A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
vendredi 30 août 2013

ON A DÉCOUVERT LA PROTÉINE RESPONSABLE DE L’USURE DE LA MÉMOIRE

Avec l’âge apparaît un manque de la protéine RbAp48 dans l’hippocampe. Des chercheurs américains ont mis en évidence une relation possible entre cette carence et les pertes de mémoire qui apparaissent avec le vieillissement.

Combien de fois entend-on les personnes âgées prononcer cette phrase: «Je perds la mémoire...» On est alors tenté de penser qu’il ne s’agit que d’un problème d’attention ou d’une simple illusion. Selon une équipe de chercheurs du Centre médical de l’université de Columbia dirigée par le prix Nobel Eric Kandel, il existerait bien une cause biologique à ce phénomène. Avec l’âge, le cerveau produirait une quantité inférieure d’une protéine baptisée RbAp48, qui semble jouer un rôle important dans les mécanismes de la mémoire.
Mieux encore, cette déficience ne serait pas définitive et il suffirait de restaurer un taux normal de cette protéine pour que la mémoire redevienne celle de vingt ans. De quoi redonner espoir aux personnes âgées même si, les chercheurs insistent sur cette importante distinction, la découverte ne concerne pas les effets de la maladie d’Alzheimer sur la mémoire, la dégénérescence provoquée par cette affection touchant le cerveau d’une façon très différente.

L’équipe américaine a travaillé sur des cerveaux sains provenant de souris vivantes et de huit êtres humains décédés entre les âges de 33 et 88 ans. Elle a d’abord constaté la même perte de protéine RbAp48 chez les hommes et les souris âgés grâce à l’analyse de cellules provenant de leur cortex entorhinal, l’une des principales régions du cerveau, qui achemine les informations vers l’hippocampe, en particulier dans la zone du gyrus dentelé.
Restait à vérifier si la carence en protéine RbAp48 était bien la responsable de la baisse de mémoire. Pour cela, les chercheurs se sont tournés vers les souris, chez qui ils ont génétiquement inhibé la production de la molécule dans le cerveau de jeunes animaux. Et ils ont constaté, grâce à des tests tels que ceux de labyrinthe, que la chute de mémoire était identique à celle constatée sur des souris âgées.
Lorsque l’inhibition du gène codant pour la protéine RbAp48 était supprimée, la mémoire redevenait normale. Le phénomène a été confirmé par l’observation du fonctionnement du cerveau à l’aide de l’IRM fonctionnelle.
L’intérêt d’un tel résultat, publié le 28 août 2013 dans la revue Science Translational Medicine, est considérable, même si d’autres facteurs peuvent également agir sur la perte de mémoire. Les chercheurs ont en effet ainsi établi que, contrairement à ce qui se produit avec la maladie d’Alzheimer, la mémoire des personnes âgées n’est pas affectée par une perte de neurones mais par une modification de leur fonctionnement.
L’équipe a également déterminé la voie d’accès à l’activation de la protéine RbAp48, ce qui ouvre la porte à une action thérapeutique. Elle va pouvoir tester différentes solutions: médicaments, nutriments, exercices physiques ou cognitifs.
Reste à vérifier que le modèle souris représente bien ce qui se passe dans le cerveau humain. Les chercheurs estiment que leurs travaux le démontrent déjà. Si cela se confirme, cette découverte pourrait conduire à un ou plusieurs traitements de la perte de mémoire des personnes âgées.
On imagine que d’autres effets du vieillissement ont peut-être, eux-aussi, des causes biologiques. Comme si la machinerie moléculaire s’essoufflait. Il suffirait alors de trouver, comme pour la mémoire, la source biologique de la carence...
Michel Alberganti
source: www.slate.fr

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jeudi 29 août 2013

Le fer de la viande rouge pourrait-il favoriser la maladie d’Alzheimer ?

Une étude montre que le fer s’accumule dans les régions du cerveau d’abord concernées par la maladie d’Alzheimer, et qu’il serait au moins l’une des causes de la neurodégénérescence. Pour les auteurs, des facteurs environnementaux, comme la consommation régulière de viande rouge, riche en fer, pourraient contribuer au développement de la principale cause de démence.


