A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
jeudi 28 octobre 2010

rendez-vous ce soir sur Hannibal Tv: Alzheimer Tunisie invitée de l'émission "Fi Daerat Adhaw" Jeudi 28 Octobre a 20H30



Pr.Leila Alouane et Madame Rakia Belkahia réspectivement présidente et vice présidente de l'Association Alzheimer Tunisie seront les invitées de l'émission "Fi Daerat Adhaw" Jeudi 28 Octobre à 20h30 sur Hannibal TV,...L'émission sera consacrée a la Maladie d'Alzheimer...

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mardi 26 octobre 2010

Fumer beaucoup dans la cinquantaine doublerait le risque d'Alzheimer

WASHINGTON - Beaucoup fumer entre 50 et 60 ans pourrait plus que doubler le risque de développer la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence vingt ans après, selon une recherche de médecins finlandais publiée lundi aux Etats-Unis.

Le Dr Minna Rusanen de l'Université de Finlande de l'est et de l'hôpital universitaire de Kuopio et ses collègues ont analysé les données médicales de 21.123 membres d'un système de soins ayant participé à une enquête de 1978 à 1985 quand ils étaient âgés de 50 à 60 ans.

Les diagnostics de la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence ont été faits entre janvier 1994 et fin juillet 2008 quand les patients avaient en moyenne 71,6 ans, selon cette communication parue dans l'édition en ligne des Archives of Internal Medicine, publiée par le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Au total, 5.367 participants (25,4%) à cette étude ont été diagnostiqués comme souffrant de démence durant une période de suivi moyenne de 23 ans, dont 1.136 d'Alzheimer et 416 de démence vasculaire.

Ceux parmi ces malades qui ont fumé plus de deux paquets de cigarettes par jour dans la cinquantaine avaient un risque très élevé de souffrir de démence et d'Alzheimer en particulier comparativement aux non-fumeurs.

D'anciens fumeurs dans la cinquantaine ou ceux fumant moins de la moitié d'un paquet de cigarettes, n'ont pas paru avoir plus de risque de démence ou d'Alzheimer en particulier.

Le lien entre tabagisme et démence n'a pas varié en fonction de la race ou du sexe, précisent les chercheurs.

Fumer est un facteur de risque bien établi d'attaque cérébrable et pourrait aussi contribuer au danger de démence vasculaire avec les mêmes mécanismes.

De plus, le tabac contribue au stress et à l'inflammation des vaisseaux dont on pense qu'ils jouent un rôle important dans le développement de la maladie d'Alzheimer.

"Il est possible que le fait de fumer soit un facteur dans le développement de la démence par le biais du système vasculaire et la neurodégénérescence", observent les auteurs de cette communication.

Toutefois, "le lien entre le fait de fumer et le risque de la maladie d'Alzheimer...est l'objet de controverse, certaines recherches laissant penser que la cigarette minimiserait le risque de déclin cognitif", écrivent les auteurs de cette communication.

Ils notent en conclusion que leur étude "est la première à établir le lien entre le risque élevé à long-terme de démence dont Alzheimer chez les personnes fumant beaucoup entre 50 et 60 ans et ce dans un groupe multiethnique étendu".

(©AFP / 26 octobre 2010 09h41)
source: www.romandie.com

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dimanche 24 octobre 2010

ALZHEIMER : 2 nouvelles pistes thérapeutiques hors des sentiers battus

Neuron - Congrès annuel de la Fédération européenne des sociétés de neurologie
l faut se méfier des effets d’annonce quand on évoque la maladie d’Alzheimer (MA). On sait que les deux lacunes actuelles concernent d’une part la possibilité d’un diagnostic précoce, voire prédictif, basé sur la détection de marqueurs biologiques (sang, liquide céphalorachidien), d’autre part le ou les traitements réellement actifs sur les divers aspects de la MA.

Mais, Neurogenetic Pharmaceuticals/NGP, un laboratoire de San Diego, vient d’apporter la preuve, sur l’animal, de l’efficacité d’un nouveau traitement préventif qui pourrait bloquer la formation des plaques amyloïdes (plaques neurales) toxiques pour les neurones et origine des symptômes de la MA. Les résultats sont publiés dans la revue Neuron.

Un autre laboratoire, propose de traiter les effets neurodégénératifs de manière non invasive, sans médicament. Une technologie présentée au Congrès annuel de la Fédération européenne des sociétés de neurologie.



Car l’une des particularités de cette maladie est la formation de plaques constituées de dépôts de protéine bêta-amyloïde.



