique, ils doivent être pris dans une salle à manger bien éclairée et peu bruyante, sur une table adaptée, avec des sets de table antidérapants, une vaisselle de couleurs contrastées, des verres stables et des couverts appropriés. À table, la place de chacun doit être respectée, et en premier lieu celle de la personne malade, à qui il faut permettre de conserver le plus de repères possible. Les plats seront servis l’un après l’autre, là encore pour éviter de la désorienter. On vérifiera aussi la température des plats. Et surtout, on prendra soin de nommer et de décrire les aliments présentés… Tout ce qui peut contribuer à stimuler l’esprit doit être privilégié.

Question : Y a-t-il des aliments ou un type d’alimentation à privilégier ?

S. L. : L’alimentation doit répondre à trois principes : elle doit être variée, fractionnée et enrichie. On évitera par exemple les entrées peu caloriques et les potages clairs, trop volumineux par rapport à l’énergie qu’ils apportent. Il faut surtout s’efforcer de vaincre la baisse de l’appétence pour la nourriture, la tendance à « chipoter »… On choisira des plats bien relevés, propres à stimuler l’appétit et faciles à manger.

source:www.rfi.fr

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lundi 26 janvier 2009

Deux verres de jus de pomme par jour contre la maladie d'Alzheimer


Boire deux verres de jus de pomme par jour est une manière de prévenir l'apparition de la maladie d'Alzheimer, révèle le Sunday Telegraph sur base d'une étude menée à l'université de Massachusetts sur des souris.
Les rongeurs ont ainsi reçu l'équivalent de deux verres de jus de pomme et il est apparu qu'elles trouvaient plus facilement ensuite leur chemin pour sortir d'un labyrinthe. Elles semblaient aussi mieux réagir dans des situations habituellement difficiles pour des animaux âgés.

Selon le professeur Thomas Shea du centre de neurobiologie de l'université américaine, la consommation de jus de pomme freine la production de la protéine bêta-amyloïde, qui est très présente dans les cerveaux des patients atteints d'Alzheimer.

D'après les chercheurs, qui publient les résultats de leur étude dans Journal of Alzheimer's disease, "nos conclusions constituent une nouvelle preuve du lien existant entre l'alimentation et les facteurs à risque génétiques des mécanismes de neurodégénération.

Nous avons la forte impression que la consommation régulière de jus de pomme aide non seulement à optimaliser le fonctionnement du cerveau, mais qu'elle peut aussi permettre de prévenir et de ralentir l'apparition de la maladie d'Alzheimer", disent-ils.
source: www.rtlinfo.be

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dimanche 25 janvier 2009

Alzheimer: Alcool et tabac font apparaître la maladie plus tôt


Les gens qui fument 20 cigarettes et plus par jour et prennent plus de 2 consommations d'alcool par jour développent la maladie d'Alzheimer six à sept ans plus tôt que ceux qui ne fument pas et ne boivent pas selon une récente recherche américaine présentée à la réunion annuelle de l'American Academy of Neurology.

Dr Ranjan Duara et ses collègues du Centre Médical Mount Sinai en Floride, ont mené cette recherche auprès de 938 personnes âgées de plus de 60 ans ayant un diagnostic de maladie d'Alzheimer possible ou probable.

Les résultats montrent que l'apparition précoce de la maladie est plus probable chez ceux qui ont une variation spécifique d'un gène (variation 4 du gène APOE présent chez 27% des participants). La maladie se développe 3 ans plus tôt chez ceux qui portent cette variation.

Elle se développe 4.8 ans plus tôt chez ceux qui prennent plus de deux consommations d'alcool par jour et 2.3 ans plus tôt chez ceux qui fument 20 cigarettes et plus par jour.

Lorsque les trois facteurs de risque sont combinés, la maladie se développe 8.5 ans plus tôt (68.5 ans plutôt que 77).

Une autre recherche présentée à cette réunion montrait que les gens qui ont un niveau élevé de cholestérol au début de la quarantaine sont une fois et demi plus susceptibles de développer la maladie.

La recherche, menée par Dr. Alina Solomon et ses collègues de l’Université de Kuopio en Finlande auprès de 9700 hommes et femmes, montrait que le cholestérol augmentait le risque indépendamment du diabète, de l'hypertension, de l'obésité, du tabagisme et des accidents vasculaires cérébraux survenus tard dans la vie.

Une recherche récente montrait qu'un café par jour pourrait prévenir l'Alzheimer, possiblement en empêchant le cholestérol de traverser la barrière cerveau-sang.

sources:BBC Science Daily

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samedi 24 janvier 2009

Un nouveau gène en cause dans la maladie d'Alzheimer


Certains facteurs génétiques seraient impliqués en partie dans l'apparition de cette démence, selon une étude menée par des chercheurs américains.

La maladie d'Alzheimer est-elle d'origine génétique, au moins en partie ? Peut-elle se transmettre dans un cadre familial ? Le fait d'avoir un parent frappé augmente-t-il son propre risque ? Au cours des quinze dernières années, un certain nombre de gènes liés à cette démence ont été identifiés, tout particulièrement pour expliquer les formes précoces. Mais moins de 5 % des cas d'Alzheimer pourraient être liés à une mutation génétique.

Dimanche dernier, des chercheurs américains ont annoncé dans la revue anglaise Nature Genetics avoir découvert un nouveau gène de prédisposition de la maladie chez la personne âgée. La présence d'un tel gène augmenterait le risque uniquement pour les femmes. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi les femmes sont plus souvent victimes de cette affection terrible que les hommes. Il est en tout cas certain que les prédispositions génétiques sont aussi modulées par le mode de vie et l'environnement.

