Ces chercheurs des Universités de Bonn et du Massachusetts ont découvert ce commutateur de signal qui protège contre la perte de fonction des cellules nerveuses. Il s’agit d’un gène silencieux, impliqué dans la voie de signalisation de l’inflammation, qui, une fois éteint, permet de prévenir l'inflammation et la perte de mémoire. Une nouvelle cible donc dans cette quête d’un traitement efficace pour faire face à l’augmentation considérable du nombre de patients atteints. Ces nouvelles données viennent d’être présentées dans l’édition du 19 décembre de la revue Nature. La maladie d'Alzheimer conduit progressivement à la destruction des cellules nerveuses et donc à des pertes cognitives importantes. L’auteur principal, le professeur Michael T. Heneka, directeur du groupe d'étude Clinical Neurosciences de l'Université de Bonn et chercheur au Centre allemand pour les maladies neurodégénératives (DZNE) rappelle que des années avant que les premiers symptômes n’apparaissent, les fameuses plaques bêta-amyloïdes se constituent chez les patients atteints. Des dépôts anormaux de protéines tau dans les cellules sont également identifiés dans les cerveaux des patients. Le résultat de cette cascade de signaux, est bien sûr la perte progressive des cellules nerveuses, mais résultant d’une réaction inflammatoire chronique. S’attaquer à l’inflammation : · Caspase-1 : La découverte de cette nouvelle voie de signalisation impliquée dans le développement de l'inflammation chronique des cellules du cerveau va de pair avec l’identification du rôle clé d’une protéine, Caspase-1 co-responsable du développement de la réaction inflammatoire. Ainsi, les chercheurs ont pu constater des niveaux élevés de caspase-1 dans le cerveau des patients atteints vs les personnes en bonne santé. Ces niveaux élevés sont bien associés à des réactions inflammatoires chroniques des cellules immunitaires du cerveau. Les scientifiques ont également observé ces résultats chez des souris génétiquement modifiées modèles de la maladie d'Alzheimer. · NLRP3, jouerait également un rôle déterminant dans la voie de signalisation inflammatoire. En désactivant le gène NLRP3 et caspase-1 chez la souris modèle d'Alzheimer, les chercheurs suppriment l’inflammation dans le cerveau des souris qui conservent une mémoire intacte. De plus, chez ces souris « désactivées », les niveaux de peptide bêta-amyloïde sont moindres. Bref, en « mettant en sourdine » les gènes de la caspase-1 et NLRP3, les chercheurs préservent les cellules nerveuses contre le processus typique de la maladie d'Alzheimer. Une nouvelle voie thérapeutique vient ainsi de s’ouvrir, bien qu’encore au stade de la recherche fondamentale, précisent les chercheurs. Source: Nature DOI: 10.1038/nature11729 19 December 2012 NLRP3 is activated in Alzheimer's disease and contributes to pathology in APP/PS1 mice
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Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.
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vendredi 28 décembre 2012
Alzheimer : sait-on enfin pourquoi les neurones dégénèrent ?
Des américains ont un début d’explication à la neurodégénérescence observée dans la maladie d’Alzheimer. Bêta-amyloïdes et protéine Tau, toujours retrouvées dans les cerveaux des patients, collaboreraient pour faire entrer les neurones dans le cycle cellulaire, ce qui finirait par les détruire. On tient peut-être là une grande découverte ! Un dossier pour tout savoir sur la maladie d'Alzheimer A-t-on levé un coin du voile sur le grand mystère Alzheimer ? La maladie neurodégénérative la plus fréquente s’accompagne toujours de plaques extracellulaires d’une protéine appelée bêta-amyloïde et d’un enchevêtrement d’une seconde, appelée Tau. Si le caractère anormal de l’accumulation de ces molécules avait frappé les neurologues, étaient-elles la cause ou une conséquence de la mort des neurones ? La plupart des études les rangeaient plutôt dans le camp des coupables, même si aucune ne pouvait expliquer la neurodégénérescence. Une nouvelle recherche, annoncée lors du congrès annuel de l’American Society for Cell Biology, à San Francisco, tend à confirmer cette intuition : bêta-amyloïde et Tau inciteraient les cellules nerveuses à enfreindre la règle numéro 1 pour rester en bonne santé, celle qui proclame qu’il faut rester en dehors du cycle cellulaire. Les neurones entameraient alors un nouveau cycle de division qui n’aboutirait pas mais entraînerait leur mort. Alzheimer : un problème de cycle cellulaire ? En temps normal, la plupart des neurones se trouvent dans un état postmitotique, que l’on appelle G0. Dans cette phase, les cellules ne montrent aucun signe de division imminente ou à plus longue échéance : elles sont en latence. Le cerveau humain est probablement l'organe le plus secret. De ce fait, il rend la compréhension de certaines maladies qui l'affectent, comme la maladie d’Alzheimer, plus difficile aussi !
