A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mercredi 27 février 2013

علماء يكتشفون مكان تأثير الكافيين في المخ

باستخدام التصوير المقطعي بالإصدار البوزيتروني علماء يكتشفون مكان تأثير الكافيين في المخ (د ب أ)- قال علماء من ألمانيا إن مادة الكافيين المنبهة تؤثر بشكل خاص على مناطق شديدة التطور بالمخ. وأشار باحثو مركز يوليش الألماني إلى أنهم توصلوا لذلك باستخدام طريقة لتصوير المخ وهي الطريقة المعروفة بـالتصوير المقطعي بالإصدار البوزيتروني. وتبين للباحثين أن مادة الكافيين يظهر تأثيرها فيما يعرف بقشرة الترابط وهي منطقة بقشرة المخ المسئولة عن عمليات التقدير المعقدة. كما أوضح الباحثون تحت إشراف أندرياس باور من معهد العلوم العصبية والطب أن الكافيين يؤثر في مناطق المخ التي يتسبب اختلالها في الإصابة بالزهايمر. وأظهرت دراسات سابقة قلة خطر إصابة الأشخاص الذين يتناولون الكافيين بشكل منتظم بمرض الشلل الرعاش والزهايمر. لذلك يأمل الباحثون في أن تسهم نتائج دراستهم في تطوير أدوية ضد هذين المرضين. ونشرت الدراسة في مجلة "جورنال أوف نوكليار ميدسين". source: www.almaniah.com

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mardi 19 février 2013

ALZHEIMER: Un régime alimentaire hypo-protéiné pour ralentir la maladie?

Un cycle d'un régime alimentaire normal suivi d’une restriction protéique conduit en effet à l’amélioration de la mémoire et au ralentissement de la progression de la maladie…chez les souris, selon cette étude de l’USC Davis School of Gerontology. Attention, si ces résultats, présentés dans la revue Aging Cell, illustrent à nouveau certains effets bénéfiques de périodes de restriction alimentaire, même pour d’autres maladies que les maladies neuro-dégénératives, ils doivent encore être confirmés par des essais cliniques. Les souris modèles, à des stades avancés de la maladie d'Alzheimer présentaient moins de symptômes de la maladie lorsqu'elles avaient été nourries avec un régime restreint en protéines complété par des acides aminés spécifiques, toutes les 2 semaines pendant 4 mois. Ces souris montrent une amélioration des capacités cognitives lorsque leur mémoire passe le test du labyrinthe. De plus, l’analyse de leurs neurones montre des niveaux moindre de protéine tau, une protéine caractéristique de la maladie qui s'accumule dans le cerveau. Les protéines alimentaires sont le principal régulateur alimentaire d'une hormone de croissance appelée IGF-1, associée au vieillissement et aux maladies liées à l’âge. L'équipe a découvert qu'un régime alimentaire à faible teneur en protéines va en fait réduire les niveaux d'IGF-1 circulant à travers le corps de 30 à 70% et multiplier par 8 les niveaux d’une protéine qui bloque les effets de l'IGF-1 en se liant à elle. IGF-1 aide le corps à se développer dans la jeunesse, mais devient associée à plusieurs maladies plus tard dans la vie, que ce soit chez les souris ou chez les humains. Neuro-dégénérescence, mais aussi cancer, diabète et maladie cardiaque : L’équipe de chercheurs de l’USC Davis poursuit ses recherches pour déterminer si les humains réagissent de la même façon, tout en surveillant aussi les effets des restrictions alimentaires sur le cancer, le diabète et la maladie cardiaque. Mais ils ont déjà montré chez les humains, que la déficience en récepteur de l’hormone de croissance et en IGF-I permet de réduire l'incidence du cancer et du diabète. Une voie naturelle et non pharmacologique : Si cette nouvelle étude a été menée sur la souris, elle soulève la possibilité qu’un apport protéique faible et un faible taux d'IGF-I pourrait également protéger de la neuro-dégénérescence liée à l’âge. Alors que la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies neuro-dégénératives sont un fardeau de plus en plus pesant pour la société, et que la priorité est de trouver et de développer de nouvelles approches thérapeutiques, une approche naturelle et non pharmacologique, qui passe par le régime alimentaire, même complémentaire serait la bienvenue. Cependant, il n’est pas question d’envisager, sans essais cliniques, d'introduire ce type de cycles de restriction chez les personnes âgées souvent fragiles, en insuffisance pondérale ou dans un état de santé peu propice à une alimentation réduite en protéines toutes les deux semaines. source: www.santelog.com