Pour découvrir ce nouveau gène, les chercheurs de la Mayo Clinic en Floride ont examiné la totalité du génome de 844 patients souffrant d'un Alzheimer et l'ont comparé à celui de 1 255 personnes de même âge qui en étaient indemnes. Ils ont ainsi pu montrer que les personnes porteuses d'un variant du gène PCDH11X situé sur le chromosome X ont un risque accru de souffrir de la maladie. Chaque individu présente deux copies de chaque gène, l'une venant du père et l'autre de la mère. Les scientifiques ont aussi pu observer que les femmes (qui possèdent deux chromosomes X, alors que les hommes n'en ont qu'un seul) dont les deux copies du gène PCDH11X présentent cette même variation ont presque deux fois plus de risque de souffrir d'un Alzheimer (risque multiplié par 1,75) que les autres. Celles qui n'ont qu'une copie de ce gène n'ont qu'une majoration très faible (multiplié par 1,26) tout comme les hommes qui n'ont forcément qu'une copie du gène. Ces découvertes ont été confirmées sur 1 547 malades comparés à 1 209 personnes «témoin». De tels travaux permettent d'ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.

Dominant dans les formes précoces

Le gène identifié code pour une protéine dite protocadhérine qui joue un rôle dans l'adhésion des cellules au niveau du cerveau. «Nous pourrons bientôt dire si une telle découverte pourra améliorer le diagnostic de la maladie ou son traitement», estime un des coauteurs de l'étude, le docteur Carrasquillo.

Les causes de la maladie d'Alzheimer restent obscures, même si on sait que l'âge avancé et le sexe féminin sont des facteurs favorisants. «Lorsqu'un cas survient dans sa famille touchant par exemple son père ou sa mère, on a alors un risque légèrement supérieur à la population générale de même âge d'être atteint à son tour», explique le professeur Françoise Forette, une des meilleures expertes sur le sujet en France. Néanmoins de nombreux cas dits sporadiques surviennent sans pour autant s'inscrire dans le moindre contexte familial.

Par ailleurs, les formes touchant les personnes jeunes seraient des maladies monogéniques, c'est-à-dire liées à la présence d'un gène dominant. En 1991, un chercheur anglais a mis en évidence le premier gène en cause dans les formes précoces, le gène du précurseur de APP (précurseur du peptide amyloïde) sur le chromosome 21.

Quelque temps plus tard, en 1992, d'autres scientifiques découvraient le gène de la préséniline 1 sur le chromosome 14, apparemment impliqué dans la majorité des formes génétiques précoces. En 1993, un travail mené sur sept fa­milles allemandes atteintes d'Al­zheimer permettait d'identifier un troisième gène dit «préséniline 2» sur le chromosome 1, dans les formes précoces (mais aussi tardives).

Enfin, en 1995, plusieurs travaux concordants ont montré que certaines formes particulières du gène de l'apolipoprotéine E (APOE) étaient des gènes de prédisposition et augmentaient nettement le risque de souffrir d'une forme tardive de la maladie d'Alzheimer.

source:www.lefigaro.f

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vendredi 23 janvier 2009

Des anticorps contre la maladie d’Alzheimer


Le Douglas contribue à un effort international pour évaluer un nouveau traitement
Une approche, qui s‘inspire de la vaccination, pourrait se révéler une thérapie efficace pour les personnes atteintes de façon légère ou modérée de la maladie d’Alzheimer. Le médicament utilisé dans cette thérapie fera l’objet d’une étude clinique menée à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, participant ainsi à un effort international afin d’évaluer l’efficacité de ce traitement.


« La plupart des thérapies actuelles concernant l'Alzheimer traitent les symptômes qui lui sont associés, mais non la maladie en tant que telle. Notre objectif consiste à déterminer si ce médicament de recherche peut aider à contrôler la progression de l'Alzheimer. » dit N.P. Vasavan Nair, M.D., directeur des essais en psychopharmacologie humaine au Douglas et chercheur principal pour cette étude.

La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative, caractérisée par la perte progressive de la mémoire et des fonctions cognitives. Elle détruit les cellules du cerveau, entraînant des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement, suffisamment graves pour affecter la qualité de vie de tous les jours. La maladie d'Alzheimer s'aggrave au fil du temps et elle est mortelle. « Cette nouvelle étude tentera de déterminer si ce médicament peut éliminer la protéine (béta-amyloïde) qui cause les dommages au cerveau. » ajoute Dr Nair. Le Dr Nair participe au projet de recherche ICARA (Investigational Clinical Amyloid Research in Alzheimer’s) – une étude clinique internationale visant à déterminer si un médicament de recherche peut aider à contrôler la progression de la maladie d'Alzheimer. Au total, environ 2 050 patients seront recrutés dans des sites de recherche en Amérique du Nord.

À la recherche de candidats ayant la maladie d’Alzheimer
Le Dr Nair fait remarquer qu’il est important pour les patients et les familles touchés par l'Alzheimer de considérer leur participation à des études cliniques. « Les études cliniques visant à évaluer de nouveaux traitements représentent le meilleur moyen dont nous disposons pour lutter contre cette maladie. » Les participants à l'étude ICARA doivent être âgés de 50 à 88 ans, avoir été diagnostiqués comme étant atteints de la maladie d'Alzheimer à un stade léger ou modéré et être accompagnés d'un soignant qui accepterait de participer à l'étude. Une équipe médicale, dont un membre du personnel infirmier ou un coordonnateur de l'étude ainsi qu'un médecin, fera le suivi des participants tout au long de l'étude.

source : www.douglasrecherche.qc.ca/icara

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jeudi 22 janvier 2009

L’Alzheimer fait des victimes de plus en plus jeunes

Près du double de personnes pourraient en souffrir d’ici 25 ans

Une étude de la Société Alzheimer et de RiskAnalytica révèle que les personnes atteintes de l’Alzheimer ou d’une maladie connexe sont de plus en plus jeunes.
Dans le cadre du Mois de la Sensibilisation à la maladie d’Alzheimer, la Société Alzheimer soulève, par le biais de l’étude Raz-de-marée : Impact de la maladie d'Alzheimer et des affections connexes au Canada, que plus de 71 000 Canadiens atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une affection connexe sont âgés de moins de 65 ans.

