A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
vendredi 20 janvier 2012

Alzheimer : Pfizer, fin de partie pour son nouveau traitement

C’est la fin d’un espoir pour des milliers de patients. Hier, dans un communiqué de presse, le groupe pharmaceutique Pfizer notifiait l’échec de son médicament expérimental pour le traitement de la maladie d'Alzheimer. Cette annonce intervient alors que ce futur médicament était en test clinique de phase III, ultime étape avant la demande de mise sur le marché.

Maladie neurodégénérative touchant le plus souvent les personnes âgées de plus de 60 ans, la maladie d'Alzheimer entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, et notamment de la mémoire. Actuellement, on estime qu’un peu plus de 800 000 français sont atteints. Au-delà de 85 ans, une femme sur 4 et un homme sur 5 sont diagnostiqués Alzheimer. Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner cette maladie. Les quelques médicaments disponibles ont une efficacité limitée : ils n’enrayent pas la maladie, mais ralentissent sa progression et améliorent la qualité de vie des personnes atteintes.
Les laboratoires Pfizer, associés pour l’occasion à la société californienne de biotechnologies Medivation, espéraient, avec leur nouvelle molécule, la latrepirdine (Dimebon®) changer cette situation. Malheureusement, cette dernière n’aurait pas apporté la preuve de son efficacité. Utilisée en association avec un traitement déjà existant, l’Aricept, pour soigner les patients atteints de formes légères à modérées de la maladie, cette molécule n’a montré, d’après les chercheurs, aucun bénéfice.
Pour en arriver à cette conclusion, la molécule a été testée en "double aveugle" pendant au moins quatre mois, sur un peu plus de 1 000 patients.
Malgré cet échec, les laboratoires Pfizer ont réaffirmé leur volonté de continuer à financer la recherche contre la maladie d’Alzheimer.
source:www.informationhospitaliere.com

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mardi 17 janvier 2012

Alzheimer : la luminothérapie redonne du rythme

Selon un travail américain, les séances de luminothérapie proposées aux patients souffrant de la maladie d’Alzheimer n’auraient rien du gadget. Leur efficacité au contraire, serait réelle. Elles permettraient en effet d’améliorer leur humeur générale, tout en rétablissant le rythme circadien.

Rappelons que la luminothérapie vise à compenser artificiellement le déficit d’ensoleillement. Le traitement consiste à s’exposer à la lumière de lampes de haute intensité, dont le spectre est proche de celui de la lumière du jour. Le Pr Luan Nowak Etcher, de la Wayne State University à Detroit, a voulu évaluer son intérêt pour ses patients. Avec son équipe, il a suivi 20 femmes de plus de 65 ans souffrant de la maladie d’Alzheimer. Une partie a bénéficié de séances de luminothérapie tandis que l’autre groupe a été exposé à une simple lumière rouge. Or chez les patientes du premier groupe, les auteurs ont observé une nette amélioration de nombreux paramètres, tant objectifs que subjectifs. Elles ont gagné en alacrité, en facilité et en clarté d’expression orale, et leur coordination motrice s’est améliorée. Les auteurs enfin, ont également noté une amélioration générale de leur humeur.

Une lumière bonne pour le sommeil

D’autres recherches ont démontré que la luminothérapie peut être bénéfique pour atténuer les troubles du sommeil. Ces derniers sont fréquents chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Ils sont dus à la dérégulation des cycles. « Cette étude s’inscrit dans un courant de littérature scientifique et médicale récente, qui tend à démontrer que la luminothérapie peut améliorer significativement les troubles du comportement chez les patients souffrant de maladie d’Alzheimer ou de maladie apparentée », commente pour l’Agence de Presse Destination Santé, le Pr Pierre Krolak-Salmon.

Ce dernier, responsable du Centre de Mémoire, de Ressources et de Recherche à Lyon, se réjouit que de telles études soient menées. « Les résultats (obtenus grâce à la luminothérapie) sont extrêmement encourageants. En rétablissant le rythme veille/sommeil, nous augmentons les chances d’apaisement des patients, de http://www.blogger.com/img/blank.gifdiminution du niveau d’anxiété avec un meilleur repos. Cela retentit sur l’ensemble des troubles du comportement, comme l’agitation, l’agressivité voire les syndromes délirants et autres hallucinations ». Au même titre que l’auteur de ce travail, il insiste sur la nécessité « de mener des travaux de grande ampleur pour confirmer ce type d’étude (actuellement) limitée en effectifs ».

Aller plus loin : Consultez le site de l’Association France Alzheimer.