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Sexualité : pourquoi les malades d’Alzheimer doivent poursuivre leur vie sexuelle

LE PLUS. Parmi les films nommés pour l'Oscar du meilleur court-métrage, "Henry", du réalisateur Yan England, questionne les rapports entre maladie d'Alzheimer et couple. L'occasion pour André Dupras, spécialiste de la sexualité des personnes âgées et de celle des handicapés, de rappeler qu'une vie sexuelle active est pensable mais surtout possible pour les malades d'Alzheimer. Cette année, le film "Henry" du cinéaste québécois Yan England (2012) a été sélectionné pour l’Oscar du meilleur court-métrage de fiction. Cette œuvre dramatique raconte l’histoire d’un pianiste de 84 ans atteint de la maladie d’Alzheimer et qui cherche son épouse disparue mystérieusement : il a oublié qu’elle était décédée. Ce film annonce que la maladie d’Alzheimer transforme les relations intimes et la vie de couple. Si la médiatisation de la maladie d’Alzheimer et de ses symptômes a contribué à exorciser la peur de cette pathologie et des malades qui en souffrent, il demeure une dimension de leur vie difficile à envisager : la sexualité. Dans l’imaginaire collectif, la vie sexuelle de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est impensable car les troubles cognitifs viendraient accentuer le supposé désintéressement naturel des personnes âgées à l’égard du sexe. Leur sexualité deviendrait invisible comme si elle était disparue… morte. Dans ce contexte, toute expression de la sexualité par une personne atteinte d’Alzheimer est surprenante et jugée anormale. Les manifestations de la sexualité chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne seraient pas souhaitables, d’autant qu’elles ne sont plus sous contrôle : le malade peut exprimer des désirs profonds habituellement refoulés qui échappent à la raison. Convaincus que la sexualité de ces personnes est impensable, dans le sens d’inadmissible, les acteurs sociaux s’évertuent donc à "asextiser" leur environnement. Pérenniser la sexualité : l’affectivité peut ne pas suffire Au début de la maladie, l’intérêt sexuel persiste pour s’émousser graduellement et souvent disparaître à la dernière étape de son évolution. L’augmentation de l’intérêt sexuel plaît à certains conjoints, mais déplaît à d’autres. Citons le cas d’une femme qui trouve désagréable les avances de son mari atteint de la maladie d’Alzheimer qui a oublié l’étreinte sexuelle pratiquée quelques minutes auparavant. Parfois la maladie change la relation sexuelle. Le malade ne réussit pas toujours à répondre aux exigences d’un échange mutuel et réciproque lors de la rencontre sexuelle. Se souviendra-t-il comment faire l’amour d’une manière à satisfaire sa partenaire ? La maladie d’Alzheimer s’accompagne aussi parfois d’une insatisfaction sexuelle (perte d’érection et manque de désir) causée notamment par des troubles physiques et psychologiques. Des médicaments peuvent aggraver cet inconfort sexuel. Ces difficultés découragent des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à poursuivre leur vie sexuelle. Ne sachant pas s’ils comprendront leur malaise, il n’est pas toujours facile d’en discuter avec des professionnels. En outre, les comportements sexuels des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont souvent interprétés comme un moyen d’exprimer leur affectivité sans présenter de motivation réellement sexuelle. Ces personnes ont constamment besoin d’être rassurées, car elles vivent dans un état d’inquiétude permanent. Ce sentiment d’insécurité les incite à développer une forte dépendance envers les proches et à rechercher des liens fusionnels. Il faut apaiser leur état d’anxiété par une communication non seulement verbale, mais surtout par des gestes d’affection (toucher, caresser, embrasser, câliner). L’affectivité est alors privilégiée par les dispositifs institutionnels, au détriment