A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
samedi 22 septembre 2012

Célébration de la Journée mondiale de l’AlzheimerQuand on n’a que l’oubli...


Besoin d’un plan national sur l’Alzheimer. • En Tunisie, 35 mille personnes souffrent de cette maladie. A l’horizon 2020, ils atteindront les 60 mille. L’Alzheimer ou la maladie de la vieillesse figure sur la liste des maladies de démence. Elle suit, tant dans le monde que dans notre pays, une courbe croissante. En effet, si les Tunisiens atteints d’Alzheimer comptent, à peu près, quelque 35 mille cas; ce chiffre risque de quasiment doubler au bout de huit ans : les estimations à l’horizon 2020 anticipent sur 60 mille cas. Notons que dans le monde, les victimes de cette démence sont dans l’ordre de 25 millions de personnes. Une maladie donc en évolution positive à prendre au sérieux, notamment dans une société de plus en plus nucléaire, où le quotidien et son rythme frénétique jouent, parfois, au détriment d’une bonne prise en charge et d’un bon accompagnement des seniors. Que dire donc lorsque ces derniers sont en proie à l’oubli. La célébration annuelle de la Journée mondiale de l’Alzheimer fixée au 20 septembre, vise, d’abord à mettre en lumière une pathologie qui fait bel et bien partie de notre panoplie épidémiologique. Elle tend, par ailleurs, à mettre en place une approche globale, incluant aussi bien l’orientation de la population cible vers les institutions et les structures appropriées, l’information et l’appui de la famille quant à une meilleure prise en charge de la personne atteinte d’Alzheimer. A l’instar des pays occidentaux et orientaux, la Tunisie célèbre la Journée mondiale de l’Alzheimer, une célébration qui, à chaque fois, s’accompagne d’actions multiples pour mieux traiter cette maladie. Cette année, l’on zoom plus particulièrement sur l’un des plus pertinents mécanismes sanitaires, établi depuis quelque temps, dans l’optique de promouvoir la prise en charge des malades d’Alzheimer, l’accompagnement de leurs proches, ainsi que la formation des compétences paramédicales spécialisées. Il s’agit, en effet, du Centre Alzheimer situé à l’hôpital Razi, qualifié par le Pr Riadh Guouider, chef de service neurologie et directeur dudit centre, comme «l’unique centre spécialisé en la matière en Afrique et dans le monde arabe». « L’évolution croissante de cette maladie nécessite d’être prise en considération surtout qu’elle influe, aussi bien, sur le patient en question que sur toute sa famille. En Tunisie, explique le Pr Guouider, fort nombreuses sont les familles qui doivent agencer leur quotidien avec les besoins spécifiques d’un proche atteint d’Alzheimer». L’Alzheimer, ou appelé communément la maladie de la vieillesse, fait partie des maladies neurologiques qui peuvent atteindre les personnes âgées de plus de 60 ans. Selon les données fournies par le Pr Guouider, elle est fréquente chez les octogénaires. Parmi les symptômes phare de cette maladie, l’on compte les troubles de mémoire. « Toutefois, précise le neurologue, les troubles de mémoire ne renvoient pas inéluctablement à la maladie d’Alzheimer. Même chose pour le facteur d’hérédité: ce facteur participe, certes, à l’Alzheimer sans pour autant en être une composante évidente. Pour avoir la certitude qu’il s’agit bel et bien d’Alzheimer, il est impératif de procéder à une véritable cascade de diagnostics». Prendre en charge les malades, épauler leurs familles Le Centre Alzheimer met à la disposition des malades des prestations adaptées à leur maladie. Cela commence par un accueil de jour, qui s’accompagne d’un diagnostic approprié. Les familles bénéficient, par ailleurs, d’une meilleure information sur une maladie qui semble difficile à cerner et à gérer. L’encadrement des proches est susceptible de faciliter l’accompagnement des malades dans leur milieu familial. « Nous procédons, également, à la formation des compétences que l’on veut absolument qualifiées pour subvenir aux besoins médicaux et paramédicaux des patients. D’autant plus que nous consacrons un volet consistant à la recherche sur l’Alzheimer; un travail indispensable pour le cernement de la cartographie épidémiologique de cette maladie qui va nous permettre de mieux orienter nos axes d’intervention», renchérit le directeur du centre. Parallèlement aux prestations du Centre Alzheimer, la société civile s’active, de son côté, pour accorder aux personnes atteintes par cette maladie ainsi que leurs familles l’appui moral dont elles ont besoin. C’est le cas de l’Association Alzheimer Tunisie qui, depuis 2009, s’applique à l’orientation des familles sur tout ce qui a trait à cette maladie. « Les familles sollicitent souvent des informations précises sur des questions médicales, juridiques et autres. C’est pourquoi nous avons instauré la tradition des ateliers pour familles des malades d’Alzheimer afin de les aider à mieux comprendre les spécificités de cette maladie et à résoudre au mieux le problème de prise en charge», indique Mme Alouane, présidente de l’association. Une prise en charge qui implique également l’intervention et l’appui de psychologues et d’orthophonistes dont les compétences sont indispensables pour mieux traiter la maladie. L’association met également à la disposition des malades des ateliers d’activités manuelles et de jeux, et ce, afin de libérer quelque peu les proches. A l’occasion de la célébration, hier, de la Journée mondiale de l’Alzheimer, l’association a concocté, et pour la troisième année consécutive, des ateliers et une table ronde au profit des familles concernées dans le but de vulgariser davantage l’information sur l’Alzheimer. Certes, ce travail dénote un souci confirmé sur la nécessité de mieux prendre en charge les seniors atteints par cette maladie. Toutefois, et compte tenu du nombre de plus en plus croissant de cas, il convient désormais de renforcer les structures existantes et conjuguer les efforts autour d’axes de priorité. Le Pr. Guouider insiste sur l’impératif d’établir un plan national sur l’Alzheimer, une maladie qui évolue et qui coûte cher tant pour les familles des malades que pour l’Etat. Il est à noter en effet qu’un traitement médical spécifique coûte entre 150/DT et 200/DT par mois, et ce, sans compter les exigences paramédicales. « Il existe un projet envisagé en la matière sur lequel nous nous penchons, ainsi que la direction des soins et de la santé de base ( DSSB). Il est également recommandé de décentraliser les services du Centre Alzheimer pour toucher les régions intérieures», souligne notre interlocuteur qui tient à rappeler l’un des slogans relatifs aux malades d’Alzheimer : « Ce n’est pas parce qu’ils oublient qu’on doit les oublier». Auteur : D. BEN SALEM source: www.lapresse.tn

