A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
jeudi 30 avril 2009

Alzheimer : les idées fausses

Si la recherche avance, il existe encore nombre d'idées reçues sur cette affection dégénérative. Le point quatre d'entre elles.

La maladie d'Alzheimer est due au vieillissement
Faux. Si la fréquence de cette maladie augmente avec l'âge, elle n'est pas la conséquence du vieillissement normal. Il s'agit d'une dégénérescence anormale dont les premiers signes apparaissent en moyenne autour de 70 ans. La maladie détruit peu à peu l'ensemble du cortex cérébral et les fonctions associées (mémoire, relation aux autres, facultés intellectuelles). Les lésions sont beaucoup plus importantes que les altérations liées au simple vieillissement.
On peut la dépister avec un test génétique
Faux. Le plus souvent. On distingue deux formes de la maladie. Celle, tardive, qui apparaît après 65 ans, touche plus de 90% des patients. On pense qu'une certaine vulnérabilité génétique à certains facteurs environnementaux est possible : tout le monde ne réagit pas de la même façon à des produits toxiques, par exemple. Mais il est actuellement impossible de détecter cette forme de la maladie avec un test génétique. La forme familiale, à l'inverse, peut faire l'objet d'un test. Elle ne représente que 10% des cas et peut apparaître dès 30 ans. Si l'un des parents est atteint, l'enfant a 50% de risque de développer la maladie. Trois gènes responsables de cette forme familiale, précoce et héréditaire, ont été identifiés.
L'oubli des noms et des dates est un signe annonciateur
Faux. Avec l'âge, une altération modérée de la mémoire est normale. Isolée, elle ne constitue pas un symptôme de la maladie. En revanche, si la mémoire des événements récents est fréquemment déficiente, si une confusion dans les noms d'objets ou de personnes se répète, si des difficultés apparaissent pour gérer l'argent apparaissent... alors il faut consulter. Des consultations "mémoire" ont été créées dans la plupart des hôpitaux pour déceler la maladie à un stade précoce.
La maladie rend agressif
Faux. L'agressivité, parfois accompagnée de violence, apparaît généralement à un stade très avancé. Elle est donc davantage une conséquence du sentiment d'isolement et d'incompréhension du malade, qu'un symptôme en tant que tel de l'affection.
source: Top santé

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mercredi 29 avril 2009

Mme Alouane Leïla, secrétaire générale et présidente par intérim de l'Association Alzheimer Tunisie: Aimons-les, même s'ils nous ont oubliés



Questions à…
Mme Alouane Leïla, secrétaire générale et présidente par intérim de l'Association Alzheimer Tunisie
«Aimons-les, même s'ils nous ont oubliés»
Mme Alouane Leïla est maître de conférences agrégée en nutrition et chef du département des sciences de la nutrition à l'Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de la Santé de Tunis où elle enseigne depuis plusieurs années.

Secrétaire générale de l’Association Tunisie Alzheimer depuis sa création, elle assure actuellement la présidence par intérim de ladite association.
Interrogée sur les objectifs, les actions et les difficultés de cette jeune association, elle a bien voulu apporter ces éclairages, exprimés avec assurance et amour sur le ton de l’humanitaire.
Puisse l’année 2009 exaucer ses vœux et apporter soutien et réconfort à tous les patients plongés, malgré eux, dans le royaume de l’oubli ainsi qu’à leurs familles et à leurs aidants.
Entretien.

Comment est née cette Association et quels sont ses objectifs généraux et spécifiques?
L’association a vu le jour après la 3e table ronde organisée par le centre de documentation, des archives et des publications de l’ONFP en 2005, qui avait pour thème «La maladie d’Alzheimer et les troubles apparentés». Il y a eu 3 communications dont l’une de Mme Diana Mansour, présidente de l’Association Alzheimer Liban, qui nous a montré qu’il est simple de créer une association pour aider les gens qu’on aime!!
Et l’idée fut lancée de créer l’association Alzheimer Tunisie. Grâce à l’aide, sur le plan des démarches administratives, du professeur Gouider, nous avons déposé la demande en décembre et avons reçu la réponse en mars 2006, date de la création de notre association.
Notre objectif est d’aider les aidants car la maladie représente un grand fardeau pour l’entourage physiquement mais surtout moralement. L’association, je l’espère, pourra résoudre le problème du remboursement des frais de la maladie, non seulement du point de vue médicamenteux, ce qui se fait partiellement déjà, mais aussi la prise en charge des auxiliaires de vie (partiellement remboursée actuellement), des couches, de la nutrition entérale lorsqu’elle devient nécessaire…
Ce que nous souhaitons c’est que la prise en charge soit totale et que l’on puisse trouver un moyen de soulager la charge de l’aidant, soit en offrant plus d’aide à domicile, soit par la création de structures de « prise en charge et loisirs » du jour qui auront un double objectif : garder le malade, mais surtout optimiser les quelques capacités encore présentes chez lui.
Ce que nous espérons aussi, c’est de trouver une formule qui permettrait de donner à l’aidant la possibilité de bénéficier d’un congé de longue durée, payé intégralement afin qu’il se consacre totalement à la prise en charge du malade.
Bien sûr, nous avons comme ambition d’aider la recherche. Pour le moment, nous nous contentons de lancer un programme de formation spécialisé pour les auxiliaires de vie, car l’Alzheimer n’est pas si simple à comprendre et encore moins à prendre en charge.

Quelles sont les actions concrètes que votre association a pu conduire depuis sa création?
Il est vrai que nous sommes restés très discrets car nous ne voulons pas décevoir les gens qui vont s’adresser à nous. Pendant tout ce temps, nous avons juste réalisé un dépliant pour nous faire connaître et faire un peu de lumière sur la maladie.
Nous avons eu l’honneur de nous faire connaître auprès de Madame le Ministre des Affaires de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées qui nous a beaucoup encouragés.
Sur le plan pratique, un petit guide sur le parcours du « malade et sa famille » va être prochainement édité. La formation pratique des auxiliaires est en cours de concrétisation. Deux jeunes gens nous ont permis également de créer un site www.alzheimertunisie.com, et les contacts avec les responsables pour la prise en charge intégrale de la maladie est sur la bonne voie.
Pour l’an 2009, nous projetons, en plus de la formation, des demi-journées de sensibilisation à l’intention des familles mais aussi des généralistes et médecins de famille ;l’organisation d’ un gala et/ou d’un spectacle théâtral pour sensibiliser la population et se faire un petit fonds, car nous avons comme toute jeune association des difficultés budgétaires. Nous sommes toujours à la recherche d’un local et de volontaires pour assurer une permanence téléphonique afin de répondre aux demandes des familles.

On parle beaucoup d’un projet de création d’un centre «accueil de jour», des malades de l’Alzheimer, au sein de l’hôpital Razi. Qu’envisagez-vous de faire ensemble?
Nous attendons avec impatience ce centre d’accueil qui va permettre le diagnostic rapide de la maladie mais surtout la prise en charge du malade et, je l’espère, le soulagement partiel des familles.
L’association sera ainsi plus proche des familles, elle pourra grâce à ses adhérents trouver des volontaires pour l’aide des familles. Le centre permettra aussi de réunir les familles pour l’information et l’échange des solutions trouvées par chacun. Savoir qu’on n’est pas seul peut énormément soulager les aidants.

Le mot de la fin…
Il faut aimer le patient Alzheimer et lui manifester cet amour. Même s’il semble ne plus rien comprendre, il reste très sensible aux manifestations de tendresse et d’amour. Aimons-les, même s’ils nous ont oubliés.

Propos recueillis par Mongi GHARBI

source : La Presse de Tunisie

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mardi 28 avril 2009

Les secrets de la mémoire

Quels sont les mécanismes de la mémoire ? Comment les souvenirs s'impriment-ils dans le cerveau ? Où sont-ils stockés ? Quels circuits empruntent-ils pour ressurgir à tout moment ? La mémoire n'a pas révélé tous ses secrets, mais les études effectuées permettent de mieux la connaître, pour mieux l'entretenir et la préserver.

Rappelle-toi, Barbara, cette chanson que nous écoutions autrefois... Tu sais bien, son interprète est un artiste très connu, un grand avec une guitare, qui a démarré avec Salut les copains! Comment s'appelait-il déjà???

-Oui, je me souviens de ce musicien... Michel Polnareff?

- Non, c'est Johnny Hallyday. Il chantait Souvenirs, souvenirs.»

Que ces oublis sont exaspérants ! Rechercher un mot, un nom, l'endroit où l'on a posé ses lunettes, ses clés ou son portable... Mais pourquoi donc la mémoire nous échappe-t-elle quand on la sollicite, et surgit comme par enchantement des profondeurs de notre cerveau lorsqu'on ne s'y attend plus ? Quand elle nous fait défaut, on la maudit autant que l'on craint qu'elle en vienne à nous lâcher. Parce qu'elle nous guide dans le présent et nous projette dans l'avenir, parce que c'est la connaissance de notre histoire, de notre conscience et ce qui fait notre identité. La perdre revient à se perdre...

Sans omettre qu'il s'agit aussi d'un outil essentiel au quotidien. Constamment, nous la sollicitons pour enregistrer une information, prendre un rendez-vous, composer un numéro de téléphone... Son rôle est crucial. C'est pourquoi elle fait l'objet de nombreuses recherches pour comprendre comment le souvenir se construit, se stocke, se perd ou ressurgit. Si elle est loin d'avoir livré tous ses secrets, les études neuropsychologiques et les nouvelles techniques d'imagerie cérébrale permettent de mieux appréhender ses mécanismes.

«Nous savons qu'il n'y a pas une mémoire, mais des mémoires localisées dans différents endroits du cerveau, explique Serge Laroche, directeur de recherche au CNRS au laboratoire de neurobiologie de l'université d'Orsay. Elles fonctionnent de manière complémentaire via des réseaux de neurones interconnectés reliant les régions cérébrales intervenant pour construire le souvenir. Ces mémoires se partagent en deux catégories: les temporaires et les longs termes, qui conservent l'information plus durablement.»

Depuis la plus petite enfance, le cerveau se nourrit d'informations. Soit de manière inconsciente, soit de façon volontariste. Nous allons en retenir certaines et oublier les autres. Comment s'opère ce tri ?

Première étape: l'encodage

Lorsque l'information se présente au cerveau- elle n'est à ce stade que sensorielle et prend la forme d'un signal électrique évanescent -, celui-ci l'analyse et, selon son intérêt, l'élimine ou l'enregistre dans la mémoire à court terme située au niveau de l'hippocampe et du cortex. C'est une première étape, dite de l'encodage.