de la sexualité. On instaure un climat familial, propice à la circulation de l’affectivité, mais qui fait de la sexualité un tabou. Mais se tenir par la main et s’embrasser sur les joues suffit-il à les combler ? Des soignants arrivent à oublier que les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer ont une vie sexuelle qui perdure jusqu’à la fin de leur vie. Or la vie sexuelle répond à des besoins que l’affectivité ne réussit pas à combler complètement. Il est donc primordial de les maintenir dans le champ de la sexualité. Pourtant, l’expression de la vie sexuelle des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est souvent perçue comme problématique, comme un risque de perturbation du fonctionnement aussi bien des résidents que des intervenants. Adoptons alors une pensée positive et reconnaissons les bienfaits qu’apporte l’exercice de la sexualité pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le maintien de l’intérêt sexuel constitue une façon d’assurer une continuité avec le passé et de poursuivre son développement sexuel jusqu’à la fin de sa vie. Au lieu d’arrêter et d’oublier sa sexualité, la personne continue à la vivre en acceptant et en s’ajustant aux modifications induites par le vieillissement et la maladie. Une vie sexuelle active renforce chez des personnes l’estime et l’image de soi du fait qu’elles ont réussi à conserver vivant un aspect de leur vie. Ainsi, la vie sexuelle contribue à la qualité de vie de la personne, en ce qu’elle constitue un facteur d’épanouissement individuel et social. Résoudre des dilemmes éthiques : le principe de non-malfaisance Mais les soignants ont tendance à percevoir le comportement sexuel des malades comme perturbant l’ordre institutionnel et incommodant les autres résidents. Car les troubles cognitifs des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer induisent parfois des comportements sexuels inappropriés. Des malades cherchent à satisfaire des pulsions sexuelles partielles, notamment vouloir embrasser ou prendre dans leurs bras un membre de l’équipe soignante ou un étranger, s’allonger dans le lit d’un autre résident, avoir une érection lors de la toilette ou d’un soin, se promener dévêtus en exposant leurs parties génitales. Des professionnels peuvent se sentir démunis face à ces comportements et médicalement empêcher ces expressions jugées malsaines de la sexualité. Considérés incompétents à assumer convenablement leur vie sexuelle, les malades sont disqualifiés en subissant une exclusion des échanges sexuels. Leur vie sexuelle est marginalisée, ces personnes sont mises à l’écart des échanges sexuels et sont condamnées à la solitude. Les soignants sont aussi confrontés à des dilemmes éthiques. Le film canadien "Loin d’elle" ("Away From Her") de la réalisatrice Sarah Polley (2007) raconte l’histoire d’une femme (Fiona), atteinte de la maladie d’Alzheimer, qui est accueillie dans un centre de soins spécialisés. Elle ne reconnaît plus son mari (Grant) et tombe amoureuse d’un autre résident (Aubrey). Cette situation se présente également dans la réalité d’aujourd’hui : doit-on informer le conjoint ou respecter la vie privée de la résidente ? doit-on acquiescer à la demande du conjoint de les séparer ou à celle de la résidente de poursuivre la relation ? Pour résoudre ces dilemmes, les professionnels se réfèrent à une éthique appliquée qui les aide à chercher et à trouver des éléments de réponses. La réflexion éthique prend en considération les besoins singuliers en procédant au cas par cas. Le principe éthique de non-malfaisance considère que les bénéfices d’une action l’emportent sur les maux. Dans le cas mentionné, des soignants jugeront plus bénéfique de sauvegarder le lien conjugal, parce qu’il procure un soutien affectif à la résidente et un équilibre psychologique au conjoint. Pour éviter le mécontentement du conjoint et un conflit conjugal, les soignants