Que sait-on réellement de la maladie d’Alzheimer ? D’abord que c’est l’un de nos adversaires les plus coriaces. Le principal facteur de risque est le vieillissement, contre lequel nos moyens de prévention et de lutte sont limités dans le temps. On associe également la principale neurodégénérescence mondiale à l’accumulation de deux protéines dans et entre les neurones : les bêta-amyloïdes et la protéine Tau. Sont-elles la cause ou la conséquence de la démence ? Le mystère n’est pas vraiment résolu.
Si des gènes augmentent les risques ou, au contraire, protègent de ce trouble neurologique, le rôle de l’environnement reste encore peu clair. Pourtant, des chercheurs états-uniens de l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) suspectent notamment l’alimentation d’être l’une des causes facilitant le développement de la maladie d’Alzheimer. Car le fer, contenu en grande quantité dans certains aliments (la viande rouge en tête), pourrait contribuer au développement de la maladie. C’est du moins ce que suggère leur recherche, publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

Du fer plein l’hippocampe

En tout, 99 personnes âgées ont été mises à contribution. En tout, 31 présentaient la démence, tandis que les 68 restantes, du même âge, faisaient office de contrôle. Toutes ont eu à passer une IRM sophistiquée, combinant des champs magnétiques faibles et forts, afin de détecter la présence de ferritine, protéine chargée de transporter le fer, dans deux régions du cerveau. La première (l’hippocampe) joue un rôle clé dans la mémoire et dégénère très vite dans la maladie d’Alzheimer. La seconde (le thalamus) est affectée par la pathologie seulement dans ses phases terminales.
Les résultats montrent que le fer s’est accumulé uniquement dans l’hippocampe des malades, et qu’en plus sa présence est associée à des dommages tissulaires dans les régions concernées. Aucune observation de ce type n’a été retrouvée chez les seniors en bonne santé ni dans aucun thalamus. Les auteurs soulignent donc le rôle que pourrait jouer le métal dans l’occurrence de la démence.
En effet, bien qu’essentiel au bon fonctionnement des cellules, le fer est nocif lorsqu’il est présent en trop forte quantité, en favorisant la formation de radicaux libres, capables d’endommager les tissus par leur haute réactivité. Le cerveau pourrait y être très sensible, et l’accumulation du métal dans la matière grise engendrerait des maladies neurodégénératives, dont Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer causée par une défaillance en myéline

L’hypothèse de George Bartzokis, l’un des auteurs de ce travail, est la suivante. D’abord, la neurodégénérescence se caractérise par la perte progressive de la gaine de myéline autour des neurones. Ce tissu gras, qui entoure les axones des neurones, joue le rôle d’isolant et permet au message nerveux de mieux circuler. Lorsqu’il est abîmé, la communication est altérée, et peuvent alors se former les plaques séniles riches en bêta-amyloïdes. Celles-ci contribuent à détruire davantage de myéline, ce qui détériore encore la qualité du message. Finalement, les neurones dépérissent.
Tout partirait donc de la myéline. Celle-ci est synthétisée par des cellules cérébrales appelées oligodendrocytes. Or, ce sont ces cellules qui présentent les taux les plus élevés en fer, et qui pourraient donc être les premières à succomber du fait de l'excédent.

Les métaux, sources de neurodégénérescence ?

Ainsi, une telle accumulation de fer pourrait s’expliquer par des facteurs environnementaux. Parmi les pistes envisagées par les auteurs : la consommation de viande rouge, puisqu’elle doit sa couleur à la présence du métal lié à l’oxygène. La prise de compléments alimentaires riches en fer ou une hystérectomie (ablation de l’utérus) pratiquée avant la ménopause pourraient également y contribuer.
Ces scientifiques ne sont pas les seuls à suivre avec intérêt la piste des métaux dans l’origine de la maladie d’Alzheimer. D’autres ont précédemment montré que réduire l’excédent de fer chez des souris atteintes d’une neurodégénérescence équivalente à Alzheimer réduisait les symptômes liés à la maladie. Ou bien encore une autre étude, publiée cette année, qui met en avant que les prions à l’origine de la maladie de Creutzfeld-Jakob touchaient les protéines qui interviennent dans la régulation du fer, et que c’est un dérèglement à ce niveau qui conduit à la mort des neurones. Notre cerveau pourrait donc se révéler sensible aux métaux ingurgités tout au long de notre vie.
source: www.future-sciences.com

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Une protéine joue un rôle-clé dans le déclin de la mémoire avec l'âge

