A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mardi 28 février 2012

Alzheimer : trouver un médicament d'ici 2025 dit Barack Obama

Un budget accru pour la recherche publique L’administration Obama a rendu publique, mercredi 22 février, une déclaration de guerre contre la maladie d’Alzheimer. Cette maladie représente "une des menaces les plus graves pour la santé publique” et doit figurer en tête des stratégies nationales pour enrayer sa progression. Objectif n°1 : trouver un traitement efficace d’ici 2025. Le plan américain contre la maladie d'Alzheimer passe en priorité par la recherche scientifique, mais il se propose également de venir en aide aux familles qui ont un patient à charge et d’améliorer le diagnostic précoce pour aider les patients à participer àu plan de soins. Le plan met l’accent sur le fait que trop souvent, la stigmatisation et le manqué d’information concernant cette maladie retardent le diagnostic et aboutissent à isoler les familles et à alourdir le fardeau des aidants. Le gouvernement des Etats Unis s’apprête donc à lancer une grande campagne d’information pour éduquer le public et sensibilier les médecins généralistes. Plus de 5 million Americans sont déjà victims d’une forme ou d’une autre de démence liée à l’âge et leur nombre pourrait atteindre 16 million d’ici 2050. Des chiffres qui menacent l’équilibre des finances des organismes publics et privés d’assurance maladie. . L’objectif du gouvernement fixé à 2025 parait ambitieux compte tenu des progrès très lents de la recherche scientifique sur le sujet. Le National Institutes of Health, équivalent du ministère de la santé, dépense 450 millions de dollars par an pour la recherche (320 millions d'euros). Voila quinze jours, l’administration Obama a nnoncé que ce budget serait accru de 50 millions supplémentaires. D’ici 2013, 80 millions de dollars supplémentaires viendront s’ajouter à cet ensemble de dépenses. Par comparaison, le gouvernment dépense pres de 3 milliards de dollars contre le sida qui touché un peu de un million de personnes aux Etats Unis. source: www.agevillage.com

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Maladie d’Alzheimer : conseils pour la prévenir

Si vous manifestez des troubles de mémoire, certains dispositifs sont à privilégier pour éviter les risques de la maladie d’Alzheimer. Faire le plein de vitamines Les vitamines E et C renferment des propriétés antioxydantes, qui servent de protection contre la maladie d’Alzheimer. Par jour, il vous est recommandé de prendre 12 mg de vitamines E, présentes dans les huiles végétales, les céréales, la patate douce et les mangues, et 110 mg de vitamines C, qui se trouvent dans le cassis, le poivron, l’orange et le melon. Une insuffisance en vitamines B12 et B9 favorise la mort des neurones, et par conséquent conduit à l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Pour cette raison, il est important de faire le plein de ces vitamines. Le haricot blanc sec, le germe de blé et le cresson sont des aliments riches en vitamine B9, alors que le foie, les rognons et les huîtres renferment la vitamine B12. Faites un exercice physique La pratique d’un exercice trois fois par semaine diminuent considérablement les risques potentiels de la maladie d’Alzheimer, soit de 40% selon une étude. En effet, une activité physique optimise la santé cardio-vasculaire, et réduit le risque d’obésité et du diabète, ce qui est favorable pour le cerveau. Les jeux à favoriser Stimulant le cerveau et la mémoire, jouer aux dames, aux échec, au sudoku, aux mots croisés et même lire les genres littéraires sont des activités prévenant la maladie d’Alzheimer. source:www.info-alzheimer.net

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Les ateliers thérapeutiques soulagent les malades d'Alzheimer - Arzano

Les ateliers thérapeutiques dans le cadre du PASA (Pôle d'activités et de soins adaptés) ont démarré mi-janvier au sein de l'Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) Pasa Le pôle d'activités et de soins adaptés (Pasa) accompagne des résidents souffrant de maladies présentant des troubles modérés : mémoire et certains troubles du comportement, anxiété, dépression. Après un diagnostic effectué en accord avec le résident, les familles et les médecins, la personne suivra dans des locaux dédiés, diverses activités à but thérapeutique. L'Ehpad d'Arzano, la plus petite structure du département, sera définitivement agréée dans le domaine du Pasa à la fin de l'année. Le but Il s'agit selon les assistants de soins en gérontologie (ASG), Julie Le Bihan et Nadine Cornec, de « diminuer les troubles du comportement et d'éviter les médicaments, de maintenir ou réhabilité les fonctions cognitives et capacités fonctionnelles restantes (manuelles, musique, divers), de maintenir le lien social et de mobiliser les fonctions sensorielles (olfactives, goûts...) ». Assistant de soins en gérontologie L'ASG intervient dans le cadre d'une équipe pluri-professionnelle, sous la responsabilité d'un professionnel médical. Julie Le Bihan et Nadine Cornec, assurent du lundi au samedi compris, avec l'ergothérapeute Émilie Le Corvellec, différents ateliers. Objectifs : soulager une souffrance, créer du confort, restaurer et maintenir une adaptation de l'individu à son environnement. L'ASG contribue à restaurer ou préserver l'autonomie et à maintenir ou restaurer l'image des personnes âgées présentant certains troubles assimilés à la maladie d'Alzheimer. Les ateliers Par groupes de 5 ou 6, la matinée commence par un atelier de stimulation cognitive. Cela constitue le coeur de ce qui est appelé la « prise en charge non médicamenteuse » de la maladie d'Alzheimer. Il s'agit d'un ensemble d'activités de stimulation, d'ateliers et de jeux, visant à ralentir le déclin du malade, à lui conserver une activité sociale et à lui redonner confiance et estime de soi. Il s'articule essentiellement autour d'ateliers « mémoire », mais aussi de soins orthophoniques. Une cuisine sera bientôt aménagée, pour que les résidents (es) puissent refaire, tous les vendredis, leurs gestes d'autrefois, en préparant quelques gâteaux... La gymnastique douce, les parcours psychomoteurs, musique, atelier sensoriel, sont faits « pour revenir à l'affectif et aider à se rappeler ». source:www.ouest-france.fr

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samedi 25 février 2012

Des bonnes notes contre Parkinson et Alzheimer

La musique a des effets bénéfiques pour les patients souffrant de Parkinson et d'Alzheimer, selon des travaux menés dans le cadre d'un projet européen. La musique améliore l'état des patients atteints de maladie de Parkinson ou d'Alzheimer, selon des travaux menés dans le cadre d'un projet européen, en partenariat avec le centre de recherche en neurosciences de Lyon et le Laboratoire d'étude de l'apprentissage et du développement (Lead). "La musique stimule la plasticité cérébrale et modifie en profondeur l'activité de diverses aires du cerveau", explique l'un des chercheurs dans la Revue du CNRS. Les patients retiennent mieux des instructions verbales lorsqu'ils chantent et écoutent de la musique au moins une fois par semaine. source: www.lexpress.fr

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Anesthésies répétées et troubles de la mémoire

Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) - 23/02/2012 17:06:11 Le sévoflurane, un agent anesthésique couramment utilisé chez l'homme, entraîne des troubles de la mémoire irréversibles chez la souris après plusieurs administrations. En outre, il déclenche des mécanismes associés à la survenue de la maladie d'Alzheimer. Des travaux publiés dans la revue Anesthesiology qui incitent à mener des études complémentaires chez l'homme, notamment auprès des patients les plus âgés. Les personnes opérées sous anesthésie générale peuvent présenter des troubles cognitifs comme des pertes de l'orientation spatiale ou temporelle, dans les heures ou les jours qui suivent. Cela peut survenir chez les patients de tous les âges, la plupart du temps de manière rapidement réversible. Ces déficits sont connus sous le terme de déclin cognitif post-opératoire. Cependant, l'origine de ces troubles, qui peuvent persister jusqu'à trois mois chez les patients de plus de 70 ans,est mal connue. Bien que les produits anesthésiques soient suspectés, aucune étude n'a établi à ce jour les mécanismes cellulaires susceptibles d'expliquer ces observations cliniques. Effets des anesthésies successives au sévoflurane Une équipe de l'Inserm a voulu en savoir plus. Pour cela, elle a testé l'administration répétée de sévoflurane chez des souris. Il s'agit d'un gaz inhalé couramment utilisé par les anesthésistes. Une vingtaine d'animaux a reçu le produit ponctuellement à différentes doses. Après l'anesthésie, les auteurs ont constaté une modification des protéines Tau, impliquées dans la dégénérescence des neurones associée à la maladie d'Alzheimer. Après 24 heures, ces protéines avaient retrouvé une activité normale. Dans une autre série d'expériences, les scientifiques ont administré, toujours chez la souris, cinq doses successives de sévoflurane à un mois d'intervalle. "Compte tenu du fait que l'espérance de vie d'une souris est d'environ deux ans, on pourrait comparer ce rythme avec une anesthésie tous les 3 ou 4 ans chez l'homme, explique Luc Buee, qui a dirigé cette étude (Unité Inserm 837 à Lille). Or chez les patients âgés, des opérations successives en cas de fracture, de pose de prothèse ou encore de chirurgie cardiaque ou autres ne sont pas improbables". A l'issue des cinq administrations, ils ont constaté que les modifications survenues sur les protéines Tau étaient devenues irréversibles. En outre, ces souris présentaient des troubles importants de la mémoire. "Les modifications survenant sur les protéines Tau étaient déjà connues en cas d'anesthésie. On les retrouve par exemple dans le liquide céphalo-rachidien des patients opérés mais nous pensions que cela était dû à la baisse de la température corporelle qui suit l'endormissement. Or, nous avons maintenu la température des animaux anesthésiés à 37°C pendant toute l'expérience. Donc c'est bien l'agent anesthésique qui déclenche ces mécanismes associés à des troubles de la mémoire irréversibles chez la souris en cas de doses répétées", insiste Luc Buee. Qu'en est-il chez l'homme ? Ces travaux soulèvent donc des pistes de recherche sur l'administration des agents anesthésiques . "Il ne faut certainement pas faire de conclusion hâtive. Nous devons vérifier si tous les agents anesthésiques ont un effet similaire chez la souris, si des modèles différents de souris donnent les mêmes résultats et, chez l'homme, si l'on peut déjà identifier les produits les mieux tolérés. Il ne faudrait pas que des anesthésies, surtout répétées puissent par exemple accélérer une maladie d'Alzheimer naissante". Dans un premier temps, l'équipe a soumis ces résultats originaux à des épidémiologistes pour déterminer comment rechercher avec rigueur chez l'homme un problème qui peut avoir été sous-estimé jusqu'à ce jour. source: www.newspress.fr

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mercredi 22 février 2012

Carence de sommeil : Plus de risques de maladie d'Alzheimer

Le manque de sommeil peut affecter la mémoire plus tard dans la vie et même être associé au développement de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l'Université de Washington à Saint-Louis, selon laquelle plus le sommeil est de mauvaise qualité, et plus les risques de souffrir de la maladie d'Alzheimer sont élevés. «Le sommeil perturbé cause l'accumulation de plaques amyloïdes dans le cerveau, un marqueur caractéristique de cette maladie», a expliqué l'auteur principal de l'étude, Yo-El Ju. Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont analysé les données relatives à 100 personnes, âgées de 45 à 80 ans, dont les fonctions cognitives étaient normales, mais qui présentaient un historique familial de maladie d'Alzheimer. Ils ont constaté que ceux qui se réveillaient plus de cinq fois par heure avaient une plus grande accumulation de plaques amyloïdes que les autres. En d'autres termes, les personnes qui passent moins de 85 % de leur temps consacré au sommeil à dormir sont plus susceptibles développer l'Alzheimer. Cela ne signifie pas pour autant que l'insomnie constitue un facteur de risque. «D'autres recherches seront nécessaires, notamment pour savoir si ce sont les changements dans le cerveau causés par l'Alzheimer qui perturbent le sommeil, ou si c'est l'inverse», a précisé Yo-El Ju. Les résultats de ces travaux seront présentés dans le cadre du congrès annuel de l'American Academy of Neurology au printemps. source:www.fr.canoe.ca

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mardi 21 février 2012

Le jeûne, secret de la longévité ?

Selon des scientifiques américains, inclure quelques jours de jeûne dans votre régime alimentaire protégerait votre coeur et votre cerveau. Est-il vraiment toujours sage se fier à la science ? C'est la question que l'on peut se poser en découvrant le nouveau régime alimentaire que préconisent certains scientifiques américains. Après des tests sur des souris, puis des humains, ils affirment qu'alterner une alimentation normale et des jours de jeûne serait bon pour la santé, en plus de vous faire perdre du poids. "Les restrictions alimentaires permettent d'accroître l'espérance de vie et protègent le cerveau et le système cardiovasculaire des maladies liées au vieillissement", comme Alzheimer, affirme Mark Mattson, professeur de neuroscience à l'université John Hopkins de Baltimore. L'explication pourrait tenir, expliquent les scientifiques, dans le fait que le corps produirait alors moins d'insuline, connue pour diminuer les fonctions du cerveau. Les synapses d’une personne soumise à ce régime alimentaire seraient donc plus efficaces. Argument massue : les souris soumises à un régime alimentaire basé sur la privation et ne recevant chaque jour que le nombre de calories nécessaires à leur survie vivraient deux fois plus longtemps que les autres. L’histoire de ne dit pas, par contre, si un être humain peut sur le long terme se soumettre volontairement à de telles restrictions sans tomber dans l’excès inverse. Lu sur The Daily Mail source:www.atlantico.fr

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La maladie d’Alzheimer, un enjeu de santé publique - SANTE - France 3 Régions - France 3

La maladie d’Alzheimer, un enjeu de santé publique - SANTE - France 3 Régions - France 3

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journée scientifique: la prévention et prise en charge des escarres

l'association alzheimer tunisie organise sa deuxième journée scientifique de 2012, sur le thème de la prévention et prise en charge des escarres. Cette journée aura lieu le 24 février 2012 à 14H à la cité des sciences de Tunis. Journée ouverte au grand public, aidants et parents Alzheimer, médecins généralistes et médecins de famille et étudiants, soyez nombreux à vous joindre à nous.

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Un vaccin prometteur contre la maladie d'Alzheimer

Des chercheurs français ont testé un vaccin expérimental sur des souris et celui-ci semble les protéger de la démence de type Alzheimer. Nous savons que cette maladie neurodégénérative est notamment causée par l'accumulation de la protéine Tau dans le cerveau, ce qui détruit les neurones. Cette protéine est naturellement présente dans le cerveau, mais les mécanismes qui modifient sa structure demeurent encore flous. Le vaccin administré à des souris transgéniques stimulait leur système immunitaire contre les ravages de la protéine Tau. «En sélectionnant une séquence présente uniquement sur la forme pathologique de Tau, nous voulions absolument épargner les protéines saines. Certains essais de vaccination dirigés contre la protéine Tau en général ont en effet conduit à des catastrophes chez la souris», mentionne le chercheur Luc Buée au Current Alzheimer Research. Le vaccin donné à un stade précoce de la maladie sur les souris permettait à ces dernières de conserver une bonne mémoire à court terme. Ceci fait donc naître un nouvel espoir, bien que de nombreuses recherches sur le sujet doivent maintenant être approfondies. source:www.fr.canoe.ca