Le cerveau humain est probablement l'organe le plus secret. De ce fait, il rend la compréhension de certaines maladies qui l'affectent, comme la maladie d’Alzheimer, plus difficile ! © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0 Cependant, des scientifiques de l’université de Virginie (Charlottesville, États-Unis) ont remarqué que la bêta-amyloïdes pouvaient changer la donne. Ils ont exposé des neurones de souris à la protéine. Après 24 heures, l’ADN des neurones avait commencé à se dupliquer, étape caractéristique du cycle cellulaire. Sauf si la cellule nerveuse était dépourvue de protéine Tau, auquel cas elle restait en G0. Les deux molécules auraient donc un lien direct entre elles… Et il a été déterminé. La bêta-amyloïde activerait des enzymes appelées protéines kinases, dont la fonction est d’ajouter des groupements phosphate à des composés. Trois d’entre elles (nommées Fyn, CaMKII et PKA) sont nécessaires pour que le neurone entame sa division, car chacune modifie la protéine Tau en un endroit spécifique. Les bêta-amyloïdes déclencheraient donc indirectement la prolifération de Tau. Bêta-amyloïde et Tau, les coupables parfaits L’étape suivante consistait à vérifier l’hypothèse in vivo. Toujours chez la souris, mais les rongeurs avaient été modifiés génétiquement pour présenter une mutation qui favorise l’accumulation des bêta-amyloïdes, conférant aux souris des troubles de la mémoire et de l’apprentissage très semblables à ceux que l’on retrouve chez les patients atteints d’Alzheimer. En parallèle, cette lignée a été croisée avec d’autres souris déficientes en protéine Tau. Six mois plus tard, les cerveaux étaient disséqués. Avec la conjonction des deux molécules, les scientifiques ont relevé la présence de protéines caractéristiques du cycle cellulaire, nouvelle preuve que les neurones avaient commencé une division qui n’a jamais abouti. En revanche, comme ils s’y attendaient, les animaux ne produisant pas la protéine Tau ne présentaient pas de signes de division cellulaire. Les scientifiques imaginent déjà cibler les kinases ou les protéines Tau phosphorylées pour lutter contre la maladie. En bloquant l’entrée dans le cycle cellulaire, ils espèrent pouvoir préserver les neurones de leur déclin. Cela fonctionnera-t-il ? source:www.futura-sciences.com Leia Mais…jeudi 20 décembre 2012
Fin de vie : c'est notre société qui condamne les malades d'Alzheimer à la dépendance
vendredi 14 décembre 2012
Alzheimer : Nancy teste un médicament
mercredi 12 décembre 2012
Alzheimer-Nouvel essai clinique d'un traitement d'Eli Lilly
mardi 11 décembre 2012
Une autre variation génétique associée à l'alzheimer
Alzheimer : les "intellos" mieux protégés contre les effets précoces de la maladie
Mais le déclin des facultés cognitives sera plus rapide Un haut niveau d'éducation retarde l'apparition de la maladie d'Alzheimer d'au-moins 5 ans. Nous sommes inégaux devant le risque de maladie d'Alzheimer. L’une des explications se trouve dans la notion de «réserve cognitive», autrement dit, le capital intellectuel qui diffère selon les individus. Les personnes jouissant d’un haut niveau d’éducation et qui continuent à mobiliser leur potentiel intellectuel par diverses activités peuvent mieux que d’autres résister à la maladie. Cette thèse n’est pas nouvelle, mais elle a été formalisée par le Pr Orgogozo, chef du pôle neurosciences cliniques au CHU de Bordeaux et chercheur à l'Inserm lors de la 3e édition des Aquitaine Conférences sur les neurosciences 2012 à Arcachon (du 5 au 8 novembre). «Un haut niveau universitaire retarde l'échéance d'au moins cinq ans», a-t-il expliqué. La notion de réserve cognitive a été développée pour la première fois par le Pr Yaakov Stern, de l'université de Columbia. «Plus d'éducation, détaille le Pr Orgogozo, cela veut dire plus de synapses, un cortex plus épais, plus de possibilité de compensation par des circuits alternatifs.» Mais ce gain de temps a une contrepartie sévère : le déclin des facultés intellectuelles sera plus brutal. Selon le Pr Stern: «La baisse des performances intellectuelles sera plus rapide quand s’amorcera le déclin cognitif du à la maladie ». source: www.agevillage.com