Source : Journal of Nursing Research, 11 janvier 2012 – Interview du Pr Pierre Krolak-Salmon, 12 janvier 2012
source: www.destinationsante.com

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Les troubles de la mémoire sont le plus souvent bénins

Les troubles de la mémoire sont le plus souvent bénins
Par figaro icon damien Mascret - le 15/01/2012
Beaucoup d'oublis liés au vieillissement, plutôt dus à des troubles de l'attention, ne doivent pas faire craindre un Alzheimer.

Chercher le titre d'un livre, le nom d'un acteur, l'endroit où l'on a rangé ses clés: les occasions de tester sa mémoire ne manquent pas. D'autres fois, c'est le souvenir de quelque chose que l'on a vécu (mémoire autobiographique) qui devient flou. Aussitôt on s'inquiète, on se demande si l'on n'est pas en train de commencer une maladie d'Alzheimer.

En réalité, l'infidélité de notre mémoire est un phénomène normal: «La mémoire autobiographique est une mémoire mouvante se reconstruisant en permanence, tout à fait différente d'une mémoire cristallisée», explique le Pr Pascale Piolino, à la tête du laboratoire de recherche consacré à la mémoire à l'université Paris-Descartes. Les neuroscientifiques estiment même qu'un cerveau qui ne serait plus capable d'oublier serait vite encombré par l'afflux d'informations qui l'assaille en permanence et ne pourrait plus fonctionner correctement.
Encodage, stockage et rappel

Aujourd'hui, même si la mémoire n'a pas livré tous ces secrets, un consensus s'est établi autour d'un fonctionnement en trois actes: encodage des informations, stockage et rappel de celles-ci. «Le vieillissement ne modifie pas ou très peu les capacités de stockage», détaille le Pr Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris), «En revanche, il existe au cours du vieillissement normal une diminution des ressources attentionnelles qui sont nécessaires pour l'enregistrement ou la récupération des informations stockées.»

Les choses sont bien différentes dans la maladie d'Alzheimer, car c'est le stockage qui est principalement touché. Le malade n'a pas conscience de ses oublis (anosognosies) et la mémoire se dégrade au fur et à mesure de l'évolution de la maladie: «Au stade débutant, explique le Pr Piolino, le déficit atteindrait la mémoire autobiographique récente, au stade modéré seules persisteraient les connaissances relativement anciennes et au stade sévère seules les connaissances de l'enfance résisteraient à l'amnésie.» Pour le Pr Dubois, «c'est principalement la difficulté d'une mise en mémoire liée à l'atteinte des formations hippocampiques (une zone du cerveau jouant un rôle clé dans la mémoire, NDLR) qui est préoccupante car elle renvoie alors à une probable maladie d'Alzheimer.»

Grâce à des tests de mémoire, les neurologues sont capables de repérer précisément à quel niveau de la mémoire (encodage, stockage, rappel) se situe un problème de mémoire. «Se plaindre de sa mémoire n'a, le plus souvent, rien à voir avec une maladie de la mémoire, ajoute le Pr Dubois. Il s'agit d'un phénomène à priori banal, résultant d'un trouble attentionnel.» Autrement dit, si vous n'étiez pas attentif au moment où vous vouliez mémoriser quelque chose, l'encodage ne se fait pas bien ou pas du tout. Or, ce qui n'a pas été encodé ne pourra pas être stocké. Sans compter qu'avec l'âge, il faut beaucoup plus de concentration pour mémoriser la même chose. L'apprentissage reste heureusement possible mais demande plus d'effort et de concentration car on doit mobiliser plus de ressources attentionnelles.

Dans certaines conditions, il est difficile de mobiliser les différents systèmes de mémorisation du cerveau: au cours d'une dépression, lorsque l'on est anxieux ou préoccupé, si l'on manque de sommeil ou que l'on prend certains médicaments comme les benzodiazépines. La mémoire est aussi un phénomène chimique.
Associations d'idées

En revanche, il est un système du cerveau qui donne un avantage aux cerveaux plus âgés : celui de l'association d'idées. Plus on est âgé et plus on dispose de souvenirs, et donc de la possibilité de lier une nouvelle connaissance à d'autres plus anciennes. «Plus vous créez d'associations, plus les liens sont forts et plus la mémoire est puissante», explique le psychologue David Schacter, professeur à Harvard (États-Unis) et l'un des plus grands spécialistes de la mémoire. Or, ce système associatif permet non seulement un stockage plus solide mais aussi un rappel plus facile. Le souvenir est inscrit dans un réseau interconnecté, et non dans un tiroir isolé de votre mémoire, et il sera d'autant plus facile à ramener à la conscience.
Mystères

C'est d'ailleurs la faiblesse des associations spontanées qui explique en partie la difficulté à se souvenir des noms propres: «On ne peut se référer à aucune logique de mémorisation pour les noms de personne. Il n'y a aucune logique dans un nom propre», souligne le Pr Dubois. «Comment trouver une logique, un lien pour rattacher un nom à un visage ou un corps? Impossible… Il faut le créer de toutes pièces. Il se renforcera par la répétition mais ce lien est fragile.» Pas de quoi s'inquiéter, en somme.