Cette mémoire immédiate, appelée aussi mémoire de travail, est sans cesse requise pour des actes quotidiens. Elle va conserver l'information quelques minutes, le temps soit de l'effacer, car considérée comme inutile, soit de l'exploiter instantanément - retenir un numéro de téléphone, une phrase, un nom..., soit de l'emmagasiner dans une mémoire à long terme pour y être pérennisée. La mémoire immédiate est le passage obligé du souvenir. Une fois installée dans les mémoires à long terme, notre information est en voie de mémorisation durable. Elle sera, selon sa nature, stockée dans la mémoire épisodique ou dans la mémoire sémantique. La première est notre mémoire autobiographique qui sauvegarde les événements de notre vie : les Noëls de notre enfance, le premier jour d'école, la mousse au chocolat de la grand-mère, le premier baiser... Des situations frappées du sceau de l'émotion... «Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire», disait Voltaire. La seconde renferme les concepts et tout ce qui nous reste des connaissances générales enregistrées au cours de notre vie : les numéros des départements, les dates historiques, les règles arithmétiques... C'est à elle que l'on fera appel pour se souvenir, par exemple, de la signification du mot « idiosyncrasie ». Parfois, elle nous joue des tours en retenant sur le bout de la langue une information quémandée.

«Les souvenirs s'échappent des mémoires à court et à long terme, sans que l'on sache comment, poursuit Serge Laroche. Et tout événement peut activer des souvenirs enfouis dans les mémoires à long terme, pour les rappeler dans la mémoire immédiate, qui les utilise ou les actualise. Constamment, le cerveau crée, renforce de nouvelles connexions synaptiques pour installer, consolider ou réveiller un souvenir.»

Des circuits neuronaux complexes

Plus profonde encore est la mémoire procédurale. C'est celle qui enregistre les habitudes et à qui l'on doit de toujours savoir faire du vélo, nager ou conduire quand on a appris. Très résistante, elle peut être stimulée de manière pratiquement inconsciente.

«Ces mémoires sont complémentaires mais reposent sur des circuits neuronaux distincts complexes, commente le Pr Bruno Dubois, neurologue, chef de service à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ainsi, les malades d'Alzheimer perdent la mémoire épisodique mais peuvent conserver leur mémoire procédurale, voire même sémantique. Et certaines personnes souffrant de lésions cérébrales ont des déficits de la mémoire du travail, mais retiennent certains aspects de leur mémoire épisodique...»

Si l'on connaît aujourd'hui les circuits anatomiques de la mémoire, on ignore toujours comment un souvenir s'imprime dans le cerveau. Mais on sait que plus grande sera la qualité de l'encodage, plus le souvenir aura des chances d'être mémorisé. C'est là qu'intervient le facteur émotionnel. Un événement intense, chargé de joie, de plaisir, de tristesse, de frayeur, de colère, d'injustice..., se gravera plus profondément et sera mieux retenu.

«De même, l'attention portée lors de l'enregistrement de l'information est essentielle, insiste Monique Le Poncin, docteur ès-sciences. Il faut être réellement présent à son acte de mémorisation, en s'aidant d'indices pertinents, visuels, auditifs...»

Nous ne retenons pas ce qui nous effleure ni ce qui nous indiffère. Nous ne retenons pas davantage les informations et événements intervenant dans un contexte de stress, de fatigue, d'anxiété, de dépression... Les pensées préoccupantes, obsédantes, les douleurs, mais aussi le fou rire, selon Monique Le Poncin, sont des perturbateurs des circuits de mémorisation. De même que l'alcool, les drogues, les psychotropes ou le manque de sommeil.

Stratégies de récupération des informations stockées

«Les troubles de la mémoire surviennent lorsque le processus de mémorisation a dysfonctionné, ajoute le Pr Bruno Dubois. Soit l'information a été mal saisie au moment de l'encodage, ce qui va nuire à son rappel, parce que la personne était distraite, fatiguée, déprimée, ailleurs, ou souffrant de troubles attentionnels. Soit les stratégies de récupération des informations stockées sont défaillantes, ce qui est le cas lors du vieillissement. Il se peut, enfin, que l'hippocampe ou le circuit neuronal qui transforme l'information en trace mnésique soit altéré et entrave le stockage des souvenirs. C'est ce qui se passe avec la maladie d'Alzheimer. »

La mémoire qui flanche est un phénomène banal. Il n'y a pas de quoi s'alarmer. 75 % de la population des plus de 40 ans s'en plaignent. Mais si les oublis sont récurrents au point de perturber la vie quotidienne, il faut consulter. Des tests spécifiques, mis au point par le Pr Bruno Dubois, permettent de différencier une simple perte de mémoire d'un déficit cérébral.

A l'exception des cas d'amnésies profondes et de maladies neurodégénératives, la plupart des troubles mnésiques sont en partie réversibles avec des techniques d'apprentissage et une bonne hygiène de vie. Des études ont montré que le manque de sommeil était de nature à inhiber la mémoire. De même, il a été confirmé que l'on mémorisait mieux au coucher que le matin en se levant.

Méthodes de mémorisation et trucs mnémotechniques

Le régime alimentaire compte aussi. Il ne doit pas comporter trop de calories, mais être riche en acides gras oméga 6 et oméga 3 selon une récente étude allemande. Et rien de tel que d'exercer régulièrement ses méninges pour entretenir sa mémoire. Les jeux vidéo, jeux internet, livres, ateliers spécialisés dans cet exercice sont pléthore. Ils préconisent diverses méthodes de mémorisation (répétition espacée, visualisation mentale...) que Woody Allen épingle dans son film Scoop. Un des personnages s'exclame : «J'ai un truc mnémotechnique. Si je veux me rappeler ce cendrier, je pense à 50cendriers qui dansent en minijupe.»

Si la mémoire se travaille, il faut aussi garder en tête que le cerveau gomme des souvenirs pour éviter d'en être trop encombré. C'est ce que démontrent les travaux d'une biologiste française, Isabelle Mansuy. Elle a découvert qu'une protéine, la PP1 (Protein Phosphatase 1), pouvait empêcher la formation des souvenirs lors des apprentissages et provoquer l'oubli d'informations déjà stockées. Peut-être pour ne retenir que ce qui est essentiel à nos besoins... Ne dit-on pas qu'il faut savoir oublier pour mieux se souvenir...

source: www.lefigaro.fr

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lundi 27 avril 2009

Alzheimer : la médecine ne baisse pas les bras

Si la maladie n'a pas livré tous ses secrets, la recherche progresse et toutes les pistes sont explorées.

C'est le fléau des temps modernes, la maladie qui fait peur. La démence porte désormais un nom : maladie d'Alzheimer. Contre ce péril, d'autant plus sérieux que l'évolution démographique le rend plus envahissant encore, la recherche s'organise. Le président de la République lui-même est monté au créneau. Il a pris l'initiative de mettre en place une opération ambitieuse et créé une fondation de recherche placée sous la houlette du très dynamique Pr Philippe Amouyel.

On connaît beaucoup de maladies dégénératives du cerveau. Celle-ci présente la double particularité d'être très commune - plus d'un octogénaire sur deux est appelé à en souffrir ! - et d'affecter essentiellement la mémoire, tout au moins à son début. Rappelons que la démence se définit comme la présence d'un déficit mnésique, plus un autre qui peut concerner n'importe quel aspect de la vie mentale.

Les neurologues ne s'étonnent pas que cette pathologie concerne surtout la mémoire : elle débute en effet dans une zone (l'hippocampe) par laquelle les souvenirs entrent dans le cerveau. D'abord limitée à cette petite partie du lobe temporal, la maladie d'Alzheimer s'étend jusqu'à envahir presque toute la substance grise cérébrale. Alors, le malade n'est plus seulement sujet à l'oubli, il perd l'essentiel de ses fonctions mentales, finit par ne plus reconnaître ses proches et, sans doute, par abandonner toute forme de conscience. Pour la famille, le naufrage est terrible. Peut-être moins, à ce stade, pour le patient. Car, comme l'éminent neurologue marseillais Michel Poncet aime à le dire, «ce qui fait la tragédie de nos existences, c'est notre mémoire, notre capacité à nous projeter dans le passé et dans le futur. En vivant ici et maintenant, le patient atteint de maladie d'Alzheimer n'est sans doute plus malheureux».

Depuis quelques années, la recherche sur la maladie d'Alzheimer a fait l'objet de progrès remarquables. On étudie ses lésions au niveau moléculaire. On découvre des mutations génétiques précises à l'origine de certaines formes précoces. On fabrique des animaux transgéniques pour mettre en évidence les gènes humains délétères. L'accumulation des découvertes de la biologie moléculaire est, sur ce terrain, des plus impressionnantes. Mais on a toujours du mal à mettre ensemble les pièces du puzzle. On ne voit pas très bien ce qui unit les divers aspects de la pathologie. Et surtout, le médecin ne peut que s'avouer extrêmement dépourvu face au mal.

Surveiller son alimentation et mener une vie mentalement active

De multiples pistes thérapeutiques se sont ouvertes. De nombreux essais cliniques ont été mis en place. Mais les mauvaises nouvelles ont succédé aux échecs. Les œstrogènes ont déçu, tout comme les anti-inflammatoires. On espérait beaucoup d'un vaccin dirigé contre une des protéines caractéristiques du mal (la bêta-amyloïde). Mais il s'est avéré toxique et l'expérimentation sur l'homme a dû être stoppée. D'autres formes de vaccins ont succédé à celui-là. On vient juste d'apprendre qu'il venait d'être partiellement mis fin à une autre tentative, l'essai avec la plus forte dose a été arrêté, toujours pour cause d'effets secondaires. Aujourd'hui, toutes les cibles sont explorées. Les unes visent les molécules jugées néfastes comme la bêta-amyloïde, d'autres ciblent les enzymes qui les produisent ou les dégradent, d'autres encore utilisent les antioxydants, prometteurs, mais qui ont du mal à apporter la preuve de leur efficacité. En France, un essai de prévention avec l'un d'entre eux (l'essai GuidAge), sous la direction du professeur Bruno Vellas, à Toulouse, livrera ses résultats l'année prochaine. La science ne baisse pas les bras. Et, en attendant de trouver la bonne piste, les médecins conseillent à leurs patients vieillissants de veiller à leur alimentation, de consommer des fruits et légumes contenant des antioxydants ainsi que des poissons riches en oméga 3. Ils leur suggèrent aussi de continuer à mener une vie mentalement active.

source: www.lefigaro.fr

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dimanche 26 avril 2009

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens n'empêcheraient pas Alzheimer

WASHINGTON (AFP) — Les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l'ibuprofène et le naproxène n'empêcheraient pas le développement de la maladie d'Alhzeimer, comme d'autres études l'avaient suggéré, selon des travaux parus mercredi.

Des travaux précédents avaient conclu que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, qui comprennent aussi l'aspirine, pourraient avoir des effets protecteurs contre la démence et la maladie d'Alzheimer.

Cette étude, publiée mercredi dans le Journal of the American Academy of Neurology, montre au contraire que chez les patients les plus âgés, un usage élevé de ces anti-inflammatoires a accru de 66% le risque de développer la maladie d'Alzheimer.

