A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
samedi 31 octobre 2009

L'interleukine 6 : nouveau remède contre la maladie d'Alzheimer ?

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61016.htm

Des chercheurs de la "Mayo Clinic", à Jacksonville (Floride), ont réussi à éliminer des plaques amyloïdes dans des cerveaux de souris transgéniques utilisées comme modèles de la maladie d'Alzheimer, grâce à l'activation des cellules microgliales par de l'interleukine 6. Leur découverte, qui remet en cause le rôle des facteurs de l'inflammation dans la progression de la maladie d'Alzheimer, a été publiée dans le journal FASEB.

Dans les cerveaux de patients atteints de la maladie d'Alzheimer [1], on observe une accumulation de dépôts de protéines, appelés plaques amyloïdes. Il s'agit d'agrégats de protéines extracellulaires, situés dans le cortex ainsi que dans d'autres régions du cerveau. Le composant principal de ces plaques est la protéine Aß (ou peptide bêta amyloïde), produite par clivage de la protéine précurseur APP. Le peptide Aß joue un rôle essentiel dans le développement de la maladie d'Alzheimer. Les mécanismes d'inflammation qui suivent le dépôt de ce peptide dans le cerveau, ont pour conséquences d'en faciliter l'accumulation et d'induire une neuro-inflammation.

L'interleukine 6 (IL6) est une cytokine impliquée dans les mécanismes inflammatoires, et elle est retrouvée en grande quantité chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Cette surexpression de l'interleukine 6 est d'ailleurs une des caractéristiques pathologiques de la maladie d'Azheimer. Il a été montré que l'interleukine 6 stimule la réponse immunitaire inflammatoire et active les cellules microgliales, présentes autour des neurones. On estime que dans le cerveau, le nombre de cellules microgliales est de 10 à 50 fois plus élévé que le nombre de neurones (le cerveau comprend environ 100 milliards de neurones).

Les chercheurs de la Clinique Mayo ont surexprimé l'interleukine 6 dans des cerveaux de souris transgéniques modèles de la maladie d'Alzheimer Ils ont utilisé à cet effet une technique de transgénèse somatique, avec comme vecteur un virus associé aux adénovirus système, qui permet de faire exprimer un gène d'intérêt dans une partie définie du corps.

Les résultats ont été inattendus. Les chercheurs ont observé une élimination des plaques amyloïdes dans les cerveaux de souris, en présence d'une surexpression de l'IL-6. Ils s'attendaient pourtant à ce que la surexpression de l'interleukine 6 déclenche une réponse inflammatoire importante dans tout le cerveau, par activation des cellules microgliales, et conduise à une augmentation des dépôts de plaque amyloïdes. Au contraire, l'inflammation induite par l'IL-6 a conduit les cellules de la microglie à éliminer les plaques amyloïdes, par un mécanisme de phagocytose.

Cependant, il a été montré que la destruction des plaques amyloïdes ne permet pas la restauration de la mémoire (Voir BE Etats-Unis 119) [2]. Chez des chiens modèles atteints de la maladie d'Alzheimer, l'élimination des plaques amyloïdes n'a pas amélioré significativement leur capacités cognitives. Il semblerait donc plus prometteur d'utiliser l'IL-6 en traitement préventif, pour empêcher l'accumulation de plaques amyloïdes, et la perte de cognition.

L'utilisation des médiateurs de l'inflammation (tels que IL6), pour manipuler les cellules immunitaires du cerveau, pourrait être un des moyens supplémentaires offerts aux chercheurs pour développer de nouvelles approches thérapeutiques pour le traitement de la maladie d'Alzheimer.

--

[1] La maladie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales. Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde dont environ 5,3 millions d'américains. Elle se caractérise, au stade précoce, par l'apparition de plaques de protéine beta-amyloïdes et d'agrégats pathologiques de la protéine Tau (protéine associée aux microtubules), responsables de la dégénérescence neuro-fibrillaire dans le cerveau des patients.