Washington (AFP) - La carence en une protéine joue un rôle-clé dans le déclin de la mémoire avec l'âge, un phénomène réversible distinct de la maladie d'Alzheimer, selon des travaux publiés mercredi qui pourraient ouvrir la voie à des traitements.
Un manque de la protéine dite RbAp48 dans l'hippocampe, une partie du cerveau, est un facteur important de la perte de mémoire associée au vieillissement, ont découvert des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université Columbia à New York dirigés par le Dr Eric Kandel, co-lauréat du prix Nobel de médecine en 2000.
Leur étude, menée sur des cellules cérébrales humaines provenant de cadavres ainsi que sur des souris, est la plus forte indication à ce jour que la détérioration de la mémoire avec l'âge et la maladie d'Alzheimer sont des pathologies distinctes; la première est réversible en traitant la carence de la protéine en question, tandis que la seconde reste incurable, expliquent les auteurs de ces travaux publiés dans la revue américaine Science Transnational Medicine.
"Ces résultats ont des implications potentielles pour le diagnostic et le traitement des troubles de la mémoire", souligne le Dr Kandel dans un communiqué.
Les scientifiques pensaient initialement que la perte de la mémoire était un des premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer mais de plus en plus d'indices laissent penser qu'il s'agit d'un phénomène distinct affectant le gyrus dentelé, une sous-région de l'hippocampe.
Pour cette étude, les auteurs ont effectué une analyse génétique de cellules provenant du gyrus dentelé du cerveau de huit personnes décédées à des âges compris entre 33 et 88 ans et dont aucune ne souffrait de maladie cérébrale.
Ils ont constaté qu'un gène dit RbAp48, qui permet de produire la protéine du même nom, a vu son fonctionnement nettement décliner avec l'âge chez tous les sujets.
Ces chercheurs ont ensuite testé ce même gène chez des souris pour déterminer son rôle dans la perte de mémoire.
Quand ils ont génétiquement bloqué l'expression de ce gène dans le cerveau de jeunes souris en bonne santé, celles-ci avaient les mêmes problèmes de mémoire que les rongeurs âgés ont montré des tests dans des labyrinthes.
Une fois rétabli le fonctionnement de ce gène, la mémoire des jeunes souris est redevenue normale.
Enfin, ces scientifiques ont réactivé le gène RbAp48 pour accroître son expression dans le cerveau de vieilles souris qui selon eux ont alors retrouvé la mémoire de leur jeunesse.


Source : AFP

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mercredi 21 août 2013

Alzheimer: le rôle controversé du cuivre

Une étude américaine a conclu aujourd'hui que l'accumulation de cuivre dans les vaisseaux sanguins contribuait à la maladie d'Alzheimer, suscitant la controverse après une recherche britannique qui estime à l'inverse que ce nutriment prévient cette dégénérescence cérébrale. "Il est clair qu'avec le temps, l'effet cumulé du cuivre affecte le système permettant d'éliminer du cerveau la protéine bêta-amyloïde" qui est toxique et joue un rôle clé dans Alzheimer, explique le Dr Rashid Deane, professeur de médecine au centre de neurochirurgie du centre médical universitaire de Rochester (Etat de New York, nord-est des Etats-Unis), principal auteur de l'étude.

"Ce dysfonctionnement est l'un des facteurs environnementaux clé qui provoque l'accumulation de cette protéine dans le cerveau, où elle forme des plaques caractéristiques de la maladie d'Alzheimer", ajoute ce chercheur, qui a effectué ses travaux sur des souris et des cellules cérébrales humaines. La recherche paraît dans les Comptes rendus de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

Ces conclusions vont à l'encontre de celles de travaux effectués par des chercheurs britanniques de l'université de Keele, au Royaume-uni, publiés dans la revue Nature en février. "La quantité de cuivre dans le cerveau de personnes âgées et plus particulièrement celles atteintes d'Alzheimer est plus faible que chez les sujets normaux", a expliqué le chercheur Christopher Exley. "Des recherches y compris la nôtre montrent que le cuivre empêche la formation des plaques de bêta-amyloïde", ajoute-t-il, soulignant avoir mené ces travaux sur 60 cerveaux humains de personnes décédées d'Alzheimer ou d'une pathologie proche.
A cela le Dr Rashid Deane répond que les deux études n'ont pas porté sur les mêmes mécanismes et que "le problème est de toute façon complexe". La recherche britannique conclut que le cuivre devrait prévenir Alzheimer car les cerveaux des personnes étudiées avaient des niveaux de ce métal plus faibles que la normale, mais cela n'est pas concluant, estime Deane.

Tuyauteries en cuivre

Ce chercheur explique que ses travaux se sont concentrés sur les vaisseaux sanguins cérébraux où l'accumulation de cuivre, un puissant oxydant, affecte avec l'âge le mécanisme permettant d'empêcher que des toxines n'entrent dans le cerveau et d'éliminer les bêta-amyloïdes avant qu'elles ne forment des plaques séniles. Il souligne que "ces plaques chez les malades atteints d'Alzheimer ont également des teneurs élevées en cuivre" comme l'ont déjà montré d'autres études.

Selon le professeur George J Brewer, retraité de l'université du Michigan (nord des Etats-Unis), "les travaux du Dr Deane aident à clarifier le rôle du cuivre comme facteur majeur de toxicité cérébrale observé avec la maladie d'Alzheimer". Ce chercheur a fait des études montrant, selon lui, "le lien entre l'épidémie de la maladie d'Alzheimer dans les pays industrialisés et l'utilisation de tuyauteries en cuivre". Il souligne que le cuivre provenant de l'alimentation, qui est organique, est essentiel pour la santé et ne provoque aucun dommage à l'organisme, tandis que le cuivre inorganique se trouvant dans l'eau du robinet est toxique.

