A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
jeudi 29 juillet 2010

Polémique sur le dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer

Le docteur Marc Zaffran, médecin français expatrié au Canada, s’élève contre la tendance actuelle visant à encourager les patients à subir de lourds examens médicaux pour détecter une éventuelle prédisposition à la maladie d’Alzheimer. Le médecin a publié lundi 26 juillet sur son blog internet un article expliquant pourquoi le dépistage précoce d’Alzheimer est inutile, voire dangereux.

Les tests de dépistage d’Alzheimer encore incertains
Devant le fléau que représente la maladie d’Alzheimer et l’absence de traitement efficace, certains scientifiques œuvrent pour la mise au point d’un dépistage, comme c’est le cas pour la maladie d’Huntington.
Dr Zaffran a décidé de réagir suite à un article publié le 13 juillet dernier dans le New-York Times dans lequel des scientifiques mettaient en avant l’existence de signes précurseurs d’Alzheimer, apparaissant bien avant les troubles de mémoire.
Pour éventuellement les détecter, les patients doivent se soumettre à un suivi médical très lourd, ainsi qu’à des examens médicaux invasifs, tel que le PET scan, la ponction lombaire etc.
Trop d’interrogations demeurent quant à l’utilité du dépistage précoce. Tout d’abord, les signes annonciateurs de la maladie ne sont pas encore clairement identifiés. Les examens biologiques et radiologiques mis au point ne permettent pas d’affirmer avec certitude si le patient développera ou non Alzheimer.

Le risque d’une discrimination des futurs malades d’Alzheimer
A la différence d’Huntington qui se déclare entre 35 et 45 ans, la maladie d’Alzheimer apparaît en moyenne après 65 ans. L’intérêt à ‘’savoir” est donc discutable.
De plus, les patients subissant le dépistage de Huntington ont forcement un parent sont porteur du gène, ce qui justifie plus facilement le dépistage. La maladie d’Alzheimer, quant à elle, reste sporadique dans 90% des cas.
Les résultats de ces tests risquent donc d’inquiéter à tort des patients, d’autant plus que ces examens sont réalisés sur des patients jeunes aux alentours de 50 ans, alors que la maladie ne se déclare que de nombreuses années plus tard! C’est donc le risque de développer un sentiment d’angoisse à long terme.
Et même si les tests de dépistage devenaient un jour fiables, ils auraient des conséquences dramatiques sur la vie du patient pour l’heure en bonne santé.
Les assurances-santé pourraient demander des sommes faramineuses pour couvrir les futurs malades, les employeurs refuseraient de les embaucher, et leur vie de couple seraient également affectée. Quel espoir resterait-il à ces individus, sachant que la maladie d’Alzheimer est incurable?

source:www.alzheimer-conseil.fr

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mercredi 28 juillet 2010

Maladie d'Alzheimer : un dosage plus puissant de l'Aricept sera autorisé aux Etats-Unis

23 mg autorisé dans les pharmacies américaines

L’agence sanitaire américaine, la Food and drug administration (FDA), a approuvé un nouveau dosage d'Aricept (donepezil) à 23 mg pour le traitement de la maladie d'Alzheimer (MA ).

Aricept est un produit issu de la recherche de Eisai et de Pfizer. L'approbation de Aricept 23 mg résulte d'une étude menée sur plus de 1.400 patients atteints de troubles cognitifs modérés à sévère.

Cette étude avait pour but de comparer les effets d'un comprimé d’Aricept 23 mg contre un comprimé d’Aricept 10 mg. Aricept 23 mg a démontré une amélioration dans la stabilisation des troubles de la mémoire dans la connaissance sans amélioration statistiquement significative de la fonction globale de connaissance.

Nausées, vomissements , diarrhée et anorexie ont été les événements indésirables les plus fréquemment noté dans l'étude pivot de Aricept 23 mg.
L' Aricept 23 mg devrait être disponible dans les pharmacies des Etats-Unis en août 2010.

Voir le lien vers la page Aricept de l'HAS - Haute autorité de santé - en France.

YM
mis à jour le 26/07/2010

source:www.agevilllagepro.com

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mardi 27 juillet 2010

Maladie d'Alzheimer : la recherche avance sur le gène SIRT 1

Des travaux sur des souris

Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT, Etats Unis) ont trouvé un moyen de réduire considérablement l'érosion de la mémoire et de maintenir la capacité d'apprentissage chez la souris, ce qui pourrait offrir une nouvelle approche pour lutter contre la maladie chez les humains.

Ce résultat a été atteint à l’issue du travail sur un gène, SIRT1, dans le cerveau de souris. Le gène régule la production d'une classe de protéines appelées sirtuines 1.

Des souris génétiquement modifiées pour offrir les symptômes de la maladie d'Alzheimer ont été stimulées pour produire plus de sirtuine ce qui a entrainé une meilleure conservation de la mémoire et de la capacité d'apprentissage en vieillissant. La perte de ces deux qualités sont les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

Parfois décrit comme le « gène de longévité », SIRT1 est devenu le centre d'intenses recherches ces dernières années . Des études ont montré qu'un régime alimentaire très hypocalorique pouvait activer le gène et, partant, augmenter la longévité.
De même, un composé du vin rouge appelé resvératrol, pourrait aussi réduire les effets du vieillissement , au moins chez les animaux.

Le lien entre SIRT1 et la maladie d'Alzheimer est une découverte importante. Des expériences en laboratoire avaient déjà suggéré un lien entre SIRT1 et la maladie d'Alzheimer. Mais la nouvelle étude établit ce lien de façon plus définitive . Il suggère également une autre approche médicamenteuse pour le traitement de la maladie.

«C'est la première démonstration que la voie SIRT1 peut atténuer la maladie d'Alzheimer », a déclaré Leonard Guarente , biologiste au MIT et auteur principal de l'étude , qui paraît dans la revue Cell .

YM
mis à jour le 26/07/2010
source: www.agevillagepro.com

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samedi 24 juillet 2010

Etude / Diabète : variations glycémiques et cognition

Les variations de glycémies et d’hémoglobine glyquée au cours de la journée auraient une répercussion sur la cognition, selon une étude parue dans Diabetes Care.

L'amplitude moyenne des variations glycémiques au cours de la journée est associée au déclin cognitif indépendamment des niveaux des glycémies à jeun et post-prandiales ou d'hémoglobine glyquée, selon une étude italienne publiée le 12 juillet dans Diabetes Care.

Le risque de déclin cognitif chez les diabétiques de type 2 âgés est connu. Deux hypothèses préexistaient pour expliquer pourquoi le diabète altère la cognition. Soit l’exposition du cerveau à une hyperglycémie est en cause, soit ce sont les importantes fluctuations glycémiques quotidiennes qui sont délétères pour le cerveau.