décideront d’arrêter la relation extraconjugale. La personne brimée et son nouveau partenaire subiront-ils des séquelles de cette séparation ? Des professionnels jugeront que la résidente sera peu affectée par l’arrêt de cette relation car elle oubliera rapidement son nouvel amoureux. Mais, dans le film "Loin d’elle", la séparation a pour effet de détériorer gravement la santé physique et psychologique de Fiona, à un point tel que Grant, le mari, doit se positionner. Il décide de partir à la recherche d’Aubrey pour réactiver la relation et tenter de redonner le goût de vivre à son épouse. Ainsi des personnes acceptent les relations extraconjugales de leur conjoint atteint de la maladie d’Alzheimer en les justifiant par le principe de bienfaisance qui valorise le bien-être de la personne. Dans ce contexte, une opposition des soignants irait à l’encontre de leurs droits sexuels et constituerait un abus de pouvoir. Trouver un équilibre entre la sécurité et la liberté Car il est nécessaire de s’assurer du consentement des patients engagés dans une relation sexuelle. Dans une institution gériatrique, il arrive qu’un soignant découvre au petit matin deux résidents couchés dans le même lit. Généralement, la sécurité prédomine sur l’intimité parce que les soignants ont la responsabilité de protéger le malade qui leur est confié contre les risques d’abus. Des familles ont accusé des institutions de négligence ou d’échec à protéger leur parent contre les agressions sexuelles. Un processus d’évaluation de la capacité à consentir à une activité sexuelle devrait permettre de savoir si la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est capable d’exprimer ses désirs sexuels et d’envisager les bénéfices de les actualiser, d’être consciente de la nature, des conséquences et des risques possibles de la relation sexuelle, d’utiliser des moyens sécuritaires et d’éviter l’exploitation sexuelle en refusant des avances indésirables. La liberté de l’individu, autre principe éthique, entre en conflit avec celui de la sécurité. Or il est difficile pour un malade atteint d’Alzheimer de préserver sa liberté sexuelle, c’est-à-dire d’avoir la possibilité de s’engager dans une activité sexuelle sans contrainte, dans un milieu de vie fermé qui surveille constamment les résidents pour assurer leur protection. Un malade qui montre un intérêt sexuel risque d’être encore plus surveillé pour le contrôler, voire l’empêcher de passer à l’acte. En voulant protéger les résidents, l’institution peut augmenter leur dépendance. L’autonomie des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer est un objectif difficile à réaliser. Au lieu de rendre le résident le plus autonome possible, des soignants exigent une soumission à leurs décisions concernant l’expression de la sexualité. Le respect de son droit à la liberté sexuelle est aussi important que sa sécurité. Les professionnels doivent accompagner les résidents désireux d’avoir une vie sexuelle active en les aidant à exprimer leurs désirs, en favorisant des rencontres et des échanges intimes qui s’avèreront sécuritaires et discrets. Il importe d’assurer la plus grande protection possible au résident atteint de la maladie d’Alzheimer tout en respectant ses droits sexuels. Il n’est pas facile d’accepter que la maladie d’Alzheimer a changé la personne, qu’elle est différente de ce qu’elle était avant la maladie. Si des proches finissent par ne plus la reconnaître comme un être humain, il devient d’autant moins pensable de la considérer comme un être sexué ayant des attirances sexuelles et souhaitant une relation affective. Pourtant, il est encore "en vie" malgré ses absences ; il demeure animé par des désirs devant être assouvis dans la dignité. Actualiser sa vie sexuelle suppose qu’il soit reconnu comme un être vivant… avec les autres. N’oublions pas que, la sexualité, c’est la vie ! source:www.leplus.nouvelobs.com