Les scientifiques sont encore loin d'avoir percé tous les mystères de la mémoire. Par exemple, d'où vient l'amnésie infantile? Cette absence quasi totale de souvenirs encodés avant l'âge de 3-4 ans? Pourquoi certains souvenirs sont-ils particulièrement ancrés dans notre mémoire dès lors qu'ils se sont accompagnés, au moment de leur encodage, d'une forte émotion?
source: www.lefigaro.fr

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vendredi 13 janvier 2012

Après 45 ans, c'est le déclin pour les cellules grises


Cette image illustre la dissociation entre récompenses primaires et secondaires dans le cortex orbitofrontal. La partie la plus ancienne (en arrière et en jaune) représente la valeur d’images érotiques projetées aux participants, alors que la partie la plus récente (en avant et en bleu) représente la valeur de sommes d’argent gagnées pendant l’expérience. © © Sescousse/Dreher


Les capacités cognitives commenceraient à décroître dès l'âge de 45 ans, soit bien avant les 60 ans généralement admis. C'est ce que démontre une étude menée par l'Inserm et l'University College de Londres.

A partir de quel âge les capacités de notre cerveau commencent-elles à décliner ? On évoque généralement le seuil fatidique des 60 ans. Des études récentes avaient d'ailleurs semblé exclure une diminution significative avant cet âge. Mais le déclin pourrait commencer en fait bien plus tôt... c'est-à-dire dès 45 ans, selon les conclusions d'une étude menée par l'Inserm et l'University College de Londres.

Des tests de mémoire, de vocabulaire, de raisonnement et d'expression orale ont été réalisés sur 5198 hommes et 2192 femmes âgés de 45 à 70 ans, dans le cadre d'une vaste étude dite "cohorte Whitehall II", de suivi médical sur dix années et basée sur des tests individuels. "Les résultats montrent que les performances cognitives (sauf pour les tests de vocabulaire) déclinent avec l'âge et ce d'autant plus rapidement que les gens sont plus âgés", commente l'Institut national de la santé et de la recherche médicale dans un communiqué qui accompagne la parution, ce vendredi, d'un article dans le British Medical Journal.

Mieux dater, pour mieux prendre en charge

Sur 10 ans, les performances en termes de raisonnement ont décliné de 3,6% pour les hommes de 45 à 49 ans, et de 9,6% pour ceux âgés de 65 à 70 ans. Chez les femmes, la baisse est identique (-3,6%) pour la première tranche d'âge et moins accentuée (-7,4%) pour les femmes âgées de 65 à 70 ans.http://www.blogger.com/img/blank.gif

Au bout du compte, que le déclin de nos facultés débute à 45 ou 60 ans, il est bien établi que l'âge est un facteur aggravant. Dès lors, quel est l'intérêt de dater précisément le moment du début du déclin ? La question est, tout simplement, de mieux prendre en charge les personnes chez lesquelles ce vieillissement des cellules grises serait le plus prononcé. Selon Archana Singh-Manoux qui a dirigé l'équipe de l'Inserm ayant réalisé l'étude, il est important de "déterminer l'âge auquel le déclin cognitif commence" parce qu'il est "probablement plus efficace" d'agir "dès le début du déclin", avec notamment des médicaments, "pour changer les trajectoires du vieillissement cognitif".
source: www.tf1.fr

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lundi 9 janvier 2012

Journée scientifique: « INCONTINENCE URINAIRE ET MALADIE D’ALZHEIMER »

L’Association Alzheimer Tunisie
En collaboration avec
Le service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de l’Institut National d’Orthopédie Mohamed Kassab
L’Unité Centrale de la Formation Des Cadres
(Ministère de la Santé Publique)
La faculté de Médecine de Tunis
&
La Société Sancella
Organise une journée scientifique sous le thème :
« INCONTINENCE URINAIRE ET MALADIE D’ALZHEIMER »