Une équipe de l’université de Naples s’est intéressée à ce deuxième aspect, en évaluant les performances cognitives de 121 diabétiques de type 2 tous traités par antidiabétiques oraux, en fonction des mesures en continu de leur glycémie sur 48h. L'amplitude moyenne des variations glycémiques sur 24h est apparue significativement associée au score cognitif indépendamment de l'âge, du sexe, des glycémies à jeun et post-prandiales, du taux d'HbA1c, de la prise de médicaments, de l'activité physique, de la pression artérielle moyenne, de l'indice de masse corporelle et du rapport tour de taille sur tour de hanche.

Pour les auteurs, les fluctuations glycémiques pourraient conduire à stimuler sans cesse le stress oxydant, à l'origine d'une toxicité neuronale, bien plus qu'une hyperglycémie chronique continue. Ces données confirment l'intérêt de tenir compte, dans les essais cliniques, non seulement des paramètres glycémiques classiques mais également des fluctuations glycémiques dans la journée.

Virginie BAGOUET

source:www.reseau-alzheimer.org

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Effacer pour l’Alzheimer


La maladie d’Alzheimer est bien connue. Malheureusement, chaque année, des milliers de personnes recevront ce troublant diagnostic. Autant pour la personne atteinte que pour ses proches, le support et le soutien est essentiel. Le Memory Eraser USB Stick a été utilisé en Nouvelle-Zélande comme moyen original pour financer la recherche dans le domaine.

Juillet 22, 2010 - SB - Eraser USB Stick Alzheilmer via Alzheimer NZEn faisant le lien entre la mémoire de l’homme et la mémoire virtuelle, on nous rappelle à quel point les souvenirs sont importants. D’un côté vous retrouvez une gomme à effacer et de l’autre, un connecteur USB vous permettant de sauvegarder vos données. Le parallèle entre la protection et la perte de l’information via le même médium est percutant.

La campagne de sensibilisation, pilotée par la firme Néozélandaise Colenso BBDO, a été hautement primée dans les médias. Les clés USB, qui ont été dessinées par le designer Phila Lagaluga, ont été distribuées auprès de plusieurs organisations du pays, accompagnées d’une lettre visant à sensibiliser la population à cette maladie. Aucune information n’est disponible à savoir si cette gomme à effacer/clé USB sera disponible ailleurs dans le monde.

source: www.synchro-blogue.com

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mercredi 21 juillet 2010

Alzheimer: prévoir son évolution grâce au LCR?


Le dosage de certains marqueurs biologiques dans le liquide céhalo-rachidien (LCR) permettrait, selon une étude récente, de prévoir l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Diagnostic et évolution de la maladie d’Alzheimer

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est principalement clinique. Autrement dit, pour l’établir, les médecins se basent sur la présence de certains symptômes – dans ce cas-ci principalement un déficit cognitif: troubles de la mémoire, du jugement, de l'orientation… La mesure de certains marqueurs biologiques présents dans le liquide céphalo-rachidien permettrait toutefois, non seulement de confirmer le diagnostic, mais pourrait également permettre, selon une étude suédoise, de prédire l’évolution de la maladie d’Alzheimer.
Plus de protéines tau dans la maladie d’Alzheimer

Ces études portent sur des analyses du LCR qui est prélevé par ponction lombaire. Ce LCR est le liquide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. Le prélèvement est ensuite envoyé en laboratoire où sont mesurés des biomarqueurs. tels que les protéines amyloïdes, tau totales et tau phosphorylées. Un taux anormal de ces protéines peut être révélateur de la présence d’un Alzheimer et pourrait, d’après les chercheurs, permettre de prévoir l’évolution de la maladie.
Une évolution plus sévère

Les chercheurs ont suivi pendant cinq ans 151 patients touchés par la maladie d’Alzheimer. Le groupe de patients dont le taux de protéines tau totales et tau phosphorylées était plus élevé et dont le taux de protéines amyloïdes était plus bas connaissait une évolution plus sévère de la maladie d’Alzheimer: mortalité plus importante, traitement moins efficace et détérioration plus rapide des fonctions cognitives.
Adapter le traitement?

La mesure de certains biomarqueurs permettrait donc de prévoir l’évolution de la maladie. Ce test pourrait dès lors permettre de mieux cibler les besoins des patients et leur réponse probable aux traitements – et donc d’adapter ceux-ci. D’autres études sont encore toutefois nécessaires et il faudra donc encore attendre avant de voir ce type d'analyse du LCR mis en place pour tout un chacun.


Source: Wallin A K et coll. : CSF biomarkers predict amore malignant Outcome in Alzheimer disease. Neurology 2010; 74: 1531–153

source:http://fr.medipedia.be

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lundi 19 juillet 2010

Réussite thérapeutique concernant la maladie d'Alzheimer chez l'animal de laboratoire

Les investigateurs de l'université de Philadelphie ont montré que les mouches à fruits (Drosophila melanogaster), chez lesquelles l'activité d'une protéine impliquée dans la maladie d'Alzheimer est réduite de 50 %, ont des difficultés d'apprentissage et de mémoire lorsqu'elles vieillissent.

Les chercheurs ont été capables de prévenir les déficits consécutifs à l'age en traitant les mouches avec des médicaments comme le lithium ou en pratiquant des manipulations génétiques qui réduisent la transmission nerf-cellule.

L'équipe de chercheurs, conduite par le Dr Thomas A. Jongens, Ph.D., professeur agrégé de génétique à l'école de Médecine de l'université de Pennsylvanie a travaillé sur la forme familiale de la maladie d'Alzheimer, une forme agressive de la maladie qui est provoquée par des mutations dans l'une des deux copies du presenilin ou des gènes de la protéine précurseur amyloïde.

Leurs résultats ont été publiés en juillet 2010 dans la revue médicale Journal of Neuroscience. Selon les auteurs, les résultats de leur étude suggèrent une nouvelle façon d'envisager la thérapeutique de la maladie familiale Alzheimer et probablement les formes sporadiques plus communes de cette maladie. Ils ont aussi révélé que des niveaux appropriés d'activité de la presenilin sont nécessaires pour maintenir les capacités cognitives normales lors du vieillissement.

Par ailleurs les médicaments utilisés dans l'étude furent pour l'un déjà approuvé, le lithium, et pour d'autres en cours d'expérimentations chez l'homme pour le traitement du syndrome fragile X.

Pour les auteurs, les prochaines étapes impliqueront de valider leurs résultats chez un modèle de souris et d'explorer la base fondamentale qui pourrait expliquer que les médicaments développés pour le traitement du syndrome fragile X pourraient également être utiles dans le traitement d'une autre maladie affectant la connaissance, à savoir la maladie d'Alzheimer.

source:www.medicms.be

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samedi 17 juillet 2010

La vitamine D contre Alzheimer et Parkinson


Deux études révèlent que les sujets carencés sont plus exposés à ces maladies neurodégénératives.