Leia Mais…lundi 10 décembre 2012
La maladie d’ALZHEIMER a son premier pacemaker
Alzheimer - Vision d’une maladie en transformation
La vitamine K serait intéressante pour préserver la mémoire Bron — Entraînement de la mémoire, vitamine K, Kinect et diagnostic précoce ; voilà quelques-uns des sujets abordés lors du colloque La maladie d’Alzheimer : du génome au comportement, tenu à l’Institut des sciences cognitives de Bron, les 19 et 20 novembre. Alors que les gens atteints de la maladie d’Alzheimer montrent généralement moins d’activation cognitive, on a remarqué que les gens aux stades légers de la maladie ont souvent une activation accrue. « C’est une forme de compensation, et au fur et à mesure que la maladie évolue, on assiste à un effondrement de ce phénomène et on va vers une hypoactivation », a expliqué Sylvie Belleville, directrice de la recherche à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Avec son équipe, elle a conçu un programme d’entraînement de la mémoire avec des exercices à réaliser à la maison pour favoriser ce processus naturel de compensation. « On a observé que l’entraînement améliorait la mémoire, indique-t-elle. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique, on a vu après l’entraînement une augmentation de l’activation dans des régions qui n’étaient pas mobilisées par la tâche avant l’intervention. Un réseau neuronal alternatif situé généralement dans les régions intactes prendrait donc la relève des régions atteintes. » Son équipe de recherche ne sait pas encore si le processus de compensation peut repousser le diagnostic de maladie d’Alzheimer. « Mais on sait que même de courtes activités d’entraînement de la mémoire réduisent les symptômes de l’Alzheimer », précise Mme Belleville, qui est également professeure titulaire au département de psychologie de l’Université de Montréal. Le rôle de la vitamine K En matière d’alimentation, Guylaine Ferland, chercheuse au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal et à celui de l’hôpital du Sacré-Coeur, est venue parler de vitamine K. On la retrouve dans les légumes d’un vert très foncé comme le brocoli, le brocoli-rave (rapini) et les épinards. D’après une de ses études, la vitamine K serait particulièrement intéressante pour préserver la mémoire. « Chez les participants jouissant du statut vitaminique K le plus élevé, on a vu une performance supérieure en mémorisation », affirme celle qui est également professeure au département de nutrition de l’Université de Montréal. L’hypothèse veut que la vitamine K joue un rôle dans la consolidation de la trace mnésique. « Nos travaux se poursuivent, précise-t-elle. Nous ne sommes pas convaincus non plus que la vitamine K ne pourrait pas avoir un impact sur les fonctions cognitives. » Les recherches se poursuivent également dans l’évaluation des comportements. Par exemple, Philippe Robert, coordonnateur du Centre de mémoire de ressources et de recherche du centre hospitalier universitaire de Nice, a expliqué comment on peut mettre les nouvelles technologies au service des patients. « Dans une clinique de mémoire, nous avons recréé un appartement où on captait tout par une caméra qui montrait un avatar de l’individu, indique-t-il. Nous demandions au patient de réaliser ses activités quotidiennes. On voyait comment il se débrouillait et on notait différents éléments comme la vitesse, l’ordre dans lequel il réalisait les tâches demandées, les omissions, etc. » Il est aussi possible d’utiliser de l’équipement non professionnel à des fins d’évaluation. « Par exemple, la Kinect [un périphérique de Xbox 360 qui réagit aux mouvements] permet au