- [2] "Le vaccin pour Alzheimer, s'il détruit les plaques d'amyloïdes, ne permet pas la restauration de la mémoire" - Camille Arnaud - BE Etats-Unis numéro 119 - 14/04/2008 - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53947.htm
- Site internet de la "Mayo Clinic" : http://www.mayoclinic.com/
- "La Clinique Mayo" - Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Mayo_Clinic

- "Scientists remove amyloid plaques from brains of live animals with Alzheimer's disease" - Eurekalert - 15/10/2009 - http://www.eurekalert.org/pub_releases/2009-10/foas-sra101509.php
- "Massive gliosis induced by interleukin-6 suppresses A-Beta deposition in vivo: evidence against inflammation as a driving force for amyloid deposition" - Paramita Chakrabarty et al. - Federation of American Societies for Experimental Biology - 14/10/2009 - FASEB J. doi:10.1096/fj.09-141754 - http://www.fasebj.org/cgi/content/abstract/fj.09-141754v2
- "Et si l'on pouvait prédire Alzheimer grâce à une simple prise de sang ?" - Camille Arnaud - BE Etats-Unis - Numéro 174 - 17/07/2009 - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60031.htm
- "Les chercheurs allemands tentent de mieux comprendre la maladie d'Alzheimer" - Technologies Internationales numéro 148 - 03/11/2008 - ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/ti/148_01.htm
- Peptide Bêta-amyloïde - Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Bta-amylo•de
Alexandre Touvat, deputy-sdv.mst@ambafrance-us.org

source: www.bulletins-electroniques.com

Leia Mais…

Maladie d'Alzheimer: une avancée française*

La maladie d'Alzheimer fait peur, surtout aux familles, témoins de ces dégradations inexorables des fonctions supérieures (mémoire, connaissances pratiques, contacts affectifs) qui creusent un fossé entre les malades et leur entourage. Le naufrage total est lent, très lent. Il devient lourd pour les familiers et la société. Le plus dur est la rupture du lien affectif, de la reconnaissance. Le dévouement de tous les instants rencontre l'indifférence.

La maladie a pris une dimension préoccupante avec l'allongement de l'espérance de vie. Elle survient sans avertissement, n'est que rarement une fatalité pour une famille prédisposée.

On a pourtant rapidement trouvé un facteur génétique de risque, dont la distribution est aléatoire, et l'expression tardive et incertaine, associée à des facteurs d'environnement. Autrement dit, la recherche systématique dans une population de ce facteur connu, n'a aucun intérêt pour une prévention ou un traitement anticipé.

Notre équipement génétique, chromosomes et gènes, est très complexe, et joue un rôle dans notre santé de deux manières. Soit déterminante, c'est à dire qu'un gène anormal s'accompagne d'une maladie héréditaire s'il est représenté en deux exemplaires, ou s'il n'est pas compensé par le même gène normal apporté par l'autre parent**. Soit comme facteur de risque, point faible( ou, plus souvent, points faibles) de notre constitution permettant l'apparition d'une maladie, liée également à un mode de vie***.

La maladie d'Alzheimer, en raison de ses variations de formes évolutives et d'âge d'apparition, devait logiquement comporter plus d'un facteur de risque. Les recherches menées dans le monde semblaient en saisir un nouveau, concentrant alors sur lui d'autres recherches...qui ne confirmaient pas son rôle. Le nombre de dossiers étudiés était trop faible. Il fallait scruter un plus grand nombre de dossiers de malades, c'est dire donner à une recherche une dimension internationale, couvrant plusieurs pays. Les techniques d'analyse rapide et détaillée du génome sont très performantes mais coûteuses, les moyens sont donc concentrés. Une équipe française et une équipe anglaise sont parvenues à étudier chacune 5.000 dossiers de malades et trois fois plus de témoins sains, et sont arrivées à la mise en en cause de trois gènes facilitants supplémentaires.

Sur la question d'argent, le Professeur Philippe Amouyel, qui dirigeait l'équipe française, a précisé ceci:"Nous n'y serions jamais arrivés sans les trois millions d'euros du Plan Alzheimer."