Elle aurait des effets protecteurs vis-à-vis des fractures, des maladies cardio-vasculaires, de certains cancers, du diabète, de la dépression… Près d'un siècle après sa découverte, dans les années 1930, la vitamine D n'en finit plus de dévoiler ses bienfaits. Derniers en date : deux études publiées cette semaine mettent en relief son rôle possible dans la prévention de pathologies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson et celle d'Alzheimer. Ces résultats sont d'autant plus intéressants que les déficits, voire les véritables carences en cette vitamine sont fréquents dans l'hémisphère Nord. En France, la proportion est estimée à 30% parmi les adultes vivant au nord de Paris. Elle grimpe à 50% chez les femmes ménopausées, 75% en cas d'ostéoporose et presque 100% chez les personnes âgées vivant en institution. Dans le monde, un milliard d'individus seraient concernés.

David Llewellyn, de l'université d'Exeter (Royaume-Uni), et ses collègues américains et italiens ont exploré les liens entre taux de vitamine D dans le sang et déclin cognitif chez 858 Italiens de plus de 65 ans. L'évolution de leurs performances intellectuelles a été suivie par trois tests dont le classique MMSE (Mini mental state evaluation ), qui évalue l'orientation temporo-spatiale, l'apprentissage, la mémoire, l'attention, le calcul…

Au terme des six ans d'étude, les individus, avec un déficit sévère en vitamine D (taux sanguin inférieur à 25 nanomoles par litre -nmol/l), avaient un risque multiplié par 1,6 d'avoir une détérioration de leur score au MMSE, par rapport à ceux dont le taux était normal (soit 75 nmol/l). Les autres tests dont celui de «flexibilité mentale» étaient aussi perturbés, à un moindre degré, dans la population carencée. «Les déficits en vitamine D sont une cible thérapeutique très prometteuse pour la prévention des démences (maladie d'Alzheimer, NDLR), estime le Dr Llewellyn, premier auteur. D'autant que cette supplémentation est peu onéreuse, sans danger et qu'elle a déjà montré ses bénéfices pour réduire le risque de chutes, fractures et décès. » Pour ces chercheurs, il y a urgence à mener de nouvelles recherches dans ce domaine, compte tenu de l'épidémie annoncée de maladie d'Alzheimer. Dans le monde, environ 35 millions de personnes en sont atteintes (dont plus de 800.000 en France), un chiffre qui devrait quasiment doubler d'ici à 2030. «C'est la première étude prospective sur le sujet et c'est intéressant», confirme le Pr Jean-Marc Orgogozo (neurologue, CHU de Bordeaux). Toutefois, tempère ce spécialiste de la maladie d'Alzheimer, «il s'agit d'une cohorte modeste et le suivi, six ans, n'est pas très long. Ces résultats doivent être confirmés, ce qui ne devrait pas être difficile avec les cohortes en cours».

Résultats démonstratifs

Parallèlement, des auteurs finlandais viennent de publier dans Archives of Neurology une vaste étude d'observation sur les relations entre niveau de vitamine D et maladie de Parkinson. Dans leur pays où l'exposition au soleil est réduite, et les déficits en vitamine D fréquents, le Dr Paul Knekt et son équipe ont recruté à la fin des années 1970 plus de 3000 personnes âgées de 50 à 79 ans. Toutes étaient au départ indemnes de Parkinson. La cohorte a ensuite été suivie pendant près de trente ans. Au final, indépendamment des autres facteurs, le nombre de patients ayant déclaré un Parkinson était trois fois plus élevé dans le groupe avec les taux sanguins les plus bas de vitamine D que dans celui avec le taux le plus élevé.

Face à ces résultats démonstratifs, les médecins doivent-ils conseiller à leurs patients de prendre systématiquement des suppléments de vitamine D au-delà de 65-70 ans? «Les chercheurs ne savent pas encore quel est le taux optimal de vitamine D pour un effet neuroprotecteur, ni celui à partir duquel celle-ci peut être toxique», souligne le Pr Marian Evatt, de l'université d'Emory (États-Unis) dans l'éditorial associé à l'étude finlandaise. Les données ne sont pas non plus encore assez solides dans le domaine du cancer. En France, les apports conseillés chez les personnes âgées sont de 10 microgrammes quotidiens (400 unités). Mais l'effet préventif des fractures se ferait plutôt sentir entre 400 et 800 unités par jour, selon les dernières études.

source: www.lefigaro.fr

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vendredi 16 juillet 2010

De nouveaux progrès de recherche provenant de la conférence International Conference...