Neurogenetic Pharmaceuticals propose une nouvelle molécule : Avec l’essai de son médicament NGP 555, le laboratoire vient d’apporter la « preuve du concept », sur un modèle de souris transgéniques rendues malades d’Alzheimer. La nouvelle molécule, NGP 555, exerce un effet GSM, modulateur de la gamma-sécrétase, une enzyme qui exerce une fonction-pivot dans la constitution des plaques amyloïdes (plaques neurales) toxiques pour les neurones, notamment ceux situés dans les aires de la mémoire et des capacités cognitives. En perturbant l’activité de cette enzyme, on obtient une réduction de la protéine-clé Abêta42, dont on sait maintenant qu’elle est en quelque sorte le « germe » du développement des plaques et de leur dépôt sur des groupes de neurones… jusqu’à leur mort. Le NGP 555 n’induit pas de troubles digestifs, ce qui est le problème des inhibiteurs de la gamma-sécrétase proposés jusqu’ici.

Comment ça marche ? Notre approche (brevetée), explique NGP, altère la production de protéines amyloïdes à partir de l’Abêta42 toxique en les transformant en formes non toxiques (Αβ37 and Αβ38), qui ne sont pas impliquées dans les dépôts amyloïdes.

Combiner identification précoce de la maladie et traitement préventif, tel NGP 555, offrirait une avancée significative dans les possibilités de maîtriser la maladie d’Alzheimer et la progression vers la démence, mais encore faudrait-il progresser dans le domaine de la détection très précoce ou prédictive de la maladie d’Alzheimer. C’est peut-être alors que tous ces candidats-médicaments donneront leur pleine mesure.

Neuronix propose de traiter la maladie de façon non invasive, c’est à dire sans médicaments à ingérer. C’est ce qu’a exposé le Pr Martin Rabey, neurologue israélien (Centre médical Assaf Harofe, Université de Tel Aviv) en présentant la technologie Neuronix au Congrès annuel de la Fédération européenne des sociétés de neurologie (44 pays, plus de 4 500 membres) à Genève. Selon lui, ce pourrait être une révolution dans le traitement de cette maladie. Cette technologie repose sur la stimulation magnétique transcrâniale (TMS), appliquée en des points précis de la boîte crânienne en regard de zones spécifiques du cerveau et associée à des exercices mentaux (Cognitive Training). Traitement sûr et sans douleur, dit le Pr Rabey, avec la possibilité d’amélioration de 4 points sur l’échelle validée ADAS-cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale-cognition), « ce qui est au moins aussi bien que la moyenne d’amélioration avec les médications actuelles agrées par la FDA», estime-t-il. A raison d’un traitement quotidien de 6 semaines, suivies de 3 mois de traitement d’entretien et de 6 mois de suivi, l’essai a pu évaluer que le déclin cognitif des patients avait été retardé de 9 mois à partir du début du traitement, avec une récupération significative d’une partie de leurs capacités de mémoire.

Neuronix prépare un essai plus vaste, multinational (Israël, Allemagne, USA) qui devrait fournir ses premiers résultats au cours du premier semestre de 2011.

source: www.santelog.com

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samedi 23 octobre 2010

Vitamine B12 : une arme anti-Alzheimer ?


La vitamine B12, c’est bon pour le cerveau. Une étude britannique avait déjà révélé qu’elle pouvait diviser par 6 les risques de troubles de la mémoire chez les seniors. Une équipe suédoise lui emboîte le pas, et montre qu’elle réduirait le risque de maladie d’Alzheimer. Explications.

Durant 7 ans, les chercheurs ont prélevé du sang chez 271 Finlandais de 65 à 79 ans. A l’origine, aucun ne présentait de signes de démence. Au cours de l’étude cependant, 17 de ces volontaires ont développé la maladie d’Alzheimer.

Ces derniers présentaient une concentration en homocystéine plus élevée. Cet acide aminé était déjà connu pour constituer un facteur de risque cardiovasculaire. Dans ce cas précis, l’étude a révélé que plus concentration en homocystéine était élevée, plus le risque de développer la maladie d’Alzheimer était accru. Or les auteurs ont aussi observé que des niveaux élevés de vitamine B12 faisaient baisser les taux de l’acide aminé incriminé.

Pour le Dr Babak Hooshmand, de l’Institut Karolinska de Stockholm en Suède, cette découverte est encourageante. Il déplore cependant « que la carence en vitamine B12 soit fréquentes chez les seniors ». Selon lui, « les recherches sur le rôle de la vitamine B12 comme marqueur du risque de maladie d’Alzheimer sont donc nécessaires. »

Rappelons que la vitamine B12 est présente dans certaines viandes (rognons et foie de bœuf ou de veau…), dans les œufs, les crustacés ou encore dans des poissons comme le hareng, le maquereau, le saumon ou le thon. Une preuve supplémentaire que ces derniers sont bons pour la mémoire…
Source : Neurolgy, 19 octobre 2010

source:www.destinationsante.com

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vendredi 22 octobre 2010

La protéine tau, cible d'un symposium sur les démences séniles à Tokyo


TOKYO (AFP) - 21.10.2010 11:12

Une trentaine d'experts médicaux venus du monde entier ont fait pendant deux jours à Tokyo le point de leurs recherches sur la protéine tau, responsable des démences séniles qui risquent de toucher près de la moitié des plus de 85 ans.

voir_le_zoom : Etienne Baulieu (D), ex-président de l'Académie des sciences, au côté du chercheur japonais Akihiko Takashima, le 21 octobre 2010 à Tokyo

Une trentaine d'experts médicaux venus du monde entier ont fait pendant deux jours à Tokyo le point de leurs recherches sur la protéine tau, responsable des démences séniles qui risquent de toucher près de la moitié des plus de 85 ans.

