A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mercredi 30 décembre 2009

Homéopathie: le Ginkgo biloba inefficace face au déclin de la mémoire

WASHINGTON — Le Ginkgo biloba, un médicament homéopathique censé lutter notamment contre les conséquences de la maladie d'Alzheimer, n'a aucun effet sur le déclin des facultés cognitives ou de la mémoire, selon les résultats d'une étude scientifique publiée mardi.

Des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est) ont mobilisé un échantillon de 3.069 personnes, les séparant en deux groupes. Le premier a reçu des doses de Gingko biloba tandis que le deuxième se voyait administrer un placebo à son insu.

Or, selon les résultats publiés par le Journal of the American Medical Association (JAMA), "nous n'avons trouvé aucune preuve d'un effet du Ginkgo biloba sur l'évolution des facultés cognitives et aucun effet sur certains domaines cognitifs comme la construction visuelle et spatiale, le langage, l'attention et la vitesse psychomotrice".

Les auteurs de l'étude ont noté que le Ginkgo biloba, extrait de la plante chinoise du même nom et en vente libre sur le territoire américain, était, "aux Etats-Unis et surtout en Europe, le médicament le plus utilisé pour contrer le déclin des facultés cognitives en raison de l'âge".

source: Copyright © 2009 AFP.

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Homéopathie: le Ginkgo biloba inefficace face au déclin de la mémoire

WASHINGTON — Le Ginkgo biloba, un médicament homéopathique censé lutter notamment contre les conséquences de la maladie d'Alzheimer, n'a aucun effet sur le déclin des facultés cognitives ou de la mémoire, selon les résultats d'une étude scientifique publiée mardi.

Des chercheurs de l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est) ont mobilisé un échantillon de 3.069 personnes, les séparant en deux groupes. Le premier a reçu des doses de Gingko biloba tandis que le deuxième se voyait administrer un placebo à son insu.

Or, selon les résultats publiés par le Journal of the American Medical Association (JAMA), "nous n'avons trouvé aucune preuve d'un effet du Ginkgo biloba sur l'évolution des facultés cognitives et aucun effet sur certains domaines cognitifs comme la construction visuelle et spatiale, le langage, l'attention et la vitesse psychomotrice".

Les auteurs de l'étude ont noté que le Ginkgo biloba, extrait de la plante chinoise du même nom et en vente libre sur le territoire américain, était, "aux Etats-Unis et surtout en Europe, le médicament le plus utilisé pour contrer le déclin des facultés cognitives en raison de l'âge".

source: Copyright © 2009 AFP.

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dimanche 27 décembre 2009

Alzheimer et cancer seraient liés

Les personnes souffrant d’Alzheimer seraient moins susceptibles de développer un cancer, et vice-versa, selon l’agence d’informations médicales Reuters Health.

Selon un rapport publié dans le journal de neurologie de l’Académie américaine de neurologie, le Docteur Roe et son équipe ont observé 3020 personnes âgées de 65 ans et plus. Ces personnes ont été suivies en moyenne 5 ans afin de voir si elles développaient une démence et en moyenne 8 ans pour observer le développement d’un cancer. "Découvrir les liens entre ces deux conditions peut nous aider à mieux comprendre ces deux maladies et laisse entrevoir un boulevard de nouvelles possibilités en matière de traitements", note Dr. Catherine M. Roe de l’école de médecine universitaire de Washington, à Saint Louis.

Au début de l’étude, 164 personnes (5,4%) souffraient déjà d’Alzeihmer et 522 personnes (17,3%) avaient déjà été diagnostiquées d’un cancer. Pendant l’étude, 478 personnes ont développé une démence et 376 personnes ont développé un cancer. Les chercheurs ont découvert que pour les personnes qui étaient atteintes d’Alzheimer dès le début, le risque d’un cancer futur était réduit de 69% comparé à ceux qui ne souffraient d’aucune démence. Pour les personnes qui étaient déjà atteintes d’un cancer lorsque l’étude a commencé, le risque de développer une démence était réduit de 43% comparé aux autres patients. Mais cela ne s’est vérifié qu’auprès des personnes de race blanche. Le docteur Roe reste cependant prudent et précise que "tant que nous ne trouvons aucun lien entre les démences vasculaires et le cancer, nous ne pensons pas que le cancer soit lié à la démence en général".

source: www.rtlinfo.be

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vendredi 25 décembre 2009

Cancer et alzheimer: Des maladies qui s'évitent

Le cancer et la maladie d'Alzheimer ne font pas bon ménage, montrent les données d'une étude menée sur plus de cinq ans auprès de 3020 personnes de plus de 65 ans.