Le cuivre organique est essentiel pour la conduction nerveuse, la croissance osseuse et la sécrétion hormonale, précisent ces chercheurs. Dans sa recherche, le Dr Deane a injecté pendant trois mois à des souris des doses de cuivre correspondant aux quantités de ce métal absorbées par les humains consommant normalement de l'eau du robinet. Les chercheurs ont constaté que ce cuivre entrait rapidement dans le sang et s'accumulait dans les cellules formant les parois de ces vaisseaux capillaires alimentant le cerveau. Ces cellules sont des éléments essentiels du système de défense du cerveau et règlent le passage des molécules vers et depuis le cerveau dans la circulation sanguine.  L'équipe du Dr Deane a en outre observé que le cuivre stimulait l'activité des neurones, qui accroît la production de bêta-amyloïde.

source: www.lefigaro.fr

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lundi 19 août 2013

Découverte française d’une molécule prometteuse contre l’Alzheimer

Des chercheurs français ont identifié une substance capable de ralentir, chez la souris, la progression des maladies neurologiques comme Alzheimer et les maladies à prions.
Si l’on n’a pas encore trouvé le moyen d’empêcher l’apparition des maladies neurodégénératives, on peut espérer en ralentir la progression. C’est ce qu’a réalisé, chez la souris, une équipe de chercheurs français dont les travaux sont publiés dans Nature Medecine du 18 août.

Quels résultats ont obtenu les chercheurs ?

La maladie d’Alzheimer est due à la malformation et à l’accumulation entre les neurones d’une protéine, la protéine beta-amyloïde, aboutissant à la formation de plaques qui compriment les neurones et deviennent toxiques. Une équipe menée par Benoît Schneider de l’Université Paris–Descartes et Jean-Marie Launay (hôpital Lariboisière-Inserm) a réussi à identifier un mécanisme protecteur empêchant la formation et l’accumulation de ces protéines. Celui-ci repose sur l’inhibition d’une enzyme par une autre.
Ils l’ont expérimenté sur des souris infectées par des prions et d’autres génétiquement modifiées pour développer la maladie d’Alzheimer. « Nous avons pu atténuer le développement de la maladie d’Alzheimer ainsi que les troubles de mémoire dans trois modèles transgéniques de souris, explique Benoît Schneider. Chez les souris infectées par des prions, nous avons retardé la progression de la maladie, réduit les troubles moteurs et prolongé la survie. »

Quelle suite va être donnée à ces travaux ?

« Ces travaux représentent une avancée importante dans la compréhension des mécanismes de l’Alzheimer et un espoir dans le traitement de cette pathologie », estime Philippe Amouyel, professeur d’épidémiologie, chercheur à l’Institut Pasteur de Lille et directeur de la Fondation Plan Alzheimer. « Mais il faut rester prudent, plusieurs essais actifs chez la souris s’étant révélés inactifs sur les fonctions cognitives chez l’homme. » Les travaux des chercheurs français vont se poursuivre, dans plusieurs directions.
L’action du candidat-médicament va être testée sur une autre manifestation symptomatique de la maladie d’Alzheimer : l’accumulation dans les neurones de la protéine appelée tau qui aboutit, au bout de plusieurs années, à la mort de ces mêmes neurones.
Il va également falloir vérifier que l’emploi d’une substance inhibitrice comme médicament potentiel n’engendre pas d’effets toxiques sur d’autres fonctions cérébrales ou l’organisme en général. Pour Philippe Amouyel, « si l’on arrivait seulement à repousser de cinq ans l’apparition des premiers symptômes, on diminuerait de moitié la fréquence de la maladie ».
DENIS SERGENT

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mercredi 14 août 2013

Les bienfaits de la sieste

La sieste, on a de moins en moins le temps de la faire... et pourtant, elle est bénéfique au coeur, améliore la mémoire, facilite la digestion... Elle lutterait même contre Alzheimer.  Voici les bonnes raisons de la faire !

La sieste bonne pour la mémoire et améliore la concentration
Parce que faire une sieste en milieu de journée permet au cerveau de se mettre en veille, et de se recharger, pour redémarrer ensuite de plus belle, lui permettant aussi de mettre de l'ordre.  Ce sont les échanges entre les neurones qui construisent la mémoire. Or c'est pendant le sommeil que ces connexions neuronales sont remodelées.

La sieste, des vertus contre Alzheimer ?
La sieste permet de rebooster les processus de la mémoire et qu'elle permet aux neurones de "mieux s'organiser", elle pourrait avoir un effet bénéfique sur la maladie d'Alzheimer. Elle pourrait en ralentir la progression, précise notre spécialiste, en protégeant les neurones.

La sieste facilite la digestion
Faire la sieste après manger aide à mieux digérer !
Pourquoi ? Une sieste après le repas, permet au corps de se concentrer exclusivement sur le fonctionnement du système digestif. C'est parce que l'organisme est sollicité après le repas, que l'on ressent en général un coup de barre après le déjeuner. Pour bien digérer, l'organisme demande du repos en sécrétant des substances appelées neurohormones qui accentuent le besoin de sommeil.  De façon naturelle, l'organisme tend à couper les autres activités de l'organisme, pour concentrer son énergie sur la digestion. Faire la sieste est donc une excellente solution.  Elle évite non seulement de se sentir fatigué pendant le processus de digestion, mais permet à l'organisme de bien digérer, puisqu'il n'a qu'à se concentrer sur cette action !