Ce séminaire, intitulé "Vieillissement, protéine tau et démences", a été organisé à l'initiative du professeur français Etienne Baulieu, père de la pilule du lendemain et de la DHEA ou "pilule de jouvence", et de l'ambassadeur de France au Japon, Philippe Faure.

"C'est la première fois que nous avons pu rassembler une trentaine de spécialistes du monde entier", a souligné le Pr Baulieu lors d'une conférence de presse. "Nous avons choisi le Japon parce qu'on y vit plus longtemps qu'ailleurs et que les démences séniles sont associées à la prise d'âge."

"Ce vieillissement extraordinaire est peut-être le problème le plus important de l'humanité", a-t-il dit, ajoutant qu'"aujourd'hui, on estime que plus de 40% des personnes de plus de 85 ans vont perdre la tête".

Selon un rapport récent de l'association Alzheimer's Disease International, le nombre de personnes victimes de la maladie d'Alzheimer et de démences apparentées devrait doubler en 20 ans dans le monde, passant de 35,6 millions aujourd'hui à 65,7 millions en 2030.

C'est le médecin luxembourgeois Michel Goedert, chef de la division de neurobiologie au Conseil de recherches médicales (MRC) de Cambridge, qui a, en 1988, décrit les différentes formes de tau, une protéine présente sous forme anormale dans la maladie d'Alzheimer et d'autres variantes de démences séniles.

"Ce symposium a rassemblé des gens qui travaillent sur la protéine tau, un domaine sur lequel on place beaucoup d'espoir", a déclaré le Dr Goedert.

Il compte notamment sur la découverte de "marqueurs" qui permettraient de détecter les dépôts anormaux de tau dans le cerveau, grâce probablement à l'imagerie médicale.

"Les gens commencent à avoir des dépôts de cette protéine dans leur cerveau probablement quand ils ont trente ou quarante ans, à un rythme lent, mais le processus se poursuit pendant 20 ou 30 ans", a-t-il rappelé.

"Actuellement il n'y a aucun traitement efficace", a reconnu le Pr Baulieu. "Si on trouve des marqueurs précoces, on peut arrêter les choses avant qu'il y ait des signes cliniques," assure-t-il.

A cet égard, son équipe de chercheurs travaille sur une protéine, FKBP52, présente en abondance dans le cerveau, qui a des effets contre les modifications de tau. "Pour vulgariser, c'est un fusil pour tirer sur la cible biochimique représentée par tau", a-t-il dit.

"Ce qui est nouveau, c'est que dans les cerveaux (de malades), on a mesuré cette protéine FKBP52 qui est effondrée. Nous avons trouvé que cette protéine est aussi présente dans le liquide céphalo-rachidien et dans le sang. Si le taux est effondré, c'est un signe possible de maladie", a-t-il expliqué.

"FKBP52 est un début de marqueur, mais c'est aussi une arme. Comme cette protéine est stimulable, on est en train de chercher des molécules pour la stimuler. C'est une stratégie possible anti-tau, mais il y en a d'autres", a-t-il souligné.

Le Dr Goedert pense qu'à terme, "on aura une thérapie combinée qui permettra de réduire le nombre de cas de façon drastique, un peu comme pour le HIV".
source:www.tv5.org

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jeudi 21 octobre 2010

rendez-vous ce soir sur Hannibal Tv: Alzheimer Tunisie invitée de l'émission "Fi Daerat Adhaw" Jeudi 21 Octobre a 20H30



Pr.Leila Alouane présidente de l'Association Alzheimer Tunisie sera l'invitée de l'émission "Fi Daerat Adhaw" Jeudi 21 Octobre à 20h30 sur Hannibal TV,...L'émission sera consacrée a la Maladie d'Alzheimer...