Alors, cette recherche et ses résultats sont-ils politiquement corrects?

Sceptique

* Revue "La Recherche", Novembre 2009

**Tous nos chromosomes, et, partant, nos gènes, sont représentés en double exemplaire, sauf le chromosome Y, qui détermine le sexe masculin (génotype XY). Un gène défectueux présent sur le chromosome X, comme celui de l'hémophilie, peut alors s'exprimer.

***Les prédispositions au diabète type II, à l'obésité, à la goutte, s'expriment plus fréquemment en raison de l'amélioration globale du niveau de vie dans les pays développés. Le Parti de la Vie Austère, de plus en plus musclé, va nous guérir de notre goinfrerie

source: www.sceptique.com

Leia Mais…
vendredi 30 octobre 2009

Un élément chimique présent dans l'huile d'olive pourrait prévenir la maladie d'Alzheimer


On sait que l'huile d'olive est excellente pour la santé: elle prévient les maladies cardio-vasculaires, neutralise les radicaux libres responsables du cancer, renforce les os et réduit les inflammations. Des chercheurs américains estiment aujourd'hui qu'elle pourrait permettre de trouver un traitement contre la maladie d'Alzheimer, indique une étude publiée dans le numéro d'octobre du Journal of Toxicology and Applied Pharmacology.

Des chercheurs ont identifié un élément naturel de l'huile d'olive vierge extra qui prévient la dégradation des cellules, qui provoque la démence des personnes atteintes d'Alzheimer.

Cet antioxydant, l'oléocanthal, qui donne sa saveur poivrée à l'huile d'olive, empêche la destruction des synapses dans l'hippocampe, la zone du cerveau responsable de l'apprentissage et de la mémoire, la première à être touchée par la maladie.



Les chercheurs n'ont pas établi clairement si une consommation accrue d'huile d'olive protégeait de la maladie d'Alzheimer, mais les résultats de l'étude pourraient déboucher sur de nouveaux médicaments pour prévenir et traiter la maladie d'Alzheimer, soulignent les scientifiques.

"Ces découvertes pourraient aider à identifier des mesures de prévention efficaces et déboucher sur des traitements améliorés dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer", déclare le Dr Paul Breslin, du Monell Chemical Senses Center à Philadelphie, et auteur principal de l'étude, dans un communiqué.

L'huile d'olive est un élément essentiel du régime crétois, et certaines études ont montré que ce régime réduisait le risque de maladie d'Alzheimer, selon l'Institut national de santé britannique.

Des études antérieures ont montré que des éléments naturels comme le curcumin, une épice anti-inflammatoire, le resvératrol, qu'on trouve dans le raisin et le vin rouge, et le ginkgo biloba peuvent prévenir la maladie d'Alzheimer.

source: www.commentcamarche.net

Leia Mais…
jeudi 29 octobre 2009

Qu'est que la maladie d'Alzheimer

Leia Mais…
mardi 27 octobre 2009

Recherche - Les régimes hyperprotéinés / riches en protéines mis en cause dans la maladie d'Alzheimer

Les régimes hyperprotéinés sont très populaires depuis les années 1960, et ont une fois de plus attiré l'attention des millions de personnes désirant perdre du poids.

Mais avant de vous lancer dans un régime minceur de type hyperprotéiné, il y a certaines choses que vous devriez considérer.

Les régimes élevés en protéines peuvent produire une perte rapide du poids initial, mais la plupart des kilos perdus peut être attribuée à la perte de l'eau plutôt que celle de la graisse.

En outre, de nombreux régimes alimentaires riches en protéines sont également riches en graisses saturées et pauvres en fibres, une combinaison qui peut augmenter le taux de cholestérol et augmenter le risque de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral AVC.

Des études ont établi que les régimes hyperprotéinés provoquent une excrétion de calcium supérieure à la normale par l'urine, ce qui, sur le long terme, peut augmenter le risque d'ostéoporose et les calculs rénaux.