«Parmi les personnes atteintes actuellement de la maladie d'Alzheimer ou d'une affection connexe, environ 15% ont moins de 65 ans. Ce ne sont donc pas seulement nos systèmes de santé et de services sociaux qui sont surchargés, explique le chef de la direction de la Société Alzheimer du Canada, Scott Dudgeon. La réalité, c'est que les entreprises et les industries sont aussi touchées du fait que la génération du baby-boom, une génération de leaders et de mentors, est affectée par ces maladies neurodégénératives.»

Cette situation inquiète grandement l’organisme pancanadien, qui qualifie d’effrayant le taux d’incidence de ce mal. Selon certaines données de la Société Alzheimer, au cours des deux prochaines décennies, le nombre de personnes atteintes pourraient plus que doubler, passant de 500 000 à près de 1,3 million de personnes.

«D'après nos données, le nombre de Canadiens atteints de la maladie Alzheimer ou d'une affection connexe fera plus que doubler en l'espace d'une génération, précise le président bénévole de la Société Alzheimer du Canada, Ray Congdon. Ces nouvelles projections ne font que renforcer le fait que la maladie d'Alzheimer et les affections connexes constituent une préoccupation grandissante dans notre pays, une épidémie qui a le potentiel d'anéantir le système de santé canadien si nous n'effectuons pas dès maintenant les changements qui s'imposent.»
Quelques statistiques sur l’Alzheimer
-Environ 500 000 Canadiens sont atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une affection connexe

-De ce nombre, plus de 71 000 ont moins de 65 ans et environ 50 000 ont moins de 60 ans

-Une personne sur 11 âgées de plus de 65 ans souffre de la maladie

-72% des personnes atteintes sont des femmes

-D’ici cinq ans, 250 000 personnes de plus pourraient en souffrir

-En 25 ans, le nombre total de personnes atteintes pourrait se situer entre 1 et 1,3 million

-La maladie d’Alzheimer est le type le plus courant de démence

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mercredi 21 janvier 2009

Presque une épidémie


On savait que la maladie d'Alzheimer connaissait une progression fulgurante.

Voilà que des données préliminaires d'une enquête canadienne, qui sera publiée cette année par la Fédération québécoise des Sociétés d'Alzheimer, viennent en confirmer l'ampleur.

L'étude révèle que 500 000 Canadiens, dont 120 000 Québécois, sont atteints de la maladie d'Alzheimer.

source:www.radio-canada.ca
De ce nombre, 72 % sont des femmes, tandis qu'une personne sur sept (14 %) a moins de 65 ans.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, on est presque à l'échelle de l'épidémie, une épidémie liée au vieillissement.

Dr Judes Poirier

Selon le Dr Judes Poirier, médecin-généticien et chercheur au Centre McGill d'études sur le vieillissement, les scientifiques tentent encore de comprendre les mécanismes de la maladie, dont on sait qu'elle a des origines héréditaires.

Il souligne qu'à l'apparition des premiers symptômes de la maladie, 70 % des dommages cellulaires sont déjà faits. Le Dr Poirier espère que l'exploration du lien entre les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires et ceux de la maladie d'Alzheimer apportera des réponses.

Mais pour cela, il faudra investir davantage dans la recherche, comme le font notamment les États-Unis et la France.

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mardi 20 janvier 2009

Le rôle protecteur de l'apolipoprotéine D


Le rôle protecteur et réparateur d'une protéine contre les maladies neurodégénératives est maintenant mieux établi grâce à des travaux menés par des chercheurs québécois et espagnols.

Des équipes de l'Université du Québec à Montréal, de l'Institut Armand-Frappier et de l'Université de Valladolid, en Espagne, ont montré l'importance de l'apolipoprotéine D dans le traitement de l'alzheimer, du parkinson, des accidents vasculaires cérébraux, de la démence, et de la sclérose en plaques.

Il y a une dizaine d'années, l'équipe de l'UQAM avait observé une présence accrue de cette protéine dans le cerveau de personnes atteintes de plusieurs maladies neurodégénératives. Elle avait alors estimé que cette protéine avait un rôle de protection et de réparation sans toutefois réussir à le démontrer.

La démonstration

Pour faire la preuve du rôle de cette protéine, les chercheurs ont eu recours à trois groupes de souris modifiées génétiquement: un premier avait davantage d'ApoD dans le cerveau; la protéine avait été retirée du cerveau d'un second groupe; et un troisième servait de témoin.

Les rongeurs ont été exposés à des agents neurodégénératifs.

Les souris modifiées pour avoir plus d'ApoD ont non seulement mieux combattu les maladies, mais ont aussi eu un taux de survie plus élevé que les souris normales.

Quant aux souris modifiées pour ne plus avoir d'ApoD, elles sont arrivées bonnes dernières.

Ces travaux démontrent, selon les chercheurs, les rôles de protection et de réparation de cette protéine.

Le détail de ces travaux est publié dans le Journal of Neuroscience.

source: www.radio-canada.ca

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dimanche 18 janvier 2009

Manger des légumes verts pour prévenir la maladie d'Alzheimer




La vitamine K est indispensable au métabolisme du cerveau car elle participe à la synthèse des sphingolipides, un des principaux constituants de la myéline des neurones et de leur membrane. La vitamine K est nécessaire à l'activation de la protéine Gas6 qui intervient dans la multiplication cellulaire, la lutte contre l'apoptose et favorise la survie cellulaire. Certaines données laissent à penser qu'une carence en vitamine K pourrait être liée à la pathogenèse de la maladie d'Alzheimer. Dans cette étude, des cliniciens ont regardé si les patients présentant une maladie d'Alzheimer à un stade précoce consommaient moins de vitamine K que les sujets exempts de trouble cognitif. Les apports alimentaires en vitamine K ont été évalués sur 5 jours non consécutifs chez 31 patients âgés de 77 ans en moyenne et présentant une démence de type Alzheimer à un stade précoce. Ces données ont été comparées à celles obtenues chez des sujets cognitivement intacts, appariés sur l'âge et le sexe. Les résultats ont montré que l'apport quotidien moyen en vitamine K était de 63 ± 90 μg/jour chez les patients et de 139 ± 233 μg/jour chez les témoins. Cette différence était significativement plus faible chez les malades Alzheimer, même après ajustement sur les apports énergétiques. La contribution des légumes, des graisses d'assaisonnement et des fruits correspondait à plus de 70% des apports totaux en vitamine K dans les deux groupes. Compte tenu de ces résultats, la recherche d'une carence éventuelle en vitamine K devra peut-être faire partie dans l'avenir des bilans biologiques à préconiser chez les personnes qui présentent des troubles cognitifs.


source:(Presse N et al. J Am Diet Assoc. 2008;108:2095-2099) - Bf 1329-2009

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samedi 17 janvier 2009

Un ancien médicament ralentirait le vieillissement


De récentes études menées sur des animaux ont montré que le clioquinol (un médicament mis au point il y a plus de 80 ans pour le traitement de la diarrhée) peut freiner le processus de sénescence.

