A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mardi 30 août 2011

L'amour jusqu'au bout

L'amour jusqu'au bout

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dimanche 28 août 2011

Alzheimer: une cuillère à café de sel par jour augmenterait les risques


Selon une étude canadienne publiée dans le journal Neurobiology of Aging, consommer l'équivalent d'une cuillère à café de sel par jour augmenterait les risques de développer la maladie d'Alzheimer.

D'après les chercheurs qui ont suivi 1262 hommes et femmes âgés de 67 à 84 ans pendant 3 ans, les effets néfastes du sel sur les fonctions cognitives seraient encore plus élevés chez les personnes qui ont un mode de vie sédentaire. Ils ont par ailleurs confirmé qu'une forte consommation de sel (plus de 7g par jour) augmentait la pression artérielle et le risque de maladies cardiaques.

Rappel: les autorités sanitaires recommandent de ne pas dépasser 6g de sel par jour et de marcher quotidiennement au moins 30 minutes.

Source: 'Sodium intake and physical activity impact cognitive maintenance in older adults - the NuAge Study,' 22 August 2011
source: sante.planet.fr

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vendredi 26 août 2011

Alzheimer : un extrait d’une mousse chinoise obtenu in vitro

Une équipe de l’université Yale a réussi à synthétiser en laboratoire l’huperzine A, extrait de la mousse chinoise Huperzia serrata, qui semble avoir un potentiel dans la maladie d’Alzheimer, voire d’autres affections neurologiques.

L’huperzine A est un inhibiteur enzymatique qui a été utilisé contre l’Alzheimer à la fin des années 1990 et qui est vendu aux États-Unis comme complément diététique destiné à améliorer la mémoire. Mais il se trouve que l’on ne peut extraire de cette mousse chinoise que de petites quantités d’huperzine A, que celle-ci peut coûter par endroits jusqu’à 1 000 dollars le mg et que la mousse est menacée de disparition pour être trop exploitée. C’est dans ce contexte que des chercheurs de l’Université Yale (Seth Herzon, Maung Kyaw Moe Tun et Daniel-Joachim Wüstmann) sont parvenus à synthétiser l’huperzine A en laboratoire, en 8 étapes, avec un rendement de 40 %. À titre comparatif, les techniques de synthèse précédentes nécessitaient deux fois plus d’étapes et leur rendement atteignait tout juste 2 %. Les chercheurs pensent pouvoir faire baisser le coût de leur produit à 50 cents de dollars le mg.

Les chercheurs ont conclu un partenariat avec une société industrielle pour produire l’huperzine A à grande échelle. Des essais cliniques sont programmés aux États-Unis dans diverses maladies neurologiques. Selon les chercheurs, ce composé pourrait aussi avoir un intérêt contre des armes chimiques.

› Dr E. DE V.

« Chemical Science », 25 août 2011.
source: www.lequotidiendumedecin.fr

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samedi 20 août 2011

ALZHEIMER: De l'huile de foie de morue pour prévenir le déclin cognitif


Rhode Island Hospital
Des chercheurs sur la maladie d'Alzheimer du Rhode Island Hospital ont identifié des associations positives entre les huiles de poisson et le fonctionnement cognitif ainsi que des différences dans la structure du cerveau entre consommateurs et non-consommateurs de ces suppléments. Leurs résultats suggèrent des bénéfices de ces suppléments sur la santé du cerveau et le vieillissement. Ces résultats avaient été présentés à la récente Conférence internationale sur la maladie d'Alzheimer, à Paris*.

Cette étude a porté sur les données de l'Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative (ADNI), une vaste étude multicentrique, financée par les NIH qui a suivi 819 adultes âgés aux capacités cognitives normales, à troubles cognitifs légers et atteints de la maladie d'Alzheimer depuis plus de 3 ans à l’aide de tests de mémoire et d’IRM du cerveau. 117 participants ont rapporté l'utilisation régulière de suppléments d'huile de poisson au début et au cours de l'étude. Les chercheurs ont comparé le fonctionnement cognitif et l'atrophie du cerveau des participants.

L'utilisation de suppléments d'huile de poisson est associée à un meilleur fonctionnement cognitif
chez les consommateurs de suppléments, concluent les chercheurs. Cependant, cette association n’est significative que chez les personnes qui avaient une fonction cognitive normale et sans facteur de risque génétique (APOE4) pour la maladie d'Alzheimer.