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mercredi 20 octobre 2010

la maladie d’Alzheimer - 12 sociétés passées au crible pour profiter de ce Thème porteur

Sacha Pouget : une opportunité dans le Vieillissement de la Population : la maladie d’Alzheimer - 12 sociétés passées au crible pour profiter de ce Thème porteur

35 millions de personnes dans le monde souffrent de la maladie d'Alzheimer en 2010 (une maladie souvent associée à de la démence). D'après une étude, ce chiffre va doubler tous les vingt ans, pour s'établir à 65,7 millions de personnes en 2030 et 115,4 millions en 2050. Comment profiter de ce marché ? C'est simple : en investissant sur des cibles de choix, qui mettent au point des médicaments pour traiter la maladie. Un marché colossal se dessine pour l'industrie pharma : le chiffre d'affaires des médicaments (4,3 Milliards $ de ventes en 2009) devrait plus que tripler dans les prochaines année selon ThePharmaLetter.

En fait, le marché d'Alzheimer correspond à une demande insatisfaite : aucun traitement ne permet actuellement de guérir de la Maladie. Les médicaments vendus sur le marché (Aricept, Exelon et Reminyl) permettent simplement de retarder la maladie ou de réduire ses symptômes. Dans le même temps, les scientifiques font de grands progrès dans le développement de nouvelles thérapies.

Pour profiter de cet Eldorado, voici douze opportunités d'investissement portant sur des Pharmas et des Biotechs impliquées dans la maladie d'Alzheimer, qui arrivent à la fin de leurs essais cliniques pour commercialiser leurs traitements :

Prana Biotechnology (code : PRAN)
Médicament : PBT2
Type de Technologie : ' Metal ions '
Stade : Phase II

La Biotech australienne Prana (cotée au Nasdaq) a annoncé le début d' une vaste étude de phase IIb pour son PBT2 chez les patients avec une intensité légère à modérée. Ces résultats sont très attendus. En effet, un signal d'efficacité avait été observé dans une étude de phase IIa plus petite, publiée dans le "Journal of Alzheimer's Disease" le 19 Avril 2010. Ce jour là, le cours de cette Biotech avait augmenté de +78,52% (plus haut en séance à +148,15%). Mi-octobre, son cours a pris +30% en deux séances suite à une publication dans la Revue "Cell" d'une étude sur Alzheimer. La stratégie thérapeutique de Prana est de rétablir les niveaux normaux de la distribution dans le cerveau, comme le zinc, qui change généralement avec l'âge et qui est exacerbée dans la maladie d'Alzheimer, ce qui diminue la fonction synaptique et forme des oligomères toxiques qui nuisent à la cognition.

ExhonHit Therapeutics (code : ALEHT)
Médicament : EHT0202
Type de Technologie : inhibiteur de sécrétase
Stade : Phase II

Récemment, des percées impliquant de nouvelles techniques d'imagerie cérébrale et la découverte de biomarqueurs pour la maladie d'Alzheimer pourraient permettre aux scientifiques d'en apprendre davantage sur les causes de la maladie d'Alzheimer. Avec de nouveaux diagnostics, les scientifiques semblent se diriger vers la conception d'essais cliniques sur des patients qui sont à un stade précoce, ou chez les patients ayant des symptômes de pré-Alzheimer. Le but est de donner des médicaments avec de meilleures chances de succès.

C'est tout l'intérêt d'ExonHit, qui développe à la fois un Diagnostic de la Maladie, mais aussi un traitement. Pour l'heure, les résultats d'une étude de Phase IIa communiqués en septembre 2009 ont montré qu’EHT 0202 présentait une bonne sécurité d’emploi et, qu'il était généralement bien toléré chez les patients. Des signes encourageants d'amélioration des fonctions cognitives ont été observés chez les patients traités par EHT 0202. Les derniers résultats, qui datent de Mars 2010, ont démontré que les patients dont la condition s'améliore avec la prise d'EHT 0202 ont un profil d'expression génomique différent de ceux dont la condition se détériore, et que ces différences d'expression génomique sont spécifiques à EHT 0202. ExonHit est à la recherche d'un Partenaire pour continuer à développer son EHT0202.
Elan (ELN) et Transition Therapeutics (TTHI)
Médicaments : ELND-005
Type de Technologie : bêta amyloïde
Stade : Phase II

Le 9 août, les Biotechs Elan et Transition Therapeutics ont annoncé des plans pour passer leur ELND-005 en études de phase III, malgré des résultats mitigés sur leur phase II récemment terminé (chez des patient avec une intensité légère à modérée) . L'étude de phase II du ELND-005 a manqué les critères d'évaluation cognitive et fonctionnelle, mais les deux sociétés ont avancé que le médicament avait un effet sur les protéines bêta-amyloïdes dans le liquide céphalo-rachidien et qu'il avait montré un bénéfice clinique dans un sous-groupe de patients.