L'étude a été conduite sur 2.736 sujets âgés de 75 ans en moyenne au moment de leur recrutement et qui ne souffraient pas alors de démence.

Les chercheurs les ont suivis pendant douze ans pour voir s'ils développaient la maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence.

Parmi les participants, 351 avaient des antécédents d'un usage élevé d'ibuprofène ou de naproxène, médicaments utilisés pour traiter les douleurs. 107 sont devenus de gros utilisateurs durant la période suivant le début de l'étude.

Durant ces douze années, 476 des participants ont développé Alzheimer ou une forme de démence.

Les auteurs ont déterminé que ceux ayant été traités avec de fortes doses d'anti-inflammatoires non stéroïdiens avaient un risque 68% plus élevé de développer Alzheimer ou de la démence que ceux qui en avaient pris peu ou pas du tout.

"Une différence importante entre cette étude et la plupart des recherches faites précédemment c'est que les participants sont plus âgés", explique le Dr John Breitner, du ministère des Anciens combattants et de la faculté de Médecine de l'Université de Washington à Seattle (nord-ouest), principal auteur de ces travaux.

source: 2009 AFP

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samedi 25 avril 2009

Alzheimer: comment vous aider à faire face

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vendredi 24 avril 2009

Alzheimer et autres formes de démence

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jeudi 23 avril 2009

Alzheimer: comment faire face?

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mercredi 22 avril 2009

Consommation des médicaments contre la démence 11 fois plus importante

La consommation de médicaments contre la démence a été multipliée par 11 au cours des cinq dernières années, selon des chiffres de l'Inami, annonce jeudi un média flamand.
Selon l'Institut national d'assurance maladie-invalidité (Inami), 129.389 patients souffrent de la maladie d'Alzheimer en Belgique mais la fondation "Stichting voor Alzheimeronderzoek" estime que ce nombre est bien plus important.

Dans le monde, 20 à 30 millions de personnes sont atteintes de cette maladie et en 2020, elles seront deux fois plus nombreuses. Bien que la maladie d'Alzheimer ne puisse pas être guérie, les médicaments ont leur utilité puisqu'ils améliorent les fonctions cognitives, réduisent les problèmes comportementaux et les symptômes psychiques et améliorent la qualité de vie.

source:www.rtlinfo.be

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mardi 21 avril 2009

Maladie d’Alzheimer : les antipsychotiques avec modération

La prise prolongée d’antipsychotiques accroît le risque de décès des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette observation issue d’une étude parue dans le Lancet Neurology incite à prescrire le plus ponctuellement possible ces médicaments et à développer une alternative pour traiter ces patients à long terme.

Les hallucinations, agitations, attitudes agressives des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer envers leurs proches ou le personnel médical contraignent parfois les praticiens à prescrire des antipsychotiques à long terme. De précédentes études suggéraient une augmentation possible de la mortalité chez les patients sous antipsychotique. Pour évaluer cette causalité, des chercheurs ont effectué une étude contrôlée versus placebo chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et pris en charge dans des unités spécialisées au Royaume-Uni. L’objectif était de savoir si un traitement antipsychotique pendant un an était associé ou non à un risque accru de décès.
Au total, 165 patients ont été inclus dans cette étude, et randomisés dans deux groupes. Soit ils poursuivaient leur traitement antipsychotique pendant un an (thioridazine, chlorpromazine, halopéridol, trifluoperazine, ou risperidone), soit le traitement était remplacé par un placebo.
Les résultats montrent un taux de décès significativement supérieur chez les patients sous traitement par rapport à ceux sous placebo. La probabilité de survie pendant les 12 mois de suivi était de 70% dans le groupe antipsychotique contre 77% dans le groupe placebo. Et cette différence se maintenait à 24 mois et à 36 mois avec respectivement 46% de décès versus 71% dans le groupe placebo et 30% de décès versus 59% dans le groupe placebo.

source: www.sante.net

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lundi 20 avril 2009

Les autres maladies apparentées

On généralise souvent abusivement, réduisant toutes les démences séniles à la maladie d’Alzheimer. En réalité, il existe de multiples variantes de ces pathologies. Fort heureusement, on reconnaît de mieux en mieux les maladies apparentées à la maladie d’Alzheimer. Il est important de les distinguer, car un diagnostic différencié permet de prodiguer des soins et un traitement réellement adaptés.

Les autres maladies apparentées à l’Alzheimer
Il existe plusieurs maladies qui, bien que couramment apparentées à la maladie d’Alzheimer et lui ressemblant par quelques aspects, possèdent certaines caractéristiques propres. Il s’agit de l’ensemble des démences liées à une dégénérescence neuronale, parmi lesquelles on distingue principalement : la démence vasculaire ; les dégénérescences fronto-temporales, en particulier la maladie de Pick ; la démence mixte ; la démence à corps de Lewy. Ces maladies, que l’on regroupe sous le terme de « démences » ont pour point commun de cumuler des pertes de mémoire et une ou plusieurs atteintes aux fonctions cognitives élémentaires – orientation spatio-temporelle, motricité, facultés de raisonnement, exécution de tâches complexes, capacités d’expression, etc.

La démence vasculaire
On parle beaucoup moins de la démence vasculaire que de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit pourtant de la deuxième cause de démence en terme de nombre de malades concernés. Les pertes de facultés cognitives résultent d’un Accident Cardio-Vasculaire (AVC) ou de la répétition de mini-AVC. Ces congestions cérébrales entraînent des symptômes proches de ceux de l’Alzheimer : difficultés d’expression, perte de la maîtrise du langage et problèmes de mémoire. Les dommages causés sont irréversibles, de même que pour la maladie d’Alzheimer. On peut cependant éviter la survenue de ces mini accidents vasculaires en adoptant des mesures de précaution générale : surveillance de la tension artérielle ainsi que baisse du cholestérol via un régime approprié.

La maladie à corps de Lewy
Cette maladie représente 15 à 20% des cas de maladie neurodégénérative. Mal connue, la maladie est due à la présence de dépôts anormaux à l’intérieur des neurones, les fameux « corps de Lewy », du nom du médecin qui les a mis à jour. La mémoire est beaucoup mois touchée que chez un malade d’Alzheimer, mais l’évolution de la maladie est plus rapide. Elle se caractérise par des hallucinations, des difficultés d’apprentissage, des mouvements corporels ralentis, plus rares et rigides, ainsi qu’un tremblement des membres au repos. Ces symptômes ressemblent à ceux de la maladie de Parkinson, mais ne sont pas dus à un manque de dopamine et le traitement à la L-Dopa n’a pas d’efficacité. Les malades atteints de la démence à corps de Lewy sont particulièrement sensibles aux neuroleptiques qui provoquent une aggravation de leur état, voire entraîner prématurément la mort du patient.

La Dégénérescence Fronto-Temporale (DFT) et maladie de Pick
Il s'agit de la troisième cause de démence dégénérative après la maladie d'Alzheimer et la démence à corps de Lewy. Il existe deux sortes de dégénérescence fronto-temporale: la maladie de Pick et la dégénérescente fronto-temporale simple. La dégénérescence fronto-temporale apparaît en général plus tôt que la maladie d'Alzheimer, se déclarant avant 65 ans dans la plupart des cas. Elle se caractérise par une diminution du volume des lobes frontaux du cerveau. Les dégénérescences fronto-temporales sont principalement marquées par des troubles du comportement et de la personnalité, tels que désinhibition, repli sur soi, négligence physique, perte des convenances, impulsivité, etc. Souvent, les malades souffrent également d’apathie, parfois accompagnée de manifestations d’agressivité envers l’entourage. Par contre, les troubles de la mémoire sont beaucoup moins importants que dans la maladie d’Alzheimer, et ils n’apparaissent que dans un second stade de la maladie. Il n’y a pas non plus de désorientation spatio-temporelle significative. Autrement dit les malades souffrant de DFT ne se perdent pas. Les facultés intellectuelles restent presque normales pendant de nombreuses années, la maladie évoluant très progressivement sur 10 à 15 ans. De plus, les malades atteints de DFT continuent de reconnaître leurs proches, contrairement à ce qui arrive fréquemment aux malades d’Alzheimer, et conservent longtemps une certaine autonomie pour réaliser les actes de base de la vie quotidienne (comme par exemple de se nourrir, de s’habiller, ou de se déplacer).
Alors que les malades d’Alzheimer souffrent d’un déficit en acétylcholine, un des neurotransmetteurs important du cerveau, ce déficit n’apparaît pas chez les malades souffrant de DFT. En conséquence, les médicaments spécifiques à la maladie d’Alzheimer qui pallient le déficit de ce neurotransmetteur et permettent d’atténuer les symptômes de la maladie ne sont pas efficaces pour les DFT.
La maladie de Pick est une forme de dégénérescence fronto-temporale caractérisée par des lésions particulières appelées « corps de Pick », que l’on ne sait mettre à l’évidence qu’après autopsie.

La maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson n’est pas en soi une démence, mais environ 25% des malades de Parkinson finissent par souffrir de symptômes similaires après quelques années. La maladie de Parkinson est due à un déficit en dopamine, un des médiateurs de l'influx nerveux qui agit comme messager entre les synapses du cerveau. La maladie de Parkinson se caractérise par : un tremblement des membres au repos ; une « akinésie », c'est-à-dire une lenteur des mouvements et une altération des mouvements automatiques ; enfin, une hypertonie musculaire responsable d’une raideur apparente. La maladie s’accompagne de plus de troubles psychiques.

source: www.alzheimer-conseil.fr

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dimanche 19 avril 2009

L'évolution de la maladie d'Alzheimer : trois phases à repérer

Comment apporter le soutien nécessaire à votre proche atteint d’Alzheimer ? Tout dépend du stade de développement de la maladie. On dénombre trois stades d’évolution de gravité croissante. A chaque phase sa particularité, que vous devez connaître pour adapter votre comportement face à votre proche.

1ère phase : le stade initial de la maladie
La personne malade commence par oublier de plus en plus d’informations, confondre des mots faciles et habituels… Votre proche a des difficultés à s’exprimer et à accomplir certaines tâches communes. Il perd ses points de repères, se renferme, devient méfiant. Autant de signes qui vous engagent à consulter votre médecin pour envisager une prise en charge médicale.

L’intervention de l’entourage
L’intervention de l’entourage est essentielle pour accompagner le malade à ce stade. Comment l’aider ? L’entourer affectivement, lui épargner les angoisses du quotidien, en ce qui touche à l’intendance ou aux démarches administratives. Il ne s’agit pas encore d’assister votre proche mais de stimuler ses capacités et de pallier ses manques. C’est le moment de donner de l’importance à la créativité, de multiplier les échanges, l’activité physique, de favoriser l’équilibre de vie du malade mais aussi de l’aider à maintenir sa place au sien de la famille et de conserver ses repères.