Et une étude récente publiée dans la revue Molecular Neurodegeneration suggère qu'un régime riche en protéines peut effectivement causer le rétrécissement du cerveau et une augmentation du risque de développer ou voir progresser la maladie d'Alzheimer.

Cette découverte, inattendue, est apparue à l'occasion d'une étude portant sur les effets de différents régimes alimentaires sur des souris capables de développer la maladie d'Alzheimer (MA).

Les souris ont reçu soit un régime alimentaire normal, élevé en gras / bas en sucres, un régime alimentaire personnalisé, à haute teneur en protéines / version "low carb" ou d'une haute teneur en glucides / option faible en gras.

Lorsque les chercheurs ont étudié le cerveau et le poids corporel des souris, ainsi que l'accumulation de plaques et les différences dans la structure de plusieurs régions du cerveau impliquées dans la perte de mémoire, ils furent surpris de découvrir que les cerveaux des souris qui suivaient un régime alimentaire élevé en protéines / et faible en glucides étaient 5 pour cent plus légers que les cerveaux des autres rongeurs et que les régions de l'hippocampe étaient moins développées.

Les chercheurs pensent que le régime riche en protéines pourrait rendre les neurones plus vulnérables à la maladie d'Alzheimer. Les régimes hyperprotéinés sont généralement utilisés pour le contrôle du poids, et sont parfois combinés à des régimes alimentaires riches en protéines grasses.

Cette pratique peut être doublement dommageable, si l'augmentation d'aliments à haute teneur en graisses et en protéines sensibilise les cellules nerveuses au poison libéré par plaques, a déclaré l'auteur principal, Sam Gandy, professeur à la Mount Sinai School of Medicine et neurologue au James J. Peters Veterans Affairs Medical Center à New York.

Selon lui, au regard de l'association du régime riche en protéines avec le vieillissement des neurones déjà évoqué par la recherche, il convient de s'interroger sur le point de savoir si une alimentation particulière, ingérée à un âge particulier, pourrait avoir des effets sur l'apparition ou la progression de la maladie d'Alzheimer.

Gandy estime que des recherches supplémentaires doivent venir confirmer ces résultats pour être certain qu'un régime alimentaire hyperprotéiné a de réelles implications pour le cerveau humain. En savoir plus "serait une entreprise difficile, mais potentiellement intéressante, s'il existe un risque réel de ralentir ou éviter les ravages de la maladie d'Alzheimer grâce à une alimentation saine", dit-il.

Il rajoute que des essais seront nécessaires pour que les scientifiques puissent faire des recommandations spécifiques sur les risques alimentaires associés à la maladie d'Alzheimer.

Notons que des recherches antérieures ont déjà montré qu'un régime alimentaire de type méditerranéen (à faible teneur en calories, pauvre en graisses saturées, riche en légumes, en fruits et en poissons) pourrait retarder l'apparition ou ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer.

La maladie d'Alzheimer représente la forme la plus courante de dégenérescence, et touche plus de 5,3 millions d'Américains.

Des lésions cérébrales, appelées plaques amyloïdes, s'accumulent, et détruisent les cellules du cerveau, causant la perte de mémoire et des problèmes de comportement suffisamment grave pour affecter le travail, la vie sociale et même la capacité à faire face à la vie quotidienne pour le malade. Au fil du temps, la maladie d'Alzheimer s'aggrave et devient mortelle.

Actuellement, il n'existe aucun traitement pour soigner la maladie d'Alzheimer, mais les chercheurs du monde entier continuent de rechercher de meilleures façons de traiter la maladie et retarder son apparition, ou l'empêcher de se développer.

source: http://fr.healthnews.com

Leia Mais…
vendredi 23 octobre 2009

Appel

l'Association Alzheimer Tunisie vous invite à poser vos questions concernant la maladie d'Alzheimer (à tous les niveaux : médical, psychologique, social, juridique...) afin de nous permettre de mieux répondre à vos attentes. Merci de nous aider à mieux vous servir.