patient de jouer chez lui à des jeux comme les quilles. Le patient bouge, il est stimulé, et en plus, le clinicien peut avoir facilement accès en temps réel aux données. On pourra aussi utiliser à l’avenir ces nouvelles technologies pour faire jouer les patients à des jeux qui stimulent la mémoire et les fonctions cognitives. » Diagnostic et traitement précoces L’an dernier, les critères de la maladie d’Alzheimer ont été élargis et ils permettent maintenant un diagnostic plus précoce, bien avant le stade de la démence. « Le système de santé accueille donc de nouveaux types de patients qui sont de plus en plus jeunes », est venu expliquer Serge Gauthier, directeur de l’Unité de recherche sur la maladie d’Alzheimer au Centre McGill d’études sur le vieillissement. « Avec la maladie d’Alzheimer, il y a une longue phase à traverser avant d’arriver au stade de la démence », a indiqué Joël Ménard, directeur du Plan Alzheimer mis en place en France par Nicolas Sarkozy en 2008. Serge Gauthier croit qu’en matière de traitement, les nouveaux médicaments viseront davantage le stade précoce de la maladie. « Ces types de molécules, si elles sont approuvées, présenteront toutefois beaucoup de risques, elles seront complexes à utiliser et dispendieuses », a expliqué le professeur de l’Université McGill. « Il faudra aussi déterminer à quel moment il sera faisable, rentable et éthique d’intervenir, précise Joël Ménard. Pour y arriver, il faudra des stratégies de recherche fortes, des études de qualité qui nous donneront des renseignements complémentaires. » Collaboratrice source:www.ledevoir.com
Leia Mais…Des anticorps nettoyeurs contre la maladie d'Alzheimer
Des neurobiologistes ont réussi à « laver » le cerveau de souris atteintes de la maladie d'Alzheimer des plaques amyloïdes qui y rongent les neurones. A ce jour, la recherche sur la maladie d’Alzheimer se heurte à un écueil majeur : on ne dispose que de traitements qui ralentissent la progression de la maladie. Il n’existe pas de véritable thérapie. Or, un espoir pourrait venir de l’immunothérapie, ou l’utilisation judicieuse d’anticorps. Une des principales hypothèses pour expliquer la mort des neurones dans cette maladie est l’existence de dépôts d’une molécule nommée peptide beta-amyloïde, qui forment des plaques d’un dixième de millimètre environ, lesquelles s’accumulent dans le cerveau et seraient toxiques pour les neurones. La stratégie employée consiste donc à créer des anticorps, molécules-clés du système immunitaire, qui reconnaîtraient la structure tridimensionnelle microscopique de ces plaques d’amyloïde, qui les cibleraient et provoqueraient leur destruction par le système immunitaire du patient. Jusqu’à présent, de premières études sur la souris avaient montré que l’on pouvait ralentir la formation des plaques d’amyloïde avec des anticorps neutralisant leur composant élémentaire, le peptide amyloïde, avant que celui-ci ne s’agrège en véritables plaques. Mais pour la première fois, des neurobiologistes du Centre Lilly d’Indianapolis, aux États-Unis, ont synthétisé des anticorps se fixant préférentiellement sur les plaques définitivement formées, mobilisant contre elles les macrophages du système immunitaire, qui les détruisent. Ils observent ainsi une réduction de l’ordre de 60 pour cent de la quantité de plaques amyloïdes chez des souris âgées développant les signes organiques d’Alzheimer : le cerveau des souris est en quelque sorte lavé des plaques toxiques. Dans le cas de l'homme, chez les patients âgés, les plaques sont déjà formées, et on ne les détecte le plus souvent que dix ans après qu’elles ont commencé à se constituer. Cette approche est donc cruciale pour envisager un éventuel assainissement du cerveau, et ce qu’on pourrait peut-être un jour appeler un traitement curatif. Mais il faudra encore attendre une dizaine d’années, l’échelle de temps des essais cliniques, si tout va bien.