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samedi 18 février 2012

Un vaccin contre l'alzheimer donne des résultats prometteurs

Un vaccin expérimental français donne de l'espoir dans la lutte contre l'alzheimer. Testé sur des souris, il a permis de les protéger contre une démence de type alzheimer. Comment? En stimulant le système immunitaire des rongeurs contre les ravages de la protéine Tau impliquée dans l'apparition de la maladie neurodégénérative. Cette protéine est présente naturellement dans le cerveau et nécessaire à son fonctionnement. Toutefois, des mécanismes encore mal connus peuvent modifier sa structure et provoquer son agrégation. Cette accumulation entraîne alors une destruction des neurones et leur dégénérescence. Ce phénomène est responsable d'environ 80 % des démences, dont la maladie d'Alzheimer. C'est précisément à cette forme de l'évolution de la maladie que se sont attaqués le chercheur Luc Buée et son équipe de l'INSERM, l'institut français de la santé et de la recherche médicale. Déjouer la protéine Les chercheurs ont analysé la forme anormale de la protéine Tau et ont réussi à identifier une courte séquence présente uniquement sur celle-ci. Ils ont ensuite mis au point une petite molécule identique à cette séquence pour l'injecter aux rongeurs. Leur objectif était de stimuler le système immunitaire contre cette molécule afin qu'il s'attaque aux protéines Tau malades qui portent le même signal dans le cerveau. « En sélectionnant une séquence présente uniquement sur la forme pathologique de Tau, nous voulions absolument épargner les protéines saines. Certains essais de vaccination dirigés contre la protéine Tau en général ont en effet conduit à des catastrophes chez la souris. » — Luc Buée Le saviez-vous?Les scientifiques ont utilisé des souris transgéniques qui développent une démence avec agrégation de protéines Tau ainsi qu'une dégénérescence neuronale associée à une perte de mémoire. Dès l'âge de trois mois de la souris, la molécule a été injectée à deux occasions à quinze jours d'intervalle puis tous les mois pendant quatre mois. Les chercheurs ont ensuite comparé les effets de la vaccination avec des souris transgéniques non vaccinées. L'objectif était de vacciner les souris à un stade précoce du développement, dès les premiers signes de la maladie, qui surviennent dès l'âge de trois mois et atteignent leur apogée vers 17 mois. « Nous avons donc vacciné nos souris à un stade précoce de la démence et observé les effets au moment du pic de celle-ci. » — Luc Buée
Les résultats montrent que les souris qui ont reçu la molécule ont conservé une bonne mémoire à court terme et, selon les chercheurs, ce bénéfice s'explique au niveau biologique par la réduction de la concentration de protéines Tau malades dans leur cerveau. La vaccination contre la protéine Tau pathologique représente donc un espoir pour la recherche contre l'alzheimer, mais ne peut être considérée comme une solution unique, puisque d'autres mécanismes sont aussi impliqués dans l'apparition de la maladie neurodégénérative. Le détail de ces travaux est publié dans la revue Current Alzheimer Research. source:www.radio-canada.ca

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La marche rapide pour vivre plus longtemps

Marcher lentement augmenterait les risques de développer une démence plus tard, indiquent des chercheurs américains. Si la marche est bénéfique pour la santé, cela dépendrait en réalité du rythme auquel on avance. Mieux vaut avoir la rapidité du lièvre que la lenteur de la tortue, conclut en la matière une étude américaine. Des chercheurs du Boston Medical Center ont observé que marcher d’un pas lent exposait à un plus grand risque de démence. Autre constat, une forte préhension diminuerait les probabilités de faire une attaque cérébrale. Pour les besoins de l’expérience, 2 140 volontaires âgées en moyenne de 62 ans ont passé des scanners cérébraux. Leur vitesse de marche et la force de leur préhension ont également été mesurées. Onze ans plus tard, les résultats présentés au meeting annuel de l’Académie de neurologie ont montré que 34 personnes souffraient d’une démence et 79 autres avaient été victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Marcher lentement : un signe avant-coureur d’Alzheimer Des recherches approfondies devraient être menées pour comprendre dans quelle mesure la vitesse de marche et l’apparition de la démence sont liées. Mais, pour les spécialistes de la maladie d’Alzheimer, cette expérience a le mérite de soulever de bonnes questions : "la difficulté à marcher et la vitesse de marche sont-elles des signes physiques avant-coureurs d’autres symptômes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer ?", s’interroge le docteur Marie Janson, directrice de développement au centre britannique de Recherche sur Alzheimer. >> Plus d’infos sur la maladie d’Alzheimer : les signes, traitements et progrès. En l’absence d’explications scientifiques, on s’accorde pour rappeler l’importance d’une bonne hygiène de vie basée sur de l’exercice physique quotidien et une alimentation équilibrée (riche en protéines, fibres, vitamines et calcium). Chez les seniors, une étude récente a montré que le fait de manger en excès (en moyenne plus de 2 100 calories par jour) favoriserait les troubles cognitifs associés à la maladie d’Alzheimer. source:www.topsante.com

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L'Alzheimer étudié à partir de cellules de patients trisomiques 21

Au Royaume-Uni, une équipe de chercheurs conduits par Frederik Livesey, de l'université de Cambridge, ont obtenu des neurones à partir de cellules souches pluripotentes induites (iPS) et de cellules embryonnaires provenant de patients atteints de trisomie 21 ; ces neurones présentaient les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. Les détails de cette étude sont parus dans Science Translational Medicine *. Les patients trisomiques 21 présentent un risque de développer précocement une maladie d'Alzheimer car le gène de l'APP ayant un rôle dans la maladie est situé sur le chromosome 21, que ces patients possèdent en trois exemplaires. Utilisant des cellules issues de patients trisomiques 21, à savoir des cellules iPS (obtenues à partir de cellules cutanées prélevées sur les patients) et des cellules souches embryonnaires, les chercheurs les ont amenées à se différencier in vitro en neurones corticaux. Il est apparu que ceux-ci développent en quelques mois les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs considèrent que ce modèle permettra d'examiner la progression de la maladie en temps réel et de tester des théories sur le processus de formation de la maladie et sa progression. Ils souhaitent, dans un second temps, tester des candidats médicaments. * Science Translational Medicine, "A Human Stem Cell Model of Early Alzheimer’s Disease Pathology in Down Syndrome", Yichen Shi, Peter Kirwan, James Smith, Glenn MacLean, Stuart H. Orkin and Frederick J. Livesey, 15/02/12 Le Quotidien du médecin (Dr Véronique Nguyen) 16/02/12 source:www.genethique.org

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Marcher lentement rend fou

Les personnes qui ont un rythme de tortue ont 1,5 fois plus de chances de devenir folles ou atteintes de la maladie d'Alzheimer que celles qui marchent plus rapidement. Difficile de croire que la vitesse à laquelle nous marchons, ou que la force de notre poignée de main puissent déterminer le risque d'une future démence ou d'un accident vasculaire-cérébrale (AVC). C'est pourtant ce qu'ont découvert des chercheurs américains du Centre médical de Boston, rapporte le site de la BBC. Les scientifiques ont enregistré la vitesse de marche, la force de préhension (la pression exercée par les doigts) et ont fait passer un scanner cérébral à 2 410 personnes, âgées en moyenne de 62 ans. Résultat : à partir de 65 ans, les personnes marchant lentement sont 1,5 fois plus susceptibles de devenir folles ou atteintes de la maladie d'Alzheimer que celles qui marchent plus rapidement. Les personnes ayant peu de force de préhension, elles, ont un risque supérieur à 42% de subir un AVC. Ces recherches démontrent donc les effets d'une faiblesse physique sur la santé de personnes d'âge moyen. Ces effets avaient déjà été observés chez des personnes âgées, rappelle le Huffington Post. Seul bémol : les chercheurs reconnaissent que d'autres recherches doivent être effectuées pour déterminer si les sujets observés avaient d'autres problèmes de santé qui pourraient avoir une incidence sur leur vitesse de marche, et qui pourraient également augmenter le risque de démence. source: www.atlantico.fr

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jeudi 16 février 2012

euronews science - Un espoir contre la maladie d'Alzheimer

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mercredi 15 février 2012

Maladie d'Alzheimer: plusieurs demandent l'anticancéreux bexarotène qui fait reculer la maladie chez la souris