De nouveaux progrès de recherche provenant de la conférence International Conference on Alzheimer's Disease 2010 organisée par l'Alzheimer's Association De nouveaux progrès de recherche provenant de la conférence International Conference on Alzheimer's Disease 2010 organisée par l'Alzheimer's Association PR Newswire HONOLULU, July 14, 2010 HONOLULU , July 14, 2010 /PRNewswire/ -- Cette semaine, près de 4 000 scientifiques du monde entier se sont réunis lors de la conférence International Conference on Alzheimer's Disease 2010 (AAICAD 2010) organisée par l'Alzheimer's Association's à Honolulu , pour un compte rendu et des discussions des derniers progrès dans la recherche de traitements, de facteurs risque et de diagnostiques sur l'épidémie du 21e siècle - la maladie d'Alzheimer. << Avec une génération de baby-boomers toujours plus âgée, la crise de la maladie d'Alzheimer continue de toucher encore plus de personnes et a une effet néfaste sur les finances du système de la santé du pays - plus particulièrement Medicare et Medicaid >>, indique Docteur William Thies (PhD), médecin et scientifique en chef à l'Alzheimer's Association. << Cette semaine nous avons vu que des investigations encourageantes sont entreprises sur une variété de fronts - des voies qui pourraient très bien amener des changements importants dans le diagnostique et le traitement de l'alzheimer. Cependant, le sous-investissement chronique de la recherche contre l'alzheimer reste toujours le plus grand obstacle au développement de nouvelles thérapies plus efficaces >>, indique Docteur Thies . << Tous les jours, des chercheurs sont au travail dans le but unique d'avancer notre compréhension et notre connaissance de l'alzheimer, la maladie définie de la génération des baby-boomers. Nous avons besoin d'une réponse du gouvernement démontrant un engagement égal et fournissant un niveau de financement pour la recherche qui nous apportera de meilleurs examens de diagnostiques, traitements et une cure >>, ajoute Docteur Thies . Les éléments principaux couverts à la conférence AAICAD 2010 comprennent: - L'Alzheimer's Association a annoncé le lancement de l'outil Alzheimer's Association TrialMatch(TM), confidentiel, gratuit et interactif, qui fournit de l'information complète sur les essais cliniques et d'un service d'adéquation d'essai individualisé pour les personnes atteintes d'alzheimer et d'autres formes de démence. Le programme sur Internet (www.alz.org/trialmatch) et par téléphone (800-272-3900) offre un service nouveau en son genre en fournissant des adéquations individualisées des essais cliniques pour les personnes atteintes d'alzheimer, leurs professionnels de la santé, des soignants et des bénévoles en bonne santé. - Le projet Dementia Demonstration Project (DDP), un exercice interdisciplinaire mené par le centre Geriatric Research, Education and Clinic Center au centre médical de Minneapolis Veterans (VA), a découvert que la détection précoce, le diagnostique et la gestion des soins chez des patients où on a dernièrement diagnostiqué une déficience cognitive ou une forme de démence peuvent réduire le coût des patients externes de près de 30 pour cent. Les vétérans dans l'étude, diagnostiqués dans les cliniques DDP ont vu leurs coûts de soins de patients externes moyens diminuer d'une moyenne de 1 991 USD dans l'année qui a suivi le diagnostique de la déficience cognitive par rapport à l'année préalable. Dans les cliniques DDP, à la suite de l'évaluation, l'équipe des soins des formes de démence a rencontré le patient et sa famille afin de revoir les résultats, discuter du diagnostique et offrir de recommandations de traitement. Les membres de l'équipe ont offert des documents informationnels, de l'aide dans la recherche des services nécessaires et du soutien ainsi qu'une formation directe, selon les besoins. - Des évidences de trois essais à long terme, de grande envergure (Framingham Study, Cardiovascular Health Study, NHANES III) soutiennent l'association d'activités physiques et de certains éléments alimentaires (du thé, de la vitamine D) à la possibilité de maintenir la capacité cognitive et à la réduction du risque de démence chez des adultes plus âgés. En outre, une nouvelle étude sur un type d'alzheimer chez les animaux présentée aujourd'hui à la conférence AAICAD 2010 suggère qu'un régime alimentaire riche en antioxydants, contenant des noix, peut être bénéfique au fonctionnement du cerveau. La recherche pointe vers un nombre de facteurs qui peuvent avoir un impact sur le risque d'être atteint d'alzheimer et de déficience cognitive, le plus important étant la diminution des facteurs risques cardiovasculaires. L'Alzehimer's Association et d'autres ont, à plusieurs reprises, demandé des études à plus long termes et de plus grande envergure pour clarifier les rôles de ces facteurs dans la santé du cerveau vieillissant. Ces études de l'AAICAD 2010 font partie des premiers comptes rendus de ce genre et sont encourageantes, mais elles ne servent pas encore d'évidences définitives. - Les scientifiques ont présenté, lors de la conférence AAICAD 2010, les premières épreuves de rapports de trois groupes de travail - traitant de la maladie d'Alzheimer, du trouble léger de la cognition (TLC) causé par l'alzheimer et de la maladie d'Alzheimer préclinique - convoqués par le National Institute on Aging (NIA) et l'Alzheimer's Association pour mettre à jour, pour la première fois en 25 ans, les critères de diagnostique de la maladie d'Alzheimer. Les offres changeraient les critères actuels en reflétant mieux les différentes étapes de la maladie et l'inclusion de marqueurs biologiques de l'alzheimer. Bien que le rôle des marqueurs biologiques diffère à chacune de ces trois étapes, il reste encore beaucoup à comprendre en matière de fiabilité et de validité du diagnostique. Il est donc critique que toute recommandation soit absolument testée. Le NIA et l'association solliciteront des données supplémentaires à travers le site web qui sera lancé immédiatement après les présentations à la conférence AAICAD, à l'adresse www.alz.org/research/diagnostic_criteria. - L'objectif thérapeutique premier dans la maladie d'Alzheimer est le bêta-amyloïde-peptide, qui se regroupe à l'extérieur des cellules du cerveau pour former des agrégats adhésifs aussi connus sous le nom de plaques. Récemment, on a porté plus d'attention sur la protéine appelée tau qui se regroupe à l'intérieur des cellules nerveuses chez les personnes atteintes d'alzheimer, formant des enchevêtrements neurofibrillaires. Quatre nouvelles études, bien que préliminaires, présentées à l'AAICAD 2010 ont décrit les immunothérapies expérimentales pour l'alzheimer - dont deux qui ciblent la protéine tau directement et deux qui peuvent réduire cette protéine bien que leur cible première était le bêta-amyloïde. Plus important, ces études nous ont enseignés non seulement sur les thérapies qui ciblent la protéine tau mais aussi sur la progression de la maladie d'Alzheimer. Il se peut que les changements amyloïdes dans le cerveau se manifestent de manière précoce dans les cas d'alzheimer et que les changements relatifs à la protéine tau arrivent << en aval >> quand ils ont un effet plus direct sur la fonction cognitive. Donc, l'immunothérapie qui cible l'amyloïde peut aussi modifier les processus neurodégénératifs qui se manifestent