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jeudi 15 janvier 2009

TEMOIGNAGE:Le difficile parcours de la fin

TEMOIGNAGE
Le difficile parcours de la fin
Lorsque la maladie d’Alzheimer survient sans crier gare, la vie de la victime et de sa la famille devient un véritable calvaire. Cadre dans une entreprise publique, Latifa ainsi que ses frères et sœurs en en fait la terrible expérience.

Ces derniers menaient une vie simple et normale quand les premiers symptômes vont commencer à apparaître chez leur père à la retraite, âgé de soixante-dix ans. Au début, personne ne se doute que les trous de mémoire dont se plaint le paternel sont le prélude à la maladie. En effet, sa femme ainsi que ses enfants mettent le trouble sur le compte de l’âge avancé du vieil homme. Ce dernier, non plus, n’en est pas conscient, et dynamique de nature, continue à mener une vie active en faisant les courses, en lisant et en pratiquant des activités ludiques...
Mais la maladie poursuit son insidieux chemin dans le cerveau et se manifeste sous la forme de plusieurs symptômes.Le vieil homme commence à avoir des trous de mémoire de plus en plus importants et a de plus en plus de mal à se rappeler certaines tâches qu’il a effectuées ou certains évènements qui se sont déroulés au cours de la journée. Ainsi, il arrive à ce dernier d’acheter plusieurs fois du pain au cours de la journée car il a tout simplement oublié qu’il s’est déjà rendu chez le boulanger quelques heures avant. «Nous avons tous quitté la maison familiale, relève, à ce propos, Latifa. Mon père vit seul avec notre belle-mère. Or, il lui arrive de se rendre plusieurs fois chez le boulanger parce qu’il a tout simplement oublié qu’il a acheté du pain le matin ou à midi.Une fois, il a même acheté six baguettes au cours de la même journée. Le même incident s’est répété. Ma belle-mère lui avait demandé de ramener un poulet pour le dîner. Il s’est mis, depuis, à acheter chaque jour un poulet».Ce comportement commence à intriguer les membres de sa famille qui commencent alors à se douter de l’existence de la maladie.
Mais c’est la manifestation du second symptôme principal de la pathologie, à savoir une incapacité d’exécuter correctement certains mouvements (apraxie) qui va vraiment mettre la puce à l’oreille des enfants du patriarche. En effet, le vieil homme a tendance à tomber sans raison et se heurter violemment la tête. «Un jour, mon père est entré dans la pièce avec la tête toute ensanglantée. Pourtant il ne ressentait rien. On était effrayé de le voir ainsi. C’est à partir de ce moment là que nous avons décidé de consulter un psychiatre puis un gériatre», souligne la jeune cadre. Après avoir été soumis à un diagnostic complet, le verdict médical tombe: le vieil homme est bien atteint de la maladie d’Alzheimer.
Un traitement à base de gelules est, alors, prescrit pour ralentir l’évolution de la maladie. Mais les symptômes persistent et s’aggravent progressivement. Sujet, parfois, à des hallucinations, le septuagénaire est, par ailleurs, de plus en plus désorienté et perd toute notion d’espace et de temps. Il ne fait plus la différence entre le jour et la nuit et exige souvent de sortir à des heures très tardives. Une situation que sa femme et ses enfants ont de plus en plus mal à vivre. Un jour c’est la panique lorsque le vieil homme fait une fugue et disparaît trois jours durant sans laisser de mot. «Ce qui nous a aidé à le retrouver, c’est ce que nous savions de la maladie, relève une autre de ses filles, une pointe de tristesse dans la voix. En fait, il était sorti pour faire un tour et il a complètement oublié le chemin de la maison. Et puis les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont souvent tendance à retomber en enfance. Nous sommes retournés sur les lieux où a vécu notre père, à savoir un des vieux quartiers de Bab Souika. Nous l’avons retrouvé assis dans un des cafés. Il se trouvait dans un piteux état. Mais nous étions tous profondément soulagés de l’avoir, enfin, retrouvé».
Malheureusement, la situation continue à se dégrader de plus en plus. Le vieil homme entre dans de folles crises de rage car on l’empêche de sortir non accompagné. «Cela me faisait très mal de le voir dans cet état. Il criait sur moi sa propre fille et n’a pas hésité un jour à lever sa main sur moi alors qu’avant il ne nous avait jamais frappés lorsque nous étions petits.Il devenait méconnaissable», raconte Latifa. Par ailleurs, le malade a de plus en plus de mal à reconnaître ses enfants et se renferme dans sa carapace, ne discutant que très rarement avec son entourage qui, pourtant, est aux petits soins avec lui.Et c’est quelques mois plus tard qu’il décède, laissant sa famille plongée dans une profonde affliction.

Imen HAOUARI
source: La Presse de Tunisie

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mercredi 14 janvier 2009

Diagnostic précoce: Validation de normes nationales pour évaluer le déclin cognitif


La Tunisie connaît, actuellement, un accroissement soutenu et considérable de la population âgée. Cette évolution de la structure d'âge de la population tunisienne s'accompagne inéluctablement de l'augmentation de l'indice des pathologies dégénératives dépendantes de l'âge, parmi lesquelles figure notamment la maladie d'Alzheimer, forme la plus fréquente des démences.