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jeudi 20 septembre 2012

Invitation


Madame, Monsieur, A l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, l'association Alzheimer Tunisie, organise une journée porte ouverte et de rencontre avec les spécialistes (Neurologues, gériatres, psychologues, kinésithérapeute, nutritionniste, orthophoniste, représentants de la CNAM....), le vendredi 21 septembre 2012 à 15h00. La journée est l'occasion pour les familles des malades et aidants de rencontrer les spécialistes sur les questions relatives à la démence et à la maladie d'Alzheimer. A cet effet, vous êtes cordialement invité(e) à prendre part à cette après-midi au siège de l'association sis au 14, rue Cheikh Hattab Bouchnaq, Centre urbain nord, 1082 Tunis (A côté de la maison Essabah; en face de l'Office national de la famille et de la population et prés de la place 10 décembre du métro). Pour plus d'information, prière de contacter le 71232336 ou 98613976. Comptant sur votre participation active, veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations. P/ La présidente.

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دعوة


بمناسبة اليوم العالمي لمرض الزهايمر، يسعد جمعيّة الزهايمر تونس، دعوتكم لحضور فعاليات اليوم المفتوح بمشاركة ثلّة من أطبّاء الإختصاص وممثلين عن بعض الهياكل العمومية المختصّة في المجال بمقرّها الكائن بنهج الشيخ حطّاب بوشناق عدد14، المركز العمراني الشمالي، 1082 تونس (قرب مدينة العلوم وأمام مقرّ الدّيوان الوطني للأسرة والعمران البشري وحذو محطّة المترو الخفيف 10 ديسمبر)، وذلك يوم الجمعة 21 سبتمبر 2012 بداية من الساعة الثالثة بعد الزوال. مع الشكر سلفا على حضوركم ودعمكم.

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Alzheimer touche aussi des malades jeunes


Un trou de mémoire, un comportement un peu bizarre, des troubles du langage... À 50 ou 55 ans, on a vite fait de penser stress, surmenage. « À cet âge-là, on ne pense pas à la maladie. » La maladie ? Alzheimer. Elle atteint les personnes âgées. Mais elle peut aussi toucher des personnes de moins de 65 ans. « On estime que 8 500 personnes jeunes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer en France, rapportent les docteurs Chauviré et Etchary-Bouyx, neurologues au CHU d'Angers. 3 000 nouveaux cas sont détectés chaque année. » En 2008, le plan Alzheimer a mis en place un Centre national pour les malades Alzheimer jeunes. Il dispose de référents dans chaque région, dont à Angers, au centre mémoire de ressources et de recherches. C'est là qu'arrivent toutes les personnes âgées de moins de 65 ans chez qui la maladie a été diagnostiquée. Souvent tardivement. « Ni les médecins généralistes, ni les médecins du travail ne sont formés. » Les conséquences d'un diagnostic tardif sont dramatiques. Le malade perd son travail, rompt avec son entourage, se retrouve isolé. Une fois le diagnostic posé, la vie devient compliquée. « Très rapidement, les malades doivent être tout le temps accompagnés. Ils nécessitent une surveillance constante. » Comme pour les patients âgés. Sauf que l'entourage de ces malades-là est jeune, actif, travaille, élève ses enfants. Les structures d'accueil ne sont pas adaptées. « À Angers, poursuivent les deux médecins, on réfléchit à la possibilité d'utiliser les structures de soin pour personnes handicapées suite à un traumatisme crânien. » C'est la mutation d'un gène qui est à l'origine d'Alzheimer chez les sujets jeunes. Ce qui n'est pas obligatoirement le cas chez les patients plus âgés. La maladie risque, alors, d'être héréditaire. Des recherches génétiques peuvent être engagées si deux personnes, dans une même famille, sont touchées. À 50 ou 55 ans, on ne pense pas à la maladie. Quand Aloïs Alzheimer a découvert la pathologie qui porte son nom, c'était en 1911. Le patient avait 56 ans. Marianne DEUMIÉ. DL source: www.ouest-france.fr

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