Ainsi, les personnes atteintes de l'alzheimer étaient 69 % moins susceptibles d'être admises à l'hôpital pour soigner un cancer que celles qui n'étaient pas atteintes.

La situation peut également se vérifier dans l'autre sens: les personnes atteintes du cancer au début de l'étude avaient 43 % moins de risques de développer la maladie neurodégénérative que celles qui n'avaient pas de tumeurs.

Au début de l'étude, 164 personnes (5,4 %) avaient déjà l'alzheimer et 522 autres (17,3 %) avaient reçu un diagnostic de cancer.

Durant l'étude, 478 ont développé une démence et 376 un cancer.

Les auteurs des travaux estiment que d'autres recherches sont nécessaires afin de tirer des conclusions.

Selon l'une des chercheuses, la Dre Catherine Roe, l'association ne serait pas uniquement due au fait qu'une personne atteinte d'une maladie meurt avant de contracter l'autre.

"Découvrir les liens entre les deux maladies nous aidera à mieux les comprendre et ouvrira certainement d'autres possibilités de traitement." Dre Catherine Roe

L'alzheimer et le cancer sont deux maladies caractérisées par un comportement cellulaire anormal.

Dans le premier cas, une mort cellulaire excessive se produit, alors que le deuxième est caractérisé par une augmentation du développement cellulaire.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Neurology.

source: www.radio-canada.ca

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mardi 22 décembre 2009

Maladie d’Alzheimer : adapter le traitement au patient, et non le contraire…

Pour le Dr François Sellal, neurologue à Colmar, « plus le traitement contre la maladie d’Alzheimer est simple à utiliser, meilleure est l’observance ». Une "lapalissade" certes, mais dans le cas particulier de cette maladie, ce critère de simplicité est… essentiel. « Au stade où le patient n’est plus conscient de sa maladie, a oublié s’il a pris ou non son traitement, c’est un gros avantage de disposer d’outils aussi simples que les patchs », souligne notre spécialiste. C’est en effet une sécurité réconfortante pour les aidants, assurés de la bonne administration du traitement. « Une tierce personne peut coller le patch et il est facile ainsi, de vérifier que le traitement a bien été pris ».

Autre avantage, « la tolérance de cette forme médicamenteuse est bien meilleure. Notamment en ce qui concerne les effets indésirables digestifs ». Ainsi est-il possible d’augmenter les doses. « Nous arrivons à proposer des doses plus importantes de principe actif, optimisant ainsi l’efficacité du traitement ». En pratique le timbre transdermique peut être appliqué sur le haut ou le bas du dos, sur la poitrine ou la partie supérieure du bras. Et comme pour les patchs nicotiniques, il doit être changé toutes les 24 heures.

Quant à l’efficacité des traitements symptomatiques de la maladie d’Alzheimer, le Dr François Sellal tient à tordre le cou à l’idée très répandue, selon laquelle, ils ne seraient pas efficaces. « C’est très curieux », nous a-t-il confié. « Ce sont les Britanniques qui ont cultivé ce discours. Or, c’est totalement faux. Nous disposons de suffisamment d’études prouvant clairement l’apport de ces médicaments. Ils ont une action réelle sur les troubles cognitifs et les troubles psycho-comportementaux ». Le site www.prochedemalade.com propose aux proches, des informations sur la maladie d’Alzheimer, des conseils et informations pratiques.

source: www.temoignages.re

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dimanche 20 décembre 2009

Alzheimer. Victime à 45 ans : « Les malades ne doivent pas se dévaloriser »

Interview. Fabienne Piel évoque sa maladie et conseille les autres malades.

VIDÉO -- Interview. Fabienne Piel évoque sa maladie et conseille les autres malades.

Comment avez-vous appris que vous étiez malade ?

Je l'ai ressenti au niveau de mon activité. Je dirigeais une entreprise et j'ai commencé à avoir des petits problèmes. Au début, des petites pertes de mémoire. J'ai ensuite perdu mon sens de l'orientation. Je faisais des soins vétérinaires et pendant mon activité, j'ai commis des erreurs. Après, le quotidien devient difficile. Se faire à manger, effectuer ses soins corporels devient un problème.