Cette maladie constituerait dans un avenir proche un enjeu énorme et croissant pour la santé publique. La maladie relève, en effet, d’un traitement spécifique dont les conséquences économiques et sociales sont considérables. Elle n’est pas la maladie d’une personne mais elle touche, également, son entourage direct, cause supplémentaire de souffrances. D’où la nécessité de déterminer l’ampleur véritable des troubles cognitifs au sein de la population tunisienne âgée de 65 ans et plus.
De ce fait, l’équipe de l’Unité de recherche "Neuropsychologie clinique et langage" auprès du service de Neurologie de l’établissement de santé Charles-Nicolle a multiplié les efforts pour diagnostiquer la maladie à un stade précoce.
"La personne âgée qui entame le stade de vieillissement neurologique va avoir des difficultés à se rappeler certaines choses, à raisonner, et cela retentit sur le fonctionnement social. Ce retentissement va être responsable d’une démence. En effet, la démence se manifeste par un trouble de la mémoire associée à des troubles de langage, de raisonnement, de jugement de l’orientation. On arrive à une atteinte multiple des fonctions cognitives. Le patient ne peut plus subvenir à ses besoins quotidiens. Il vit dans l’oubli. Ainsi, nous essayons dans notre unité de diagnostiquer la maladie à une étape précoce dès l’apparition des premiers signes et symptômes", a expliqué le Dr Amel Mrabet, chef de service de Neurologie à EPS Charles-Nicolle.
Le diagnostic précoce peut dire de quel type de démence il s’agit. La démence la plus connue est la maladie d’Alzheimer mais il y a d’autres types frontotemporels qui touchent les régions postérieures du cerveau, les démences à corps Lewy et les démences vasculaires.
"Notre unité de recherche" Neuropsychologie clinique et langage "s’est attelée à valider et établir les normes pour les tests les plus fréquemment utilisés. La Tunisie dispose actuellement d’un nombre appréciable de médecins qualifiés pour assurer des consultations aux personnes âgées. Cependant, l’exploration neuropsychologique ne peut se faire sans tests adaptés à la population tunisienne âgée", a souligné, Dr Neïla Attia, neurologue au service de Neurologie EPS Charles)Nicolle et chargée de la coordination de toutes les méthodes de diagnostic.

Des consultations
de mémoire adaptées
aux Tunisiens âgés

La consultation de mémoire est la méthode utilisée pour diagnostiquer la maladie. Bien conduite, cette consultation doit permettre le diagnostic et la prise en charge médicale et paramédicale du déclin cognitif chez les personnes âgées qui s’y présentent. Elle se compose d’une équipe multidisciplinaire. Les médecins sont en général des neurologues, psychiatres ou gériatres qui se sont spécialisés dans le neurocognitif. Les patients, présentant des troubles cognitifs, leur sont adressés par des médecins généralistes, gériatres ou autres spécialistes.
Après l’examen clinique du patient, le médecin, en charge de la consultation de mémoire, doit interroger le conjoint ou l’aidant principal du patient pour évaluer l’impact des troubles cognitifs sur la vie quotidienne en se basant sur des échelles validées à cet effet. Des tests brefs tels que l’épreuve des cinq mots, le test de l’horloge et autres permettent au médecin d’évaluer rapidement quelques fonctions cognitives pour apprécier l’ampleur du déficit.
Pour sa part, le Dr Mrabet indique que "l’adaptation des tests neuropsychologiques n’est pas une simple traduction de contenu des tests français et anglais. Elle a nécessité un grand travail. Il a fallu choisir des mots de langage, du dialecte tunisien. De même, ces tests sont adaptés aux différents niveaux de scolarité des Tunisiens".
Les Drs Mrabet et Attia indiquent que pour l’exploration neuropsychologique, il est recommandé que le conjoint ou l’aidant principal du patient participe à l’évaluation. Le neuropsychologue commence par un interrogatoire destiné à préciser l’histoire de la maladie, à évaluer l’humeur et le comportement du sujet et à estimer son degré de coopération. Il procède ensuite à une exploration approfondie de l’intelligence, des fonctions mnésiques, exécutives, attentionnelles, visuo-spatiales et instrumentales.
La confrontation des résultats des différentes explorations permet en général de préciser s’il s’agit d’oublis bénins, d’altérations cognitives liées à l’âge, d’une dépression, d’une démence, d’une confusion mentale ou d’une autre pathologie. Les deux neurologues précisent qu’en dehors de la prise en charge médicamenteuse, la consultation de mémoire permet d’informer le patient et sa famille sur les conséquences de la maladie et de leur apporter le soutien psychologique nécessaire pour y faire face. Une équipe paramédicale compétente, composée de kinésithérapeutes, de neuropsychologues et d’ergothérapeutes, est nécessaire pour rééduquer la motricité, remédier aux fonctions cognitives déficientes et prodiguer des conseils pour que l’environnement de vie soit adapté au patient.
Toutefois, les consultations de mémoire ne peuvent répondre à tous les problèmes posés par la pathologie démentielle. Ainsi, les Drs Attia et Mrabet précisent qu’il est temps de développer un programme national pour permettre un diagnostic et une prise en charge précoces du déclin cognitif en impliquant notamment les médecins de la première ligne ainsi que les médecins contrôleurs de la Cnam. Ce programme doit favoriser l’accompagnement des malades à domicile en assurant les services d’auxiliaires de vie et encourager la création de centres d’accueil de jour. Les deux neurologues insistent sur la nécessité d’organiser la prise en charge des malades en situation de crise dans les unités de soins de court et moyen séjours. Elles déclarent qu’il est difficile de penser que l’on pourra éviter les centres de séjour de longue durée destinés à accueillir les personnes âgées ne bénéficiant d’aucun soutien familial.

S.H.
source: La Presse de Tunisie

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mardi 13 janvier 2009

En Tunisie Un enjeu majeur de santé publique

Le vieillissement de la population et les divers troubles démentiels liés au troisième âge ont été placés au cœur des travaux d’une journée scientifique organisée la semaine dernière à Tunis, sous la houlette de l’Association tunisienne de psychiatrie d’exercice privé (ATPEP).