Leia Mais…
jeudi 22 octobre 2009

Trop de protéines nuit au cerveau

Une étude dont l’objet est d’évaluer les possibles relations entre l’alimentation et la maladie d’Alzheimer révèle, de façon assez surprenante, qu’une alimentation riche en protéine pourrait affecter la taille du cerveau.

Ces premiers résultats sont bien sûr à prendre avec les précautions habituelles lorsque l’objet de la recherche porte sur des animaux, ici des souris transgéniques, et pas sur des êtres humains. Mais ils pourraient s’avérer intéressants ne serait-ce que parce qu’ils ouvrent une nouvelle fenêtre d’étude du cerveau, humain, cette fois-ci.
Les liens entre alimentation et maladie d’Alzheimer font l’objet d’études depuis plusieurs années maintenant. Ces travaux suggèrent qu’un régime à faible teneur calorique, pauvre en graisses et riche en légumes, fruits et poissons pourrait retarder l’apparition ou ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer.

C’est au cours de l’une de ces études consistant à évaluer les effets de différentes diètes sur des souris transgéniques modèles de la maladie d’Alzheimer qu’une équipe Anglo-saxonne a constaté des anomalies cérébrales chez certains rongeurs. Plus précisément sur ceux qui avaient été nourris avec un menu à haute teneur protéique et pauvre en glucide. En moyenne leur cerveau était 5% plus petit que celui des souris nourries avec moins de protéines et les chercheurs ont également constaté une atrophie dans certaines zones de l’hippocampe, une région du cerveau connue pour son rôle dans la mémoire et l’apprentissage.

Ce résultat a été une surprise, et, jusqu'à ce que les chercheurs testent cet effet sur des souris non transgéniques, il est difficile de savoir si la perte de masse du cerveau est associée à la maladie d’Alzheimer ou s’il s’agit d’un phénomène plus général.

Mis à part les recherches sur les rongueurs, la question urgente est de savoir si ces données ont des implications pour le cerveau humain. « Etant donné l'association démontrée dans plusieurs études entre un régime riche en protéines et le vieillissement des neurones, on se demande si une diète particulière administrée à un âge particulier pourrait augmenter l’incidence ou la progression de la maladie d’Alzheimer », explique Sam Gandy, neurologue à la Mount Sinai School of Medicine de New-York, et auteur principale de l’étude publiée dans le journal Molecular Neurodegeneration.

Pour le chercheur, seuls des tests menés en double aveugle chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer permettraient d’identifier des facteurs de risque, ou protecteur, alimentaire. « C’est une entreprise difficile mais potentiellement intéressante. Il existe de réelles chances de pouvoir agir sur le développement de la maladie d’Alzheimer avec l’alimentation » conclut-il.

J.I.
Sciences-et-Avenir .om
21/10/2009
source: www.tempsreel.nouvelobs.com

Leia Mais…
lundi 19 octobre 2009

La mémoire n'est pas le premier indice


La détérioration de la mémoire n'est pas le premier problème cognitif qui peut mener au diagnostic de la maladie d'Alzheimer, préviennent des chercheurs américains.

Le Dr David Johnson et ses collègues de l'Université du Kansas affirment qu'un déclin dans d'autres capacités intellectuelles et d'apprentissage peut être remarqué des années avant le diagnostic.

La capacité d'orientation dans l'espace, comme la capacité de lire une carte routière ou de faire un casse-tête, serait la première indication des problèmes à venir.

Les chercheurs espèrent que ces nouvelles connaissances permettront d'établir un diagnostic clinique dès le début de l'apparition de la maladie.

L'effet des médicaments actuels (l'Aricept, le Rémynil et l'Exelon) est meilleur s'ils sont donnés durant les premiers stades de développement de la démence.

Cette étude a été menée grâce à la participation de 444 personnes, dont 134 ont été atteints de démence.

Les participants ont tous été l'objet d'une batterie de tests mentaux. Les résultats montrent que la capacité à se repérer visuellement dans l'espace commence à se détériorer trois ans avant le diagnostic.