La sieste, anti stress !
Le stress vient souvent d'un manque de sommeil. La sieste peut donc vous permettre de mieux gérer le cumul de fatigue et de récupérer dans la journée si besoin.
Son action : un effet relaxant. C'est un moment de détente, permettant de relâcher la tension, "rééquilibrant le système nerveux et reposant le corps",

La sieste améliore l’humeur
C'est bien connu, quand on manque de sommeil, on est plutôt de mauvaise humeur, on perd vite patience, on s'énerve facilement...  Une courte sieste dans la journée permet de récupérer et de recharger les batteries pour continuer la journée en étant plus reposé et dynamique. Le corps se recharge à bloc pendant la nuit et dans la journée, on peut le recharger encore un peu en faisant la sieste pour qu'il reparte de plus belle.

source: www.depechedekabylie.comhttp://www.depechedekabylie.com/pause-digest/127531-les-bienfaits-de-la-sieste.html

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Pourquoi on n'aura pas tous Alzheimer

Les scientifiques ont fait une avancée significative pour savoir pourquoi certains sont touchés par Alzheimer et d’autres pas.
Bien que les causes exactes de la maladie ne sont pas encore connues, il semble de plus en plus évident que ce sont des agrégats de beta-amyloïde qui s’accumulent dans le cerveau et les protéines tau dans les neurones qui sont à l’origine de la maladie. Les chercheurs de l’université de Californie ont découvert que pour que le beta-amyloïde puisse exister, il fallait que l’enzyme bêta-sécrétase 1 (BACE-1) et la protéine précurseur de l'amyloïde (APP) soit combinée peut-on lire dans le Hufftington Post. En effet, cet enzyme morcèle les protéines.

Poudre à canon et allumette

La clé pour éviter l’accumulation de beta-amyloïde est donc de séparer cet enzyme des protéines précurseur de l'amyloïde. «En faisant cela, c’est comme si l’on séparait de la poudre à canon des allumettes pour éviter l’explosion » précise le biologiste cellulaire Subhojit Roy. « Si l’on sait comment séparer les deux, on pourra ouvrir de nouvelle perspective pour endiguer la maladie ». L’étude qui a été publiée dans le magazine Neuron est basée sur l’étude de neurones et de tissu cérébral chez des êtres humains et des souris. Il en ressort que chez des cellules saines, les BACE-1 et les APP restent séparées l’une de l’autre.
(TE) / Trad ML
source: www.levif.be

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samedi 10 août 2013

Médecine Le diabète de type 2 peut-être un facteur de développement de la maladie d'Alzheimer

Le diabète de type 2, diabète le plus commun dans les pays développés, constitue un facteur élevé de développement de la maladie d'Alzheimer, d'après une étude pionnière du Centre de Neurosciences et de Biologie Cellulaire de l'Université de Coimbra. L'équipe des neuf chercheurs impliqués dans l'étude, s'appuie au départ sur le fait que les personnes atteintes du diabète de type 2 peuvent développer avec une plus grande probabilité des formes de démence dont la maladie d'Alzheimer. Celle-ci est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.

Durant trois ans, les chercheurs ont travaillé sur un modèle animal avec deux groupes de rats: les premiers ont contracté le diabète de type 2 par ingestion de saccharose et les deuxièmes ont subi une manipulation génétique pour développer la maladie d'Alzheimer. Les observations ont été essentiellement faites au niveau des mitochondries, organite à l'intérieur de la cellule eucaryote. Les mitochondries sont le siège de l'énergie cellulaire. C'est à ce niveau qu'est produit l'ATP, molécule permettant de fournir l'énergie nécessaire à toute réaction chimique du métabolisme.

Les rats étudiés dans les deux groupes ont présenté une altération drastique des fonctions mitochondriaques, induisant un déficit d'énergie dans les tissus cérébraux. Ils ont également présenté un niveau élevé en protéine neurotoxique, la beta-amyloïde, qui produisent des plaques amyloïdes entre les neurones. Ces plaques sont responsables des symptomes caractéristiques de la Maladie d'Alzheimer. La production des plaques amyloïdes a également été observée dans le groupe des rats ayant contracté un diabète de type II. Par ailleurs, l'équipe a également observé le comportement des deux groupes de rats au moyen de divers tests comportementaux et cognitifs (mémoire, apprentissage ...). Leurs profils sont identiques, les rats des deux groupes présentant des niveaux élevés d'anxiété et de peur, ainsi que des difficultés d'apprentissage et de mémorisation.