La méthode utilisant les anticorps permet de détruire les plaques amyloïdes neurotoxiques et de rendre aux neurones leur aspect sain. source: www.pourlasience.fr Leia Mais…mardi 4 décembre 2012
Merck: début de tests de phase II/III dans l'Alzheimer.
lundi 3 décembre 2012
Une carence en vitamine D liée à la déficience cognitive et la maladie d'Alzheimer
Deux études publiées dans le Journals of Gerontology Series A montre que la vitamine D pourrait être essentielle pour la santé cognitive. Dans une étude française, menée par l'équipe de Cedric Annweiler de l'Hôpital Universitaire d'Angers avec 498 femmes qui participaient à une étude sur l'ostéoporose, un apport alimentaire élevé de vitamine D était lié à un risque plus faible de maladie d'Alzheimer. Les femmes qui ont développé la maladie avaient en moyenne des apports plus faibles en vitamine D que celles qui ont développé d'autres formes de démence et celles qui n'ont pas développé de démence. Une étude américaine, menée par Yelena Slinin du VA Medical Center à Minneapolis avec 6257 femmes âgées dont les niveaux sanguins de la vitamine ont été mesurés, a montré que des niveaux très faibles (moins que 10 ng/ml) étaient associés à un risque très élevé de déficience cognitive au début de l'étude. Des niveaux faibles (moins que 20 ng/ml) étaient liés à un déclin plus rapide chez les femmes présentant déjà une déficience. Une autre étude publiée dans la même revue montrait que les hommes et les femmes qui n'avaient pas un apport de vitamine D suffisant, qu'il provienne de l'alimentation, de compléments ou de l'exposition au soleil, avaient un risque accru de limitations de mobilité. source: www.psychomedia.qc.ca
Leia Mais…vendredi 30 novembre 2012
Des chercheurs atténuent la maladie d'Alzheimer chez des souris
Des scientifiques suisses et allemands sont parvenus à atténuer les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer chez des souris en leur administrant des anticorps. Une découverte qui offre des perspectives pour la prévention et le traitement de la maladie chez l'homme. Un groupe d'anticorps, qui sont aussi utilisés dans le traitement du psoriasis - une maladie immunitaire -, peuvent nettement atténuer, sur des souris, les modifications pathologiques du cerveau qui caractérisent la maladie d'Alzheimer. C'est ce que montre une étude germano-suisse. Une réaction immunitaire accrue est à la fois considérée comme la cause et la conséquence de la maladie d'Alzheimer. Mais jusqu'à présent, on ignorait si les substances chimiques générées par la réponse immunitaire - les cytokines - influencent l'acuité de la maladie. Celle-ci se manifeste surtout par le dépôt pathologique de protéines dans le cerveau, par exemple les bêta-amyloïdes. Frank Heppner, de la clinique berlinoise Berliner Charité, et Burkhard Becher, de l'Université de Zurich, ont réussi à montrer que moins d'amyloïdes se répandent dans le cerveau lorsque certaines substances immunitaires sont éliminées. Les deux chercheurs ont dévoilé dimanche cette découverte dans la version en ligne de la revue spécialisée "Nature Medicine". Les souris utilisées pour l'étude ont été génétiquement manipulées pour qu'elles présentent les mêmes modifications du cerveau que celles provoquées par l'Alzheimer. Mais lorsqu'on administre aux rongeurs des anticorps qui bloquent la molécule immunitaire p40, les symptômes s'atténuent et les animaux présentent des meilleures performances en matière de mémorisation, a indiqué l'Université de Zurich. Importance pour l'être humain Cette découverte a aussi une importance pour l'être humain, expliquent les chercheurs dans un communiqué. La concentration de la molécule p40 est plus élevée dans le liquide cérébro-spinal des patients atteints de la maladie d'Alzheimer; c'est aussi le cas dans leur plasma sanguin, selon une récente étude américaine. La