La phase intermédiaire : le stade le plus difficile
Peu à peu, le malade perd son autonomie. Son humeur est très irrégulière, il est de plus en plus agité. L’appétit est incertain et certains troubles du sommeil peuvent apparaître. L’inhibition commence à faire place à l’agressivité et ses capacités de concentration s’affaiblissent peu à peu.
Le rôle alors joué par l’aidant devient plus important, notamment dans les actes de la vie quotidienne. C’est à présent qu’il faut trouver des solutions à l’encadrement et l’accompagnement de votre proche dans ses tâches quotidiennes : pour l’habillage, la toilette, les repas et tout ce qui touche à l’organisation de sa journée.
Il s’agit du stade le plus difficile pour l’entourage familial, qui se trouve ainsi en plein désarroi. Faire appel à des conseillers spécialisés est alors tout indiqué, afin de pouvoir faire face au mieux à la situation.

La phase sévère
A ce stade, les fonctions corporelles du malade sont autant touchées que ses capacités psychiques. Il est à présent désorienté, ne reconnaît plus son entourage, les membres de sa famille ou ses amis. Les aptitudes intellectuelles et la faculté de parler sont très atteintes. Le malade devient incontinent, souffre de difficultés à s’alimenter : mastication et déglutition lui deviennent difficiles. De plus, la fragilité du malade l’expose particulièrement à diverses infections. Les risques de chutes et de fractures sont très grands, leur conséquence encore plus grave que chez une personne âgée par ailleurs en bon état de santé. Bien souvent, le malade en phase sévère risque d’évoluer vers un état irréversible de grabataire.

source: www.alzheimer-conseil.f

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samedi 18 avril 2009

Le diagnostic de la maladie

Lorsque les signes précurseurs de la maladie se multiplient (voir l’article Les premiers signes d’alerte) et que le comportement du malade supposé inquiète son entourage, il est important d’en parler au médecin de famille. L’établissement du diagnostic est une phase délicate mais nécessaire, qui permet de clarifier la situation du patient et de mettre en œuvre la prise en charge de la maladie.

Etablir le diagnostic : une nécessité
En présence de plusieurs signes annonciateurs de la maladie, il faut impérativement en parler, dans un premier temps, au médecin de famille. Ce dernier orientera votre proche, le cas échéant, vers une consultation plus approfondie.

Qui peut établir le diagnostic ?
Le diagnostic peut être établi dans l’une des nombreuses « Consultations Mémoire » existante un peu partout en France. Il peut aussi être établi par un médecin de ville spécialiste, gériatre ou bien neurologue.

Les critères diagnostic
Le médecin spécialiste tente en premier lieu de distinguer entre troubles bénins de la mémoire, dus à l’effet naturel du vieillissement, et des troubles plus sérieux liés à une pathologie spécifique. En cas de démence, les troubles de la mémoire s’accompagnent en effet toujours d’autres dysfonctions : troubles du langage, diminution des facultés d’abstraction, problèmes de motricité fine, difficultés à réaliser des tâches complexes…

Etablir le diagnostic
Il n’est pas possible, à l’heure actuelle, d’établir avec certitude le diagnostic de la maladie d’Alzheimer. C’est pourquoi les médecins ne parlent que de « Maladie de Type Alzheimer ». Dans un premier temps, le médecin va chercher à éliminer les autres causes possibles des symptômes observés et s’assure qu’ils ne sont pas dus à une autre pathologie. Le médecin s’entretient avec le patient et dialogue également avec l’entourage pour évaluer l’ampleur des symptômes. Il va ensuite procéder à un examen clinique général doublé d’un examen neurologique.

Le bilan neurologique
Le bilan neuropsychologique a pour objectif de déterminer l’ensemble des facultés neurologiques de la personne examinée, y compris sa mémoire, sa faculté d’expression, ses capacités d’attention et de calcul mental. Il existe de multiples tests, le plus connu étant le test MMS, Mini Mental State, qui comprend 30 questions permettant d’évaluer les capacités d’orientation, l’attention, le calcul, la maîtrise du langage et la coordination gestuelle. Un score inférieur à 24 points indique fortement un diagnostic positif. Le médecin peut aussi décider des examens complémentaires, scanner ou imagerie médicale, pour observer d’éventuelles zones atteintes dans le cerveau.

L’annonce du diagnostic
La confirmation du diagnostic est un moment douloureux pour le malade comme pour son entourage. Cependant, le patient comprend enfin l’origine de ses pertes de mémoire ou de ses troubles du comportement. L’annonce du diagnostic est d’autant plus importante que, souvent, le malade n’a pas conscience de sa maladie ou du degré de gêne qu’occasionnent les troubles dont il souffre. Le diagnostic permet une prise de conscience nécessaire. Dès lors, il devient possible d’organiser ensemble les dispositions à prendre pour la prise en charge du malade.

source: www.alzheimer-conseil.fr

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vendredi 17 avril 2009

Les premiers signes d'alerte

Les pertes de mémoire figurent parmi les signes les plus connus et les plus marquants de l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Mais on ne doit pas pour autant s’inquiéter de ce qui constitue une conséquence normale du vieillissement. C’est la conjonction de plusieurs troubles qui doivent éveiller l’attention de l’entourage et lui faire suspecter un début d’Alzheimer. Voici les premiers signes d’alerte à repérer.

Troubles de la mémoire récente
Un sujet atteint de maladie d'Alzheimer présente souvent des pertes de mémoire concernant les évènements récents. Il ne sait plus quelle personne il vient de rencontrer, il ne se rappelle plus de l’endroit où il a rangé un objet important. Caractéristique de la maladie, il ne se souvient pas par la suite de ce qu’il a oublié.

Désorientation spatiale et temporelle
Si de légers oublis liés aux notions de temps et d’espace sont fréquents et sans conséquences, la désorientation spatio-temporelle est caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut, par exemple, se perdre dans un endroit connu, dans son propre quartier. Il peut y errer des heures, puis retrouver sa maison sans savoir comment il y est parvenu.

Difficultés de raisonnement abstrait
Ces difficultés cognitives sont plus délicates à noter. La personne souffrant de la maladie d'Alzheimer a des difficultés à réaliser de simples opérations de calcul mental, a fortiori des calculs concernant des opérations financières. Jouer aux cartes ou bien tout simplement lire l'heure lui deviennent impossible. Les chiffres perdent leur signification et le malade aura souvent de grosses difficultés à dessiner correctement le cadran d’une montre.

Troubles de l’expression et du langage
Une personne souffrante de la maladie d'Alzheimer oublie le sens des mots simples ou les emploie à mauvais escient. Les phrases qu'il prononce deviennent ainsi incompréhensibles.

Difficulté à effectuer les gestes de la vie quotidienne
Difficile à percevoir, surtout dans les premiers stades de la maladie, la personne souffrant d’Alzheimer a de plus en plus de mal à effectuer des gestes quotidiens nécessitant une certaine coordination motrice et de la dextérité. Soudain, le malade ne parvient pas à accomplir des tâches ménagères simples, à enfiler une aiguille ou bien tout simplement à nouer ses lacets de chaussures.

Oublis et pertes d'objets
Le malade d’Alzheimer a tendance à oublier des objets courants de la vie quotidienne, à les ranger à des endroits inappropriés ou à les perdre avec une fréquence anormale.

Troubles de la personnalité et modification du caractère
Le comportement d’un malade d’Alzheimer est très variable et imprévisible. Victime de sautes d’humeur ou de changement brutal de comportement, le malade peut devenir très désagréable avec son entourage. Il souffre parfois d'un délire de persécution. Il est d’autant plus anxieux, dépressif ou agressif qu’il est conscient que « quelque chose ne va pas », sans savoir mettre des mots sur ce qu’il éprouve. D’où l’intérêt de la confirmation diagnostique.

Réduction de l'esprit d’initiative
Ce symptôme peut être confondu avec la déprime. La personne souffrant de la maladie d'Alzheimer n'est plus motivée à rien, souffre de passivité. Le malade doit être perpétuellement encouragé ou commandé.

Conjonction d’indices et nécessité de consulter pour établir un diagnostic
La conjonction de tous ces symptômes est un indicateur fort de la maladie. Pour en être certain, il est cependant nécessaire de consulter un neurologue, qui confirmera le diagnostic à l’aide d’une batterie de tests.

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jeudi 16 avril 2009

Qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui touche plus de 850 000 personnes en France. C’est la plus répandue des formes de démence. Encore mal connue, incurable à ce jour, la maladie d’Alzheimer est aujourd’hui devenue un véritable fait de société.

Une maladie du cerveau
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative. Elle entraîne une dégénérescence progressive mais irréversible des cellules nerveuses, entraînant ainsi la perte inéluctable des fonctions cognitives : mémoire, langage, coordination corporelle, capacité de raisonnement, etc.

L’origine de la maladie d’Alzheimer
Les troubles neurologiques qui caractérisent la maladie d’Alzheimer sont causés par les « plaques séniles », une accumulation d’enzymes entre les cellules du cerveau, ces plaques provoquant une dégénérescence neuronale. L’origine exacte de la formation de ces plaques est encore mal connue. La maladie n’est que très rarement héréditaire, et l’exploration des facteurs déclenchant la maladie est encore un champ de recherche en friche.

Les lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer
La maladie se caractérise par deux types principaux de lésions du cerveau: la présence de plaques liée à la production anormale d’un peptide, la béta-amyloïde, ainsi qu’une dégénérescence neuronale due à l’accumulation d’une protéine (la protéine Tau), à l’intérieur des neurones. On comprend mieux les mécanismes biologiques de la maladie, et l’on identifie d’ores et déjà certains marqueurs de celle-ci. Des efforts doivent cependant encore être réalisés afin de trouver ceux qui pourront être repérés par une simple analyse de sang.

Un nombre considérable de personnes concernées
La maladie d’Alzheimer est la forme la plus fréquente de démence. Elle touche environ 25 millions de personnes dans le monde, dont plus de 850 000 en France. On compte de plus environ 225 000 nouveaux cas par an. La prévalence de la maladie est appelée à augmenter parallèlement à l’allongement de la durée de la vie. La maladie concerne environ 5% des plus de 65 ans, mais 20% des plus de 80 ans. On estime qu’en 2050 la France comptera trois fois plus de personnes âgées qu’aujourd’hui, ce qui laisse augurer d’une augmentation sensible du nombre de malades d’Alzheimer.

source: www.alzheimer-conseil.fr

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mercredi 15 avril 2009

Les espoirs thérapeutiques

La maladie d’Alzheimer est aujourd’hui incurable. On pourrait cependant freiner efficacement le développement de la maladie si l’on parvenait à la déceler suffisamment à temps. Or actuellement ce n’est pas le cas. C’est dire à quel point les efforts de recherche sont nécessaires pour réussir une percée scientifique en la matière. Le Plan Alzheimer prévoit d’ailleurs de débloquer 200 millions d’euros sur 5 ans afin de développer la recherche sur le dépistage et le traitement de la maladie d’Alzheimer. Fort heureusement, les espoirs de percée thérapeutique sont forts et les pistes nombreuses.