Un léger déclin dans l'ensemble des habiletés mentales apparaît ensuite dans l'année qui suit la baisse des capacités spatiales, mais ce n'est qu'un an avant le diagnostic clinique qu'un déclin palpable est observé.

Le détail de cette étude est publié dans les Archives of Neurology.

En décembre 2008, des neurologues français affirmaient même que des signes précurseurs comme des problèmes de concentration apparaissent de 6 à 12 ans avant le diagnostic.

source: www.radio-canada.ca

Leia Mais…
mercredi 14 octobre 2009

Emission speciale Association Alzheimer Tunisie sur RTCI


le jeudi de 18h à 19h30 émission en direct sur l'association alzheimer animée par Faiza Mejeri sur RTCI. Seront présents La présidente, la vice présidente et le gériatre de l'association.

Leia Mais…
lundi 12 octobre 2009

Quand la société civile tunisienne se mobilise contre l'Alzheimer



Sensibiliser et informer le grand public sur les diverses facettes de la maladie d'Alzheimer: c'était l'objectif assigné à la " journée portes ouvertes " organisée vendredi 9 octobre par l'association " Alzheimer Tunisie ".


Au cours de cette journée à laquelle ont assisté des gériatres, neurologues, psychologues, représentant de la CNAM et prestataires de services, la présidente de l'association, le Pr Leila Trabelsi Alouane a précisé que cette association, a pour objectif d’informer et de soutenir les familles des malades et de les orienter vers les structures d’accueil et les organismes adaptés, d’améliorer l’accompagnement et la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie et de former les aidants dans le domaine de la prise en charge des malades.

Les familles Alzheimer souffrent actuellement du manque d’information sur la gestion au quotidien de leur malade, de la compréhension de la maladie, de son évolution, du changement d’humeur du malade et ce, sans compter les difficultés qu’ils trouvent pour le remboursement des frais lorsque le médecin traitant ne connaît pas bien les démarches.

A côté de cela trois grands problèmes préoccupent les aidants :

* d'abord, l’absence de personnel qualifié pour les aider puisque la prise en charge d’un malade Alzheimer n’est pas simplement du nursing, c’est surtout un accompagnement,
* ensuite, les problèmes d’ordre juridique et le calvaire des démarches lorsqu’on ne connaît pas les voies et le parcours réglementaires,
* enfin, et ce n’est pas des moindres, les perturbations psychologiques qui, très souvent, anéantissent les aidants qui passent tour à tour de la révolte à la colère pour ensuite développer un fort sentiment de culpabilité et d’impuissance qui trop souvent finissent par le mener à la dépression.

Cette journée a permis aux parents et aidants des malades Alzheimer de confronter leurs expériences et de trouver des débuts de réponses à leurs interrogations sur cette terrible maladie.

L'association Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 mars 2009. Elle travaille actuellement sur la création d'une carte d'information " Maladie d'Alzheimer " pour chaque malade.