Pfizer (PFE) et Medivation (MDVN)
Médicaments : Dimebon
Type de Technologie : Mitochondrial
Stade : Phase III

La Biotech Medivation et son partenaire Pfizer ont subi un échec avec leur Dimebon sur une étude en monothérapie lors d'une phase III, qui incluait des patients avec des formes légères ou modérées d'Alzheimer. Une phase supplémentaire d'étude III est toujours en cours : le Concept de l'essai est d'étudier la combinaison Dimebon + Aricept chez les patients atteints d'Alzheimer (avec une intensité "légère à modérée"). Les résultats sont attendus pour 2012. Pfizer et Medivation mènent également une étude de phase III avec Dimebon pour la maladie de Huntington. D'après Pfizer, es résultats sont attendus pour la première moitié de 2011.

AstraZeneca (AZN) et Targacept (TRGT)
Médicament : AZD1446
Type de Technologie : les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine
Stade : Phase II

Une petite étude de phase II (54 patients) portant sur l'utilisation du AZD1445 en combinaison avec le Aricept a commencé au début de 2010 avec des données attendues pour la fin de 2010 ou le début de 2011.

Johnson & Johnson (JNJ)
Médicaments : bapineuzumab
Type de Technologie : bêta amyloïde
Stade : Phase III

Les données publiées en 2009 suite à la fin de sa phase II étaient très attendues, mais elles ont jeté une ombre sur le développement de son bapineuzumab. Plus récemment, Johnson & Johnson a déclaré que les premiers résultats de son étude de phase III chez les patients atteints d'Alzheimer (avec une intensité de légère à modérée) ne seraient pas publiés avant la fin de 2012 (contre 2011 précédemment).

Eli Lilly (LLY)
Médicament : Solanezumab
Type de Technologie : immunothérapie bêta amyloïde
Stade : Phase III

Deux études de phase III sont en cours pour recruter des patients ayant une intensité faible à modérée de maladie d'Alzheimer. Les résultats sont attendus pour 2012-2013 selon Eli Lilly. L'annonce faite cet été par Eli Lilly (LLY) sur un autre médicament expérimental (le Semagacestat) avait refroidi le marché. Dans une étude de fin de Phase II, les résultats présentés ont été moins performants avec le Semagacestat comparé aux patients ayant reçu un placebo. Lilly a du arrêter ses études.

Bristol-Myers Squibb (BMY)
Médicament : BMS-708163
Type de Technologie : inhibiteur de sécrétase Gamma
Stade : Phase II

Les premiers résultats de l'étude de phase II en cours du BMS-708163 (chez les patients atteint de la maladie d'Alzheimer avec une intensité légère à modérée) sont attendus pour le quatrième trimestre 2010. Le BMS-708163 appartient à la même classe des inhibiteurs de secrétase gamma que le Semagacestat de Lilly (qui a arrêté le développement du médicament comme indiqué plus haut). Par consèquent, les chances de succès de Bristol-Myers Squibb sont minces.

Baxter (BAX)
Médicament : Gammagard
Type de Technologie : bêta-amyloïde
Stade : Phase III

Baxter prévoit de compléter le recrutement de son étude de phase III d'ici la fin de l'année, avec des résultats en 2012. L'étude de phase III espère confirmer les résultats positifs observés dans les études de phase II.

Roche (ROG)
Médicament : RG3487
Type de Technologie : les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine
Stade : Phase II

Une étude de phase II combinant le RGB3487 avec le Aricept a complété le recrutement des patients au deuxième trimestre. Aucune information sur la publication des résultats à venir. Certainement début 2011.

GlaxoSmithKline (GSK)
Médicament : Affitope AD02
Type de Technologie : Immunothérapie bêta amyloïde
Stade : Phase II

GSK développe en interne ce traitement pour les patients chez les patients avec une intensité légère à modérée. Jusque-là, les études de phase I ont démontré que son Affitope était bien administré. Cependant, il est encore un peu tôt pour parler d'éventuel succès : les résultats d'une étude de phase II, avec une inclusion plus large, devraient être publiés en 2012.

TauRx (Biotech Singapourienne non-cotée)

Médicament : Rember
Type de Technologie : Inhibiteur de la protéine "Tau"
Stade : Phase III

Au moment ou j'écris ces lignes, la Biotech TauRx a présenté des résultats encourageants, sans précédent dans le traitement de la maladie d’Alzheimer. TaurX a pu démontrer pour la première fois qu’il était possible de réduire de manière significative (de 80%) la progression de la maladie en ciblant les plaques qui sont corrélées avec la maladie : "ces résultats suggèrent que le traitement avec Rember peut ralentir la progression de la maladie chez 321 patients atteints de la maladie d'Alzheimer avec une intensité légère à modérée" (Plus d'infos ICI). Il s'agissait de la première preuve réaliste qu’un nouveau médicament pouvait ralentir le déclin cognitif chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, en ciblant les protéines qui provoquent la mort des cellules cérébrales. Le Rember est actuellement en Phase III (depuis Mars 2010).