Vous racontez tout cela dans un ouvrage qui s'intitule « J'ai peur d'oublier »…

Ce livre autobiographique découle d'une envie personnelle. Il est difficile d'exprimer tout ce qu'on ressent lorsque l'on souffre de la maladie d'Alzheimer. Je retrace ma bataille. Avec cet ouvrage, j'essaie d'aider. Je suis devenu le porte-parole des jeunes malades.

Les personnes âgées ne sont pas les seules concernées par la maladie d'Alzheimer ?

La maladie arrive plus tôt. Le problème est qu'elle est diagnostiquée à partir de 60 ans. Si les gens ont le moindre doute, ils ne doivent pas refuser d'aller consulter. Savoir qu'on est malade est le meilleur moyen de lutter.

Quels conseils auriez-vous à donner aux malades ?

Les malades ne doivent pas se dévaloriser. Ils doivent garder leur personnalité. Même malades, nous sommes toujours aptes à faire des choses. Et les proches ne doivent pas hésiter à valoriser ce que font les malades et pas croire qu'ils sont absents.

video

source: www.ladepeche.fr

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samedi 19 décembre 2009

Colloque à Toulouse. Michèle Micas : « Il sera possible d'éradiquer la maladie d'Alzheimer »


Santé. Un colloque sur la maladie s'est tenu à Toulouse. Un outil de dépistage est en préparation.

Hier à Toulouse, au centre des Congrès Pierre Baudis, l'association France Alzheimer a organisé son colloque annuel sur cette maladie, « les Rencontres France Alzheimer ». « C'est une réunion multidisciplinaire regroupant des malades, leurs familles, des cliniciens, des chercheurs et des paramédicaux », explique Michèle Micas, la vice-présidente de l'association.

Mais qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ? À cette question, un jeune étudiant toulousain de 25 ans répond vaguement et avec hésitation : « Je crois que c'est une perte de mémoire, une forme d'amnésie ». Il apparaît difficile d'expliquer ce qu'est réellement la maladie qui touche de plus en plus de jeunes. Un petit rappel s'impose. La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative. Petit à petit, les neurones, qui servent à programmer un certain nombre d'actions, dégénèrent et meurent. Si la première conséquence de cette maladie est la perte de mémoire, d'autres symptômes apparaissent très vite. La personne touchée perd progressivement ses capacités d'orientation, dans le temps et dans l'espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d'utilisation du langage, de raisonnement et de réflexion. Il devient laborieux de vivre au quotidien.

« Les Rencontres France Alzheimer » abordent les avancées de la recherche et de la prise en soin. Elles mettent également en lumière les aspects délaissés de la maladie comme, cette année, la charge des aidants ou la sexualité des personnes malades. « Le but est de partager nos connaissances dans différents domaines », précise Michèle Micas.

Concernant la recherche, l'intéressée invite les personnes malades à se mobiliser : « En France, plus de 800 000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer. Mais seulement 250 patients participent à la recherche. C'est tellement peu. Il faut que les malades participent à la recherche ».

Les chercheurs travaillent d'arrache pied sur l'élaboration d'un test de dépistage qui pourrait être mis sur le marché durant l'année 2 011.

Michèle Micas estime qu'il faut concentrer les efforts sur la formation des médecins, des aidants et des familles de malades. Apprendre à déceler les symptômes de la maladie autres que les troubles de la mémoire comme l'apathie, que « les médecins prennent souvent comme de la dépression ». Mais pour l'avenir le membre du Conseil d'administration de France Alzheimer se montre optimiste : « J'ai bon espoir, notamment grâce au plan Alzheimer. On trouvera un médicament pour éradiquer cette maladie. Mais savoir quand, je ne sais pas »

source: www.ladepeche.fr

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vendredi 18 décembre 2009

deux ans d'existence ca se fête




Notre site www.alzheimertunsie.com fête aujourd'hui deux ans d'existence...deux ans de complicité, d'echange, et d'émotions...merci a vous tous......

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jeudi 17 décembre 2009

Alzheimer: la piste Baulieu

Par KerdellantChristine, publié le 17/12/2009 à 11:00
Le Pr Etienne-Emile Baulieu travaille sur la protéine tau.