découverte germano-suisse offre ainsi des perspectives aussi bien pour la prévention que pour le traitement de l'Alzheimer, écrit l'université. Même si le rôle complexe de ces substances chimiques dues à la réponse immunitaire doit encore être étudié plus en détail, les résultats obtenus justifient déjà de passer à la phase d'étude clinique sur des êtres humains, expliquent les chercheurs. Pour ce faire, ils cherchent un partenaire industriel approprié. Dans le traitement du psoriasis, on utilise déjà un médicament qui s'attaque aux p40. La maladie d'Alzheimer est une des principales causes de démence. Rien qu'en Suisse et en Allemagne, 1,5 million de personnes en sont affectées. Au niveau mondial, on s'attend à un doublement du nombre de cas durant les 20 prochaines années. source: www.rts.ch
Leia Mais…Alzheimer : le sport, c’est bon pour la mémoire !
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 35 millions de personnes dans le monde, souffrent de démence. Et c’est un phénomène qui monte : chaque année en effet, plus de 7 millions de nouveaux cas sont détectés. Et 7 fois sur 10, le diagnostic de maladie d’Alzheimer est posé. Même si aucun traitement contre cette dernière n’existe à l’heure actuelle, des chercheurs américains viennent de démontrer l’intérêt d’être actif au quotidien, pour prévenir la maladie. Sur les bases de la Cardiovascular Health Study, le Dr Cyrus Raji et ses collègues de l’Université de Californie à Los Angeles, ont passé en revue différentes activités physiques pratiquées par près de 900 adultes, âgés en moyenne de 78 ans, , du jardinage à la danse en passant par le vélo. Tous les participants ont ensuite subi une imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale. Activités physiques… et intellectuelles Résultats, les chercheurs ont observé une forte corrélation entre la dépense calorique et le volume de matière grise présent dans des zones essentielles à la fonction cognitive. L’hippocampe notamment, qui joue un rôle-clé dans l’apprentissage et la mémoire. Pour le Dr Raji, « plus que par l’activité physique, ce résultat s’explique par la diversité des exercices pratiqués. La plupart étaient des activités aérobies, qui nous le savons, améliorent le débit sanguin cérébral et renforcent les connexions neuronales ». Il est donc important de privilégier les activités d’intensité modérée comme la marche, la course à pied ou le vélo. « Si des travaux supplémentaires sont nécessaires » reconnaît Cyrus Raji, « nous pouvons affirmer que le vieillissement du cerveau peut être ralenti par un mode de vie actif ». Rappelons enfin qu’une étude précédente était déjà parvenue à la même observation. Les chercheurs y avaient noté que les seniors férus de jeux de société, de marche ou de cuisine étaient trois fois moins atteints par la maladie d’Alzheimer. Source : Radiological Society of North America (RSNA) – 26 novembre 2012
Leia Mais…ALZHEIMER: Un médicament du psoriasis pourrait traiter la démence
Ce médicament utilisé pour calmer l'inflammation dans le psoriasis peut aussi lutter contre les effets de la maladie d'Alzheimer, suggère cette étude sur l’animal, menée par des chercheurs de l’Université de Zürich et publiée dans l’édition du 25 novembre de Nature Medicine. Ces conclusions ajoutent également à la preuve du rôle du système immunitaire dans le développement de la démence. La maladie d'Alzheimer est un type de démence, caractérisée par la perte de cellules cérébrales saines et la formation de dépôts anormaux de protéines amyloïde à l'intérieur du cerveau. Or cette étude révèle, sur un modèle de souris développé pour avoir des symptômes de type démence, que les protéines libérées alors par le système immunitaire (IL-12 et IL-23), associées à l'inflammation du cerveau, peuvent être « bloquées » par un médicament, l'ustekinumab, déjà utilisé pour traiter