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vendredi 15 février 2013

De la vitamine D pour prévenir Alzheimer

La vitamine D est souvent perçue comme une vitamine miracle. D'après une étude publiée dans le Journal of Alzheimer's Disease, elle favoriserait l'élimination des plaques d'amyloides dans le cerveau, signe de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs de l'Université de Californie (USA) ont prélevé des échantillons de sang chez des personnes atteintes d'Alzheimer et d'autres en bonne santé. Ils ont ensuite isolé des cellules du système immunitaire responsables de l'élimination de la protéine amyloïde (appelées "macrophages"), les ont incubé avec cette protéine bêta-amyloïde puis ont ajouté une forme active de la vitamine D3. Ils ont alors observé que la vitamine améliorait la capacité des macrophages à éliminer la bêta-amyloïde. Les mêmes effets ont été constatés avec des acides gras omégas 3. source: www.sante.planet.fr

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lundi 11 février 2013

ALZHEIMER: Vitamine D et Omega 3 pour effacer les plaques amyloïdes

Cette équipe de chercheurs de l’Université de Californie - Los Angeles a mis en évidence comment la vitamine D3 et les acides gras oméga-3 peuvent améliorer la capacité du système immunitaire à effacer les plaques amyloïdes du cerveau, une des caractéristiques principales de la maladie d'Alzheimer. Leurs travaux, présentés dans l’édition du 5 février du Journal of Alzheimer's Disease identifient les gènes clés et les voies de signalisation régulés par ces nutriments, qui peuvent aider à contrôler l'inflammation. De précédentes recherche de laboratoire par la même équipe avaient permis d’identifier des mécanismes clés de l vitamine D3 qui contribuent à éliminer la protéine bêta-amyloïde. Cette nouvelle étude élargit le rôle de la vitamine D3 et souligne celui des oméga-3. Dr Milan Fiala, chercheur à l’UCLA et son équipe, ont prélevé des échantillons de sang de 2 patients atteints d'Alzheimer et de sujets sains et ont isolé des cellules immunitaires critiques appelées macrophages. Les macrophages engloutissent les déchets de bêta-amyloïde. L'équipe a incubé ces cellules immunitaires avec la protéine bêta-amyloïde puis ont ajouté soit une forme active de la vitamine D3 (1alpha, 25-dihydroxyvitamin D3) soit une forme active de l'acide gras oméga-3 (Résolvine D1) à certaines des cellules afin de mesurer leur effet sur l'inflammation et l’absorption de la bêta-amyloïde. Les deux composés améliorent la capacité des macrophages à engloutir la bêta-amyloïde et à inhiber la mort cellulaire induite par la protéine. Chacune de ces molécules utilise des récepteurs différents mais des voies de signalisation communes. Les chercheurs constatent également que les macrophages de patients atteints d'Alzheimer expriment différemment les gènes inflammatoires, par rapport aux témoins sains. Une étude plus approfondie pourrait permettre d’identifier les modèles distincts de transcription de ces gènes inflammatoires et préciser les étapes de la maladie explique Mathew Mizwicki, co-auteur de l’étude. Chaque patient aurait besoin d’un équilibre « délicat » entre la supplémentation en vitamine D3 et en oméga-3 et l’équilibre nutritionnel du patient pour optimiser la suppression de la protéine bêta-amyloïde. Ce point expliquerait les données contraires sur les effets des oméga-3 sur la maladie d’Alzheimer. La prochaine étape est donc une étude plus large pour confirmer ces résultats, ainsi qu’un essai clinique avec oméga-3, concluent les chercheurs. Source: Journal of Alzheimer's Disease 34 (2013) 1–5 1α,25-Dihydroxyvitamin D3 and Resolvin D1 Retune the Balance between Amyloid-β Phagocytosis and Inflammation in Alzheimer’s Disease Patients (vignette NIH- amyloid plaque in the brain of a person with Alzheimer's disease) source: www.santelog.com

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Déceler la maladie d’Alzheimer avec une simple prise de sang