plus tard dans la maladie. Cependant, cet aspect est encore à déterminer. - Dans une conclusion préliminaire présentée à la conférence AAICAD 2010, un gène connu comme FTO, qui paraît corréler avec l'obésité chez l'être humain, pourrait aussi augmenter le risque d'alzheimer et d'autres formes de démence. Lorsqu'une personne détient une certaine variante de FTO et du gène reconnu à risque d'alzheimer, aussi connu sous le nom d'APOE, le risque d'alzheimer pourrait être doublé. Il a été démontré auparavant que le FTO affecte l'indice de masse corporelle (IMC) et le risque de diabète. Ces facteurs risques vasculaires ont également été associés avec le risque de maladie d'Alzheimer. Cependant, les chercheurs ont trouvé que l'augmentation du risque était indépendante de ces aspects, suggérant que le FTO est associé à un mécanisme différent dans le cas d'augmentation du risque d'alzheimer. Nous avons besoin de voir ces résultats confirmés par d'autres chercheurs. En fait, nous avons besoin d'en savoir plus, en général, sur la génétique et les autres causes d'alzheimer pour nous apporter des objectifs supplémentaires en matière de thérapies et de prévention. - Des soumissions scientifiques de dernières minutes à la conférence AAICAD 2010, connues comme des << sujets brûlants >>, suggèrent que (1) un gène à risque d'alzheimer, dernièrement découvert, pourrait avoir un impact précoce sur les capacités de mémoire et le volume du cerveau, (2) l'insuline intranasale pourrait être bénéfique dans les cas d'alzheimer et (3) les dépôts de bêta-amyloïde dans le cerveau chez les personnes atteintes d'alzheimer pourraient adopter d'autres formes selon le gène à risque d'alzheimer connu. -- Deux études présentées à l'AAICAD 2010 nous offre plus d'information sur le gène TOMM40 - un gène de risque d'alzheimer, dernièrement découvert. Elles ont découvert que les personnes d'âge moyen en santé qui ont en eux la version TOMM40 à haut risque (a) avaient de moins bons résultats aux tests de mémoire et (b) avaient un volume de cerveau réduit dans deux régions affectées par l'alzheimer. -- Un essai clinique à court terme (4 mois) sur l'insuline intranasale dans les cas d'alzheimer et de trouble léger de la cognition (TLC) ont démontré des avantages statistiquement importants de certains tests sur la mémoire et le fonctionnement, mais aucun dans d'autres. Chez ceux qui ont montré des avantages sur les tests de mémoire, il y avait également des changements positifs dans le liquide rachidien des marqueurs biologiques d'alzheimer. Des études plus importantes et à plus long terme sont prévues. -- Les chercheurs qui utilisent un nouvel outil d'imagerie suggèrent qu'il existe différentes formes de dépôts bêta-amyloïdes dans le cerveau atteint d'alzheimer selon le type gène de risque d'alzheimer bien établi, connu sous le nom de APOE. Ceci peut être particulièrement important car dans certains essais récents sur des médicaments, la thérapie a fourni des bénéfices chez les personnes qui avaient certains types d'APOE mais était moins efficace et pas du tout chez d'autres. - Deux nouvelles études de l'AAICAD 2010 suggèrent que les personnes atteintes d'alzheimer sont à plus grand risque d'être atteintes d'autres conditions incapacitantes, y compris des crises ou la démence. Des chercheurs dans une des études ont découvert que le taux de crises, sur 1 000 personnes par an, dans une population d'étude qui comprenait 14 838 personnes de 50 ans ou plus atteintes d'alzheimer et 14 838 personnes choisies à l'aveuglette, d'âge et de sexe égaux sans alzheimer, était de 9,1 parmi les patients atteints d'alzheimer comparé à 1,4 chez ceux sans alzheimer - un taux d'incidence qui était de 6,4 fois plus élevé. Dans une deuxième étude sur 1 112 adultes plus âgés (768 contrôles en santé, 133 TLC, 211 cas d'alzheimer), on a trouvé que les personnes atteintes d'anémie avait un risque plus important d'alzheimer (ratio d'incidence rapproché : 2,56). Et les personnes atteintes d'alzheimer démontraient un plus grand risque d'anémie (ratio d'incidence rapproché : 2,61). Si l'alzheimer augmente aussi le risque d'autre conditions incapacitantes, alors son impact pourrait être encore plus dévastateur que nous ayons pu imaginé alors que la population mondiale vieillit et que de plus en plus de pays prennent des habitudes et suivent un style de vie occidentalisé. - Les adultes plus âgés de race et d'origines ethniques diverses représentent un des segments de la population aux États-Unis à croissance la plus rapide. De nouvelles recherches présentées à l'AAICAD 2010 ont dévoilé que les africains-américains et les latino- américains plus âgés atteints de déficience cognitive ont moins de chance d'être placés dans des maisons de santé et ont un meilleur niveau de survie que les adultes blancs plus âgés dans l'étude. Ces résultats ont des implications importantes pour les charges des soignants et les ressources communautaires. Il s'agit d'un besoin plus important que prévu de ressources de soins de démence appropriés culturellement et de services à domicile et en communauté pour ces populations. -- Ces informations sont particulièrement incontestables puisque les africains-américains ont environ deux fois plus de chances et les latino-américains une fois et demi plus de chances d'être atteint d'alzheimer et de démence que les blancs, selon le rapport 2010 Alzheimer's Disease Facts and Figures de l'Alzheimer's Association. -- Une autre étude présentée à l'AAICAD 2010 suggère que le processus et l'expérience de deuil pour les soignants des personnes atteintes d'alzheimer, après la mort des personnes qu'ils aiment sont très différents d'une race et d'un groupe ethnique à l'autre. -- Une troisième compte rendu suggère que les croyances culturelles et spirituelles des africains-américains, des indiens-américains et des blancs influencent fortement le délai dans lequel une famille rechercherait un diagnostique médical d'alzheimer. À propos d'AAICAD L'International Conference on Alzheimer's Disease (AAICAD) de l'Alzheimer's Association est la conférence la plus importante en son genre, réunissant des chercheurs du monde entier pour offrir des comptes rendus et discuter des recherches et des informations révolutionnaires sur la cause, le diagnostique, le traitement et la prévention de la maladie d'Alzheimer et troubles connexes. En tant que partie intégrante du programme de recherche de l'Alzheimer's Association, l'AAICAD sert de catalyseur pour apporter de nouvelles connaissances en matière de démence et pour favoriser la recherche communautaire vitale et collégiale. À propos de l'Alzheimer's Association L'Alzheimer's Association est une organisation de santé bénévole de premier plan dans les soins, le soutien et la recherche de l'alzheimer. Notre mission est d'éliminer la maladie d'Alzheimer grâce à l'avancement de la recherche, de fournir et améliorer les soins et le soutien pour tous ceux qui sont touchés et de réduire le risque de démence par la promotion de la santé du cerveau. Notre vision est un monde dépourvu d'alzheimer. Veuillez vous rendre sur le site web http://www.alz.org ou appeler le 800-272-3900. EMBARGO SUR LA PUBLICATION JUSQU'AU MERCREDI, 14 JUILLET, 2010 À 7H30 HEURE NORMALE D' HAWAII / 13H30 HEURE DE L'EST
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source:www.wikio.fr