Un aréopage de professionnels, d’universitaires et des représentants du tissu associatif ont meublé les actes de cette manifestation d’information, de sensibilisation et de réflexion.
Chacun en ce qui le concerne, les participants ont fourni de précieux éclairages sur les diverses facettes mentales, psychologiques, et socio-sanitaires du processus de vieillissement en général et présenté les états démentiels que ce tronçon final du parcours de vie peut recéler, passant au peigne fin l’état des lieux, propre à la maladie d’Alzheimer plus particulièrement. Chez nous comme dans le monde.
Ouvrant le bal des communications, le professeur Lotfi Gaha a décliné avec force détails «l’évolution des indicateurs démographiques et les aspects psychosociaux du vieillissement en Tunisie», faisant remarquer d’emblée que cette tendance démographique constitue un problème de santé publique universel, en ce début de troisième millénaire.
D’où l’émergence de besoins spécifiques de prise en charge requis par cette frange de la population particulièrement vulnérable. Sur les plans physique, psychique et social.
L’orateur a en effet expliqué que le vieillissement de la population en Tunisie est généré par l’effet croisé de deux types de transition.
La première, d’ordre démographique a pour principaux marqueurs la baisse de la natalité, la baisse de la mortalité et l’augmentation de l’espérance de vie.
La seconde est de nature épidémiologique, caractérisée essentiellement par la baisse de la pathologie infectieuse et l’augmentation de la pathologie chronique.
Corroborant ses constats par des données statistiques relativement récentes, l’orateur a fait remarquer qu’un tunisien sur dix, approximativement, est aujourd’hui âgé de plus de 60 ans, avant de procéder à un bilan quasi exhaustif caractérisant tout processus de vieillissement, qu’il soit « normal » ou « pathologique », marqué, à des degrés divers par une série de déclins et de déficits morphologiques, physiologiques, psychiques et cognitifs.
Analysant les actions en faveur de la population âgée en Tunisie, sous le triple aspect de la formation, de la législation et de la prise en charge, le professeur Gaha a conclu que «les modifications liées au vieillissement normal et pathologique ainsi que les restructurations vécues par la famille tunisienne, lors de ces dernières années appellent au réaménagement de l’approche de la personne âgée en Tunisie, en vue de s’adapter aux nouvelles exigences.»
De son côté, le professeur Ridha Gouider, responsable du service de neurologie à l’hôpital Razi et président de l’Association tunisienne de neurologie, a axé sa communication sur « la maladie d’Alzheimer, en tant que problème de santé publique », donnant la mesure à cette occasion de la prévalence de cette maladie dégénérative parmi la population, de son évolution et des incidences qu’elle implique en terme de temps, d’argent et d’énergie.Autant pour les patients que pour leurs familles et les aidants.
Faisant l’état des lieux de la maladie en Tunisie, il a rappelé qu’une étude épidémiologique effectuée sur une population âgée de 65 ans et plus, vivant à domicile estime la prévalence de cette maladie à 3,7%.
Une seconde étude, faite sur une cohorte hospitalière incluant les personnes âgées de 65ans et plus, a mis en évidence, a-t-il encore expliqué, un taux de prévalence de 18%.
En valeur absolue, ces ratios correspondent actuellement à 35.000 malades atteints par l’Alzheimer.
Selon des projections démographiques et épidémiologiques, ce nombre s’élèvera à 60.000 en 2020, si l’incidence et la durée de la maladie demeurent invariables et en tenant compte de la longévité de la population dont les indicateurs ne cessent de s’améliorer.
Des données présentes et à venir qui font de la maladie d’Alzheimer «une maladie émergente dans un pays émergent», selon l’expression du professeur Gouider.
L’orateur a ensuite procédé à l’analyse quantitative et qualitative de l’impact social de la maladie (désocialisation, actes médico-légaux, conflits intrafamiliaux, épuisement moral et physique de l’entourage et des aidants…) et de ses conséquences économiques (coûts directs et indirects de la maladie d’Alzheimer qui retentissent sur les patients, leurs familles, les caisses de sécurité sociale et la collectivité).
Evoquant les coûts des traitements médicamenteux, les frais de prise en charge à domicile des sujets déments et les dépenses générées par les hospitalisations, l’orateur a avancé le chiffre estimatif de cinq mille dinars/an/patient.
Se penchant ensuite sur les perspectives et les stratégies à mettre en œuvre, face à l’ampleur que prendra cette maladie dans les années toutes proches, le Pr R.Gouider a plaidé pour l’élaboration d’un plan national d’action à la hauteur des enjeux.
Celui-ci pourrait être prioritairement axé sur le diagnostic précoce, la prise en charge multidisciplinaire, médicale et sociale, l’implication de l’entourage, la création de centres adaptés(Voir article intitulé « Un nouveau centre spécialisé à l’hôpital Razi ») et le renforcement des activités associatives.
Plusieurs autres communications ont été données à l’occasion de cette journée scientifique.
Elles ont permis de faire le tour des principaux troubles dépressifs,psychiatriques et démentiels liés à cette maladie dégénérative, de présenter les approches physiopathologiques et les protocoles thérapeutiques en vigueur, faisant le point , de façon plus générale, sur un certain nombre d’avatars mentaux pouvant accompagner cet ultime versant crépusculaire de la vie humaine.