le psoriasis chez l'Homme. Un anticorps réduit de 31% les dépôts amyloïdes : Dans cette étude, les chercheurs ont testé 2 méthodes pour réduire les niveaux d'IL-12 et IL-23 dans leur modèle murin de la maladie d'Alzheimer, supprimer les gènes qui portent les instructions pour la fabrication de l'IL-12 et IL-23 et traiter avec un anticorps qui bloque les effets des protéines. Cet anticorps a été injecté dans la cavité abdominale des souris à 28 jours, puis deux fois par semaine jusqu'à l'âge de 120 jours. Les deux méthodes s’avèrent efficaces pour réduire la formation de plaques, et le traitement par anticorps parvient à inverser certains des troubles du comportement observés sur l’animal. L'injection de l'anticorps réduit de 31% les dépôts bêta-amyloïdes dans le cerveau, cependant, les effets varient selon les souris. Les chercheurs concluent ainsi au rôle du système immunitaire dans le développement de la maladie d'Alzheimer. L'ustekinumab (Stelara), utilisé pour le traitement du psoriasis a l’avantage d’avoir déjà des données de sécurité mais devra être testé pour son efficacité possible pour traiter la maladie d'Alzheimer et les auteurs suggèrent que ces essais pourraient intervenir chez des patients à déficience cognitive légère ou à maladie d'Alzheimer encore asymptomatique. Source: Nature Medicine
Leia Mais…L'association de différentes activités permet de lutter contre la maladie d'Alzheimer
Par AFP Relax, le 27 novembre 2012 à 11h48 On ne cesse de le répéter, l'activité physique a des effets positifs sur les fonctions cognitives des seniors. Une étude présentée à Chicago ce week-end montre que la combinaison de différents types d'activités, allant de la danse au jardinage, permet de se prémunir des effets de l'âge sur le cerveau. Cette étude, menée par des chercheurs de l'Université de Californie (Los Angeles), a été présentée lors du congrès annuel des radiologues d'Amérique du Nord à Chicago. Elle montre que les personnes qui pratiquent différents types d'activité physique disposent d'un plus grand volume de matière grise dans leur cerveau. Plus de matière grise signifie un cerveau en meilleure santé, ont expliqué les chercheurs, alors que les personnes qui souffrent de la maladie d'Alzheimer voient ce volume décroître. Pour leur étude, des chercheurs ont examiné l'influence d'un mode de vie actif sur la structure de 876 adultes américains âgés de 78 ans. Parmi les activités les plus représentées ils ont noté la pratique récréative du sport, le jardinage, le vélo de ville, la danse et le vélo d'appartement. "Le plus frappant dans ces résultats, c'est que la combinaison de différentes activités, et non pas une seule, offre le plus de bienfaits au cerveau", a commenté le directeur de l'étude, le Dr. Cyrus Raji dans un communiqué. Les chercheurs ont recouru à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et à des méthodes informatiques avancées générant des modèles mathématiques, pour comparer le volume de matière grasse et la dépense calorique. source: www.rtl.be
Leia Mais…jeudi 8 novembre 2012
L'alzheimer détecté 20 ans avant les premiers symptômes
es chercheurs américains ont réussi à détecter certains des premiers signes de la maladie d'Alzheimer plus de deux décennies avant que les symptômes physiques n'apparaissent. La médecine considère que le traitement précoce de cette maladie neurodégénérative est vital pour éviter la détérioration des fonctions cognitives de la personne atteinte. C'est que la démence n'apparaît que lorsque de nombreuses cellules du cerveau sont mortes. Parfois, des régions ont perdu jusqu'à 20 % de leurs cellules avant que la maladie ne devienne perceptible. Le saviez-vous?D'autres recherches avaient déjà permis d'établir que les premiers signes de l'alzheimer étaient perceptibles jusqu'à 10 à 15 ans avant les symptômes physiques. Une équipe