A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mercredi 27 avril 2011

Alzheimer : les vrais signaux pour un bon diagnostic


Le journal de l'association américaine Alzheimer expose les principaux critères diagnostiques aux trois stades de la maladie.

Une femme âgée de 85 ans se trompe souvent de date, parfois de noms, répète régulièrement les mêmes phrases. Sa fille, médecin, suspecte un début d'Alzheimer. Faut-il consulter ? Faire des tests ? Attendre un diagnostic médical précis ? Les personnes âgées souffrant de troubles de la mémoire en France sont loin encore de toutes faire l'objet d'un diagnostic précis pour établir ou non le début d'une maladie d'Alzheimer. L'Institut national du vieillissement aux États-Unis vient d'annoncer la semaine dernière, pour la première fois depuis vingt-sept ans, de nouvelles recommandations pour établir le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, la forme de démence la plus répandue chez les personnes âgées. Ces recommandations sont basées sur quatre articles à paraître au mois de mai dans la revue américaine Alzheimer's & Dementia qui énonce les critères permettant d'affirmer la présence de la maladie.

En France, cette affection concerne 800.000 personnes environ, la majorité d'entre elles n'ayant d'ailleurs pas bénéficié d'un diagnostic en bonne et due forme. Pourquoi ces nouvelles recommandations ? «La recherche sur Alzheimer a beaucoup évolué au cours des vingt-cinq dernières années. Il faut ajuster les critères du diagnostic pour tenir compte de ces avancées. Cela est nécessaire pour encourager et accélérer la recherche qui va bénéficier aux patients», explique dans un communiqué le Dr Richard Hodes, directeur de l'Institut national du vieillissement rattaché aux Instituts nationaux de la santé (NIH).

Cette mise à jour reflète «un changement majeur dans la manière dont la médecine voit et étudie cette maladie», relèvent le NIH et l'Alzheimer Association, qui ont dirigé ce projet. En l'absence de traitement efficace, à quoi bon porter un diagnostic précis de cette maladie ? D'une part, les médecins répondent qu'une prise en charge non médicamenteuse (stimulation, soutien, anticipation d'une organisation future du mode de vie) est toujours possible. Surtout, ces recommandations classent la maladie en trois stades différents, précliniques (sans symptômes), déficit cognitif modéré (troubles de la mémoire limités) et enfin démence (stade ultime de la maladie). Tout leur intérêt est de définir les outils permettant de détecter les formes précoces de manière harmonisée dans l'objectif de mener des essais thérapeutiques à large échelle, sur des groupes importants et homogènes de patients répondant aux mêmes critères diagnostiques.

Ces recommandations seront utiles au diagnostic des patients, en vue d'une mise en route thérapeutique, lorsque des médicaments efficaces seront disponibles… Mais on n'en est pas encore là.

Les nouvelles directives couvrent toutes les étapes de cette pathologie qui évolue très progressivement sur plusieurs années. Elle peut en effet provoquer des changements dans le cerveau une décennie, voire plus, avant qu'elle ne devienne évidente.

Les recommandations retiennent trois phases.

La première dite «préclinique», avant que les symptômes de la maladie apparaissent nettement, est celle où des changements dans le cerveau apparaissent et notamment un début d'accumulation de plaques séniles composées d'une forme de protéine capable d'entraîner la mort des neurones. A ce stade, des anomalies biologiques dans le liquide céphalo-rachidien (obtenu par ponction lombaire) et des atteintes anatomique détectables par l'imagerie cérébrale (IRM, PET-scan) sont déjà perceptibles. Cependant, beaucoup d'incertitudes existent sur la signification à long terme de ces signes.

La seconde phase correspond à l'apparition des premiers signes (déficit cognitif modéré), par exemple des pertes de mémoire notables mais sans retentissement sur l'indépendance de l'individu concerné. «Les personnes présentant ces symptômes ne vont pas forcément connaître une évolution vers la maladie d'Alzheimer», soulignent les auteurs de ces directives.
Démence

La troisième et dernière phase est celle de la démence telle qu'elle est déjà décrite par la médecine, avec perte de mémoire, perte des apprentissages, confusion, désorientation temporo-spatiale, dépendance…

Les chercheurs utilisent de plus en plus des biomarqueurs (évalués dans le sang ou le liquide céphalo-rachidien) aux premiers stades de la maladie, dans leur http://www.blogger.com/img/blank.gifrecherche pour traquer l'évolution du mal. Ils ne peuvent pas encore être utilisés en routine, notamment en raison de leur niveau insuffisant de validation.