La publication jeudi dernier, dans la revue Science, d'une étude menée sur des souris, qui montrait que le médicament anticancéreux bexarotène (Targetin) pouvait faire reculer la maladie d'Alzheimer, a suscité beaucoup d'espoir chez des personnes atteintes de la maladie et leurs familles, rapportent des journaux américains. Plusieurs réclament le médicament prescrit off label (hors indication). Chez la souris, en l'espace de quelques jours, le médicament avait fait disparaître la moitié des plaques bêta-amyloïdes (accumulation de protéines amyloïdes) qui sont caractéristiques de la maladie. Et, les souris présentaient des améliorations de la mémoire, des capacités cognitives, du comportement social et du sens de l'odorat. Le médicament, commercialisé par compagnie Eisai Co. basée au Japon, est utilisé pour le traitement d'une forme de cancer de la peau. Les experts avertissent que plus de recherches sont nécessaires pour déterminer si le médicament est efficace chez l'homme et quelle serait la posologie. La liste des médicaments qui ont semblé prometteurs chez la souris mais désappointant chez l'humain est longue. Les principaux effets secondaires du Targretin seraient notamment les maux de tête, la fatigue, la nausée, la dépression, la perte de cheveux, les éruptions cutanées, hausse du cholestérol et des triglycérides, prise de poids.... Les effets d'une utilisation chronique sont inconnus, souligne l'expert du cancer de la peau Keith Flaherty de l'Université Harvard, dont les propos sont rapportés par le Wall Street Journal. Le médicament pourrait aussi interagir avec les nombreux médicaments que prennent les personnes âgées. ""Ce serait actuellement vraiment contraire à l'éthique pour un médecin de prescrire le médicament et, je crois, une folie de la part du patient de le prendre"", a déclaré William Thies, directeur médical et scientifique pour l'Alzheimer's Association à ABC News. Le coût du médicament est également exorbitant. Les auteurs de l'étude, Daniel Wesson, Paige Cramer et Gary Landreth de l'Université Case Western (Cleveland, Ohio) prévoient débuter un essai chez 12 personnes le mois prochain. Si tout va bien, ils souhaiteraient concevoir une version du médicament qui serait efficace à des doses plus faibles afin de minimiser les effets secondaires. Le dernier médicament approuvé pour l'Alzheimer par la Food and Drug Administration (FDA) est la mémantine (Ebixa) en 2003. source: www.psychomedia.qc.ca

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Alzheimer : un anticancéreux guérit des souris atteintes de la maladie

Un médicament contre le cancer a rapidement restauré les fonctions cérébrales de souris de laboratoire atteintes d'Alzheimer. Cette avancée pourrait déboucher sur un traitement pour cette maladie incurable et dévastatrice, révèle une étude publiée jeudi. Non seulement cet anticancéreux, le bexarotene, a fait disparaître chez ces souris jusqu'à 75% des plaques de bêta-amyloïde, une forme de protéine dont l'accumulation est une des principales caractéristiques pathologiques d'Alzheimer, mais il a aussi inversé les symptômes de cette maladie, comme la perte de mémoire. Tout juste 72 heures après avoir commencé le traitement avec le bexarotene, les souris de laboratoire -génétiquement modifiées pour développer l'équivalent de la maladie d'Alzheimer- ont commencé à montrer des comportements normaux, expliquent les chercheurs à l'origine de cette étude. Ces animaux ont ainsi retrouvé leur mémoire et le sens de l'odorat, explique le Dr Daniel Wesson, professeur adjoint de neurosciences à la faculté de médecine Case Western à Cleveland, principal coauteur de l'étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 février. source:www.bmftv.com

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Il combat les maladies au coeur de l'ADN

Pour Philippe Froguel et son équipe de l'institut de biologie de Lille, c'est en étudiant notre code génétique qu'on guérira demain le diabète, l'obésité et peut-être un jour le cancer. Lundi, il a lancé un plan de recherche sur neuf ans. Diabète, obésité, Alzheimer... Contre certaines maladies, les médecins restent en partie impuissants. Une fatalité ? Pas pour Philippe Froguel. À l'institut de biologie de Lille, il pense pouvoir donner un coup d'avance à la science en traquant les maladies à la source, c'est-à-dire dans notre code génétique. « On est vraiment dans une stratégie de guérison », explique le chercheur, qui a lancé lundi un plan de recherche Equipex sur neuf ans (lire l'encadré). « Aujourd'hui, il y a plein de gens qui ont Alzheimer, d'autres qui souffrent d'autre chose, et on leur propose les mêmes traitements » , déplore Philippe Froguel, qui travaille sur des traitements efficaces à 100 %. Bien sûr, cela prendra du temps, mais ce Parisien installé il y a quinze ans à Lille a déjà fait ses preuves : « Notre groupe a trouvé il y a quelques années des causes de diabète qui touchaient des enfants ». Le traitement par insuline ne fonctionnait pas bien, et son équipe a trouvé un remède. En 2008, à la tête d'une équipe franco-britannique, il avait déjà identifié un gène déterminant pour comprendre le développement de l'obésité. Comment ça marche ? « On regarde les anomalies présentes dans l'ADN, en le comparant avec un code de référence, et en fonction de ça on va proposer des traitements spécifiques ». Les anomalies s'expliquent par des « mutations », c'est-à-dire des altérations du code génétique des malades. Examiner l'ADN, une démarche logique, si on s'intéresse à des maladies dont on soupçonne une cause génétique. Encore fallait-il que la technologie suive : il y a dix ans, procéder au séquençage des gènes d'un individu prenait des mois et coûtait plusieurs centaines de milliers de dollars. Plus maintenant : il y a moins de trois semaines, au Forum économique mondial de Davos, un ingénieur américain a présenté une machine permettant, selon lui, de faire ce travail « pour moins de mille dollars et en deux heures ». « La façon dont on fait de la génétique clinique a vécu », a expliqué Philippe Froguel dans son discours de lancement du programme Equipex. Accélérer les diagnostics Ce changement de donne technologique a déjà commencé à révolutionner la médecine, et pas seulement dans la perspective de nouveaux médicaments. Il permettra au malade de savoir immédiatement de quel type de cancer il souffre, accélérant les traitements et donc les chances de guérison. Les efforts du professeur Froguel font de Lille une ville-pionnère de la recherche génétique. « Dans cette région, on a assisté à partir de rien au développement de quelque chose d'extrêmement compétitif au niveau européen et français », se félicitait-il lundi. Les applications pratiques de ses recherches sont déjà utilisées à l'hôpital, à Lille. « Aujourd'hui c'est long, mais l'idée est de répondre très vite aux patients », espère Philippe Froguel. Médecin de formation, le chercheur ne perd pas de vue les malades. source: www.nordeclair.fr

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Un superordinateur pour de nouvelles pistes thérapeutiques

L’achèvement du supercalculateur CURIE va permettre des avancées sans précédent dans les domaines de la recherche, et notamment de suggérer de nouvelles pistes thérapeutiques dans le cadre de la lutte contre la maladie d’Alzheimer. « Le calcul intensif est un outil stratégique pour la science mais aussi pour l’industrie. Depuis la mise en place de la société GENCI en 2007, chargée de mettre en œuvre la stratégie française en matière de calcul intensif, nous avons augmenté d’un facteur 30 la puissance de calcul accessible à la communauté scientifique française. Avec CURIE, un nouveau palier est franchi. Ce supercalculateur unique en Europe va permettre des avancées sans précédent dans tous les domaines de la recherche académique et industrielle, par exemple pour avancer dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer », a déclaré Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Le supercalculateur CURIE contribue à la politique des Très Grandes Infrastructures de Recherche (T.G.I.R.) pilotée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Conçu par BULL et exploité par les équipes du Très Grand Centre de Calcul (T.G.C.C) du C.E.A. à Bruyères-le-Châtel (Essonne), le supercalculateur est désormais entièrement installé. Il est constitué de plusieurs milliers de serveurs composés de dizaines d’unités de calcul et reliés entre eux par des réseaux à très haut débit. Il a été mis en place en deux phases entre fin 2010 et novembre 2011, et sa configuration est actuellement vérifiée avant que l’accès au supercalculateur ne soit ouvert aux scientifiques le 1er mars prochain. Avec le supercalculateur CURIE, la France – à travers GENCI – a tenu l’engagement pris dans le cadre de l’infrastructure européenne PRACE (Partnership for Advanced Computing in Europe) de doter les chercheurs français et européens d’un outil d’exception. Cet engagement s’est concrétisé par un investissement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour un montant maximal de 100 millions d’euros sur cinq ans, mettant ainsi à disposition des chercheurs un supercalculateur capable d’effectuer deux millions de milliards d’opérations par seconde (2 petaflop/s). De nouvelles pistes thérapeutiques Les performances d’un supercalculateur comme CURIE permettent d’accélérer et de démultiplier les possibilités offertes par la modélisation et la simulation numérique, compléments indispensables de la théorie et de l’expérimentation. Elles ouvrent la voie à la modélisation et la simulation des phénomènes les plus complexes et de problématiques jusque-là impossible à considérer dans leur ensemble. Une simulation à très grande échelle d’une molécule impliquée dans la maladie d’Alzheimer a déjà été réalisée en décembre dernier sur CURIE par le Laboratoire de chimie et physique quantiques de Toulouse. La méthode de simulation novatrice mise en œuvre a mobilisé la quasi-totalité des 90000 cœurs de calcul de CURIE. A terme, la meilleure compréhension des processus chimiques élémentaires à l’œuvre dans les systèmes moléculaires complexes de la vie permettra de suggérer de nouvelles pistes thérapeutiques. source: www.24hsante.com