Cette étude a été financée conjointement par la Fondation pour la Science et la Technologie et le QREN, le Cadre de Référence de Stratégie Nationale. L'équipe est coordonnée par Paula Moreira, chercheuse dans le groupe de travail "Mécanismes Moléculaires des Maladies" du Centre de Neurosciences de Coimbra. Les conclusions de ces travaux de recherche ont été publiés dans la revue scientifique "Journal of Alzheimer Diseases" du mois de mai 2013
source: www.bulletins-electroniques.comhttp://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73660.htm

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Le chocolat chaud serait bon pour la mémoire


Selon une étude américaine dévoilée par l'Huffington Post américain, le cacao serait bon pour la mémoire. Des chercheurs américains ont fait boire deux tasses de chocolat chaud par jour à soixante personnes âgées d'en moyenne 73 ans. Ces dernières ne souffraient par ailleurs d'aucune démence. Dix-huit d'entre elles présentaient en revanche une insuffisance de flux sanguins vers le cerveau. Après un mois de test, les chercheurs ont pu constater une amélioration de 8,3% de leur flux sanguin ainsi que de meilleurs résultats aux tests de mémoire. Les scientifiques qui ont mené cette expérience semblent penser que cette découverte est une étape importante en vue de futures recherches. Ils considèrent toutefois qu'il est encore trop tôt pour s'emballer et considérer le cacao comme un ingrédient clé dans la lutte contre les troubles de mémoire mineurs et les maladies de type Alzheimer source: www.atlantico.fr

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mardi 6 août 2013

Alzheimer : les bactéries liées à des maladies des gencives se propagent jusqu'au cerveau

Le lien de cause à effet n'est pas encore prouvé


Les bactéries liées aux maladies des gencives voyagent jusqu’au cerveau et pourraient jouer un rôle dans la maladie d’Alzheimer
 
L’hygiène dentaire aurait un rôle méconnu dans l’émergence des troubles cognitifs affirment des chercheurs britanniques. 
 
Des traces de la bacteria Porphyromonas gingivalis, connue pour son rôle dans les attaques gingivales, ont été trouvées dans quatre échantillons sur dix de tissus cérébraux prélevés sur des cadavres de patients attaints par la maladie d’Alzheimer. En revanche, aucune de ces bactéries n’a été trouvée sur des échantillons en nombre identique de personnes décédées au même âge sans aucun signe de maladie neurodégénerative. 
 
Cette découverte montre que la bactérie voyage dans le corps à l’occasion de travaux dentaires (extraction par exemple) ou de la mastication et peut se propager jusqu’au cerveau. La présence de la bactérie dans le cerveau pourrait créer une chimie favorable à la production de protéines amyloïdes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. 
 
“Nous avons mis en valeur une association et pas une relation de cause à effet. La seule chose sûre est que la bactérie voyage jusqu’au cerveau » affirme le Dr Crean, Doyen de l’Ecole de médecine et de dentisterie de l’Université du Central Lancashire en Angleterre. 
 
Se brosser les dents trop vigoureusement ou utiliser le fil dentaire de manière brutale peut provoquer des saignements qui favorisent la propagation de la bactérie. En revanche, une hygiène dentaire irréprochable est indispensable pour réduire les attaques bactériennes sur les gencives. 
 
L’étude a été financée sur les crédits universitaires. La direction de l’Université est aujourd’hui en quête de crédits pour explorer les liens entre la présence de la bactérie dans le cerveau et la maladie d’Alzheimer.

Trente pour cent de la population souffre de problèmes de gencives. De nombreuses études ont établi un lien entre les bactéries gingivales et les maladies cardiaques et certaines formes de cancer. 

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dimanche 4 août 2013

Alzheimer : les aliments riches en fer préviennent la maladie

Une étude de de l'Université de Californie à San Francisco révèle que consommer des aliments riches en fer peut retarder l'apparition de maladies dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer.

Les chercheurs ont fait le lien entre la démence et l'anémie après avoir étudié plus de 2.500 adultes âgés entre 70 et 79 ans.
Cette  étude a montré que les personnes souffrant d'anémie - dont les niveaux de globules rouges sont plus faibles que la normale - étaient plus susceptibles de développer des maladies telles que la maladie d'Alzheimer. L’anémie peut jouer un rôle dans la démence en réduisant l'approvisionnement en oxygène au cerveau, ce qui peut endommager les neurones, réduire la mémoire et les capacités de réflexion.
La cause la plus fréquente de l'anémie, en plus de la perte de sang, est une carence en fer. Le Dr Kristine Yaffe suggère «qu’un changement de régime alimentaire peut aider à protéger contre la démence ».
Dr Eric Karran de l’Association de recherche sur la maladie d’Alzheimer de Grande-Bretagne, a déclaré: «Cette grande étude ajoute aux observations antérieures qu’un lien entre l'anémie et un risque de démence plus élevé existe , mais il est difficile de dire avec certitude que l'anémie est un facteur responsable dans la maladie."
D’autres recherches sont nécessaires pour établir plus précisément ce lien. Mais la meilleure façon de réduire votre risque de démence est de mener une vie saine. Choisissez  une alimentation méditerranéenne riche en fruits et légumes, en poissons gras et même le verre occasionnel de vin rouge, n’oubliez pas de faire de l'exercice régulièrement et de ne pas fumer.
source: www.topsante.com