Une société israélienne a développé un test sanguin pour la maladie d’Alzheimer, il sera possible de déceler la maladie d’Alzheimer avec une simple prise de sang. «Aujourd’hui, l’une des principales faiblesses dans la maladie d’Alzheimer est le fait que les médecins découvrent trop tardivement que leurs patients sont atteints de la maladie d’Alzheimer, et malheureusement dans beaucoup de cas, il est trop tard», dit Ilya Budik, le PDG de NeuroQuest , une société israélienne qui a développé un test sanguin pour la détection précoce de la cause la plus fréquente de mort dans le monde entier atteints de démence : La maladie d’Alzheimer. « Il y a de nombreuses et nouvelles thérapies en cours de développement, et les test les plus réussis montrent que plus tôt un patient est traité, plus le traitement sera efficace», dit-il. La société soutenue par le gouvernement Misgav dans le nord d’Israël, NeuroQuest a récemment reçu 500.000 dollars, grâce à un financement mené par le Groupe InterTech en Caroline du Sud et le Fonds Maryland/Israël. Ce demi-million de dollars permettra de faire progresser les recherches de NeuroQuest pour un essai de validation clinique dans quatre centres médicaux aux États-Unis, et d’établir un centre de développement américain aux côtés de ses partenaires de Caroline du Sud. Les premiers essais sur l’homme en Israël ont montré que NeuroQuest qui existe depuis 20 ans de recherche par le professeur Michal Schwartz, de l’Institut Weizmann des sciences, il a montré que dans 87 % des cas, la prise de sang peut détecter la maladie d’Alzheimer et la SLA, deux maladies neurodégénérative commune. Avec des tests sanguins, explique Budik, plus de 70% des patients pourront recevoir un traitement significatif. « Cette découverte nous a donné la preuve selon le Pr M. Schwartz, que certaines parties du système immunitaire sont impliquées dans la protection du système nerveux central, une avancée spectaculaire pour guérir de maladies neurodégénératives ou des blessures neurales», selon Budik

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Prévenir l’Alzheimer

Le niveau d‘éducation ainsi que les saines habitudes de vie retarderaient les symptômes de la maladie d’Alzheimer. C’est en tout cas ce que viendra expliquer le Dr Serge Gauthier, directeur de l’Unité de recherche sur la maladie d'Alzheimer du Centre McGill d'études sur le vieillissement, lors d’une conférence le 22 février prochain. «La prévention de la maladie d’Alzheimer est un sujet très populaire depuis un an, explique d’entrée de jeu le Dr Gauthier. C’est une approche style de vie qui permet de contrôler les facteurs de risque.» Contrôler les facteurs de risque Parmi ces facteurs, citons l’âge, la haute pression, l’excédant de poids et l’hypertension. «La haute pression, le poids et l’hypertension font partie d’un ensemble de facteurs de risques vasculaires qu’on peut contrôler avec de saines habitudes de vie.» En plus des saines habitudes de vie, le Docteur n’hésite pas à citer d’autres effets préventifs démontrés par diverses études scientifiques. «En Suède, on a réalisé qu’un homme de plus de 70 ans qui vivait avec une femme aurait moins de chance de développer la maladie qu’un homme vivant seul. La consommation d’alcool aurait aussi un effet protecteur, surtout après 70 ans. En France, on parle d’un verre de vin par jour», d’ajouter l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur le sujet. Pour Lise Lalande, directrice générale de la Société Alzheimer Laval, tout ceci constitue un «réel message d’espoir». «Le Dr Gauthier explique aussi qu’on peut arrêter la maladie où elle est, avant que les difficultés dans notre quotidien apparaissent, déceler la maladie, la prévenir et stopper sa progression», poursuit Mme Lalande, qui organise l’évènement. Dès l’enfance Si le Dr Serge Gauthier recommande aux personnes de 40 ans et plus d’adopter de saines habitudes de vie, la prévention peut également se faire à un âge bien plus précoce. Selon lui, l’école favoriserait la fabrication de connexions neurologiques en augmentant les réserves cérébrales et cognitives. «Il a été étudié que sur des populations de jumeaux, entre un qui est allé jusqu’en 10e année et l’autre en 5e année, il y a eu une différence de 5 ans dans l’apparence des premiers signes de la maladie. Plus on va à l’école, plus il y a une protection», ajoute-t-il. L’Australie et la France, des modèles Si les Québécois doivent s’investir dans la prévention, l’État doit également faire sa part. «Malheureusement, au Québec, il n’y pas assez de médecins de famille. C’est difficile de transmettre le message des bonnes règles pour la prévention des AVC et de la démence. Il nous manque encore un virage de prévention au Québec, comme en Australie et en France.» Deux pays dans lesquels le réseau de médecins en première ligne est mieux organisé et les cliniques qui évaluent la mémoire sont bien implantées, selon M. Gauthier. «Au ministère de la Santé et des Services sociaux, ils sont en train de couper de 13 % dans les fonds de recherche, alors que des études allaient démarrer. Investir dans la prévention, c’est un investissement qu’une société fait sur le long terme», croit-il. La conférence de 90 minutes sera présentée à la salle Marcellin-Champagnat, le lundi 25 février, à partir de 19h30. Le coût de l’entrée est fixé à 5 $ et le stationnement sera gratuit au Collège Laval, adjacent. Une période de questions sera prévue à la fin de la rencontre. Information et réservation : info@alzheimerlaval.org ou 450 975-0966. source: www.courrierlaval.com