Les traitements actuels

Il n’existe pas, à ce jour, de traitements curatifs de la maladie d’Alzheimer. Les médecins s’attèlent essentiellement à essayer de retarder l’évolution de la maladie, d’en atténuer les symptômes et de préserver au maximum les capacités du malade. Les traitements actuels ont pour objectif de traiter les symptômes de la maladie, et d’en atténuer les effets indésirables. Il s’agit essentiellement de diminuer l’angoisse et l’agressivité du malade, de calmer leur état d’agitation.

Les traitements médicamenteux
Ces traitements sont avant tout des moyens de stabiliser l’état du malade. Ils ne permettent pas à ce dernier de retrouver ses facultés antérieures. Les troubles les plus fréquents, outre la détérioration de la mémoire immédiate, sont l’apathie, la dépression et l’anxiété. En cas d’agitation, d’agressivité, ou bien si le patient souffre d’hallucinations ou de délires, on prescrira des médicaments de type neuroleptiques. Dans le traitement de l’anxiété, le médecin prescrira des tranquillisants à faible dose. Contre les fluctuations de l’humeur ou la dépression, des médicaments antidépresseurs seront prescrits. En revanche, contre l’apathie, qui constitue pourtant le plus fréquent des symptômes frappant les malades d’Alzheimer, il n’existe pas de traitement médicamenteux adéquat. Actuellement, ces traitements sont oraux, et s’accompagnent parfois d’effets secondaires non souhaités. Un timbre cutané exempt de ces effets non désirés a été homologué aux Etats-Unis, tandis qu’en Europe il faudra encore attendre pour pouvoir en bénéficier.

Des traitements « structurants »
Quatre médicaments bénéficient d’une indication officielle dans le traitement d’Alzheimer : l’Aricept, le Réminyl, l’Exelon et l’Ebixa. Selon un rapport de la Haute Autorité de la Santé datant de 2007, ces molécules n’ont que des « effets modestes et portent essentiellement sur les troubles cognitifs ». Ces traitements continuent pourtant d’être prescrits, car bien que ne constituant qu’un élément partiel de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, la HAS estiment qu’ils jouent un rôle « structurant » dans cette prise en charge.

Les traitements non médicamenteux
On sait aujourd’hui accompagner le malade autrement que par des solutions purement médicamenteuses. Il s’agit de stimuler les facultés de la personne souffrant d’Alzheimer de manière à en ralentir le déclin tout en apportant un mieux-être au malade. On compte notamment parmi ces traitements : la réduction orthophonique et psychomotrice, la kinésithérapie, les différentes techniques de stimulation de la mémoire et des autres fonctions cognitives. Ces techniques de prise en charge sont particulièrement développées dans les centres d’accueils de jour et dans les maisons de retraite spécialisées.

Les pistes de la recherche thérapeutique
Beaucoup reste à accomplir en matière de connaissance de la maladie d’Alzheimer. Les principaux espoirs de percée scientifique résident dans les progrès de l’immunothérapie, notamment via l’utilisation des anticorps pour réduire les dépôts amyloïdes, responsables des « plaques séniles » caractéristiques qui s’accumulent dans le cerveau des malades. D’autres pistes sont explorées, notamment la thérapie génique, mais aussi l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d’oestrogènes. Un vaccin expérimental avait été testé en 2003, mais cette piste a dû être abandonnée suite à l’apparition d’inflammations cérébrales et au décès d’un pourcentage, faible mais non négligeable, de patients traités. Les pistes scientifiques sont nombreuses et beaucoup de laboratoires de recherche travaillent sur le sujet. C’est pourquoi il est permis d’espérer une percée prochaine, à court ou moyen terme, qui pourrait redonner espoir aux malades et à leur entourage.

Vers des tests de dépistage précoce
L’urgence actuelle de la recherche est de repérer au plus tôt l’existence de la maladie d’Alzheimer. Etablir un diagnostic précoce permettrait en effet d’agir au plus tôt sur les mécanismes qui favorisent les lésions cérébrales. Même si la cause de la maladie n’est pas encore connue, son dépistage permettrait de mettre au point de nouvelles pistes thérapeutiques. La mise au point d’un test de diagnostic précoce, avant le stade de la démence, constitue par conséquent le principal enjeu de la recherche au cours des prochaines années. On pourrait alors passer d’une thérapeutique traitant uniquement les symptômes de la maladie à l’application de médicaments ralentissant vraiment l’évolution de la maladie. Une équipe de l’Inserm travaille actuellement à la combinaison de tests de mémoire avec des données d’imagerie cérébrale (IRM), et des marqueurs biologiques associés à la maladie présents dans le cerveau, qui permettrait de déceler la maladie trois ans plus tôt qu’actuellement.

source: www.alzheimer-conseil.fr

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mardi 14 avril 2009

Est-ce la maladie d'Alzheimer?

Il nous arrive tous d'être étourdis de temps à autre. Rien d'anormal au fait d'égarer ses clés de voiture à l'occasion ou d'avoir de la difficulté à trouver le bon mot quand nous parlons. Comment savoir alors si ces pertes de mémoire sont un signe de quelque chose de plus sérieux? La Société Alzheimer a dressé une liste de signes avant-coureurs qui indiquent que vous ou un être cher commencez à ressentir les effets de la maladie d'Alzheimer :

1. Perte de mémoire qui se répercute sur le fonctionnement au quotidien
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut ne pas se souvenir d'événements récents.
2. Difficulté à accomplir des tâches habituelles
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut avoir de la difficulté à accomplir des tâches habituelles, comme préparer un repas.
3. Problèmes de langage
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut oublier des mots simples, ou mélanger des mots et faire des phrases difficiles à comprendre.
4. Désorientation spatio-temporelle
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut se perdre dans un endroit qui lui est familier, sans savoir comment elle s'y est rendue ni comment rentrer chez elle.
5. Jugement affaibli
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut avoir moins de jugement, par exemple ne pas reconnaître un problème médical qui a besoin d'attention ou s'habiller trop chaudement par une journée chaude.
6. Difficultés face aux notions abstraites
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut avoir de la difficulté à exécuter des tâches abstraites, par exemple ne pas reconnaître ce que signifient les nombres dans un chéquier.
7. Égarement des choses
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut ranger les choses au mauvais endroit, par exemple un fer à repasser dans le réfrigérateur ou une montre-bracelet dans le sucrier.
8. Changements d'humeur ou de comportement
L'humeur d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut varier du tout au tout, cette dernière passant du calme à la rage et aux pleurs sans raison apparente.
9. Changements de personnalité
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut devenir confuse, renfermée et méfiante. Elle peut aussi devenir apathique, craintive, et se comporter de manière non caractéristique.
10. Perte d'intérêt
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut devenir très passive et avoir besoin d'encouragements et d'incitations pour participer à des activités ordinaires.

Il est important de consulter un médecin si vous-même ou l'un de vos proches présentez l'un ou l'autre de ces symptômes. Ils peuvent être les signes précurseurs de la maladie d'Alzheimer ou d'un autre trouble, comme la dépression.

source: www.cihr-irsc.gc.ca

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dimanche 12 avril 2009

Gala du club Kiwanis Tunis Elyssa au profit de l'Association Alzheimer Tunisie



Mme Jihène Trabelsi , Mme Samira Khayach, Mme Leïla Trabelsi Alouane et Mme Heba Ismaïl


Mme Leïla Trabelsi Alouane et Mme Raja Fourati, présidente du Club Kiwanis Tunis

Mme Leïla Trabelsi Alouane presidente de l'association alzheimer tunisie s'adressant à l'assemblée


Les membres de l'association présents lors du Gala



Ce dimanche 12 avril, dans la salle des fêtes de l’hôtel Sheraton Tunis, notre association Alzheimer Tunisie a participé au gala annuel du club Kiwanis Tunis Elyssa.

Leïla Trabelsi Alouane, notre présidente par intérim, a eu l’occasion de sensibiliser l’assemblée par un discours pertinent et plein d’émotions. Nos jeunes bénévoles ont par ailleurs remarqué lors de la distribution de notre brochure que de nombreuses participantes au Gala étaient fortement intéressées. Plusieurs d’entre elles ont immédiatement souhaité adhérer comme cette dame qui accostant Mme Alouane a exprimé son désir de participer à notre action : « C’est important de combattre la maladie d’Alzheimer car elle peut toucher chacun d’entre nous. Nous sommes tous concernés ! ».

Mme Rakia Belkahia, notre trésorière, a déclaré que la soirée a été réussie. « L’assemblée a été généreuse. Je remercie tous nos sympathisants ainsi que les personnes qui ont adhéré ou fait des dons ».
Les membres de l’association présents n’ont pas chômé, allant de table en table à la rencontre des membres de l’assemblée.

L’après-midi a été ponctuée par la distribution de mets délicats confectionnés par le sponsor de la soirée : la pâtisserie « Gourmandise ». Elle a connu son summum lors du défilé de leurs dernières créations culinaires suivi d’une dégustation.
Avec une musique rythmée et une assistance déchaînée, l’atmosphère enjouée du gala ne nous a nullement empêchés de faire parvenir notre message aux membres de ce club.

Pour conclure, cette déclaration de Mme Alouane : « Cette soirée est une chance pour faire connaître notre association. Nous espérons que cela permettra d’attirer le maximum d’adhérents et de sympathisants.

par donia boubaker

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Santé : 30 000 malades d’Alzheimer en Tunisie



En Tunisie, on dénombre environ 30 000 patients. Un chiffre inquiétant surtout que les prévisions pour la prochaine décennie ne sont pas rassurantes…

La terrible maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de Tunisiens et fait de plus en plus de ravages. En Tunisie, on dénombre environ 30 000 patients. Un chiffre inquiétant surtout que les prévisions pour la prochaine décennie ne sont pas rassurantes.

Cette démence irréversible démolit les malades mais aussi leurs entourages. L’association Alzheimer Tunisie existe depuis 2005 et a toutes les peines du monde pour trouver des fonds. Objectif premier : encadrer et aider les familles des malades. Le rêve ? Créer un centre d’accueil pour les patients qui ont atteint un stade avancé de la maladie et qui sont devenus totalement ingérables pour leurs familles.

DEFINITION- La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative qui provoque des lésions au niveau du cerveau. Plusieurs changements de comportement se produisent chez les malades. Rien à voir avec un processus normal de vieillissement. Les causes ? Elles sont encore inconnues. Il n’existe actuellement aucun traitement curatif. Au fur et à mesure que cette maladie affecte le cerveau, elle entraîne la perte de certaines facultés ou habilités et conduit le malade vers une dépendance totale. Cruauté de la maladie : les personnes atteintes continuent tout de même à éprouver des sentiments comme la joie, la colère, la peur, l’amour ou la tristesse, ce qui complique davantage la tâche, déjà très lourde, de l’entourage du patient.