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Médicaments prometteurs contre l'Alzheimer

Les médicaments anti-Alzheimer de prochaine génération sont encourageants, selon des scientifiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

Des chercheurs de l'EPFL décryptent le mode d'action de deux classes de molécules actuellement testées en recherche clinique. Ils ont également mis le doigt sur les causes des formes héréditaires précoces de la maladie.

Publiées dans «Nature Communication», les conclusions des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) laissent penser que les classes de molécules en question cibleront très précisément les causes de la maladie. Elles présenteront peu d'effets secondaires, selon un communiqué publié vendredi.
Alzheimer se manifeste par l'agrégation de petites molécules organiques, les peptides amyloïdes. Chacun d'entre nous en produit. Chez les personnes souffrant d'Alzheimer, elles s'agrègent en plaques toxiques - les «plaques amyloïdes» - qui détruisent les neurones environnants.
Le processus commence avec une longue protéine du nom d'«APP», qui traverse la membrane des neurones. Elle est scindée en plusieurs morceaux par une enzyme. Cette dernière peut opérer la coupe à plusieurs endroits de la protéine APP. Elle produit des peptides amyloïdes plus ou moins longs.
Selon les chercheurs, seules les formes longues ont la faculté de s'agréger en plaques. Les malades d'Alzheimer en produisent en quantité anormalement élevée, ont-ils constaté.

Enzyme cisailleuse

Les deux classes de composés de prochaine génération ciblent l'activité de l'enzyme cisailleuse, appelée «gamma-sécrétase». Dans la plupart des formes d«Alzheimer, c'est le long peptide amyloïde 42 - nommé ainsi parce qu'il compte 42 acides aminés - qui est produit en trop grande quantité.
La molécule thérapeutique a précisément pour fonction de déplacer le site de coupe de l'enzyme gamma-sécrétase. Elle produit alors des peptides amyloïdes 38, plus courts et incapables de s'agréger en plaques neurotoxiques.
Progrès considérable
Par rapport aux approches précédentes, le progrès est considérable. En 2010, des essais de phase III sur des patients avaient dû être interrompus. La molécule testée inhibait purement et simplement le fonctionnement de la gamma-sécrétase. Résultat: des cancers de la peau et de graves saignements intestinaux.
«Cela fait plus d«une décennie que l'on tente de cibler la gamma-sécrétase pour soigner la maladie d'Alzheimer», explique Patrick Fraering, auteur principal et titulaire d'une chaire de neurosciences à l«EPFL. «Notre travail suggère que les molécules de la prochaine génération, en modulant plutôt qu«en inhibant l'enzyme, pourraient n«avoir que peu, voire pas d«effets secondaires.»
Hérédité et mutation
Au cours de leur investigation, les chercheurs ont également identifié les causes potentielles des formes héréditaires de la maladie qui peut frapper dès la trentaine. Chez ces malades, des mutations dans la protéine APP modifient la manière dont elle est coupée en morceaux par l«enzyme gamma-sécrétase.
Avec pour conséquence une surproduction de peptides amyloïdes 42, qui s«agrègeront en plaques. Ce savoir sera précieux pour développer des médicaments toujours plus précieux, conclut le communiqué.
(ats)
source: www.20mn.ch