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jeudi 15 juillet 2010

Le National Institute on Aging et l'Alzheimer's Association mènent l'exercice de mise à jour des critères de diagnostique pour la maladie d'Alzheimer

HONOLULU, July 14, 2010 /PRNewswire/ -- - News brief/Questions et réponses : AAICAD 2010, mardi 13 juillet 2010, 11 h 45-12 h 45 Palais de congrès d'Hawaii, Salle 321A, 1801, avenue Kalakaua, Honolulu - Des scientifiques à la ...

HONOLULU, July 14, 2010 /PRNewswire/ --

- News brief/Questions et réponses : AAICAD 2010, mardi 13 juillet 2010, 11 h 45-12 h 45 Palais de congrès d'Hawaii, Salle 321A, 1801, avenue Kalakaua, Honolulu -

Des scientifiques à la conférence International Conference on Alzheimer's Disease 2010 (AAICAD 2010) de l'Alzheimer's Association ont présenté aujourd'hui la première épreuve des trois groupes de travail convoqués par le National Institute on Aging (NIA) et l'Alzheimer's Association afin de mettre à jour les critères de la maladie d'Alzheimer pour la première fois en 25 ans.

Les critères actuels de diagnostique de la maladie d'Alzheimer furent établis par le groupe de travail du National Institute of Neurological Disorders and Stroke (NINDS)/de l'Alzheimer's Disease and Related Disorders Association (ADRDA) en 1984. Ces critères furent adopté presque universellement et se sont montrés très utiles ; ils sont restés intacts, sans modification, pendant plus de 25 ans. Cependant, comme le notent les experts, le domaine a depuis fortement évolué.

Il y a eu d'importantes découvertes scientifiques sur l'alzheimer et d'importants changements dans notre connaissance et conception de la maladie , indique Docteur Creighton H. Phelps (Ph.D.), directeur du programme Alzheimer's Disease Centers Program, de la division de la neuroscience au National Institute on Aging et National Institute of Health. Le NIA et l'Alzheimer's Association, après consultation avec la communauté scientifique et médicale d'alzheimer, ont conclu qu'on pourrait avoir besoin de revoir les critères de diagnostique afin d'incorporer les progrès scientifiques. Nous avons décidé de convoquer les groupes de travail pour examiner la documentation et apporter leurs recommandations.

Les dirigeants des ces trois groupes de travail - qui ont couvert la maladie d'Alzheimer, le trouble léger de la cognition (TLC) dû à la maladie d'Alzheimer et la maladie d'Alzheimer préclinique - ont présenté leurs rapports préliminaires pendant une session réservée à ce sujet lors de la conférence AAICAD 2010, afin de recevoir les premiers commentaires de la communauté d'Alzheimer.

Les propositions changeraient les critères de 1984 en reflétant davantage les différentes étapes de la maladie et l'inclusion des marqueurs biologiques de la maladie d'Alzheimer , indique Docteur William Thies (PhD), médecin et scientifique en chef à l'Alzheimer's Association. Bien que le rôle des marqueurs biologiques diffère à chacun des trois stades, il reste encore beaucoup à comprendre en matière de fiabilité et de validité du diagnostique. Il est donc critique que toute recommandation soit absolument testée.

Le NIA et l'Association solliciteront des données supplémentaires à travers le site web qui sera lancé immédiatement après les présentations à la conférence AAICAD, à l'adresse http://www.alz.org/research/diagnostic_criteria. Une fois ces données incorporées, les prochaines mesures seront la publication dans une revue arbitrée suivie d'une validation systématique à travers l'incorporation des critères dans les essais cliniques.

Les critères proposés pour la maladie d'Alzheimer doivent être assez flexibles pour être utilisés - une fois validés - par les prestataires de soin de santé sans accès aux essais neuropsychologiques, à l'imagerie spéciale, aux mesures LCR, ainsi qu'aux investigateurs spécialisés qui travaillent dans les recherches et les études cliniques ayant accès à ces mesures , note Docteur Guy McKhann, médecin en titre, à la Johns Hopkins University School of Medicine, qui a présidé ce groupe de travail.

L'importance des diagnostiques précoces

On pense que l'alzheimer commence des années, voire des décennies, avant que les symptômes apparaissent. Mais il n'y a pas une façon unique, acceptée de tous, d'identifier les premiers stades - avant que les symptômes deviennent évidents.

Selon le docteur Phelps, la détection précoce chez des personnes à haut risque d'être atteintes d'alzheimer et chez celles qui démontrent une forme préliminaire de la maladie facilitera la sélection de candidats pour la participation à des études de recherches pour la réduction du risque et la prévention.

Le NIA et l'Alzheimer's Association espèrent que ce processus de mise à jour et de révision des critères de diagnostique de l'alzheimer à travers des technologies modernes et à travers les derniers progrès offrira des normes qui avancent le domaine dans la direction de la détection et du traitement précoce , remarque Docteur Thies.

Des progrès importants dans la recherche contre l'alzheimer depuis 1984

Parmi les progrès les plus importants dans le domaine de l'alzheimer depuis la publication des critères de diagnostique NINDS/ADRDA de 1984, on voit :


- Les changements dûs à l'alzheimer, ainsi que la déficience cognitive
conséquente, se développent doucement pendant des années avec la
démence comme stade final des années d'accumulation pathologique. Par
ailleurs, nous savons que certaines personnes ont des changements au
niveau du cerveau associés à l'alzheimer mais qu'elles ne montrent
aucun symptôme de démence.
- Des gènes indicateurs au début de la maladie d'Alzheimer indiquent que
les événements initiaux qui deviennent des symptômes cliniques et des
changements pathologiques du cerveau débutent avec un métabolisme bêta-
amyloïde déséquilibré.
- Le e4 allele du gène APOE est bien accepté pour le stade avancé de la
maladie d'Alzheimer, défini comme le stade à 65 ans ou plus.
- Les marqueurs biologiques d'alzheimer ont été développé et sont dans
le processus d'être validés. Ceux-ci sont comptés dans plusieurs
catégories :

- Les marqueurs biologiques de pathologie bêta-amyloïde, y compris
l'imagerie amyloïde et les niveaux de bêta-amyloïdedans du liquide
céphalorachidien (LCR).
- Les marqueurs biologiques dans les blessures neuronales, y compris
les niveaux de LCR tau et de phospho-tau.
- Les marqueurs biologiques de disfonctionnement neuronaux, y
compris la captation diminuée de FDG et de scanners.
- Les marqueurs biologiques de neurodégénération, y compris
l'atrophie du cerveau sur les scanners IRM structurels.

En outre, ce n'est que depuis cette décennie qu'une meilleure compréhension émerge des différences et des chevauchements de l'alzheimer par rapport aux démences non relatives à l'alzheimer. La connaissance de la démence non relative à l'alzheimer était rudimentaire en 1984 et les critères de diagnostique actuels sont vagues par rapport à la définition des distinctions entre l'alzheimer et d'autres alternatives importantes. On est à présent conscient de la coexistence bien commune de l'alzheimer et de la maladie cérébrovasculaire. On en sait plus sur la démence résultant de la maladie de corps de Lewy et aussi sur la maladie de Pick et autres démences frontotemporales.

Trois rapports de groupes de travail présentent de nouvelles idées pour les critères des recherches et pour mieux définir les débuts de la maladie d'Alzheimer.

Les groupes de travail du NIA/de L'Alzheimer's Association ont été organisés autour des trois stades de la maladie d'Alzheimer communément reconnus aujourd'hui - L'alzheimer préclinique, le trouble cognitive léger (TCL) dû à l'alzheimer et à la démence d'alzheimer.