LES CHIFFRES
- Dans le monde, les dernières statistiques parlent de 12 millions de malades. Ce chiffre ne cesse d’augmenter et les prévisions annoncent 18 millions de cas en 2025. En Tunisie, le nombre est inquiétant : environ 30 000 personnes sont touchées, contre 1,5 millions dans le monde arabe. Les personnes âgées sont les plus touchées, mais cette démence frappe de plus en plus de sujets très jeunes. L’association Alzheimer Tunisie a été créée pour porter de l’aide aux familles des malades et à long terme, essayer de trouver les solutions adéquates à tous les problèmes humains, sociaux, administratifs, voire juridiques, auxquels ces familles sont confrontées.

OBJECTIFS ET BESOINS- Faire connaître la maladie pour mieux la comprendre et ainsi, éviter aux familles d’être absorbées par un tourbillon qui écrase tout sur son passage. « Le plus important au début c’est que cette maladie devienne connue par tous afin que chacun puisse aider à détecter certains signes, qui passeraient inaperçus si l’entourage n’est pas assez informé » affirme Mme Leila Alouane présidente de l’association. Elle continue : « Nous existons pour que les aidants ne se sentent plus seuls. Il est plus facile de lutter quand on est plus nombreux. Savoir qu’il existe d’autres personnes qui en souffrent peut soulager ne serait-ce qu’un tout petit peu les familles ». L’argent est le nerf de la guerre. Pour atteindre ses nombreux objectifs, l’association a besoin de trouver des donateurs : « Les sommes reçues ne couvrent pas les dépenses. Nous sommes encore très loin du compte. Le plus urgent ? C’est de trouver un local dans un endroit stratégique, pour pouvoir tenir nos réunions ».

CONTACTS- Cette jeune association n’est pas encore une grande structure. Les membres se battent avec les moyens du bord. « Nous sommes encore au stade de la gestion manuelle, mais nous allons mettre en place une structure pour gérer la comptabilité, la logistique et la communication » affirme Mme Alouane qui conclut : « Nous avons mis un plan d’action pour les 3 prochaines années. Nous espérons y parvenir pour porter de l’aide aux malades mais surtout à leurs familles qui en souffrent le plus ».

Alzheimer Tunisie dispose d’un site web : www.alzheimertunisie.com
Email : alzheimer.tunisie@gmail.com

par:S.S

source: http://www.gnet.tn/temps-fort/sante-30-000-malades-dalzheimer-en-tunisie-/id-menu-325.html

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samedi 11 avril 2009

Le club kiwanis tunis Elyssa



Le club kiwanis tunis Elyssa, organise un gala au profit de l'Association Alzheimer Tunisie et ce le Dimanche 12 avril 2009 à partir de 16h, au Sheraton.

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Prédire quand les personnes atteintes d'Alzheimer devraient cesser de conduire

WASHINGTON — Des scientifiques tentent de mettre au point des tests indiquant à quel moment les personnes en phase initiale de la maladie d'Alzheimer devraient arrêter de conduire leur véhicule automobile.

Il s'agit de l'une des décisions les plus déchirantes qu'une famille doit prendre, et alors que la maladie d'Alzheimer est diagnostiquée de plus en plus précocement, il peut s'avérer plutôt difficile de déterminer lorsqu'un proche est sur le point de devenir un danger public.

Ajoutez à cela que bien des endroits ne sont pas suffisamment desservis par les transports en commun, et que renoncer à la conduite automobile trop tôt restreint l'indépendance d'une personne, qui autrement pourrait très bien fonctionner pendant plusieurs années.

Selon Jeffrey Dawson, professeur en biostatistique à l'université de l'Iowa, il devrait exister une sorte de compromis entre, d'une part, l'indépendance d'un individu et sa sécurité au volant et, d'autre part, les autres personnes se trouvant sur les routes.

Habituellement, selon les spécialistes, les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer réduisent leur fréquence de conduite, en évitant les routes achalandées, la conduite durant la nuit ou les virages à gauche à une intersection.

Sue Pinder, conseillère pour l'organisation américaine Alzheimer's Association, a récemment renoncé à la conduite en ville, bien que cette décision signifie moins de visites chez sa fille qui vit à Dallas.

Peu après qu'on lui ait diagnostiqué la maladie d'Alzheimer, en 2004, cette femme de 58 ans a signé un formulaire qui désignait son mari comme étant la personne qui décidera à quel moment elle cessera complètement de conduire. Son mari lui a ensuite offert un système de localisation GPS comme cadeau d'anniversaire.

Ce dispositif a aidé Mme Pinder à circuler dans les rues qui ne lui étaient pas familières, après que le couple eut déménagé à West Monroe, en Louisiane, dans le but de se rapprocher d'une autre de leurs filles. "Cela m'a beaucoup aidé et je n'ai pas à m'inquiéter, je peux me concentrer sur ma conduite et non pas sur les directions", a-t-elle admis.

Dans le but de venir en aide à des patients se trouvant dans de telles situations, l'équipe du professeur Dawson a mis au point un examen plutôt complexe qui se déroule derrière le volant.

Il s'agit d'une promenade de 55km sur des routes rurales, résidentielles et urbaines à bord d'une Ford Taurus en mesure d'enregistrer presque le moindre geste posé par le conducteur, un peu comme le font les boîtes noires installées dans les avions. Des caméras de la dimension d'un tube de fard à lèvres ont été positionnées pour que les véhicules roulant en sens inverse puissent également être vus.

Les chercheurs ont fait appel à 40 personnes en phase initiale de la maladie d'Alzheimer détenant toujours leur permis de conduire. Ils ont ensuite comparé les résultats avec ceux obtenus au cours de la même promenade par 115 aînés qui ne sont pas atteints de cette maladie.

Les résultats, publiés dans la revue Neurology, sont frappants. En moyenne, les conducteurs atteints d'Alzheimer ont commis 42 erreurs liées à la sécurité routière, contre 33 pour les autres conducteurs.

Des infractions concernant les voies de circulation - comme les embardées ou rouler plus près de la ligne centrale alors qu'une autre voiture s'approche - figuraient parmi les plus importants problèmes pour les conducteurs atteints d'Alzheimer.

Les erreurs dans leur ensemble augmentaient avec l'âge du conducteur, atteint d'Alzheimer ou pas, soit deux erreurs supplémentaires pour chaque tranche de cinq ans de plus.

Cependant, la conduite de certains patients atteints d'Alzheimer était tout aussi bonne que celle des conducteurs en bonne santé mentale, a affirmé M. Dawson.

En fait, les chercheurs ont découvert qu'échouer à de simples tests de mémoire ne fait aucune différence. Par contre, échouer à des tests neurologiques habituels d'habileté multitâche - ceux qui évaluent si les compétences cognitives, visuelles et motrices d'une personne lui permettent de prendre des décisions rapides - constitue une différence.

La conduite des patients atteints d'Alzheimer qui ont obtenu des résultats moyens ou au-dessus de la moyenne pour ce type de tests était sensiblement la même que celle des conducteurs non atteints, a indiqué Jeffrey Dawson. Mais ceux qui ont obtenu des résultats inférieurs à la moyenne avaient tendance à commettre environ 50 pour cent plus d'erreurs sur la route.

La recherche doit se poursuivre, mais le but ultime est d'en arriver à un test simple mené en cabinet de médecin qui aiderait les patients à savoir à quel moment ils devraient renoncer à conduire une automobile.

Copyright © 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.

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vendredi 10 avril 2009

«Les tests donnent des probabilités»

Ségolène Aymé. médecin généticienne, directrice de recherche à l’Inserm.


La médecine prédictive est-elle si puissante qu’elle est vouée à envahir la sphère médicale ?

Le concept de médecine prédictive n’est pas nouveau. C’est une médecine qui tente d’identifier des facteurs de risque afin d’éviter le développement d’une maladie. Quand on surveille le cholestérol ou la tension artérielle, on fait de la médecine prédictive, ces deux mesures étant des indicateurs d’un risque d’infarctus. On peut leur associer des prédictions. La génétique dope cette capacité de prédiction. La détection de mutations génétiques permet d’identifier la probabilité de développer un nombre croissant de maladies. Mais cette probabilité varie fortement d’une pathologie à l’autre. Détecter la mutation associée à la maladie de Huntington permet de prédire à 100 %, hélas, la survenue de la maladie. Pour les nombreuses mutations associées au cancer du sein, la prédiction est plus complexe : la probabilité d’avoir la maladie quand on a l’une ou l’autre des mutations varie de 60 à 80 %. Elle peut tomber à 10 % ou moins pour le dépistage des gènes corrélés à d’autres maladies. Là, la génétique n’est qu’un facteur de risque parmi d’autres, et le terme de diagnostic génétique «prédictif» est tout à fait abusif. Il faut clarifier les choses. Dans l’esprit des gens, les tests génétiques sont déterministes. Or ils sont, sauf exceptions, très probabilistes.

Dans quelles conditions peut-on prédire ?

La médecine prédictive aidée de la génétique n’a de sens que si elle apporte un bénéfice au patient. C’est le cas pour le dépistage génétique du cancer du sein qui permet de proposer des actions de prévention. Pour la maladie d’Huntington, il n’y a aucun traitement actuellement. Cependant, une petite fraction de personnes (moins de 10 %) qui appartiennent à des familles affligées par cette maladie, demande à faire le test, pour organiser leur vie. C’est tout à fait respectable. Il en va autrement des tests mettant en relief une mutation génétique qui n’est qu’un facteur de risque parmi d’autres, plus ou moins identifiés (alimentation, mode de vie…), et sans thérapeutique possible. Ainsi, le dépistage génétique de la prédisposition à la maladie d’Alzheimer. Quel bénéfice offre-t-il, à part pourrir la vie de celui qui saura ?

Quel peut être l’impact de la médecine prédictive dans le domaine de la procréation en France?

On a trente ans de recul sur le diagnostic prénatal, la recherche d’une anomalie génétique chez le foetus. On note que la demande de tests est très raisonnable, et l’attitude des couples en cas de découverte d’une anomalie est toujours nuancée. Dans le cas de la mucoviscidose, la moitié des couples opte pour l’interruption de la grossesse, l’autre moitié choisit de donner naissance à l’enfant. C’est un arbitrage très personnel. Il n’y a pas de dérapages. Une famille qui demande un diagnostic prénatal pour un cancer du sein ou du colon, c’est une famille qui a vécu des drames à répétition. Cela ne correspond pas à un caprice, il n’y a pas de dérive. Toutes les demandes sont recevables, il faut dialoguer.
Comment joue le contexte international d’un libre accès aux tests via Internet ?