Les premiers critères cliniques de la maladie d'Alzheimer officiellement établis en 1984 décrivaient cette pathologie au seul stade de la démence. Il fallait alors attendre l'autopsie mettant en évidence une agrégation de plaques d'amyloïde et de protéines «tau» dans certaines zones du cerveau pour confirmer le diagnostic.

Cette pathologie décrite pour la première fois en 1907 par le psychiatre allemand Aloïs Alzheimer apparaît le plus souvent après 65 ans. Sa fréquence augmente avec l'âge.
source: www.lefigaro.fr

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samedi 23 avril 2011

l'Association Alzheimer Tunisie vous informe

l'Association Alzheimer Tunisie informe qu'une orthophoniste sera disponible au siège de l'association à partir du mardi 26 Avril à 15H00, sur rendez-vous , pour vous écouter et vous conseiller dans la prise en charge de votre patient...

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vendredi 15 avril 2011

L'exercice modéré contre l'Alzheimer

Nous savions que l’exercice physique était bon non seulement pour la santé globale, mais aussi pour celle du cerveau. Toutefois, on ignorait pourquoi exactement.

Cette fois, on croit que c’est en raison du fait que l’exercice augmente la circulation du sang vers le cerveau, ce qui permettrait de «nettoyer» l’organe des matières qui peuvent entraîner la maladie d’Alzheimer.

Le Telelgraph rapporte que des chercheurs de l’Institute for Exercise and Envrionmental Medicine du Texas Health Presbyterian Hospital à Dallas se sont penchés sur la question et ont constaté que l’exercice contribue effectivement à prévenir la maladie dégénérative du cerveau.
http://www.blogger.com/img/blank.gif

«D’abord, le sang apporte l’oxygène, le glucose et les autres nutriments essentiels à la bonne santé du cerveau. Deuxièmement, le sang lave le cerveau des déchets métaboliques tels que la protéine bêta-amyloïde libérée dans les vaisseaux sanguins et impliquée dans le développement de la maladie d’Alzheimer», expliquent les chercheurs.

Des femmes âgées de 60 ans et plus qui marchaient trois à quatre fois par semaine, à raison de 30 à 50 minutes chaque fois, ont participé à cette recherche. Même avec cet exercice modéré, les résultats étaient bons.
source:sante.canoe.com

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jeudi 14 avril 2011

Alzheimer: le cerveau commencerait à se réduire 10 ans avant le diagnostic

WASHINGTON — Certaines parties du cerveau affectées par la maladie d'Alzheimer commenceraient à rétrécir jusqu'à dix ans avant que cette dégénérescence cérébrale incurable ne soit diagnostiquée, selon une étude publiée mercredi aux Etats-Unis.

Bien qu'il ne s'agisse que de résultats préliminaires, les chercheurs estiment que cette découverte pourrait un jour permettre, à l'aide d'IRM (imagerie par résonance magnétique), de déterminer quelles sont les personnes qui présentent le plus grand risque de développer cette maladie, parfois héréditaire.

Pour leur recherche, les médecins ont mesuré avec des IRM les zones du cerveau généralement affectées par la maladie d'Alzheimer de 64 personnes saines, sans problème de mémoire ou d'autres symptômes de démence. Ils les ont suivies sur une période allant de sept à onze ans.

Ils ont constaté que les sujets avec l'épaisseur la plus faible du cortex -- substance grise contenant les neurones, essentiels aux fonctions cognitives, sensorielles et motrices-- avaient de loin un plus grand risque de souffrir de la maladie d'Alzheimer comparativement à ceux avec ces mêmes parties cérébrales plus épaisses.

Ainsi, dans le groupe de onze participants qui avaient les zones cérébrales concernées les plus modestes, 55% ont développé la maladie d'Alzheimer.

En revanche, aucun patient dans le groupe de neuf personnes avec les plus grandes tailles de ces mêmes parties du cerveau n'a souffert d'Alzheimer, précisent les chercheurs dont la communication paraît dans la revue Neurology, la publication de l'American Academy of Neurology.