- Préclinique - le groupe définit l'ordre du jour pour identifier les
méthodes d'évaluation qui pourraient aider à prédire le risque de
développement de la maladie. Les marqueurs biologiques et autres
outils d'évaluation clinique pour identifier le déclin cognitif
précoce sont étudiés afin d'établir la présence de changement dans le
cerveau atteint d'alzheimer chez des personnes sans aucun symptôme
évident et pour identifier celles qui pourraient être atteintes de la
maladie.
- Le trouble cognitif léger - Le groupe affine les critères TCL qui
aideront à indiquer le changement cognitif avant la démence et à mieux
différencier le TCL de l'alzheimer. Des recherches sont en cours pour
mieux comprendre les changements cognitifs qui prennent place, comment
ils se relatent aux marqueurs biologiques et laquelle de ces méthodes
indique au mieux la possibilité d'une progression imminente de la
maladie d'Alzheimer.
- La maladie d'Alzheimer's - le groupe revoit les critères actuels de
diagnostique de l'alzheimer pour inclure des marqueurs biologiques
possibles et d'autres évaluations qui pourraient venir en aide dans le
diagnostique de la maladie.

À propos d'AAICAD

L'International Conference on Alzheimer's Disease (AAICAD) de l'Alzheimer's Association est la conférence la plus importante en son genre, réunissant des chercheurs du monde entier pour offrir des comptes rendus et discuter des recherches et des informations révolutionnaires sur la cause, le diagnostique, le traitement et la prévention de la maladie d'Alzheimer et troubles connexes. En tant que partie intégrante du programme de recherche de l'Alzheimer's Association, l'AAICAD sert de catalyseur pour apporter de nouvelles connaissances en matière de démence et pour favoriser la recherche communautaire vitale et collégiale.

À propos de l'Alzheimer's Association

L'Alzheimer's Association est une organisation de santé bénévole de premier plan dans les soins, le soutien et la recherche de l'alzheimer. Notre mission est d'éliminer la maladie d'Alzheimer grâce à l'avancement de la recherche, de fournir et améliorer les soins et le soutien pour tous ceux qui sont touchés et de réduire le risque de démence par la promotion de la santé du cerveau. Notre vision est un monde dépourvu d'alzheimer. Veuillez vous rendre sur le site web http://www.alz.org ou appeler le 800-272-3900.

EMBARGO SUR LA PUBLICATION JUSQU'AU MARDI, 13 JUILLET 2010 À 11H30 HEURE NORMALE D'HAWAII / 17H30 HEURE DE L'EST


source: www.generation-nt.com
Source(s) : Alzheimer's Association

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mercredi 14 juillet 2010

Alzheimer: des avancées mais toujours pas de traitement

MILWAUKEE (AP) — Une conférence médicale fait le point cette semaine à Hawaï sur les recherches sur la maladie d'Alzheimer. Parmi les avancées: de nouvelles études montrent que le sport et la vitamine D réduisent les risques de développer cette pathologie, qui est par ailleurs plus facilement détectable grâce à nouveaux examens. En revanche, les scientifiques n'ont toujours pas trouvé de médicament qui arrêterait ou même ralentirait la dégénérescence cérébrale.

Actuellement, les médecins doivent se contenter de traiter les symptômes d'Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative, qui affecte plus de 26 millions de personnes à travers le monde, se traduit par des pertes de mémoire puis des troubles du langage et de la motricité.

"Nous n'avons rien qui ralentisse ou qui stoppe l'évolution" de la maladie elle-même, souligne William Thies, directeur scientifique de l'Association Alzheimer. Les recherches sur de nouveaux médicaments n'ont rien donné. Certaines molécules, qui s'annonçaient prometteuses, se sont finalement révélées inefficaces. Le Dimebon, que le laboratoire Pfizer mettait au point, n'a pas réussi les derniers tests.

Cependant, des avancées ont été enregistrées dans d'autres domaines de recherche. En prévention, d'abord.

Les personnes qui font de l'exercice de façon modérée ou intense ont deux fois moins de risques de développer la maladie d'Alzheimer que les personnes moins sportives, ont rapporté dimanche les chercheurs de Framingham Heart Study, une étude de cohorte menée depuis des décennies dans une ville du Massachusetts.

Une autre enquête a démontré qu'une déficience en vitamine D pouvait quadrupler le risque d'infirmité mentale. Cela ne veut pas dire qu'il faille prendre des compléments vitaminés, avertissent les médecins. Une grande étude est actuellement conduite pour voir si cela est recommandé.

Autre avancée: le diagnostic. La maladie d'Alzheimer est en général détectée grâce à des tests neuropsychologiques. Depuis quelques années, les médecins utilisent l'imagerie médicale. La tomographie par émission de positrons (TEP), pratiquée après avoir injecté une sorte de colorant radioactif, permet de cartographier le cerveau.

Dans un cerveau atteint d'Alzheimer, des agrégats anormaux de fragments de protéine s'agglomèrent entre les cellules nerveuses. Ces "plaques" sont caractéristiques de la maladie.

Le colorant employé actuellement pour les TEP est très difficile d'utilisation. Or quatre sociétés sont en train de mettre au point des produits qu'elles espèrent plus simples d'emploi.

Enfin, de nouvelles pistes de traitement sont étudiées. Un aérosol nasal à l'insuline a donné des résultats encourageants pour améliorer les performances cognitives. Toutefois, "c'est encore un essai pilote", a souligné Laurie Ryan, qui supervise les bourses de l'Institut national du vieillissement, qui a financé cette étude.

Cette piste se base sur la théorie selon laquelle Alzheimer et le diabète seraient liés. En effet, les diabétiques semblent avoir plus de risques que les autres de développer un Alzheimer et les patients qui souffrent d'Alzheimer ont tendance à être insulino-résistants. Administrée en spray nasal, l'insuline gagne directement le cerveau, sans affecter le taux de sucre dans le sang, explique Laurie Ryan pour qui un traitement de ce type pourrait se révéler à la fois simple et bon marché. AP
source:www.challenges.fr

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mardi 13 juillet 2010

Santé : USA : Les chercheurs américains ont lié l'exercice physique et la vitamine D à la maladie d'Alzheimer


Selon deux nouvelles études, les seniors qui pratiquent les exercices physiques et qui ont des niveaux adéquats de vitamine D risquent moins de développer la maladie d'Alzheimer.
Les conclusions de ces études de grande envergure et de longue durée ont été publiées dimanche, lors d'une Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer à Hawaii.

Pour une étude, un groupe de chercheurs américains ont analysé les données de plus de 1.200 personnes âgées de soixante-dix ans. L'étude, qui a ciblé les participants de la ville de Framingham au Massachusetts depuis 1948, a suivi leur état cardio-vasculaire et, actuellement, surveille en même temps leur état cognitif

Les niveaux d'activité physique des 1.200 participants ont été évalués entre 1986 - 1987. Dans le cadre de l'étude poursuivie pendant deux décennies, 242 des participants ont développé une démence, dont 193 cas de maladie d'Alzheimer.