Cela complique le paysage. Les gens ont l’impression que la génétique a une grande capacité à résoudre les problèmes : ils ont en tête le triomphe que représente l’utilisation judiciaire des tests ADN. Il est donc difficile de communiquer sur ses limites. Pour moi, il faut distinguer l’usage médical et encadré de l’usage récréatif que proposent des tests commercialisés.

Recueilli par C.R.

source: http://www.liberation.fr/sciences/0101560657-les-tests-donnent-des-probabilites

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jeudi 9 avril 2009

Deux laboratoires mènent des essais cliniques sur une molécule anti Alzheimer : Un anticorps monoclonal

Elan Corp. et Wyeth deux laboratoires américains qui développent ensemble un nouveau traitement contre la maladie d’Alzheimer, ont annoncé jeudi 1er avril qu’ils avaient abouti à un dosage maximal en raison des risques encourus par leurs patients. Les malades ont commencé à montrer des symptômes allant de l’inflammation du cerveau à la rétention d’eau.

Les laboratoires affirment que ces mauvaises nouvelles n’auront pas d’effet sur les essais qu’ils mènent en vue d’obtenir une autorisation pour le bapineuzumab, un anticorps monoclonal destiné à combattre la maladie d’Alzheimer.

Carlos Paya, president d’Elan a déclaré que le comité de surveillance des essais cliniques composé de personnalités indépendantes et mis en place par Elan et Wyeth, a détecté un risque d’œdème – une accumulation d’eau dans les tissus du cerveau – chez les patients qui prennent la dose la plus élevée fixée à 2 milligrammes. Les patients qui ont reçu des doses moins élevées de bapineuzumab se portent bien.

Elan a déclaré que plusieurs centaines de patients qui recevaient la dose la plus élevée sortiront des essais cliniques ou bien retourneront à des doses moins élevées, à 1 ou, 0,5 milligrammes.
Elan et Wyeth ont commence ces essais cliniques en décembre 2007 sur 4100 patients. Ces mêmes essais vont se poursuivre avec 3 600 patients. Plus d’une douzaine de laboratoires sont en compétition pour aboutir à un médicament capable de supprimer les symptômes de la maladie d’Alzheimer ou de renverser son cours destructeur sur les cellules cérébrales.

source: www.agevillage.com

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mercredi 8 avril 2009

فقد الوزن قد يكون نذير إصابة النساء بالزهايمر

خلص علماء أميركيون إلى أن النساء اللاتي يُصبن بمرض الزهايمر أو أي صورة من الخرف بدأن بفقدان الوزن مبكرا، قبل عقد على الأقل من تشخيصهن بالمرض، كما أوردت نيوزمديكال نت.

جاءت النتائج في دراسة نشرتها مجلة علم الأعصاب (نيورولوجي) للدكتور ديفد نوبمان وزملائه بـ"مايوكلينيك"، بمدينة روتشيستر، ولاية مينيسوتا.

وجد الباحثون أن اللاتي أصبن بالخرف بدأن يفقدن أوزانا قبل التشخيص بفترة طويلة تتراوح بين 11 و20 عاما، وتصاعد فقد الوزن في العقد السابق على التشخيص.

ولدى تشخيص هؤلاء النساء بالمرض، يكون وزن المريضة قد نقص في المتوسط حوالي 5.4 كيلوغرامات، مقارنة بنساء لم يُصبن بالزهايمر أو الخرف.

للنساء فقط
وللوقوف على الظاهرة، فحص فريق "مايوكلينيك" السجلات الطبية، بما فيها من معلومات مفصلة حول أوزان المرضى، لـ219 امرأة شخصن لاحقا بمرض الزهايمر أو الخرف, وذلك بين 1990 و1994.

كذلك تتبع الباحثون حالات نفس العدد من اللاتي لم يصبن بأي صورة من الخرف، وكن في نفس المرحلة العمرية، وعشن في نفس المنطقة.

ثم أجروا نفس المقارنات بين رجال أصيبوا بالخرف وآخرين لم يصابوا به، لكنهم لم يجدوا فروقا مماثلة في أوزان المجموعتين.

ومعلوم أن الإصابة باضطرابات دماغية كالخرف تقوض قدرة المصاب على القيام بالأنشطة اليومية، والزهايمر -أكثر صور الخرف شيوعا بين المسنين- يبدأ بمشكلات طفيفة في الذاكرة وينتهي بعطب حاد بالدماغ.

أسباب سلوكية
يقول الدكتور نوبمان إن النتائج تشير إلى أن النساء المقدر لهن الإصابة بمرض الزهايمر تنشأ لديهن سلوكيات معينة تسبق زمنيا ظهور المرض بسنوات، ما يدعم الاعتقاد بأن المسار الزمني للخرف ومرض الزهايمر -قبل ظهور أعراضهما- طويل جدا، ولا ينشأ بين ليلة وضحاها.

ويعتقد نوبمان أن سببا سلوكيا لا بيولوجيا يكمن وراء فقد الوزن لدى اللائي يصبن لاحقا بمرض الزهايمر، ومجرد فقد الوزن لا ينبغي أن ينظر إليه كمؤشر تشخيصي للإصابة بالخرف.

ويضيف أنه مع استفحال الخرف تظهر تغيرات في الشخصية، كالسلبية وفقدان المبادرة، وهذا يجعل المريضات يفقدن الاهتمام بالوجبات الغذائية، خاصة مع فقد حاسة الشم المترافق أحيانا مع بدء التدهور الإدراكي, وقد يجعلهن لا يهتممن بإعداد وجبات مغذية أو حتى عدم تناول الوجبات أصلا.

أما مرضى الخرف من الرجال فقد لا يفقدون وزنا، لأنهم عادة غير مسؤولين عن إعداد الوجبات، ما يقلل تأثير الأعراض المترافقة مع المرض -كالسلبية وفقدان المبادرة وفقدان حاسة الشم- على أوزانهم

source: http://www.aljazeera.net/NR/exeres/EF329EEE-A223-4FBD-AACA-162777F78E03.htm

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mardi 7 avril 2009

علماء: الحليب قد يساعد في الوقاية من الزهايمر

دبي، الإمارات العربية المتحدة (CNN) --

لفت بحث علمي حديث إلى أن تناول كوبين من الحليب يومياً قد يقي من الإصابة بالزهايمر عند التقدم في العمر.


ووجد علماء في جامعة "أكسفورد" البريطانية، أن الحليب أفضل مصدر لفيتامين حيوي، يعتقد بقدرته على خفض الأضرار العصيبة التي قد تصيب المخ، ما قد يفضي للإصابة بفقدان الذاكرة والعته.
وأوضحوا أن المرضى كبار السن ممن يعانون من انخفاض معدل فيتامين B12، عرضة للإصابة بانكماش حجم المخ، وبواقع الضعف مقارنة بمن تتمتع أجسامهم بمعدل أعلى من المادة.
ويأمل الخبراء في التصدي لتراجع الذاكرة المصاحب للشيخوخة بفيتامين B12، ويعكفون حالياً على تجارب سريرية لإثبات نظريتهم في معالجة مشاكل الذاكرة بين كبار السن، بتناول الفيتامينات التكميلية.
وقال البروفيسور ديفيد سميث، من "المشروع التحقيقي حول الذاكرة والتقدم في السن" الذي تجريه الجامعة، إن تناول كوبين من الحليب يومياً يؤدي لرفع فيتامين B12 إلى معدلات كافية في الجسم.
ويشار إلى أن فيتامين B12، واحد من ثمانية أنواع من فيتامين B، ويكثر في مشتقات اللحوم الحمراء والسمك ومنتجات الألبان.
ويقول التقرير، الذي نشر في دورية ""التغذية السريرية الأمريكية،" إنه رغم احتواء اللحوم الحمراء على معدلات عالية للغاية من الفيتامين، إلا أن الجسم لا يمتصها بشكل صحيح عند تناول اللحوم.
وأثبت الفريق البريطاني وبالتعاون مع جامعتي "أوسلو" و"بيرغن" في النرويج، أن الجسم يمتص أعلى معدلات فيتامين B12 عند تناول الحليب، رغم احتوائه على معدلات تركيز أقل من تلك التي تحتويها اللحوم.
ويرى العلماء أن الفيتامين ضرورة للحفاظ على سلامة وعزل غلاف الخلايا العصبية بالمخ، وأن عدم تناول كميات مناسبة من الفيتامين قد يحول دون قيامه بمهامه الوظيفية بشكل جيد، ويؤدي لاختلال وموت تلك الخلايا.

وكان الفريق العلمي قد أظهر في بحوث سابقة إلى أن الشكولاته والنبيذ لهما تأثير مشابه.
وشدد سميث على ضرورة إجراء المزيد من الأبحاث لتحديد الرابط بين العته والخبل وفيتامين B12
وأضاف "نستعد حالياً لإزاحة الستار عن تجارب استغرقت عامين، أجريت على 180 شخصاً، فوق سن السبعين ويعانون من مشاكل بالذاكرة."
وتأتي الدراسة في أعقاب أخرى وجدت أن للأنسولين القدرة على إبطاء أو منع فقدان الذاكرة، التي يتسبب بها مرض الزهايمر.
ووجد باحثون من جامعتي "نورثويسترن" في ألينوي و"ريو دي جانيرو الفيدرالية" بالبرازيل، أن العقار المستخدم لتنظيم معدلات السكر في الدم، يحمي الخلايا المسؤولة عن تكوين الذاكرة.
وتدعم الدراسة النظرية القائلة بأن الزهايمر قد يتسبب به نوع من السكري المرتبط بفشل الجسم في إنتاج أو معالجة الأنسولين بفعالية، هو الصنف الثاني من السكري.
كما تدعم الآمال في تطوير علاجات جديدة للزهايمر، الذي فشل العلماء في إيجاد علاج ناجع له حتى اللحظة.


source: http://arabic.cnn.com/2009/scitech/3/1/milk.alzheimer/index.html

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lundi 6 avril 2009

la maladie d'Alzheimer

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dimanche 5 avril 2009

Compendre la maladie d'alzheimer



source: www.janssen-ortho.com

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samedi 4 avril 2009

la maladie d'Alzheimer:

Qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ?

C'est une maladie qui touche les cellules nerveuses du cerveau. Ces cellules appelées neurones meurent, les médecins disent qu'elles dégénèrent.. Les premières cellules atteintes sont situées dans des zones faisant fonctionner la mémoire. Les troubles de la mémoire sont ainsi les premiers à apparaître : oubli des noms propres, perte d'objets, oubli de rendez-vous... Mais, avec l'âge nous nous plaignons tous plus ou moins de notre mémoire. Après 60 ans, 8 personnes sur 10 se plaignent de leur mémoire et beaucoup craignent que ce soit une maladie d'Alzheimer débutante. Mais, comment savoir alors s'il s'agit d'une maladie d'Alzheimer à son début ou d'un simple oubli sans importance (oubli bénin) normal quand on vieillit ?


Oubli bénin ou maladie d'Alzheimer ?