Le 18 janvier 2012 de 14 h à 17 h
À l’Amphi Zouheir ESSAFI (Faculté de Médecine de Tunis)
Programme
Introduction : C. Dziri
Etiologie et diagnostic : I.Miri
Prise en charge multidisciplinaire : S. Lebib
Rôle de l’ergothérapeute : I. Othmani
Présentation de la Gamme TENA
Journée ouverte aux familles de malade Alzheimer, médecins, paramédicaux (infirmiers, auxiliaires de vie, physiothérapeutes…) et étudiants

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samedi 7 janvier 2012

Invitation

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dimanche 1 janvier 2012

L'alimentation des personnes âgées influe sur leurs capacités mentales

Les personnes âgées dont le sang présente des teneurs élevées en certaines vitamines et en acides gras oméga 3 ont de meilleures capacités mentales et mémoire que celles consommant des aliments à faible valeur diététique, selon une étude publiée mercredi 28 décembre dans la revue Neurology, le journal médical de l'Académie américaine de neurologie.

L'étude montre, en outre, que les personnes âgées consommant ces vitamines et acides gras oméga 3 ne connaissaient pas de réduction du volume de leur cerveau, un phénomène typique observé chez les personnes souffrant d'Alzheimer.

FRUITS, LÉGUMES ET POISSONS

Cette étude, une des premières de ce type, visait à mesurer spécifiquement les niveaux sanguins d'une gamme étendue de nutriments au lieu de se baser sur les résultats de questionnaires portant sur le régime alimentaire, moins précis et moins fiables. Les auteurs ont déterminé que des hauts niveaux de vitamines B, C, D et E ainsi que d'oméga 3, qu'on trouve surtout dans des poissons, avaient des effets positifs sur la santé mentale et le reste de l'organisme.

"Les vitamines et les nutriments qu'on obtient en mangeant une grande variété de fruits, de légumes et de poissons peuvent être mesurés à l'aide de bio-marqueurs sanguins", relève-t-elle. "Je suis convaincue que ces nutriments ont un grand potentiel pour protéger le cerveau et le faire mieux fonctionner", explique Maret Traber, de l'Institut Linus Pauling de l'université d'Oregon.

L'étude a aussi révélé que le petit nombre des participants dont le régime alimentaire était riche en acides gras trans, abondants entre autre dans les produits laitiers et les aliments frits, ont obtenu de moins bons résultats aux tests cognitifs. En outre, la taille de leur cerveau se réduisait davantage.

ARRÊTER LA RÉDUCTION DU VOLUME DU CERVEAU

Dans l'ensemble, les 104 sujets de l'étude âgés de 87 ans en moyenne avaient un bon régime nutritionnel mais 7 % avaient une carence de vitamine B12 et 25 % de vitamine D. Les chercheurs ont testé au total 30 bio-marqueurs de nutriments dans http://www.blogger.com/img/blank.gifle sang des participants. De plus, 42 ont subi un IRM (imagerie par résonance magnétique) pour mesurer le volume de leur cerveau. "Les résultats de cette étude sont fondés sur des personnes ordinaires se nourrissant selon le régime alimentaire commun aux Etats-Unis", précise Maret Traber.

"Les résultats de cette étude doivent encore être confirmés par d'autres recherches mais il est très emballant de penser qu'il est possible pour des personnes de potentiellement arrêter la réduction du volume de leur cerveau et de rester cognitivement en forme en ajustant leur régime alimentaire", relève Gene Bowman, de l'université d'Oregon également.
source: www.lemonde.fr

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La malbouffe nuit gravement au cerveau


On savait déjà que manger trop de hamburgers, frites, donuts, chips ou pizzas riches en acide gras saturés n'était pas vraiment idéal pour la ligne (ou la qualité du sperme, soit dit en passant). Mais des chercheurs américains associent maintenant la malbouffe à la maladie d'Alzheimer. Les personnes qui consomment beaucoup d'acides gras saturés sont plus susceptibles de subir une dégénaration du tissu cérébral.

L'étude publiée dans le journal Neurology s'est intéressée à une centaine de personnes âgées de plus de 65 ans. Le but? Analyser des facteurs inconnus sur les risques de démence. Les scientifiques ont observé que le cerveau des sujets qui ont des taux importants d'acides gras trans (une forme d'acide saturé) dans le sang a rétréci. Un phénomène qui entraîne une mauvaise mémoire, des problèmes d'attention et de langage.

Par contre, les personnes qui suivent des régimes riches en vitamines B, C, D et E ont un cerveau plus volumineux et de meilleures performances cognitives. Les omégas 3 ont aussi une influence positive sur le cerveau, ils améliorent notre capacité à résoudre des problèmes, planifier et effectuer plusieurs tâches en même temps. (CD)
sour: www.7sur7.be

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