M.G.

source: La Presse de Tunisie

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lundi 12 janvier 2009

Accompagnement à domicile: Une prise en charge si particulière


La maladie d’Alzheimer, souvent associée à la perte de mémoire, se rattache à un ensemble de symptômes autrement plus graves. Une dégradation alarmante des capacités intellectuelles ou un retour au stade de l’enfance, les manifestations de la maladie différent d’un malade à un autre.
C’est parce que ses signes sont irréversibles et parce qu’elle bouleverse la vie d’une famille entière que la maladie d’Alzheimer fait si peur. Entre le malade et son entourage, c’est parfois un mur de solitude et de rejet qui prend forme.
Le malade, ayant complètement oublié tout ce qui a trait à sa personne et à son entourage, finit par ne plus avoir aucune sensibilité et aucune émotion vis-à-vis des personnes qui l’entourent; ces derniers ont du mal à vivre cette séparation et à gérer un quotidien parfois très difficile.
Ainsi, on a tendance à nier l’existence de la maladie, «même lorsque tous les symptômes sont là et que les spécialistes diagnostiquent un cas d’Alzheimer, les proches continuent souvent à nier, pourtant reconnaître la maladie et la prendre en charge à temps ne peut être que favorable» souligne Mme Belsem Zmantar, présidente de l’Aaghd (Association d’assistance aux grands handicapés à domicile). Cette association prend en charge un grand nombre de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, «toutefois, les familles ne font, généralement, appel à nous qu’à la fin, d’une certaine manière, nous accompagnons ces malades durant les derniers jours avant la mort» précise encore Mme Zmantar.
Parlant de son engagement dans le travail social, Mme Zmantar qui est kinésithérapeute de formation se rappelle que toute petite, déjà, sa mère la poussait à aider son prochain et à soutenir ceux qui en ont besoin. «D’ailleurs pour faire du social, il est essentiel d’aimer les autres et de s’engager, sans compter. Ce travail est à la fois valorisant et ingrat», souligne-t-elle encore.
L’idée de créer cette association a été générée par un cas particulier d’une personne âgée qui fut hospitalisée suite à un accident et qui ne pouvait plus subvenir à ses besoins quotidiens, notamment se déplacer, se laver… Cette personne handicapée habitait en plus dans un quartier de la médina difficilement accessible et comportant plusieurs escaliers. Depuis sa création, l’Aaghd veille ainsi à répondre aux requêtes de proches de personnes ayant besoin d’un accompagnement à domicile. Ces personnes sont généralement des handicapés profonds ou des personnes âgées souffrant d’Alzheimer.
Mme Zmantar souligne que la spécificité de la prise en charge de malades atteints d’Alzheimer réside dans le fait que ces derniers portent un handicap post-natal, acquis, d’où une prise en charge plus difficile. L’accompagnement de ces malades demande une grande vigilance. «Il faudra vérifier si le malade a mangé ou pas, s’il a pris ses médicaments, et veiller à lui rappeler des éléments et des notions qu’il aurait oubliés, entre autres les prénoms de ses enfants, l’usage et l’utilité des choses. L’auxiliaire de vie ou l’aidant naturel (entourage du malade) doit réécrire et réapprendre des notions qui s’effacent», précise encore Mme Zmantar, «un travail qui demande beaucoup de patience».
Pour diagnostiquer à temps la maladie, la présidente de l’Aaghd rappelle qu’il est essentiel d’être vigilant et attentif aux premiers signes, notamment l’oubli. «Ce signe très courant chez certaines personnes peut être le signal de la maladie, il est essentiel dans ce cas de ne pas avoir peur de consulter et de faire les tests appropriés».
Concernant l’accompagnement de ces malades, elle nous apprend qu’il diffère selon les besoins du malade et ceux de la famille.
Les auxiliaires de vie étant appelés à fournir un travail plutôt difficile et particulier, ils sont sélectionnés selon des critères spécifiques et suivent des formations appropriées. «Depuis 2001, on forme des auxiliaires de vie dans le cadre du mécanisme trente du Fonds 21-21 pour l’emploi», précise à ce propos Mme Zmantar.

Enfin, s’agissant des difficultés qu’ils rencontrent, elle dit que la plus grande difficulté se manifeste lorsque la famille tend à se décharger sur l’auxiliaire de vie et à se détacher de toute responsabilité. Quant à la prise en charge du malade, «certains nous appellent à un stade où ils sont très fatigués, psychologiquement détruits ou débordés et ont tendance à tout rejeter sur notre dos, résolution complètement fausse car la famille doit toujours être présente, notre rôle consistant, surtout à l’accompagner, à l’orienter et à la soutenir», précise à ce niveau Mme Zmantar.
«Même dans les cas où l’entourage du malade est totalement démissionnaire, on essaye toujours de les sensibiliser et de ne point les juger; l’handicap est, en effet, parfois si dur que les gens finissent par se lasser. Notre rôle consiste, ici, à les sensibiliser quant à l’importance de leur présence et l’aide qu’ils peuvent nous apporter tout en offrant au malade la possibilité de rester chez soi et de sauvegarder ses repères», ajoute-t-elle encore.
Elle précise que la perte de personnes qu’on a accompagnées jusqu’à la fin est difficile à vivre pour les membres de l’association et pour le personnel car «même si on fait très attention à ne point s’attacher au malade, on finit inévitablement par avoir des liens plus personnels avec eux».
Nadia CHAHED

source: La Presse de Tunisie

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samedi 10 janvier 2009

Prise en charge des malades: Un nouveau centre spécialisé à l’hôpital Razi


Prise en charge des malades
Un nouveau centre spécialisé à l’hôpital Razi
Une nouvelle unité de diagnostic et d’accueil de jour logée au sein de l’EPS Razi verra le jour avant la fin de cette année. Actuellement en construction, elle jouxtera le service de neurologie dudit hôpital.
Première structure de prise en charge des malades atteints de l’Alzheimer en Tunisie, en Afrique et dans le monde arabe, elle comprend un espace de consultation dit «consultation mémoire», une structure d’accueil de jour et un pavillon dédié à la formation et à la vie associative, en plus des commodités de base pour les patients, leurs accompagnateurs et les divers personnels soignants.
Ce projet à vocation sociosanitaire est le fruit des efforts fédérés de l’administration de tutelle, des associations de prise en charge des malades handicapés par la maladie d’Alzheimer et d’un mécène.
On croit savoir, en effet, qu’une personne de bonne volonté s’est engagée à réaliser l’ensemble des composantes de ce centre «clés en mains» par ses propres moyens.
Le ministère de la Santé publique fournit pour sa part le terrain et le personnel médical et paramédical.
Un club international d’actions caritatives serait également impliqué dans cette entreprise pionnière.
Interrogé sur les missions de ce centre dont il est l’initiateur aussi averti que passionné, le Pr Ridha Gouider, chef de service de neurologie de l’hôpital Razi et président de l’Association tunisienne de neurologie, égrène un bouquet d’objectifs d’ordre scientifique, humanitaire et associatif: fournir des diagnostics fiables, préalables à toute action thérapeutique, offrir aux patients un espace d’accueil de jour, former les diverses catégories de personnels soignants pour mieux faire face à cette pathologie émergente, consolider le noyau de recherche sur la maladie d’Alzheimer, soutenir les efforts des associations et des familles des patients et diminuer de la sorte le risque d’épuisement qui guette les aidants souvent face à cette maladie lourdement handicapante.
Grâce à ce projet, «non seulement, nous créons un lieu de vie et d’espoir pour les patients et les familles, mais nos actions préventives et thérapeutiques contre cette pathologie gagneront en efficacité. Nous misons, en effet, sur une prise en charge pluridisciplinaire des patients, engageant à la fois des psychiatres, des gériatres, des neuropsychologues, des orthophonistes, des ergothérapeutes, des accompagnateurs et des membres de la société civile», explique le Pr Gouider à ce sujet.
M.G.