Un lien évident entre suppléments d'huile de poisson et volume du cerveau
: Les analyses d'imagerie montrent une association positive significative entre l'utilisation de suppléments d'huile de poisson et les volumes moyens du cerveau dans deux régions essentielles utilisées pour la mémoire et la pensée (le cortex cérébral et l'hippocampe). En d'autres termes, l'utilisation d'huile de poisson est associée à un déclin cognitif moindre chez les patients prenant ces suppléments.

L’auteur principal, le Dr. Daiello explique que ces observations devraient motiver davantage l'étude des effets possibles à long terme de la supplémentation en huile de poisson sur les marqueurs importants de déclin cognitif et l'influence potentielle de la génétique sur ces résultats.

* Alzheimer's Association International Conference on Alzheimer's Disease (AAICAD)

Source: Lifespan News (Rhode Island Hospital)
source:www.santelog.com

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jeudi 18 août 2011

L’exercice physique protège le cerveau

L’exercice physique pratiqué régulièrement pourrait aider à protéger le cerveau des dommages causés par la maladie d’Alzheimer et les autres maladies neurodégénératives, rapporte la revue scientifique Brain, Behavior and Immunity.

«L’exercice permet au cerveau de produire rapidement des substances qui empêchent l’inflammation d’endommager le cerveau», explique l’auteure principale de l’étude, Jean Harry, du National Institute Environmental Heatlh Sciences, aux États-Unis.

Des recherches antérieures avaient déjà permis de démontrer qu’après une lésion cérébrale, l’exercice physique favorisait le processus de guérison. Cette découverte permet désormais d’établir que l’exercice peut prévenir les dommages sérieux aux cellules cérébrales.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont exposé des souris de laboratoire à des substances chimiques qui détruisent l’hippocampe, cette partie du cerveau qui contrôle l’apprentissage et la mémoire. Les souris qui avaient fait de l’exercice avant d’être exposées aux produits toxiques produisaient de l’interleukine-6, un messager qui permet à des cellules du système immunitaire de communiquer entre elles. Cela a pour effet de diminuer les effets nocifs de l’inflammation et d’empêcher la perte de fonction cognitive qui y est habituellement reliée.

Outre les effets destructeurs des maladies neurovégétatives, l’exercice pourrait aussi protéger des produits toxiques présents dans l’environnement. Les chercheurs espèrent que cette découverte incitera les individus à faire de l’exercice physique régulièrement, puisqu’on ne cesse de prouver ses bienfaits.
source :sante.canoe.com

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lundi 15 août 2011

Alzheimer : la détresse des familles

Les associations tirent la sonnette d'alarme après un nouveau drame dans les Yvelines.

Il ne supportait plus les cris de sa mère de 91 ans atteinte d’ Alzheimer . Un homme de 68 ans est en garde à vue, soupçonné d’avoir tué sa mère , malade, mercredi à Viroflay dans les Yvelines. C’est lui qui avait appelé les pompiers, en leur disant que la nonagénaire ne respirait plus. Un drame qui illustre à l'extrême la grande souffrance des proches des malades d’Alzheimer, rappellent des associations.

"Un état d'épuisement physique et moral"

Michèle Micas, présidente de l’association France Alzheimer, a tenté d'expliquer ce drame, au micro d’Europe 1. "Ça n’arrive pas du jour au lendemain", a-t-elle plaidé, "cet homme était arrivé à un état d’épuisement physique et moral" pour arriver à un tel passage à l’acte. "Ce qui est très difficile, ce sont les cris constants, et l’agressivité. Quelquefois c’est 24 heures sur 24".

Face à de tels drames, seules les familles de malades d’Alzheimer peuvent comprendre, estime la présidente de France Alzheimer. "On ne peut pas juger", disent-elles à Michèle Micas. Et elles insistent sur leur "besoin d’aide". Les associations le répètent, être accompagné dans la vie de tous les jours est le seul moyen d’éviter l’épuisement, moral et physique. Dans le cas spécifique de l'affaire des Yvelines, France Alzheimer "regrette qu'il n'y ait pas eu des solutions mises en place en amont", comme "l'hospitalisation en urgence", ou "des traitements sédatifs en urgence".

En France, 800.000 personnes sont touchées par l’Alzheimer.
source:www.europe1.fr

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samedi 13 août 2011

Peut-on prévenir la maladie d’Alzheimer ?