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Seniors : trop manger nuit à la mémoire

Chez les plus de 70 ans, une alimentation trop riche favoriserait des troubles cognitifs comme la perte de la mémoire, prévient une étude américaine. Seniors : trop manger nuit à la mémoire olly - Fotolia.com Les autres news Grippe: cette fois, elle est bien là ! Surdité des bébés : un espoir de guérison Seniors : trop manger nuit à la mémoire Maladie d’Alzheimer : enfin un traitement efficace? Le Primpéran désormais contre-indiqué pour les moins de 18 ans Toutes les news Seniors : trop manger nuit à la mémoire Mis à jour le Mardi 14 Février 2012 Envoyer à un ami Imprimer Facebook Twitter Chez les plus de 70 ans, une alimentation trop riche favoriserait des troubles cognitifs comme la perte de la mémoire, prévient une étude américaine. Trop d’excès alimentaires nuisent à la santé mentale. Des chercheurs de l’Arizona aux Etats-Unis ont découvert qu’une personne âgée de plus de 70 ans qui mange trop double le risque de voir sa mémoire décliner. Dans le collimateur des scientifiques, les "gros mangeurs", comprenez ceux qui consomment plus de 2 100 calories par jour. Ces gourmands seraient davantage exposés au risque de déficience cognitive légère, ce stade intermédiaire entre une perte de mémoire normale liée à l’âge et l’apparition de la maladie d’Alzheimer. A l’inverse, les personnes qui maintiennent une alimentation pauvre en calories à un âge avancé auraient tout bon en prévenant le risque de développer la maladie d’Alzheimer. >> Plus d’infos sur la maladie d’Alzheimer. Plus de 2 100 calories par jour, seuil de risques Les habitudes alimentaires et la consommation d ‘alcool de 1 200 seniors âgés de 70 à 89 ans ont été décortiquées par les scientifiques. Ce panel de volontaires qui ne souffrait pas de la maladie d’Alzheimer a ensuite été soumis à des tests de mémoire. L’ensemble des participants à cette étude avait été dissocié en trois catégories : les gros mangeurs, qui consommaient de 2 100 à 6 000 calories par jour, les appétits "moyens", avec 1 500 à 2 100 calories quotidiennes et enfin le troisième groupe, celui des petits appétits avec 600 à 1 500 calories par jour. Au total, 163 patients ont présenté des troubles de la mémoire au cours de l’expérience. Les chercheurs ont constaté que le risque était deux fois plus élevé chez les personnes qui ingurgitaient le plus de calories. Une alimentation pauvre en calories "Plus on consomme de calories quotidiennement, plus on court de risque d’avoir des troubles cognitifs", conclut le Dr Yonas Geda, le principal auteur de l’étude, interrogé par le Daily Mail. La solution ? “Réduire le nombre de calories et manger des aliments bons pour la santé reste le moyen le plus simple de prévenir la perte de mémoire liée à l’âge." Sans surprise, une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier constitue l’association idéale pour retarder l’apparition de maladies chroniques et les démences. Pour vieillir en bonne santé, il est conseillé aux plus âgés de suivre ces recommandations alimentaires : faire quatre repas dans la journée (petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner), consommer des protéines à chaque repas, en mettant l’accent sur les poissons, les laitages et les œufs, davantage que la viande. Importants aussi, les aliments riches en calcium pour prévenir l’ostéoporose, ainsi que les fibres et les vitamines, présentes dans les céréales, les fruits et les légumes. Enfin, on n’oublie pas de boire au minimum 1 litre voire 1,5 litres d’eau par jour, pour éviter la déshydratation, la sensation de soif ayant tendance à diminuer avec l’âge. Bien sûr, on évite l’excès de sucres et d’alcool, les aliments trop riches en graisse, dangereux pour le cholestérol. source: www.topsante.com

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Nouvelle piste dans le traitement de la maladie d'Alzheimer

Peur individuelle de voir se dissoudre nos souvenirs, nos savoir, notre autonomie; peur collective, avec l'allongement de la vie, d'avoir à soigner et à soutenir un nombre croissant d'entre nous, âgés et dépendants: on ne peut surestimer l'enjeu de toute percée dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Cette semaine l'équipe de Gary Landreth à Cleveland a publié dans la revue Science une étude qui, peut-être, ouvre de nouvelles pistes dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Un peu de courage, entrons dans les détails: quelques lignes de neurosciences ne peuvent nuire. Toutes les cellules cérébrales contiennent une grosse protéine, du nom d'APP, qui est probablement nécessaire à leur bon fonctionnement. Dans la maladie d'Alzheimer, sans qu'on sache bien pourquoi, cette protéine est décomposée en petits fragments, appelés peptides Aβ. Ces fragments s'accumulent ensuite pour former de volumineux amas insolubles, appelés "plaques séniles", qui sont parfaitement visibles au microscope, parsemant le cerveau des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer. Cette accumulation est probablement toxique, et contribue à la mort des neurones. Or, quand les neurones sont morts, c'est pour longtemps. De plus, il semble que les fameux peptides Aβ aient plus d'une corde à leur arc: avant même de s'accumuler en plaques séniles, les petits peptides encore sous forme soluble, semblent interférer avec la communication entre les neurones, et donc avec le fonctionnement cérébral dans son ensemble. Tout ce qui permettrait d'éliminer les peptides Aβ avant que leur accumulation n'ait des conséquences fatales serait donc bon à prendre. C'est ce que cherchent à faire les vaccins qui sont à l'essai contre la maladie d'Alzheimer. L'administration de virus de la rougeole (dûment atténués pour les rendre inoffensifs) met en branle le système immunitaire, et le prépare à réagir plus efficacement s'il vient à rencontrer le véritable virus de la rougeole. Sur le même principe, on a imaginé des vaccins contre la maladie d'Alzheimer: en administrant des fragments du peptide Aβ, on espère aider le système immunitaire à s'attaquer aux véritables et délétères peptides Aβ produits dans le cerveau malade. Toutefois, l'équipe de Gary Landreth a suivi une toute autre approche dans sa lutte contre le néfaste Aβ. Il se trouve qu'une autre protéine, du nom d'ApoE, joue naturellement un bénéfique rôle d'éboueur, en favorisant l'élimination du peptide Aβ. La stratégie proposée par ces chercheurs est d'augmenter le contingent d'éboueurs ApoE. Pour ce faire, ils ont employé un médicament, le bexarotène, prescrit depuis de longues années pour traiter certains cancers du système immunitaire touchant la peau. Il se trouve que cette substance a pour effet, entre autres, d'augmenter la production de la fameuse ApoE par l'organisme, et donc, pouvait-on espérer, d'accélérer la vidange des peptides Aβ toxiques. Des essais ont été réalisés sur ce qu'on appelle un "modèle animal", en l'occurrence des souris souffrant d'une maladie voisine de la maladie d'Alzheimer, auxquelles on a administré le fameux bexarotène. Les chercheurs ont étudié la quantité peptide Aβ et de plaques séniles dans leur cerveau, mais aussi l'évolution des capacités intellectuelles des innocentes bêtes. Le résultat remarquable, qui justifie la publication dans la très prestigieuse revue Science ainsi que les quelques remous médiatiques, est non seulement la chute du taux de peptides Aβ et la diminution des plaques séniles déjà formées, mais surtout l'amélioration rapide des performances intellectuelles des souris dans de multiples domaines: orientation dans l'espace, mémorisation d'odeurs, et même construction de leur nid. Comment passer de cette découverte au traitement de la maladie d'Alzheimer ? Le bexarotène a l'avantage d'être déjà prescrit depuis longtemps chez l'Homme. On sait dès à présent que les humains peuvent l'absorber sans que cela entraîne de catastrophe majeure et immédiate, et ses effets secondaires sont connus. Tout cela peut faire gagner du temps dans le passage éventuel à une utilisation dans la maladie d'Alzheimer. Toutefois, malgré la hâte bien naturelle que peuvent avoir des patients et leur entourage, plusieurs questions essentielles restent ouvertes, et la recherche clinique ne peut malheureusement pas sauter les étapes... Il y a bien des différences entre les souris et leur maladie, les hommes et la leur, et dans le passé bien des espoirs de traitements ont été déçus à l'essai de passage d'une espèce à l'autre. La molécule, qui n'a pas été conçue pour cela, va-t-elle pénétrer dans le cerveau humain comme dans celui des souris? Quelle dose faudra-t-il prescrire? Est-il imaginable de prendre pendant de longues années une molécule qui, comme la majorité des anticancéreux, est elle-même fort toxique? Dans quel sens penchera la balance entre bénéfice et risque? Et n'oublions pas que le bexarotène, s'il réduit l'accumulation de substances toxiques dans le cerveau, ne ressuscitera en aucun cas les neurones déjà perdus. Pour ce traitement (potentiel) comme pour tous les autres, il faudra donc s'attaquer à la maladie au stade le plus précoce possible. Cela suppose, en parallèle de la recherche sur les traitements, le développement de méthodes permettant de porter le diagnostic le plus tôt possible, ce qui, pour l'instant, en l'absence de traitement vraiment efficace, n'est guère utile... Enfin, dans cette période où le coût de la santé publique est déjà un problème majeur, n'oublions pas le poids économique croissant de la maladie d'Alzheimer. Point n'est besoin de souligner combien il serait utile de remplacer des traitements chers (et aux effets modestes) par des traitements réellement efficaces. Il est trop tôt pour dire quelle place occupera le bexarotène dans les traitements de l'avenir. Quoiqu'il en soit, seule la recherche peut nous permettre de relever le défi. D'où l'urgence de ne la sacrifier nulle part. Laurent Cohen Professeur de neurologie source:www.huffingtonpost.fr