Comme vous avez pu le voir, plusieurs technologies sont utilisées pour traiter ce fléau. Il faut savoir qu'à l'heure actuelle, les chercheurs ne connaissent toujours pas la cause exacte de l'existence de la maladie. De fait, plusieurs théories existent (chaque Technologie répond à une théorie). Qui sera le futur gagnant de ce marché de 13 milliards $ ? Celui-ci figure certainement dans la liste ci-dessus...

Enfin, dans les soins de santé, deux sociétés françaises devraient elles aussi profiter de ce créneau :

-LVL Médical (LVL), qui propose des prestations de soins infirmiers à domicile (assistance, maintien à domicile...)
-Orpea (ORP), qui exploite des cliniques, des maisons de retraite dans 300 établissements
source:www.objectifeco.com

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vendredi 15 octobre 2010

La marche aide à conserver la mémoire chez les personnes âgées



Marcher au moins 10 km par semaine peut protéger la taille de votre cerveau et de préserver la mémoire des personnes âgées, suggère une nouvelle étude.

"la taille du cerveau se rétrécit par l'âge, ce qui peut provoquer des problèmes de mémoire", a déclaré Kirk auteur de l'étude I. Erickson de l'Université de Pittsburgh aux Etats-Unis.


«Nos résultats devraient encourager les essais de l'exercice physique chez les personnes âgées comme une approche prometteuse pour prévenir la démence et la maladie d'Alzheimer», revue Neurology.

Pour l'étude, 299 personnes sans démence ont enregistré le nombre de blocs qu'elles ont marchés dans une semaine. Ensuite, neuf ans plus tard, les scientifiques ont pris des scans du cerveau des participants pour mesurer leur taille du cerveau, dit un communiqué de Pittsburgh.

L'étude a constaté que les gens qui ont marché six à neuf milles ont eu un volume plus grand de matière grise (liée à l'intelligence) que les personnes qui n'ont pas marché autant.

Les chercheurs ont constaté que ceux qui marchaient plus réduisent leur risque de développer des problèmes de mémoire.

"Si l'exercice régulier dans la quarantaine pourraient améliorer la santé du cerveau et d'améliorer la pensée et la mémoire dans la vie plus tard, il serait une raison de plus pour faire régulièrement de l'exercice chez les personnes de tous les âges un impératif de santé publique», a déclaré Erickson.
source

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Jouer aux cartes contre Alzheimer


SANTE - Une étude met en évidence l'effet positif d'un jeu comme le poker sur les personnes âgées...

Et si les cartes étaient une arme préventive contre Alzheimer? Depuis 1999, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) mène une étude en ce sens. Objectif: étudier les relations de conséquence entre un loisir stimulant intellectuellement et l'apparition d’une maladie dont sont atteintes 860.000 personnes en France.

Conduite par Tasnime Akbaraly et Claudine Berr, sous la direction de Karen Ritchie, l'expérience de l'Inserm montre que les personnes âgées pratiquant régulièrement une activité comme un jeu de cartes (le poker ou le bridge par exemple) voient le risque d'apparition de la maladie d’Alzheimer diminuer de 50%.
Le poker vers la normalisation?

Ceux qui pratiquent «au moins deux fois par semaine une activité de loisirs stimulante intellectuellement sont deux fois moins susceptibles de développer une démence ou une maladie d’Alzheimer, comparés aux participants pratiquant ces activités moins d’une fois par semaine. (...) En revanche, aucune réduction significative du risque de survenue de démence n’a été observée avec les autres catégories d’activités de loisirs (passives, physiques et sociales)», indiquent en effet les conclusions de l'étude publiées dans la revue Neurology du 15 septembre.

L'étude épidémiologique, réalisée sur 6.000 personnes âgées de 65 ans et plus et habitant Dijon et Montpellier, prouve que cette chute du risque de démence est indépendante du niveau d’éducation, de la catégorie socioprofessionnelle, du sexe et des facteurs liés au mode de vie (tabac, alcool) ou à la santé. Les chercheurs en ont donc déduit que promouvoir les loisirs intellectuellement stimulants «constituerait une intervention pertinente de santé publique».

Par ricochets, l’étude pourrait en outre être une arme de plus vers la normalisation d'un jeu qui a encore mauvaise réputation...

source:www.20minutes.fr

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mercredi 13 octobre 2010

Alzheimer Tunisie invitée de l'émission "Fi Daerat Adhaw" Jeudi 21 Octobre a 20H30



Pr.Leila Alouane présidente de l'Association Alzheimer Tunisie sera l'invitée de l'émission "Fi Daerat Adhaw" Jeudi 21 Octobre à 20h30 sur Hannibal TV,...L'émission sera consacrée a la Maladie d'Alzheimer...

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Des mutations liées à la maladie d'Alzheimer et à une maladie rare de la peau.

Les mutations génétiques présentes dans une maladie rare de la peau offrent un nouvel éclairage sur une voie de signalisation ciblée par un médicament contre la maladie d'Alzheimer indique une nouvelle étude.