Nous avons tous déjà entendu que stimuler nos fonctions cérébrales et notamment intellectuelles pouvait nous protéger de la maladie d’Alzheimer. C’est ainsi que l’on recommande les mots croisés et toutes sortes d’apprentissages. Aujourd’hui, de nouvelles données suggèrent qu’il existe d’autres facteurs protecteurs. On a même identifié des facteurs de risque, mais tous sont modifiables !

3 facteurs de risque de maladie d’Alzheimer
5 facteurs protecteurs de la maladie d’Alzheimer

La recherche est mobilisée depuis des années déjà pour développer des traitements qui permettraient de guérir la maladie d’Alzheimer. Parallèlement, des chercheurs s’activent autour de la prévention. Une analyse de toutes les publications ayant porté sur ce sujet a donné des résultats particulièrement intéressants. En effet, des facteurs de risque et des facteurs protecteurs ont été identifiés. La bonne nouvelle est que tous sont modifiables, ce qui signifie qu’en agissant sur chacun de ces facteurs, on pourrait réduire de moitié le nombre de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer.



3 facteurs de risque de maladie d’Alzheimer

Le diabète.
L’excès de cholestérol dans la quarantaine.
Le tabagisme.



5 facteurs protecteurs de la maladie d’Alzheimer

Le régime méditerranéen.
L'apport en acide folique, ou vitamine B9.
La consommation faible ou modérée d'alcool.
Les activités cognitives.
L'activité physique.

A titre d’exemple, le diabète augmente le risque de maladie d’Alzheimer de 39%. Sachant que 6,4% de la population mondiale est touchée par le diabète, cette maladie est responsable à elle seule de 2% des cas de maladie d’Alzheimer.

Autre exemple, la sédentarité augmente le risque de maladie d’Alzheimer de 82%. Sachant que 17,7% de la population mondiale est inactive physiquement, la sédentarité est responsable de 13% des cas de maladie d’Alzheimer.

Enfin, le tabagisme augmente le risque de maladie d’Alzheimer de 59%. Sachant que 27% de la population fume, le tabagisme est responsable de 14% des cas de maladie d’Alzheimer.

On constate que tous ces facteurs sont modifiables. Autrement dit, nous pouvons tous agir et nous protéger de la maladie d’Alzheimer.

Ainsi, près de la moitié des cas de maladie d’Alzheimer pourraient être évités en modifiant ces facteurs. Rappelons que dans le monde, on estime à 34 millions le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. En France, ce chiffre est estimé à 1 million.

En l’absence actuelle de traitement permettant de guérir de cette maladie, la prévention représente un enjeu colossal.

Article publié par Isabelle Eustache le 12/08/2011 - 11:59

Sources : Archives of Neurology (JAMA), publié en ligne le 9 mai 2011.

source:www.e-sante.fr

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samedi 6 août 2011

Maladie d'Alzheimer : les difficultés de la prise en charge

Maladie d'Alzheimer : les difficultés de la prise en charge

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mercredi 3 août 2011

Les facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer


Sept facteurs de risque, tel le faible niveau d'instruction et le tabagisme, seraient responsables de la moitié des cas de la maladie d'Alzheimer dans le monde.
Bénédicte Salthun-Lassalle


La maladie d'Alzheimer est une pathologie neurodégénérative qui se caractérise par des troubles de la mémoire et une démence. Dans le monde, 33,9 millions de personnes souffrent de cette maladie, et ce chiffre devrait tripler dans les 40 ans à venir. On sait qu'elle se traduit par des lésions dans le cerveau, mais on en ignore les causes. Bien que certains facteurs génétiques existent, Deborah Barnes et Kristine Yaffe, de l'Université de Californie à San Francisco, ont identifié sept facteurs de risque associés à la maladie d'Alzheimer, la plupart liés au style de vie.

En analysant la littérature scientifique portant sur de nombreux patients atteints de la maladie d'Alzheimer, les neuroscientifiques ont estimé le nombre de cas aujourd'hui attribuables à chaque facteur de risque supposé. Le principal facteur, représentant 19 pour cent des cas, serait le faible niveau d'instruction. L'activité intellectuelle serait en effet un facteur protecteur. Puis viendraient le tabagisme (14 pour cent des cas), l'inactivité physique (13 pour cent), la dépression (11 pour cent), l'hypertension (5 pour cent), et enfin l'obésité et le diabète (2 pour cent chacun). Ensemble, ces sept facteurs de risque participeraient à environ la moitié des cas dans le monde.