source: www.leaders.com.tn

Leia Mais…
dimanche 11 octobre 2009

Revue de presse


مرض الزهايمر بتونس
مرض خطير أصاب بين 30 و35 ألف تونسي حسب تقرير 2007
مريم العثماني
بمناسبة اليوم العالمي للامراض الذهنية الذي يوافق 10 أكتوبر من كل سنة وكذلك اليوم العالمي لمرض الزهايمر، نظمت جمعية الزهايمر تونس يوما مفتوحا تحت عنوان «جمعية الزهايمر تنصت لكم» وذلك مساء الجمعة 9 أكتوبر الجاري بمدينة العلوم بتونس.
وقد شارك في هذا اليوم التحسيسي اضافة الى اهالي المصابين بهذا المرض والمرضى، اخصائيون في طب الشيخوخة وعلم النفس وممثل عن الصندوق الوطني للتأمين على المرض ومحامي وذلك للاجابة على استفسارات المرضى وارشادهم في مختلف المجالات.
ويعدّ مرض الزهايمر ـ كما اكدت على ذلك السيدة ليلى الطرابلسي علوان رئيسة جمعية الزهايمر تونس ـ من الأمراض الحساسة التي تصيب المسنين بصفة خاصة وفي بعض الاحيان تصيب ايضا الكهول والشباب، وحسب احصائية اقيمت في سنة 2007 فقد بلغ عدد المصابين بهذا المرض بين 30 و35 الف مصاب ببلادنا.
وبينت السيدة ليلى ان الهدف من هذا اليوم هو اعلام وتثقيف الزوار في عدة مسائل نفسية وقضائية يعاني منها هؤلاء المصابين بعدة مشاكل قانونية متعلقة بالارث والتوكيل وكذلك مسألة الصندوق الوطني للتأمين على المرض الذي يتكفل باسترجاع مصاريف بعض الادوية الخاصة بهذا المرض فحسب نظرا لان هذا المرض غير مدرج بالامراض المزمنة التي يتكفل بها الصندوق..
وتتمثل اعراض هذا المرض في الفقدان التدريجي للذاكرة ونسيان ملكات التعلم والكلام، مع العلم ان الادوية المخصصة لهذا المرض لا تعالج هذا المرض بصفة نهائية.
ويواجه مريض الزهايمر العديد من الضغوط النفسية من حزن وشعور بالذنب والانفعال والوحدة.. نفس الشأن بالنسبة للمشرفين على رعاية المصاب بهذا المرض الذي يعدّ من امراض العصر.. والذين يواجهون ثم الاخرون بعض الضغوط النفسية لانعزالهم عن المجتمع وكذلك لعدم تأقلمهم مع المرضى..
هذا وقد تأسست جمعية الزهايمر تونس في 23 مارس 2006 بهدف اعلام وتحسيس عائلات المرضىوتوجيههم للتعامل السليم والناجع مع المرضى ودعم البحث حول مرض الزهايمر اضافة الى دعم المصابين بهذا المرض.
ويتجلى برنامج عمل الجمعية في الفترة الممتدة بين 2009 و2012 في اعلام المساعدين ومساعدتهم وتكوينهم والسعي الى خلق شباك موحد داخل الصندوق الوطني للتأمين على المرض اضافة الى خلق بطاقة استعلامات تحمل عنوان «مرض الزهايمر» لكل مريض بهذا المرض

source: http://www.essahafa.info.tn/aloula/article9.html

Leia Mais…
vendredi 9 octobre 2009

La journée porte ouverte a la cité des sciences en photos


















Leia Mais…

Débat 21


la présidente de l'association Alzheimer Tunisie Pr Leila Trabelsi Alouane sera ce soir l'invitée de l'émission "Débat 21" pour nous parler de la maladie d'Alzheimer...vous pourrez intervenir en direct...

Leia Mais…
mercredi 7 octobre 2009

Invitation a une Journée d'information sur l’Alzheimer



L’Association Alzheimer Tunisie organise une journée portes ouvertes, le vendredi 9 octobre, à la Cité des sciences de Tunis, à partir de 15h30, consacrée au thème «Association Alzheimer Tunisie à votre écoute».

Deux gériatres, un neurologue, une psychologue, un représentant de la CNAM, un juriste et des prestataires de services animeront cette journée destinée à sensibiliser et à informer le grand public sur les diverses facettes de cette maladie.

Leia Mais…

TROUBLES COGNITIFS Alzheimer : d'abord des difficultés à gérer l'argent...

Les difficultés à gérer l'argent semblent être un signe précoce de progression vers la maladie d'Alzheimer chez les personnes qui présentent des troubles cognitifs légers, suggère une étude américaine publiée dans le dernier numéro de la revue Neurology .

Les capacités à gérer l'argent ont émergé comme un instrument de mesure-clé des activités de la vie quotidienne pour comprendre le handicap fonctionnel chez les personnes atteintes de déclin cognitif léger (ou MCI en anglais) ou de démence, rappellent Kristen Triebel de l'Alzheimer's Disease Research à Birmingham (Alabama) et ses collègues. Ils ont voulu examiner en particulier cette fonction cognitive lors de la conversion du MCI vers une maladie d'Alzheimer.