L'acné inversée ou maladie de Verneuil correspond à une inflammation chronique des follicules pileux caractérisée notamment par des fistules, des abcès douloureux sur la peau et des cicatrices en relief. Le philosophe allemand Karl Marx aurait souffert de cette maladie indiquent les auteurs dans leur article Brevium. Pour rechercher ses causes génétiques, Baoxi Wang et ses collègues ont étudié la séquence du génome de six familles de chinois Han présentant la maladie. Ils ont ainsi pu identifier plusieurs mutations qui paraissent la causer en inactivant une enzyme appelée gamma-sécrétase. Des mutations dans deux gènes de cette enzyme sont aussi connues pour déclencher des formes précoces de la maladie d'Alzheimer ainsi que des démences. L'analyse préliminaire des patients ayant la maladie de Verneuil n'a cependant montré aucune trace de la maladie d'Alzheimer.

Si de futures recherches montrent que les mutations causent les deux maladies par des mécanismes distincts, cela pourrait avoir des implications importantes sur la connaissance de l'intervention de la gamma-sécrétase dans la maladie wwwd'Alzheimer et sur la mise au point de médicaments ciblant cette enzyme.

source:www.informationhospitaliere.com

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mardi 12 octobre 2010

Vivre au quotidien avec un patient Alzheimer

Un fils a été inculpé pour le meurtre de son père de 63 ans ce week-end. Les faits se sont déroulés à Wavre. Le fils explique son geste par le fait que son père souffrait de la maladie d'Alzheimer. Il ne s'en sortait plus et ne trouvait pas de place dans une institution.

Ce tragique fait divers rappelle combien il est difficile de s'occuper à plein temps d'un malade d'Alzheimer.

Vivre avec un parent, ou un époux, une épouse souffrant de la maladie d'Alzheimer, c'est en général un choix fait au début de la maladie. Les mois et les années défilent, jusqu'au jour où l'aidant proche est au bout de ses forces et demande en urgence une place qu'il ne trouve pas. Pourquoi ne pas avoir demandé de l'aide avant ? Sentiment de culpabilité mais aussi crainte de voir son parent se dégrader.
Murielle de Beco, de l'association Balluchon, un service d'accompagnement à domicile : "La dégradation est automatiquement plus rapide. C'est normal, devoir mettre son papa ou sa maman dans une maison de repos et de soins, cela entraîne immédiatement une dégradation plus rapide, d'autant plus pour les personnes atteintes de cette maladie évidemment".

Autre constat, trop peu d'aidants proches s'entourent d'aide extérieure, un appui parfois nécessaire pour simplement parler de la difficulté de voir un proche changer de personnalité, de manière d'être. "Alors, ce que l'on peut craindre et qui est certainement le plus douloureux pour les proches, c'est que tous les freins, comme le savoir-vivre, la pudeur, le regard de l'autre, ces freins peuvent tomber et à ce moment-là, les malades ont des comportements qui peuvent être très gênants, totalement inadéquats socialement parlant".

Une attitude qui pousse l'aidant proche à la solitude, une solitude souvent mal vécue.



Delphine Simon

source: www.rtbf.be

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lundi 11 octobre 2010

Maladie d'Alzheimer : une nouvelle définition «fiable à 100%»


«Votre parent souffre d'Alzheimer». Tous ceux qui ont entendu cette phrase un jour se sont demandé comment un tel diagnostic pouvait être si fermement établi. La maladie n'est pas totalement connue, la médecine étant tentée de ranger dans cette case d'autres affections dégénératives du cerveau. Pour y remédier, un groupe d'experts internationaux, propose une nouvelle définition permettant de la diagnostiquer «dans près de 100% des cas», selon le Pr Dubois, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer (Im2a) à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui conduit cette mission.

Dans l'ancienne approche, le diagnostic était «suspecté» du vivant du patient au stade déjà évolué de démence et «confirmé» après le décès par la biopsie cérébrale. Cette nouvelle vision, publiée par la revue spécialisée The Lancet Neurology sur son site internet, se base sur les nouveaux critères diagnostiques pour donner un vrai lexique sur la maladie.

Un état latent où les symptômes n'apparaissent pas

La maladie d'Alzheimer apparaît dès lors que se conjuguent un trouble de la mémoire épisodique, c'est-à-dire l'incapacité pour le cerveau de mémoriser une nouvelle information, et «une signature biologique». Celle-ci peut être la modification d'une région du cerveau appelée hippocampe, qui se constate à l'IRM, une anomalie dans le liquide céphalo-rachidien, qui s'analyse après ponction lombaire, ou la preuve, obtenue lors d'une imagerie fonctionnelle, d'une baisse du métabolisme cérébral dans certains endroits précis.