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vendredi 2 août 2013

5 choses à ne jamais dire à une personne atteinte d'Alzheimer

Marie Marley, auteur du livre Come back early today
Hier après-midi, je suis entrée dans la chambre spacieuse de Mary, une femme atteinte de démence qui reçoit peu de visiteurs et avec qui je passe un peu de temps, bénévolement, chaque semaine.
Je me suis assise à sa petite table, surchargée de livres, de photos, de journaux et d'autres objets qu'elle veut garder à portée de main. J'ai d'abord saisi une photo encadrée de Mary, posant en compagnie de son mari et de ses trois enfants - deux fils et une fille.
"Parlez-moi de votre fille", ai-je demandé, utilisant une phrase ouverte qui ne suggérerait ni bonne ni mauvaise réponse. C'est une astuce que j'ai trouvée dans le livre The best friends approach to Alzheimer's care (Soigner Alzheimer par la technique du meilleur ami), de Virginia Bell et David Troxell.
"Oh, elle s'appelle Connie, m'a-t-elle dit. Elle a quatre enfants - deux garçons et deux filles." Elle a poursuivi, me donnant plusieurs détails sur Connie et sa famille. J'ai pris ensuite une photo de Mary avec sa sœur jumelle Bernice. Elle m'a expliqué qu'elles prenaient des leçons de piano ensemble quand elles étaient petites. Quelques minutes plus tard, je lui ai demandé si sa fille avait joué d'un instrument.
"Je n'ai pas de fille", a-t-elle déclaré, d'un ton neutre.
"Oh", ai-je insisté, me saisissant à nouveau de la photo de famille et la brandissant devant ses yeux. "Vous venez juste de me dire que vous aviez une fille. La voilà."
Le visage de mary s'est décomposé. "Je suppose que j'ai une fille", a-t-elle dit très calmement.
Son embarras m'a fait de la peine, et je me suis reproché immédiatement d'avoir souligné son erreur. Je me suis rendu compte que je venais à l'instant de transgresser une des règles cardinales du comportement à adopter avec une personne atteinte de démence. Je venais de le lire le matin même, dans The best friends approach to Alzheimer's care : "laissez-lui l'opportunité de sauver la face".
Dans une discussion avec un malade d'Alzheimer, plusieurs règles de conduite s'imposent. Voici les cinq plus basiques, que je développerai par la suite : 1- ne lui dites pas qu'il a tort ; 2- ne pas le contredire ; 3- ne pas lui demander s'il se souvient de telle ou telle chose ; 4- ne pas lui rappeler que son conjoint, parent ou autre proche est mort et 5- ne pas évoquer de sujets qui pourraient le contrarier.
Ne lui dites pas qu'il a tort : pour permettre au malade de sauver la face, il vaut mieux ne pas le contredire ou le corriger s'il se trompe. Il n'y a aucune raison de faire ça. S'il est encore assez alerte, il se rendra compte de son erreur et se sentira mal. Même s'il ne comprend pas son erreur, le fait de le corriger pourrait le mettre dans l'embarras ou se révéler pénible.
Ne pas le contredire : contredire une personne atteinte de démence n'est jamais la solution. Premièrement, parce qu'on ne peut pas avoir le dessus. Et deuxièmement, parce que cela peut le contrarier ou le mettre en colère. J'ai appris il y a longtemps de cela, lorsque je prenais soin de Ed, mon bien-aimé Roumain, mon âme sœur, que la meilleure chose à faire est de simplement changer de sujet - de préférence pour quelque chose d'agréable qui retiendra son attention. De cette façon, il y a fort à parier qu'il oubliera le désaccord.
Ne pas lui demander s'il se souvient de telle ou telle chose : lorsque l'on discute avec un malade d'Alzheimer, il est tentant de lui demander s'il se souvient d'une personne ou d'un évènement. "Qu'as-tu mangé à midi ?", "Qu'as-tu fait ce matin ?", "Te souviens-tu qu'on a mangé des bonbons quand je t'ai rendu visite la semaine dernière ?", "Voici David. Tu te souviens de lui ?" Evidemment, il ne se souvient pas. Sinon, on ne lui aurait pas diagnostiqué la démence. Le fait d'avoir oublié quelque chose pourrait l'embarrasser ou le frustrer. Il vaut mieux dire : "Je me rappelle qu'on a mangé des bonbons la dernière fois. C'était délicieux."
Ne pas lui rappeler qu'un proche est mort : il n'est pas rare qu'une personne atteinte de démence pense que son conjoint, parent ou autre proche est vivant alors qu'il est décédé. Le malade pourrait être désorienté ou blessé que la personne en question ne vienne pas lui rendre visite. Si quelqu'un l'informe que cette personne est morte, il pourrait ne pas le croire ou se fâcher. S'il le croit, il sera probablement très attristé par la nouvelle. Il est d'autant plus inutile de l'en informer qu'il est à même d'oublier rapidement l'information et de penser à nouveau que le proche est vivant. Il existe une exception à cette règle : si le malade demande si le proche est mort. Il vaut mieux alors lui donner une réponse honnête, même s'il l'oubliera dans peu de temps, puis de changer de sujet de conversation.
Ne pas évoquer de sujets qui pourraient le contrarier : il n'y a aucune raison d'évoquer un sujet si l'on sait qu'il va contrarier la personne. Si l'on n'est pas sur la même longueur d'ondes en politique, inutile d'en parler. C'est le meilleur moyen de déclencher une dispute, ce qui irait à l'encontre de la deuxième règle ci-dessus. Personne n'aura le dessus et le malade en ressentira colère et frustration.
Voilà pour les conseils. J'espère qu'ils vous seront utiles au moment de rendre visite à votre proche et vous permettront de passer un meilleur moment ensemble.
Marie Marley est l'auteur primée de Come back early today : a memoir of love, Alzheimer's and joy. Une mine d'informations est aussi disponible sur son blog, comebackearlytoday.com.

source: www.huffingtonpost.frhttp://www.huffingtonpost.fr/marie-marley/conseils-personne-alzheimer_b_3693652.html?ncid=edlinkusaolp00000009&ir=France

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