Le concept de MCI est controversé, c'est pourquoi celui de stade précurseur - les spécialistes disent "prodromal" - de la maladie d'Alzheimer est aussi parfois proposé, et les médecins parlent alors de progression plutôt que de conversion. Quoi qu'il en soit, les auteurs ont suivi pendant un an 76 personnes âgées aux fonctions cognitives intactes et 87 patients présentant un MCI de type amnésique ; parmi ces derniers, 25 ont développé une maladie d'Alzheimer à l'issue de l'étude.

Les capacités à gérer l'argent ont été évaluées en début et fin d'étude : il s'agit d'analyser les capacités à manipuler les concepts financiers, à effectuer des transactions d'argent en liquide ou avec un chéquier, à gérer des documents bancaires ou des factures.

Les résultats montrent que le score des capacités à gérer l'argent est resté globalement inchangé en un an dans le groupe contrôle (score de 239,3 à 240,4 points) ainsi que chez les patients atteints d'un MCI qui n'ont pas développé de maladie d'Alzheimer (score de 224,9 à 223,7 points). En revanche, une baisse significative du score a été observée en une année chez les patients qui ont développé une maladie d'Alzheimer (score de 205,3 à 192,8 points).

Ces résultats suggèrent que la famille et les médecins devraient activement surveiller les capacités à gérer l'argent de leurs patients présentant un MCI afin d'initier précocement une prise en charge appropriée lorsque la maladie d'Alzheimer est déclarée, concluent les chercheurs.

source: www.lepoint.fr

Leia Mais…
lundi 5 octobre 2009

Le stand de l'Association alzheimer Tunisie au Congrès Maghrébin de Neurologie (suite)





Leia Mais…

Les joueurs de football américain auraient 19 fois plus de risque de développer l’Alzheimer


Le New-York Times vient de lancer une bombe dans son édition du 29 septembre 2009, les joueurs de football américain ( le sport le plus important outre Atlantique ) faisant partie de la ligue professionnelle NFL auraient plus de risque de développer la maladie d’Alzheimer que la moyenne de la population.

Plus exactement, le risque serait 19 fois plus élevé chez les anciens joueurs de 30 à 49 ans par rapport à la population générale du même âge.
Les lésions cérébrales qui seraient générées par ce sport assez violent pourraient peut-être à l’origine de cette constatation alarmante.

Remarquez bien l’emploi du conditionnel car l’étude qui fut menée est assez décriée par les spécialistes car elle ne diagnostique pas formellement la démence, se base sur des entretiens téléphoniques et il faut aussi tenir compte du fait qu’il existe des milliers de joueurs à la retraite qui n’ont aucun problème de mémoire.

Les chercheurs ont interrogé plus de 1000 anciens joueurs de la NFL ayant joué au moins trois ans, leur posant des questions tirées du sondage de santé national, pour que les réponses puissent être comparées avec la population générale.

Ce qui est dérangeant c’est que la La NFL a longtemps nié l’existence de données fiables sur le déclin cognitif de ses joueurs. Avec cette étude, la ligue admettrait pour la première fois l’existence d’une connexion entre Alzheimer et l’activité sportive elle-même.

La NFL de son coté mène sa propre étude plus rigoureuse, scientifiquement parlant, sur 120 anciens joueurs. Les résultats ne sont toutefois attendus que dans quelques années.

Nous saurons à ce moment si les sports violents pouvant générer des petites lésions cérébrales risquent d’augmenter drastiquement le risque de développer l’Alzheimer

( Lire l’article du NY Times ici :www.nytimes.com

Leia Mais…
jeudi 1 octobre 2009

Le stand de l'Association alzheimer Tunisie au Congrès Maghrébin de Neurologie



La presidente de l'association "Leila Alouane" accordant une interview a Canal 21



Leia Mais…