Ce n'est pas très difficile de distinguer un simple oubli, d'un problème de mémoire lié à une maladie du cerveau comme la maladie d'Alzheimer.
Sans traitement, la maladie d'Alzheimer s'aggrave inéluctablement. Si vous avez des problèmes de mémoire depuis des années et qui ne s'aggravent pas, ce n'est certainement pas grave. Il s'agit en effet de problèmes liés à des difficultés d'attention et de concentration, qui augmentent avec l'âge, et non de problème de mémoire à proprement parler.
Les personnes touchées par la maladie d'Alzheimer se plaignent en général peu de leurs troubles, on a l'impression que la personne atteinte "oublie qu'elle oublie". Ainsi, le plus souvent c'est l'entourage du malade qui est inquiet et qui l'amène consulter le médecin. Les malades consultent rarement seuls.
Cependant si vous êtes inquiet, il est normal de faire tester votre mémoire. Des tests très simples permettent de différencier l'oubli simple, de l'oubli anormal qu'il faut traiter.
Les troubles de la mémoire au début de la maladie d'Alzheimer concernent les faits nouveaux, récents, alors que le souvenir des faits anciens est intact. Pour parler simplement, la personne touchée par la maladie "n'imprime plus".
Le test le plus simple est le test des 5 mots. Le voici décrit très schématiquement. Le médecin vous fait apprendre 5 mots très différents et vous demande quelques minutes plus tard si vous vous en souvenez (restitution des mots) en vous aidant si nécessaire. Lorsque la mémoire est intacte tous les mots sont restitués. S'il existe une erreur "d'impression" des tests plus précis sont alors nécessaires.


Comment fonctionne la mémoire ?

Voici un aperçu très bref du fonctionnement de la mémoire. Pour pouvoir se souvenir d'une information, 3 étapes sont toujours nécessaires. La première étape est appelée encodage ou enregistrement, dans la seconde étape cette information est stockée. Lorsqu'on en a besoin l'information est restituée, on s'en souvient, c'est la troisième étape.
Dans la maladie d'Alzheimer, les deux premières étapes ne fonctionnent plus, il est donc impossible de se souvenir de faits qui n'ont pas pu être stockés dans le cerveau. Les faits récents ne sont ainsi plus mémorisés.


Comment évolue la maladie d'Alzheimer ?

La maladie d'Alzheimer s'aggrave progressivement et constamment. Outre la perte de la mémoire, les facultés de jugement et de raisonnement se détériorent, de même que l'humeur et le comportement. Chaque personne est touchée de façon différente. La maladie évolue plus ou moins vite et les symptômes varient d'une personne à l'autre. Enfin, la maladie fluctue. Un malade qui a oublié un événement important à un moment peut s'en souvenir immédiatement après. Un autre, qui semble être retiré du monde pendant un moment, peut quelques minutes plus tard être tout à fait à l'écoute et bien adapté à la situation.
A son début pendant deux à quatre ans, les pertes de mémoire et les difficultés à se concentrer sont légères. Effectuer des tâches courantes au quotidien (remplir des papiers) et communiquer avec les autres devient difficile, certains mots n'étant pas utilisés correctement. Le caractère est changeant sans raison (sautes d'humeur), les émotions ne sont plus bien maîtrisées (colère excessive). Très souvent, la personne malade se replie sur elle même (apathie) dès le début de la maladie. Elle sort moins, n'a plus envie de voir ses amis, de faire des activités qui lui plaisaient auparavant. Ce manque de motivation est souvent pris pour de la dépression, mais le malade n'est pas triste. Il réagit en fait beaucoup moins aux évènements, tant positifs que négatifs. Le médecin est en général consulté après 2 à 3 ans, lorsque les troubles sont assez visibles pour l'entourage. Ils retentissent dans la vie quotidienne du malade et son comportement est devenu inquiétant. A ce moment, la maladie a déjà souvent des répercussions familiales importantes.
La situation se détériore ensuite progressivement, pendant quelques années. Les trous de mémoire sont plus fréquents et plus importants, le malade ne reconnaît plus ses amis ou sa famille, il ne sait plus s'orienter et n'a plus la notion du temps, sa personnalité change profondément. La personne a alors besoin d'être aidée dans sa vie de tous les jours, elle a du mal à s'habiller, à se laver, à manger.
A un stade avancé de la maladie, une aide permanente est nécessaire. La propreté est défaillante, il existe d'importants troubles de la parole, les mouvements sont de plus en plus difficiles voire impossibles. Cette période dure généralement de un à trois ans jusqu'au décès de la personne.
Il est très important de comprendre que la maladie touche les fonctions intellectuelles mais qu'elle ne touche pas la capacité du malade à éprouver des sentiments comme la joie, la colère, la tristesse, l'amour, la peur, ni de réagir à ces sentiments.
Contrairement à ce que beaucoup croient, les malades souffrent dans leur fort intérieur, ils ont un besoin immense d'être écoutés, entendus, stimulés, sollicités très souvent sur ce qu'ils ressentent, ce qu'ils vivent et sur leurs émotions.


Peut-on ralentir la maladie ?

Les médicaments ne guérissent pas les malades, mais ils ralentissent l'aggravation de la maladie. C'est pour cela qu'il est toujours utile de parler à votre médecin, si vous avez ou si un de vos proches a des troubles de la mémoire afin de déceler la maladie le plus tôt possible et de la traiter.
Les médicaments disponibles aujourd'hui agissent sur une substance du cerveau appelé acétylcholine. Cette substance, en quantité insuffisante chez les patients atteints par la maladie d'Alzheimer, permet aux cellules du cerveau de fonctionner correctement. C'est un messager chimique appelé neurotransmetteur (neuro = cellules nerveuses ou neurones, transmetteurs = qui transmet des signaux. Les traitements utilisés aujourd'hui ont pour but d'augmenter les quantités d'acétylcholine du cerveau afin d'améliorer son fonctionnement.
Le malade bénéficiera aussi d'une prise en charge non médicamenteuse tout aussi fondamentale : la rééducaction et la stimulation constituent des techniques d'intervention cognitive visant à faire acquérir le non-acquis, développer l'acquis, et réactiver les acquis. Il s'agit d'utiliser au mieux les ressources résiduelles par des stratégies rééducatives spécifiques adaptées au cas particulier de chaque patient.


Comment reconnaître la maladie d'Alzheimer ?

Si vous pensez que vous ou l'un de vos proches a peut être une maladie d'Alzheimer, voici une liste de signes qui s'observent au cours de la maladie. Répondez aux questions suivantes avant d'aller consulter votre médecin :
- Posez-vous souvent la même question ?
- Oubliez-vous quel jour nous sommes ?
- Oubliez-vous le contenu d'un texte que vous venez tout juste de lire ?
- Vous arrive-t-il de ne plus savoir comment rentrer chez vous ?
- Confondez-vous le nom des couleurs ?
- Vous arrive-t-il de ne pas vous habiller de la façon appropriée, de porter un manteau en plein été ou un maillot de bain alors qu'il neige dehors ?
- Vous arrive-t-il de faire du ménage et de ne plus savoir où vont les objets ?
- Vous arrive-t-il de ne pas mettre les choses à leur place ou de ranger des objets à des endroits inappropriés (mettre votre montre dans le sucrier, par exemple) ?
- Avez-vous des sautes d'humeur (passez-vous parfois de la colère au fou rire en un instant) ?
- Constatez-vous des changements de votre personnalité (extraverti(e) et confiant(e) à une personnalité introverti(e) et timide) ?
- Avez-vous du mal à préparer les repas ?
- Vous arrive-t-il de ne pas savoir quoi faire d'une facture ?
- Avez-vous de la difficulté à concevoir ce qu'est un anniversaire de naissance ?
- Vous arrive-t-il de manquer d'initiative et de vous en remettre à d'autres pour faire une promenade ou jouer aux cartes, par exemple ?


Comment aider le malade ?

La maladie d'Alzheimer perturbe gravement le fonctionnement psychologique du malade et sa relation avec les autres. Assister à la déchéance intellectuelle et physique d'un être cher est une épreuve hors du commun, bouleversante.
La maladie est lourde à supporter pour l'entourage. Prendre soin d'une personne ayant une maladie d'Alzheimer n'est ni simple ni facile. Cela demande du temps, du moral, beaucoup d'énergie et de patience. Il est ainsi nécessaire non seulement d'aider le patient, mais aussi de soutenir ceux qui l'aident (les aidants) pour leur éviter de craquer ou de maltraiter le malade.
Comprendre la maladie et ses conséquences est essentiel pour l'entourage (conjoint, enfants, gendre et belle fille, petits enfants.) afin d'aider au mieux le patient. Une association comme France Alzheimer, présente dans toute la France, est une aide précieuse pour les malades et leur famille. Les réunions d'aidants, qu'elle organise dans ses antennes locales, permettent aux familles confrontées aux mêmes problèmes de partager leur vécu, de savoir comment les autres y font face, d'échanger, de parler, d'être écouté et de déculpabiliser.
L'entourage doit en effet apprendre à s'adapter aux troubles du patient, ce n'est pas facile : comment communiquer avec lui, comment aménager son domicile, comment réagir face à son anxiété, à l'agressivité ou à l'agitation, comment le protéger, comment trouver les aides nécessaires.
Le besoin principal des familles est de pouvoir disposer de moments de répit. Il existe pour cela différentes possibilités : une ou deux journées par semaine d'accueil en hôpital de jour ou en Centre de jour, hébergement pendant une ou plusieurs semaines par an dans une institution.


Comment prendre soin de soi ?

Pour continuer durant plusieurs années à prendre soin du malade, il est essentiel que l'aidant prenne d'abord soin de lui-même.
Voici quelques conseils si vous êtes l'aidant principal.
Il est difficile, mais important d'admettre que la maladie va s'aggraver. Il faut ainsi apprendre à percevoir celui qui est malade comme il est et non plus comme il était, comme on aimerait qu'il soit.
Apprenez à ne pas dépasser vos limites. Des choix sont à faire sur les choses les plus importantes à faire pour vous dans la journée.
N'hésitez pas à demander de l'aide. Une demande d'aide n'est pas un échec, c'est normal quand on s'occupe d'un patient Alzheimer. Pour cela, il est nécessaire d'accepter de "partager" votre malade avec d'autres membres de la famille et des professionnels.
Ne culpabilisez pas à propos de ce que vous ressentez, ce que vous faites est difficile. Il est normal que vous ressentiez des sentiments contradictoires dans une même journée, mais difficiles à vivre en même temps. Tous les aidants, comme vous, passent par toute une gamme d'émotions.
Ne vous négligez pas, pensez aussi à vous et à votre santé, prenez du temps pour vous, pour vous reposer. Des moments de détente vous sont nécessaires. Si vous avez des difficultés parlez-en, exprimez les. Continuez à faire les choses que vous aimez et ne vous isolez pas.

source: www.pfizer.fr

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