En outre, grâce à un modèle mathématique, D. Barnes et K. Yaffe ont calculé le nombre de cas qui pourraient être évités en diminuant ces facteurs de risque : une réduction de 25 pour cent de ces facteurs éviterait plus de trois millionshttp://www.blogger.com/img/blank.gif de cas, tandis qu'une une diminution de seulement 10 pour cent réduirait de 1,1 million le nombre de cas.

Bien sûr, d'autres facteurs de risque peuvent être impliqués, par exemple les maladies cardiovasculaires et le régime alimentaire. En outre, on n'a pas encore prouvé de lien de cause à effet entre ces facteurs et l'apparition de la maladie ; d'autant que certains facteurs, telles la dépression et l'inactivité physique, peuvent être des conséquences précoces de la maladie et non des causes (la pathologie débutant de nombreuses années avant d'être diagnostiquée). Reste à réaliser de vastes études pour savoir si, lorsque ces facteurs sont modifiés, le risque de développer la maladie diminue bien.
source: www.pourlascience.fr

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lundi 1 août 2011

Alzheimer : l'agitation, une question de douleur ?

Une étude norvégienne nous montre que l'agitation, problème fréquent des patients Alzheimer, est diminuée par un traitement adéquat contre la douleur.


L'agitation des patients Alzheimer

L'agitation est un symptôme fréquent de la maladie d'Alzheimer. Quand il est agité, le patient a une activité inappropriée, soit parce qu'elle est reproduite trop fréquemment ou parce qu'elle survient dans un contexte qui n'est pas le bon. Il y a de nombreux exemples : besoin de bouger, de marcher, de partir ; vocabulaire inapproprié, menaces, confusion etc. A l'heure actuelle, les neuroleptiques sont utilisés pour diminuer l'agitation des patients Alzheimer, mais ces médicaments ont des effets secondaires et des risques. Et leur efficacité est limitée !

L'agitation liée à la douleur

Une équipe norvégienne (1) a cherché à vérifier si la douleur n'était pas souvent en cause dans l'agitation. En effet, de nombreux patients Alzheimer souffrent en plus de maladies potentiellement douloureuses. Et si l'on connaît de nombreux déclencheurs de l'agitation (environnement trop bruyant, stress, changement dans la routine habituelle), on ne les connaît pas tous. Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs ont sélectionné des malades dans 60 maisons de repos et de soin. Dans certaines, les malades ont été suivis pour la douleur selon les recommandations de la Société américaine de gériatrie ; dans les autres, les malades Alzheimer sont restés à leur prise en charge habituelle, qui est moins attentive à la douleur.

Soigner la douleur diminue l'agitation des patients Alzheimer

Conclusion : une prise en charge adéquate de la douleur diminue l'agitation de 17% chez les malades Alzheimer. La diminution est significative au bout de deux semaines et s'est maintenue pendant les deux mois qu'a duré l'essai. Les chercheurs ont fait un dernier contrôle au bout de trois mois, et les malades qui avaient bénéficié d'une prise en charge de la douleur étaient retournés à leur agitation habituelle. Le fait de rechercher une éventuelle cause douloureuse à l'agitation fait pourtant déjà partie des conseils donnés aux médecins en cas d'agitation d'un patient Alzheimer ; apparemment cette recommandation n'est pas assez appliquée, ou pas de la bonne manière.

Comment réagir face à l'agitation des patients Alzheimer ?

L'association Alzheimer liste les conduites à tenir en cas d'agitation

* Ecouter le malade, pour tenter de comprendre ce qui cause l'agitation.
* Rassurer le malade en lui disant qu'il est en sécurité, et que vous resterez avec lui/elle jusqu'à ce qu'il/elle aille mieux.
* Associer le patient à des activités qui vont le relaxer – art, musique, etc.
* Modifier l'environnement : diminuer le bruit et les distractions.
* Laisser l'énergie du patient s'exprimer : aller marcher par exemple.
* Surtout, ne pas répondre à l'agitation en élevant la voix ni en empêchant la personne de bouger ou de s'exprimer.

source: www.e-sante.fr

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