Les personnes qui ont fait des exercices d'une intensité modérée ou excessive ont réduit de 40 pour cent de risque de développer la démence de n'importe quel type. La possibilité de développer la démence de n'importe quel type est de 45 % plus élevée chez personnes pratiquant de bas niveaux d'activité physique comparée à ceux qui pratiquent le plus haut niveau d'exercice. Ces tendances sont estimées plus fortes chez les hommes.

"C'est la première étude qui est faite en suivant un grand groupe des individus pour une période aussi longue. Elle montre que la pratique d'une activité physique, même d'une intensité modérée, contribuerait probablement à réduire le risque de développer la démence et même à prolonger la vie jusqu'à 80 ans," ont annoncé dans une communiqué de presse Dr. Zaldy Tan, l'auteur de l'étude, le docteur du Brigham and Women's Hospital, du Veterans Affairs Boston Healthcare System and Harvard Medical School.

Dans le cadre de la seconde étude, les chercheurs de l'University of Exeter Peninsula Medical School (UEPMS) en Grande-Bretagne ont trouvé un lien entre la carence en vitamine D et une possibilité élevée de contracter une infirmité ou une démence ultérieurement.

Les chercheurs ont effectuée des analyses portant sur 3 325 personnes de l'âge de 65 ans ou plus, qui ont pris part à la troisième Enquête nationale des États-Unis sur la Santé et la Nutrition. Les niveaux de vitamine D des participants ont été évalués sur le prélèvement du sang et comparés avec la performance des participants dans une évaluation de la fonction cognitive, qui inclut les tests de mémoire, l'orientation concernant le temps et l'espace et la capacité de maintenir l'attention. Les participants, dont les notes sont parmi les 10 % des plus basses sont considérés comme souffrant d'une infirmité cognitive.

L'étude a démontré que le risque de l'infirmité cognitive est 42 % plus élevé chez les personnes qui manquent de vitamine D et de 394 % plus élevé chez ceux qui souffrent d'une insuffisance sévère de vitamine D.

"Il paraît que la possibilité de l'infirmité cognitive augmente, alors que les niveaux de vitamine décroissent. Cette conclusion est en accord avec les résultats des études faites antérieurement en Europe. Étant donné que la carence en vitamine D et la démence sont toutes deux des cas courants dans le monde d'entier, il s'agit d'une des préoccupations majeures de la santé publique" a indiqué dans un communiqué de presse l'auteur de l'étude Dr. David Llewellyn, docteur de l'UEPMS.

"Les compléments de vitamine D sont des moyen sûrs, économiques et efficaces pour résoudre la carence " a expliqué Llewellyn. " De toute façon, peu d'aliments contiennent de la vitamine D. Les niveaux de complément en vitamine aux États-Unis sont actuellement inadéquats. Il est urgent d'établir plus de recherches pour prouver si le complément en vitamine D a un potentiel thérapeutique à même de traiter la démence" a-t-il précisé.
source:www.casafree.com

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Novartis « Reflections » Campaign

Simples et efficaces, un petit retour sur ces excellents visuels réalisés par le photographe américain Tom Hussey pour la campagne de lancement du nouveau patch Exelon développé par le laboratoire Novartis dans le cadre du traitement de la maladie d’ Alzheimer. Découvrez les huit déclinaisons en images dans la suite !











source:www.trendsnow.net

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jeudi 8 juillet 2010

Une prise de sang annonciatrice


Une simple prise de sang permettrait de détecter la maladie d'Alzheimer pas moins de 10 ans avant l'apparition des premiers symptômes, affirment des chercheurs britanniques.

Selon le Pr Madhav Thambisetty et ses collègues du King's College de Londres, la présence en forte concentration de la protéine clusterine dans le sang serait un signe annonciateur de l'apparition éventuelle de la maladie.

Cette découverte, si elle se confirme, permettra de traiter des patients très tôt et de minimiser les effets de la maladie.

Le détail de ces travaux est publié dans les Archives of General Psychiatry.

En mars dernier, des chercheurs de l'Université Laval avaient annoncé qu'il était possible de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer aux premiers signes de son développement grâce à un simple test de résonance magnétique. Ce test permettrait de mesurer l'épaisseur des tissus du cerveau, qui s'amincissent chez une personne atteinte de la maladie.

Il y a actuellement 120 000 personnes qui souffrent de cette maladie au Québec. Dans le reste du pays, ce nombre atteint 500 000, et il devrait plus que doubler d'ici une génération. À ce moment-là, 250 000 Québécois en seront atteints, et 1,3 million de Canadiens.
source:www.radio-canada.ca

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mercredi 7 juillet 2010

Le sucre pire que le gras


RelaxNews

Andrew Weil, expert médical auteur de livres sur la santé naturelle et le bien-être, a affirmé sur Twitter le 2 juillet que les glucides raffinés étaient plus mauvais pour la santé que les graisses saturées.

Andrew Weil indique, dans un article sur le site HuffingtonPost.com, que le livre Good Calories, Bad Calories de Gary Taubes, conclut que les graisses alimentaires, saturées ou non, ne sont pas responsables de l'obésité, des problèmes cardiaques ou autre maladie chronique. Pour l'auteur, le problème concerne les glucides, leur effet sur la sécrétion d'insuline, et donc la régulation hormonale de l'homéostasie, un processus permettant de maintenir l'harmonie interne du corps. Plus les glucides sont digestes et raffinés, plus ils ont d'effet sur la santé, le poids et le bien-être.

Selon Gary Taubes, les sucres sont particulièrement nocifs, car ils font monter le tôt d'insuline tout en surchargeant le foie. Et de conclure que les glucides sont les responsables alimentaires des maladies coronariennes et du diabète. Ils sont également les responsables alimentaires les plus probables du cancer, de la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies chroniques actuelles.

Une telle conclusion n'invite pas pour autant à se tourner vers les protéines animales. Andrew Weil conseille notamment les fruits et légumes, dans sa pyramide «anti-inflammatoire» (http://www.drweil.com/drw/u/ART02995/Dr-Weil-Anti-Inflammatory-Food-Pyramid.html). Au sommet, on trouve les «sucreries saines» comme le chocolat noir 70%, à manger avec modération.

Une nouvelle étude publiée dans le Journal of American Society of Nephrology montre que le sirop de maïs riche en fructose, et pas seulement le sel, était lié à l'hypertension, qui accroît le risque cardiaque, et recommande moins de 74 grammes de fructose par jour, selon Health.com.

Etude «Increased Fructose Associates with Elevated Blood Pressure»: http://jasn.asnjournals.org/cgi/content/abstract/ASN.2009111111v1
source:www.cyberpresse.ca

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