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lundi 13 février 2012

La maladie se développe à partir d'une zone du cerveau

NEW YORK – La maladie d'Alzheimer se propagerait dans le cerveau à partir d'une seule zone, un peu comme une infection, selon une récente étude menée par des chercheurs de l'Université Columbia, à New York. Selon les scientifiques, la maladie affecte progressivement une région puis l'autre du cerveau, en suivant les connexions entre les cellules cérébrales, les synapses, qui permettent aux neurones de communiquer entre eux. C'est une protéine anormale qui se propage dans le cerveau, et qui détruit progressivement les neurones. Les chercheurs estiment que si l'on pouvait bloquer ce processus suffisamment tôt, on pourrait empêcher le développement de cette maladie qui demeure encore incurable. «La meilleure façon de soigner la maladie d'Alzheimer pourrait être de l'identifier et de la traiter très tôt afin de bloquer sa progression, car aux premiers stades, elle est plus réceptive aux thérapies», explique le chercheur Scott Small, coauteur de l'étude. «Si nous trouvons le mécanisme par lequel la protéine anormale se propage d'un neurone à l'autre, on pourrait l'empêcher de le faire en ayant recours, par exemple, à une forme d'immunothérapie», ajoute Karen Duff, l'auteure principale de la recherche. Il serait alors possible d'éviter que la maladie ne gagne tout le cerveau, provoquant ainsi les formes les plus graves de démence. source: fr.canoe.com

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Une avancée anti-Alzheimer obtenue sur des souris

Des chercheurs américains ont obtenu des résultats avec un médicament anti-cancer testé sur des souris contre la maladie d’Alzheimer. Les spécialistes restent très prudents sur les perspectives chez l’homme. La très sérieuse revue Science vient de publier une étude américaine, conduite par des chercheurs de la faculté de médecine de Case Western Reserve University, à Cleveland. Ces scientifiques ont travaillé sur des souris de laboratoire ayant subi une modification génétique pour simuler une maladie d’Alzheimer. Ils ont administré à ces souris un médicament, le bexarotène, en principe destiné à traiter un cancer rare, le lymphome cutané à cellule T. En seulement soixante-douze heures, ils ont constaté que ce produit avait permis de faire disparaître jusqu’à 75 % des plaques de bêta-amyloïde de ces souris. Avancée « sans précédent » « La bêta-amyloïde est une forme de protéine produite naturellement chez l’homme, explique le professeur Jean-François Dartigues, directeur d’une unité Inserm sur la neuropsychologie du vieillissement à Bordeaux. Chez les malades d’Alzheimer, on constate que cette protéine s’est accumulée de manière anormale dans certaines zones du cerveau, poursuit-il. Aujourd’hui, 80 % de la recherche thérapeutique sur l’Alzheimer cible cette protéine, avec l’idée que si on arrive à éviter son accumulation anormale, on arrivera peut-être un jour à avoir un effet chez les malades. » Cette avancée est « sans précédent », a indiqué Paige Crager, un des auteurs de la publication. « Jusqu’alors, le meilleur traitement existant chez des souris de laboratoires prenait plusieurs mois pour éliminer les plaques amyloïdes », a-t-il ajouté. La rapidité de l’effet du médicament chez ces souris est jugée « tout à fait étonnante » par le professeur Philippe Amouyel, professeur d’épidémiologie au CHRU de Lille et directeur de la Fondation Plan Alzheimer. « C’est une avancée de la recherche fondamentale, mais personne ne peut dire si ce résultat obtenu chez la souris aura un intérêt thérapeutique chez l’homme. C’est trop prématuré », ajoute-t-il. « Il faudra encore d’autres études » Un médicament peut-il être mis au point ? « Il faudra encore d’autres études de laboratoire sur l’animal pour confirmer l’efficacité de ce mécanisme », prévient Luc Buée, directeur d’une unité de recherche sur la maladie d’Alzheimer au CHRU de Lille. Selon le professeur Amouyel, un élément intéressant est le fait que ce résultat a été obtenu avec un médicament déjà autorisé sur le marché. « Cela veut dire que les essais, concernant sa toxicité, ont déjà été effectués chez l’homme et qu’on pourra donc passer plus vite à des essais visant à démontrer son efficacité », souligne-t-il. Sur la toxicité, Luc Buée émet une réserve. « On sait que les médicaments anti-cancer ont parfois des effets secondaires lourds mais qui sont jugés acceptables dès lors qu’il s’agit de traiter d’une pathologie qui met directement en jeu la vie du patient, indique-t-il. Il faudra voir si les effets de ce médicament sont éthiquement acceptables chez une personne âgée souffrant d’une maladie neurodégénérative. » Pour le professeur Dartigues, il ne faut surtout pas aller trop vite dans les effets d’annonce. « Ces dernières années, on a recensé près de 200 travaux sur la maladie d’Alzheimer, jugés prometteurs chez l’animal, mais qui ensuite n’ont rien donné chez l’homme. » PIERRE BIENVAULT source: www.la-croix.com

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Alzheimer : Tau contre FBKBP52, le combat du siècle

Grâce au médecin allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915), nous savons que la maladie à laquelle il a donné son nom se caractérise par la formation anormale de plaques amyloïdes entre les neurones et par des amas tout aussi anormaux de "protéines Tau" qui forment des sortes de "buissons" dans le cerveau. C’est dans la forêt de ces "buissons" que notre mémoire se perd, notre passé, nos amours, notre vie. Terrible. Or, une équipe française de l’INSERM dirigée par le Professeur Baulieu - découvreur de la pilule abortive RU486 - a autopsié les cerveaux de malades d’Alzheimer juste après leur mort et a découvert le manque tragique d’une protéine, la FBKBP52, habituellement abondante dans notre cerveau. Les études ont montré une corrélation et une interaction entre la chute de cette protéine, de près de 75%, et la méchante protéine Tau. Du coup, l’idée est d’agir sur la production de la bonne protéine (FBKBP52) pour attaquer, réduire ou faire disparaître la production de la mauvaise (Tau). "Ce que nous avons identifié est une arme pour modifier et réguler la forme pathologique de la protéine tau qui est notre cible", a dit le Professeur Baulieu. FBKBP52 contre Tau, la guerre est déclarée. Ne souriez pas, le résultat concerne les 600 000 cas d’Alzheimer en France, 6 millions en Europe, un coût mondial de 604 milliards de dollars dans le monde. Une piste donc... qui prendra du temps. On travaille déjà sur l’élaboration d’un test qui pourrait prédire la maladie. Mais la mise au point d’un éventuel médicament, sous forme de petite molécule, n’est pas pour demain et pourrait prendre une dizaine d’années. Dix ans ! Le temps qui passe et ma mémoire qui s’envole. source: www.nouvelobs.com