Le groupe d'experts a défini un état latent, dit «pré-clinique», dans lequel les patients présentent ces biomarqueurs sans souffrir encore des symptômes. Le principal avantage de cette nouvelle définition, a souligné le Pr Dubois, est qu'«elle va permettre de proposer des critères d'inclusion de patients pour des essais de nouveaux médicaments». Des médicaments qui pourraient sinon soigner, du moins retarder le déclenchement de la maladie.

Dans un autre article mis en ligne par The Lancet Neurology, Lon Schneider (University of Southern California Keck School, Los Angeles), reconnaît son intérêt pour sélectionner des patients à des fins d'essais cliniques, mais reste plus réservé sur l'utilisation des biomarqueurs comme critères diagnostiques.

Le nombre de malades d'Alzheimer et des démences apparentées devrait doubler en 20 ans dans le monde, de 35,6 millions aujourd'hui à 65,7 millions en 2030. 860 000 personnes en souffrent en France.
source: www.leparisien.fr

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dimanche 10 octobre 2010

L'OMS en campagne sur les maladies mentales


Par RFI

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a sorti, jeudi 7 octobre 2010, un guide afin d’améliorer le traitement des maladies mentales et neurologiques. D’après l’OMS, ces dernières restent très peu soignées alors qu’elles touchent des centaines de millions de personnes dans le monde.



Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Un individu sur quatre connaît un jour ou l’autre un problème de santé mentale. C’est par centaines de millions que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénombre donc les personnes aujourd’hui atteintes de troubles mentaux sous une forme ou une autre.

Trop souvent leur traitement est considéré comme un luxe. L’Organisation s’élève notamment contre la perception erronée selon laquelle les soins sont nécessairement coûteux, sophistiqués et exigent un personnel hautement spécialisé. Elle dénonce une stigmatisation et une marginalisation des malades.

Selon l’Organisation, 75 à 80% des personnes atteintes vivant dans les pays en développement ne bénéficient d’aucun soin. Le manque de ressources est flagrant puisque, dans la plupart des régions, moins de 2% des dépenses de santé leur sont consacrées.

L’OMS lance un programme devant amener les services de santé primaire à prendre en charge ces malades. Selon les statistiques, 150 millions de personnes souffrent de dépression, 40 millions d’épilepsie et 24 millions sont frappées par la maladie d’Alzheimer et autres démences. Et leurs nombres ne font que croître.
source:www.rfi.fr

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vendredi 1 octobre 2010

Alzheimer: «Il faut développer le cerveau dès le jeune âge»


INTERVIEW - Pour Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer à la Pitié-Salpêtrière, une simulation cognitive précoce et un haut niveau culturel retardent l'apparition de la maladie.

LE FIGARO. - Quel est l'effet des simulations pour maintenir le cerveau en alerte?

Bruno DUBOIS. - Tout d'abord, chez des sujets normaux, il n'y a rien à prévenir. À partir d'un certain âge, les gens se plaignent de «troubles attentionnels». Mais il faut être clair, il ne s'agit pas de troubles de mémoire. Au pire, des exercices d'attention ou d'apprentissage ne peuvent pas être néfastes, bien sûr! Cela peut être un élément positif pour ceux qui n'ont pas d'activité intellectuelle trop soutenue. Par ailleurs, le fait de se prendre en main est bénéfique pour ces personnes. Mais j'insiste: rien n'est démontré sur l'effet bénéfique de tels exercices.

Quelles peuvent être les actions pour retarder l'apparition de la perte de mémoire?

Le seul fait démontré est qu'une simulation cognitive précoce et un haut niveau culturel retardent l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Deux études épidémiologiques, réalisées à quinze ans d'intervalle, ont mis en lumière ces éléments: la fréquence de la maladie d'Alzheimer a diminué au prorata de l'amélioration du niveau culturel entre ces deux études. J'ai envie de dire aux parents que c'est une raison supplémentaire pour ne pas laisser leurs enfants passifs devant l'écran de télévision!

Quelles peuvent être les actions positives pour développer la mémoire?

Faites les apprendre par cœur, découvrir des nouveaux univers, développer leur intelligence sensorielle… Tout ce qui développe l'esprit est bénéfique! Cela crée un réseau de connaissances cognitives qui freine l'apparition de la maladie. Rappelons que nous avons 100 milliards de neurones dans le cerveau, dont chacun peut potentiellement créer 100.000 connexions avec les autres, ce qu'on appelle la réserve cognitive.

Qu'en est-il de la simulation cognitive chez des sujets qui présentent les signes de la maladie d'Alzheimer?

L'argument de sociétés qui proposent ce type de solutions est qu'en développant des réseaux de plasticité cérébrale, on retarderait la maladie d'Alzheimer. Mais cela n'est pas démontré. Sachez cependant que le Dr Jean-François Dartigues a lancé une étude pour répondre à cette question essentielle.

source: www.lefigaro.fr

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