californienne affirmait même en 2011 qu'un gène entraîne des dommages au cerveau 50 ans avant qu'une personne ne développe les symptômes. L'étude Le Dr Éric Reiman et ses collègues du Banner Alzheimer's Institute ont analysé les cerveaux d'une famille colombienne élargie prédisposée à développer une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Les membres de cette famille présentent une mutation qui est associée à un risque très élevé de développer dans la quarantaine la maladie qui apparaît habituellement après 75 ans. L'examen du cerveau de 20 personnes âgées de 18 à 26 ans présentant cette mutation montre qu'il existe déjà des différences notoires avec ceux de 24 personnes qui n'étaient pas destinées à développer tôt la maladie. En outre, le fluide dans lequel le cerveau et la moelle épinière se trouvent présentait des niveaux plus élevés d'une protéine appelée bêta-amyloïde, directement associée à l'alzheimer. Les résultats de cette étude publiée dans la revue The Lancet Neurology pourraient, selon ses auteurs, permettre de retarder l'apparition des premiers symptômes en détectant la maladie dans le cerveau plus de deux décennies avant son apparition. Le saviez-vous? Une personne qui a un parent atteint de l'alzheimer risque deux ou trois fois plus de souffrir de cette maladie qu'une personne qui n'a pas ces antécédents familiaux. Le nombre de cas d'alzheimer et de démences apparentées doublera dans les 20 prochaines années dans le monde, et passera de 35,6 millions actuellement à 65,7 millions en 2030. Au Canada, le nombre de personnes touchées passera de 500 000 actuellement à 1 125 000 dans 30 ans. source: www.radio-canada.ca
Leia Mais…Courir pour prévenir l'Alzheimer
Mieux vaut courir que lire pour prévenir la maladie d’Alzheimer! On a longtemps pensé que lecture er scrabble, belote et sudoku , ou encore peinture sur soie et makramé, bref, les activités intellectuelles permettaient de ralentir ou même de prévenir, l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Et bien, voilà encore un dogme qui tombe : en effet, mieux vaut faire de la gymnastique physique que cérébrale pour garder ses neurones en bonne forme, conclut une étude écossaise menée sur près de 700 septuagénaires à qui on a fait passer une IRM cérébrale. Résultat : ceux qui avaient le moins de signes anatomiques de viellissement au niveau de leur cerveau étaient ceux qui avaient déclaré le plus d’activité physique. Et d’autres études ont même chiffré ces bienfaits en montrant que 30 minutes de marche quotidiennes suffirait à ralentir le viellissement mental de 5 à 7 ans ! Mais, en fait, l’activité physique est conseillée à tout âge... Et cette activité physique a même été qualifiée de véritable médicament universel . Et qui sait ? Elle sera un jour peut-être remboursée par la sécurité sociale. Le premier pas semble franchi car le gouvernement actuel pense mettre en œuvre une véritable politique publique de sport-santé et bien-être. Sport-santé sur ordonnance qui, pour l’Académie nationale de médecine, devrait être remboursée par la sécurité sociale. L’Académie conseille effectivement que ce médicament un peu particulier fasse l’objet d’une prescription médicale venant ou pas compléter un traitement. Mais à une condition : que cette prescrition respecte la règle des 3 R : définir concrètement une activité régulière , raisonnée (ce qui signifie parfaitement adaptée au sujet à qui elle est prescrite) et raisonnable c’est-à-dire sans prendre de risque. Donc vous l’avez compris, en cette fin devacances de la Toussaint, ne battez pas les cartes à jouer, mais chaussez vos baskets ! Référence Académie Nationale de médecine. Les activités physiques et sportives Jacques Bazex*, Pierre Pène*, Daniel Rivière, Michel Salvador source: www.pourquoi-docteur.nouvelobs.com
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