Dans le groupe des sujets avec une taille moyenne de ces zone cérébrales, 20% ont souffert de la maladie d'Alzheimer.

"Ces mesures sont un indicateur potentiellement important des premiers changements dans le cerveau liés à Alzheimer. Elles pourraient aider à prédire qui sont les personnes ayant le plus grand risque de souffrir de cette maladie et peut-être aussi de déterminer quand la maladie va se manifester", explique le Dr Bradford Dickerson de la faculté de médecine de Harvard (Massachusetts, nord-est), principal auteur de l'étude.

Copyright © 2011 AFP.

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vendredi 8 avril 2011

Groupe de parole

l'Association Alzheimer Tunisie organise le jeudi 14 Avril a 14H00 un atelier de "groupe de parole" animé par deux psychologues.Pour s'inscrire veuillez appeler le : 98 613 976(le nombre de participants est limité)

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jeudi 7 avril 2011

Une puce pour détecter la maladie d'Alzheimer

Un test permettant de diagnostiquer l'apparition de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce est à l'étude. L'objectif est permettre, dans le cas d'un test positif, de mettre en place une thérapie, sinon prophylactique, du moins susceptible de ralentir l'évolution de la maladie dans sa phase initiale.

La protéine "Tau" est nécessaire aux activités cérébrales, mais chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer on la trouve en quantité excessive dans le fluide cérébrospinal. En décelant des changements de concentrations, mais aussi de structures de cette protéine, il pourrait être possible de diagnostiquer l'apparition de la maladie, ce qui permettrait une prise en charge précoce des patients et d'améliorer leur qualité de vie. C'est l'axe sur lequel travaillent le Pr. Jiri Homola [1], de l'Institut de Photonique et d'Electronique de l'Académie des Sciences de République tchèque [2], et ses collègues Daniela Ripova [3] et Zdena Kristofikova [4] du Centre Psychiatrique de Prague [5]. Ils s'attachent à mettre au point un bio-senseur capable de détecter rapidement et précisément la protéine "Tau" sous ses différentes formes. Cela s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche soutenu par le Ministère de la Santé tchèque qui a octroyé un financement sur 3 ans.

"La clef du système réside dans une puce recouverte d'or", explique Katerina Hegnerova [6], qui travaille avec Jiri Homola. Cette puce, à peine plus grande qu'une carte SIM, est faite de quartz recouvert d'une fine couche d'or d'une épaisseur de 55 nm. Des molécules bioactives (bio-senseurs), dont le rôle est de reconnaître et de capturer la substance recherchée, sont réparties à la surface de la puce. Un soluté idoine est utilisé afin que ces molécules puissent conserver leur activité biologique jusqu'à leur utilisation dans les tests.

Katerina Hegnerova indique : "Notre travail est très délicat. Chaque bio-senseur nécessite des conditions opérationnelles qui lui sont propres. Il existe divers procédés pour faire adhérer les récepteurs moléculaires à la plaque d'or. Cela dépend du pH, de la force ionique, et de bien d'autres facteurs. Développer la technique de fixation d'un bio-senseur peut nécessiter plusieurs semaines."

Le dispositif comprend également un prisme en verre, fixé à la puce. La surface de cette dernière est apposée contre une chambre à flux spéciale, au sein de laquelle on peut faire s'écouler du liquide cérébrospinal. En dirigeant un faisceau lumineux sur le prisme en verre, la surface en or de la puce peut révéler une "vague électromagnétique particulière", dite "plasmon de surface". La vélocité de ce phénomène peut être suivie sur des écrans de contrôle. La présence de protéines Tau s'agglutinant aux bio-senseurs induit une diminution de cette vélocité. Des distorsions dans le spectre de lumière reflétée par le prisme sont des indicateurs de tels ralentissements. Pour Jiri Homola, le dispositif développé est très sensible ; ainsi, " il peut détecter une concentration de protéine Tau comparable à un grain de sel dissous dans une piscine longue de cinquante mètres. "

source: www.bulletins-electroniques.com

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samedi 2 avril 2011

Premier groupe de paroles

l'Association Alzheimer Tunisie reprend ses activités par le premier groupe de paroles à l'intention des aidants, animé par 2 psychologue le vendredi 15 avril plus details sur le lieu et l'horaire bientot...

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