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dimanche 12 février 2012

Alzheimer : une enzyme tueuse

Une équipe de l’hôpital Lariboisière, dirigée par Jacques Hugon (AP-HP et INSERM U839), a mis en évidence une enzyme « tueuse », la protéine kinase R (PKR), dans le cerveau et le LCR de patients atteints de maladie d’Alzheimer (MA). Activée par phosphorylation, la PKR entraîne une mort cellulaire par apoptose, peut déclencher une inflammation et altère la constitution de la mémoire. Hugon et coll. ont montré que le taux de PKR est trois fois plus élevé dans le LCR de malades d’Alzheimer mais aussi chez des personnes présentant des troubles cognitifs légers. Les taux de PKR activée ont été corrélés avec ceux de protéine tau hyperphosphorylée. Ainsi, la PKR pourrait être un élément participant au déficit mnésique et à la destruction des neurones. Et aussi un biomarqueur de la MA dans le LCR. Enfin, la PKR peut représenter une nouvelle cible thérapeutique dans la MA et dans les troubles de dégradation des fonctions cognitives.

source:www.lequotidiendumedecin.fr

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Un anticancéreux inverse rapidement Alzheimer chez des souris

Il s'agit d'une percée majeure dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Une équipe de chercheurs américains a découvert qu'un médicament contre le cancer restaurait rapidement les fonctions cérébrales normales de souris de laboratoire atteintes de l'équivalent d'Alzheimer. Cette avancée pourrait déboucher sur un traitement pour cette maladie incurable et dévastatrice, révèle une étude (sur abonnement) publiée dans Science, jeudi 9 février.
Non seulement cet anticancéreux, le bexarotène, a fait disparaître chez ces souris jusqu'à 75 % des plaques de bêta-amyloïde, une forme de protéine dont l'accumulation est une des principales caractéristiques pathologiques d'Alzheimer, mais il a aussi inversé les symptômes de cette maladie, comme la perte de mémoire.

Tout juste soixante-douze heures après avoir commencé le traitement avec le bexarotène, les souris de laboratoire – génétiquement modifiées pour développer l'équivalent de la maladie d'Alzheimer – ont commencé à montrer des comportements normaux, expliquent les chercheurs à l'origine de cette étude.

UNE AVANCÉE "SANS PRÉCÉDENT"

Ces animaux ont ainsi retrouvé leur mémoire et leur sens de l'odorat, explique le Dr Daniel Wesson, professeur adjoint de neurosciences à la faculté de médecine Case Western à Cleveland (Ohio), coauteur de l'étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 février. Il note que la perte de l'odorat est souvent le premier signe de la maladie d'Alzheimer chez les humains.

Cette avancée est "sans précédent", juge Paige Cramer, un chercheur de la faculté de médecine Case Western qui a contribué à cette recherche : "Jusqu'alors le meilleur traitement existant chez des souris de laboratoire prenait plusieurs mois pour éliminer les plaques amyloïdes." "Ce médicament est efficace chez les souris et notre prochain objectif est de s'assurer qu'il agit de la même manière chez les humains", ajoute le Dr Gary Landreth, professeur de neurosciences dans cette même faculté et autre auteur de l'étude.

"Nous sommes encore au tout premier stade de nos efforts pour transformer cette découverte de recherche fondamentale en un traitement", note ce chercheur. Selon le Dr Wesson, l'équipe de recherche "espère obtenir les premiers résultats d'un essai clinique préliminaire d'ici l'année prochaine".
source: www.lemonde.fr

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L'espoir de vaincre Alzheimer ravivé

"Il s'agit d'une avancée très importante et je suis très enthousiaste de lire l'étude en détail."

Plusieurs avancées scientifiques récentes ravivent l'espoir de trouver un moyen de guérison à la maladie d'Alzheimer. Des chercheurs viennent de mettre au point un médicament anti-cancéreux qui guérit en grande partie le cerveau de souris atteintes de la maladie, a annoncé, un magazine scientifique de référence, dans son édition du vendredi 10 février. La maladie est actuellement incurable.

La maladie d'Alzheime provoque, chez les malades qui en sont infectés, une dégénérescence cérébrale. Plusieurs récentes découvertes scientifiques, publiées depuis le mois de janvier, relancent l'espoir de trouver un traitement.

La revue américaine Science révèle, dans son édition du 10 février, que des chercheurs américains sont parvenus à faire rapidement disparaître, chez des souris, jusqu'à 75% d'une forme de protéine dont l'accumulation dans le cerveau est une des principales caractéristiques pathologiques de la maladie d'Alzheimer.

"Il s'agit d'une avancée très importante et je suis très enthousiaste de lire l'étude en détail", a réagi Bart De Strooper de l'Université catholique de Louvain (KUL). Ce chercheur belge, reconnu mondialement pour son travail sur la "maladie de l'oubli", tente également de trouver un médicament à Alzheimer. Il effectue également avec son équipe de quarante chercheurs, des recherches sur des souris. Cette nouvelle publication permettra sûrement de faire avancer ces travaux, estime Bart De Strooper. Il souligne néanmoins vivement qu'il s'agit actuellement de résultats obtenus sur des souris et qu'il n'y a pas de guarantie de traitement pour l'homme. De plus, un remède compatible aux humains ne pourrait arriver dans le meilleur des cas avant cinq à dix ans.

Deux autres études récentes avaient déjà fait avancer la recherche scientifique sur la maladie d'Alzheimer. Des chercheurs de l'Université Columbia à New York avaient annoncé, le 2 février, la découverte que la découverte se propageait sur des souris comme une infection, d'une zone à l'autre du cerveau. Cette révélation laisse espèrer la possibilité de bloquer, à l'avenir, suffisamment tôt le processus de la maladie.

Une équipe française, de son côté, avait publié, en janvier, une autre recherche sur le sujet. Selon ses auteurs, leur travail permettrait aussi de déboucher à terme sur un traitement.

La maladie d'Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 180.000 juste en Belgique. "Ce chiffre va doubler", a rappelé l'asbl Alzheimer Belgique. Selon celle-ci, la maladie touche près de 50% des personnes âgées de plus 85 ans mais les personnes de moins de 60 ans ne sont pas épargnées.
source:www.lalibre.be

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La stimulation électrique du cerveau dope la mémoire


Des patients ont amélioré leur capacité d'apprentissage grâce à cette technique, ouvrant notamment la voie à de nouveaux traitements pour les malades d'Alzheimer.

On pourra peut-être bientôt améliorer ses capacités d'apprentissage grâce à des électrodes implantées dans le cerveau. L'idée n'est pas aussi saugrenue qu'elle y paraît, à en croire les travaux très sérieux de neurologues américains publiés jeudi dans le New England Journal of Medicine . Ces chercheurs viennent en effet de réussir à doper la mémoire de sept personnes en stimulant une zone précise de leur cerveau à l'aide d'électrodes implantées. Ce concept n'est pas totalement nouveau, mais ces résultats sont très encourageants.

Dès 2003, un patient obèse soumis à des stimulations cérébrales, afin de tenter de faire taire son appétit insatiable, décrit une formidable recrudescence de vieux souvenirs et une meilleure capacité d'apprentissage. Ses médecins, des neurologues canadiens, travaillaient alors sur l'hypothalamus. Ils décident alors de lancer des essais chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Ils repèrent les zones lésées dans le cerveau de six patients et implantent des électrodes et un générateur interne qui stimule régulièrement certaines zones cérébrales ciblées, en particulier l'hippocampe, impliqué dans la mémoire et l'orientation.
Un espoir pour les malades d'Alzheimer

Au bout d'un an, les auteurs constatent une amélioration possible ou une réduction du déclin des fonctions cognitives pour certains patients. Des travaux chez le rat permettent d'observer qu'un mauvais ciblage des zones stimulées peut à l'inverse entraîner des altérations cognitives. L'idée est donc intéressante, mais reste à découvrir la bonne cible.