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jeudi 7 février 2013

Le nombre de malades d'Alzheimer devrait tripler d'ici 2050 aux Etats-Unis

AFP - Le nombre de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer devrait tripler aux Etats-Unis dans les quarante prochaines années pour atteindre 13,8 millions, selon de nouvelles estimations publiées mercredi dans Neurology, la revue de l'Académie américaine de Neurologie. "Cet accroissement s'explique par le vieillissement de la génération très nombreuse du Baby Boom ce qui constitue un énorme fardeau pour la société", souligne le Dr Jennifer Weuve, professeur de médecine à la faculté de médecine Rush à Chicago (Illinois, nord), co-auteur de cette recherche. "Il y a de plus en plus de personnes handicapées par la maladie ce qui pose un problème grandissant pour le système de soins et les programmes sociaux", ajoute-t-elle, notant que ces estimations confirment celles faites précédemment. "Notre étude met en lumière le besoin urgent de mener plus de recherches et de mettre au point des traitements et des stratégies de prévention pour enrayer cette épidémie", insiste ce médecin. Pour cette étude, les auteurs ont étudié 10.802 Américains noirs et blancs vivant à Chicago, âgés de 65 ans et plus, entre 1993 et 2011. Les participants ont été interviewés et évalués pour déterminer s'ils souffraient de démence, tous les trois ans. Leur âge, origine ethnique et niveau de formation ont été pris en compte. Ces données ont été combinées avec les taux de mortalité et les statistiques de formation, ainsi que les estimations actuelles et futures de la population du Bureau du recensement. Les auteurs ont déterminé que le nombre de personnes atteintes d'Alzheimer, une dégénérescence mentale incurable, atteindra 13,8 millions en 2050 contre 4,7 millions en 2010. Environ sept millions de ceux qui seront atteints de la maladie, soit près de la moitié, auront au moins 85 ans . "Nos estimations détaillées se fondent sur les dernières données mises à jour mais sont similaires à celles faites des années et des décennies avant", note le professeur Weuve. "Toutes montrent une explosion du nombre de cas d'Alzheimer, ce qui devrait nous persuader de nous y préparer". Selon George Vradenburg, président de la fondation privée USAgainstAlzheimer's, les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre Alzheimer, soit 4,4 fois plus que le budget actuel. source: www.france24.fr

Le nombre de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer devrait tripler aux Etats-Unis dans les quarante prochaines années pour atteindre 13,8 millions, selon de nouvelles estimations publiées mercredi dans Neurology, la revue de l'Académie américaine de Neurologie.

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