source: La Presse de Tunisie

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jeudi 8 janvier 2009

Prévenez la maladie d'Alzheimer grâce au régime méditerranéen

En plus d’être bon pour le coeur, le régime méditerranéen contribuerait à prévenir la maladie d’Alzheimer et à préserver les facultés cognitives des personnes vieillissantes.

C’est ce qu’indiquent les résultats d’une étude prospective1 menée par des chercheurs américains auprès de 2 258 personnes en santé. Ces dernières ont été suivies en moyenne sur une période de quatre ans. D’après les données recueillies, plus l’alimentation des sujets se rapprochait du régime méditerranéen, moins ils risquaient de souffrir de la maladie d’Alzheimer et meilleures étaient leurs facultés cognitives durant leur vieillesse.


source: D’après BBC News et The Gazette.

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mercredi 7 janvier 2009

Maladie d'Alzheimer: antioxydants et oméga-3 retiennent l'attention



23 mai 2008 – Une saine alimentation pourrait-elle préserver notre mémoire et, même, nous aider à prévenir la démence ou la maladie d’Alzheimer?
C’est l’espoir qu’ont semé des chercheurs québécois et français qui étaient réunis à Québec, les 22 et 23 mai, dans le cadre d’un colloque intitulé Nutrition et fonctions cérébrales1.

source: Martin LaSalle – PasseportSanté.net

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mardi 6 janvier 2009

La maladie d'Alzheimer frappe bien avant 65 ans

TORONTO - On perçoit généralement la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence comme des maux qui affligent d'abord les personnes âgées. Mais de nouvelles données semblent indiquer que les baby-boomers sont eux aussi touchés par ces maladies destructrices du cerveau.

source: Nouvelles de © La Presse Canadienne, 2009.

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lundi 5 janvier 2009

Maladie d'Alzheimer: Description médicale, Symptômes, Personnes à risque, Facteurs de risque...


Maladie d'Alzheimer


La maladie d'Alzheimer, autrefois appelée gâtisme, est la démence sénile la plus fréquente dans les pays développés. Au Canada, elle représente environ 75 % des cas de démence chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Il est estimé qu'un homme sur huit et une femme sur quatre en souffriront au cours de leur vie, à différents degrés. C'est Dr Alois Alzheimer, un neurologue allemand, qui a donné son nom à cette maladie qu'il a identifiée en 1906 lors de l'autopsie d'une femme morte de démence. Il avait observé dans le cerveau de celle-ci des plaques anormales et des enchevêtrements de cellules nerveuses, désormais considérés comme étant les principaux signes physiologiques de la maladie d'Alzheimer.

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dimanche 4 janvier 2009

Alzheimer: une journée contre la dépendance


Première cause de dépendance des personnes âgées, la maladie d’Alzheimer touche près de 850 000 personnes en France. Nicolas Sarkozy a fait de la lutte contre cette maladie un de ses chantiers présidentiels en chargeant une commission d’élaborer un plan de lutte contre cette pathologie : ce dernier aura notamment pour rôle d'encourager la recherche sur l'Alzheimer. La médecine reste en partie impuissante face à la maladie et les équipes de chercheurs ont plusieurs défis à relever.

source: www.rfi.fr

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samedi 3 janvier 2009

Alzheimer, l'inexorable progression


Développer un Alzheimer, c’est développer une maladie neuro-dégénérative évolutive et incurable qui atteint les facultés intellectuelles et mentales. Le fléau touche aujourd’hui quelque 25 millions de personnes, dont 860 000 en France, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette journée internationale consacrée à la maladie est l’occasion pour les familles des malades de souligner le manque de moyens, tant en recherche qu'en accompagnement des patients car, malgré l’importance des enjeux sociaux et de santé publique en cause, les pouvoirs publics tardent à réagir.

source: www.rfi.fr

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vendredi 2 janvier 2009

Alzheimer : «la maladie de l’avenir»



100 ans après sa découverte par un médecin allemand dont elle porte le nom, la maladie d’Alzheimer atteint aujourd’hui quelque 25 millions de personnes dans le monde. Selon la revue scientifique The Lancet, entre 2001 et 2040, le nombre de malades devrait dramatiquement augmenter notamment dans les pays en développement. Aujourd’hui, ce sont ces pays qui supportent la plus grosse charge de la maladie, avec 60% des cas. La maladie d’Alzheimer est ainsi une «maladie de l’avenir» selon les termes d’un spécialiste français, le professeur Bruno Dubois.

source: www.rfi.fr

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jeudi 1 janvier 2009

Diabète et Alzheimer : des liens probables




Les troubles cardiovasculaires, le syndrome métabolique, et plus particulièrement le diabète de type 2 peuvent-ils mener à l’Alzheimer, cette terrible pathologie qui connaît une explosion mondiale ? De plus en plus d’études scientifiques portent sur les causes, les facteurs communs et les liens probables entre ces maladies dites «de civilisation». Des données à prendre très au sérieux.

source:www.rfi.fr

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