L'équipe californienne, qui vient de publier ses travaux dans le New England Journal of Medicine ouvre une nouvelle étape en montrant que cette stimulation cérébrale peut aussi améliorer les processus de mémorisation y compris en l'absence de démence. Les chercheurs ont travaillé avec sept personnes atteintes d'épilepsie. Celles-ci étaient équipées d'électrodes situées dans l'hippocampe et/ou le cortex entorhinal, afin de comprendre l'origine de leurs crises convulsives. Ce cortex est impliqué dans le processus de mémorisation et connecté à l'hippocampe. Il s'agit donc en quelque sorte d'une porte d'accès à l'unité centrale de la mémoire.

Afin de tester l'impact d'une stimulation de ces zones, les chercheurs ont proposé à ces patients un jeu vidéo simulant des déplacements virtuels dans une ville avec des points de rendez-vous. Pendant que les patients se déplacent dans les rues, ils reçoivent des décharges électriques de très basse intensité, imperceptibles via les électrodes à certains moments du jeu. Au terme de l'exercice, ils sont invités à rejouer. C'est alors que les auteurs montrent que les déplacements sont plus rapides et plus faciles pendant les phases où les patients ont été stimulés. Ils sont même capables de trouver des raccourcis montrant une amélioration de leur mémoire spatiale. Ces progrès sont perceptibles seulement en cas de stimulation du cortex entorhinal et n'ont pas été retrouvés avec l'hippocampe. «Il s'agit de résultats intéressants, indique le Pr Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer à Paris.Ils précisent les structures impliquées dans l'acquisition de la mémoire et montrent que la stimulation pendant l'apprentissage favorise l'encodage de l'information c'est-à-dire son entrée dans le cerveau.»

Pour les auteurs, ces données, bien que très préliminaires et reposant sur un faible nombre de patients, ouvrent la voie à de nouvelles solutions contre les troubles mnésiques. Elles suggèrent notamment que pour doper la mémoire, il faut privilégier la stimulation pendant les apprentissages et non de façon continue. Ces travaux pourraient être utiles notamment chez les patients débutant une maladie d'Alzheimer. Celle-ci apparaît en général au niveau du cortex entorhinal puis progresse lentement vers d'autres zones du cerveau. Stimuler cette région avant la dégénérescence des neurones permettrait probablement de ralentir l'évolution de la maladie.
source: www.lefigaro.fr

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vendredi 10 février 2012

Alzheimer : un médicament restaure les fonctions cérébrales chez les souris

Un médicament contre le cancer — le Bexarotène — a rapidement restauré les fonctions cérébrales normales de souris de laboratoire atteintes de l’équivalent d’Alzheimer, selon une étude publiée dans la revue américaine « Science » du 10 février. Une avancée pouvant déboucher sur un traitement pour cette maladie incurable et dévastatrice, estiment les chercheurs de Cleveland (Etats-Unis).


Non seulement cet anti-cancéreux, le bexarotene, a fait disparaître chez ces souris jusqu'à 75% des plaques de bêta-amyloïde, une forme de protéine dont l'accumulation est une des principales caractéristiques pathologiques d'Alzheimer mais il a aussi inversé les symptômes de cette maladie, comme la perte de mémoire.

Le bexarotene, initialement développé par le laboratoire américain Ligand Pharmaceuticals sous le nom de marque Targretin, avait été approuvé par l'Agence américaine des médicaments (FDA) en 1999. Il traite un cancer rare dit lymphome cutané à cellule T.

Le laboratoire japonais Eisai a racheté les droits mondiaux du bexarotene en 2006.

Tout juste 72 heures après avoir commencé le traitement avec le bexarotene, les souris de laboratoire --génétiquement modifiées pour développer l'équivalent de la maladie d'Alzheimer-- ont commencé à montrer des comportements normaux, expliquent les chercheurs à l'origine de cette étude.

Ces animaux ont ainsi retrouvé leur mémoire et le sens de l'odorat, explique à l'AFP le Dr Daniel Wesson, professeur adjoint de neurosciences à la faculté de médecine Case Western à Cleveland (Ohio, Nord), principal co-auteur de l'étude publiée dans la revue américaine Science datée du 10 février.

Il note que la perte de l'odorat est souvent le premier signe de la maladie d'Alzheimer chez les humains.
source: www.leparisien.fr

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Une vie intellectuelle stimulante réduirait le risque de maladie d'Alzheimer

Avoir une activité intellectuellement stimulante tout au long de la vie pourrait réduire le risque de développer, en vieillissant, une maladie d'Alzheimer. C'est la conclusion d'une étude réalisée à l'université de Berkeley à San Francisco sur 65 personnes âgées en bonne santé et 10 personnes atteintes de maladie d'Alzheimer. L'étude a établi un lien entre l'activité intellectuelle durant la vie et une faible présence de plaques amyloïdes dans le cerveau.

Les plaques amyloïdes sont des agrégats anormaux de fragments de protéines et de cellules nerveuses mortes caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

Ces résultats sont cohérents avec les conclusions de précédentes études ayant montré un lien entre une stimulation cognitive importante tout au long de la vie et une moindre diminution de la taille de l'hippocampe, cette région du cerveau qui « fond » avec la maladie d'Alzheimer.
C. D., Les Echos
source: www.lesechos.fr

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mercredi 8 février 2012

journée scientifique: la prévention et prise en charge des escarres

l'association alzheimer tunisie organise sa deuxième journée scientifique de 2012, sur le thème de la prévention et prise en charge des escarres. Cette journée aura lieu le 24 février 2012 à 14H à la cité des sciences de Tunis. Journée ouverte au grand public, aidants et parents Alzheimer, médecins généralistes et médecins de famille et étudiants, soyez nombreux à vous joindre à nous.

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lundi 6 février 2012

Froid : les malades d'Alzheimer «ne se rendent pas compte» des risques

Les malades d'Alzheimer «ne se rendent pas compte» des risques d'hypothermie auxquels ils s'exposent lorsqu'ils sortent en période de grand froid, a souligné samedi la spécialiste de gériatrie Françoise Forette, après le décès de deux personnes atteintes de cette maladie.

Les malades d'Alzheimer sont-ils particulièrement vulnérables en période de grand froid?
Dr Françoise Forette, spécialiste de gériatrie. Le problème d'Alzheimer, c'est que les personnes atteintes de cette maladie ne se rendent pas compte qu'elles risquent des hypothermies très graves.



En outre, lorsque ces personnes sortent, elles ne savent pas comment rentrer. Physiquement, ces personnes ne sont pas du tout plus vulnérables que d'autres. N'importe quelle personne de cet âge qui reste dehors pendant des heures, à des températures aussi basses, pourrait mourir d'une diminution de la température corporelle très intense.

De quels troubles spécifiques souffrent les malades d'Alzheimer, qui incitent le ministère de la Santé à les considérer comme étant parmi les plus à risque pendant les vagues de froid?
Ce sont les troubles cognitifs. Ils regroupent un ensemble de troubles, dont les troubles de la mémoire, de l'orientation dans le temps et dans l'espace, les troubles du jugement. Dans la maladie d'Alzheimer avancée, ces troubles font qu'on sort sans être couvert et qu'éventuellement, on n'est pas capable de rentrer chez soi. Des malades d'Alzheimer qui sortent et se perdent, c'est très fréquent. Mais dans la majorité des cas, quand la météo n'est pas aussi froide que maintenant, on retrouve ces personnes.

Parmi les malades atteints de troubles cognitifs, les malades d'Alzheimer sont-ils les seuls à risque en période de grand froid?
Non. Ce n'est pas la maladie d'Alzheimer qui compte, mais les troubles cognitifs. On parle plus des malades d'Alzheimer décédés lors d'intempéries parce qu'il y a plus de personnes atteintes de cette maladie que d'autres maladies dégénératives. En plus, de nos jours, le terme de maladie d'Alzheimer est devenu presque générique. Il évoque tous les patients atteints de démence. Je ne suis pas sûre qu'un diagnostic précis ait été porté pour les deux personnes décédées cette semaine.

source:www.LeParisien.fr

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