Le Pr Etienne-Emile Baulieu et son équipe pourraient publier, début 2010, dans la revue scientifique américaine Nature en priorité, un article important en relation avec la maladie d'Alzheimer.

C'est par hasard, en travaillant sur la perte de mémoire, qu'ils ont fait une découverte portant sur les anomalies de fonctionnement de la protéine tau, une protéine animale associée aux microtubules, très étudiée dans le cadre du développement d'Alzheimer. Ils ont montré qu'une autre protéine (une immunophiline) interagirait avec tau, elle pourrait donc être utilisée pour capturer cette dernière et l'empêcher de s'accumuler anormalement dans les neurones.

Le Pr Baulieu espère que cette publication permettra à son équipe d'obtenir des budgets de recherche, car, selon lui, les crédits du plan Alzheimer sont utilisés massivement pour pallier les conséquences de la maladie et non pour étudier ses causes.

source: alzheimer informations

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France Alzheimer attribue plus d’un million d’euros à la recherche en 2009

En 2009, l’Association France Alzheimer a attribué 1,1million d’euros à douze projets d’équipe sur une période de deux ans. Ces financements doivent permettre de soutenir des projets prometteurs qui pourraient conduire à l’identification de cibles thérapeutiques ou à l’amélioration de la qualité de vie des personnes malades. Les lauréats seront présentés au public lors des rencontres France Alzheimer organisées le 16 décembre 2009 à Toulouse.


L’association a ainsi décidé de soutenir le projet de Martin Holzenberger à hauteur de 200.000 euros sur une période de deux ans. Ce projet fait suite à de nombreuses études suggérant que l’insuline et les facteurs de croissance analogues à l’insuline pourraient constituer des nouvelles cibles thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer. Les travaux de M. Holzenberger ont déjà fait l’objet de publication dans Cell, l’une des plus prestigieuses revues scientifiques consacrées à la génétique.

Ils visent à identifier les effets de l’inactivation de ces facteurs de croissance sur le développement de la maladie d’Alzheimer en recourant à des modèles animaux. Un nouveau modèle de souris génétiquement modifié, porteur de lésions caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, sera créé afin d’induire une perte complète de fonction du récepteur du facteur de croissance. Il permettra de provoquer l’inhibition de l’IGF-1 à différents stades de l’évolution de la maladie, en vue d’évaluer les perspectives de traitement chez des sujets déjà atteints par la maladie d’Alzheimer.

France Alzheimer a également choisi de soutenir le projet de Pascale Piolino à hauteur de 100.000 euros sur deux ans. Ce projet porte sur la mémoire des faits et des événements personnels, appelée mémoire autobiographique. Elle cible l’effet de la référence à Soi, en vertu duquel la mémoire est meilleure lorsque les éléments à mémoriser sont traités en liaison avec des connaissances et souvenirs que les individus ont sur eux-mêmes.

L’originalité de cette étude réside dans la mobilisation des connaissances des souvenirs personnels préservés. Elle sera conduite pour la première fois auprès de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer et de personnes dépressives. Elle vise à concevoir une méthode nouvelle et originale permettant d’améliorer la mémorisation de nouvelles informations ainsi que l’accès à des souvenirs plus anciens.

Présente dans toute la France à travers ses 106 associations départementales et ses 300 antennes locales, l’Association France Alzheimer compte près de 16.000 adhérents et 150.000 donateurs.

Pour plus de renseignements sur la maladie et son accompagnement, sur les actions de France Alzheimer ou des associations départementales, consultez notre site internet : www.francealzheimer.org. Pour joindre une association du réseau France Alzheimer, composez le 0 811 112 112 (coût d’un appel local). Vous serez mis en relation avec l’association la plus proche.

Mercredi 16 Décembre 2009
Source : France Alzheimer

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La maladie d'Alzheimer est liée à une hormone de l'appétit

WASHINGTON - Les risques d'être atteint de la maladie d'Alzheimer dépendent de la concentration dans l'organisme de leptine, une hormone provoquant une diminution de l'appétit, révèle une étude américaine publiée mercredi, ce qui ouvre la voie à de futurs traitements.

"Cette découverte corrobore de récentes données expérimentales montrant que la leptine améliore la mémoire des animaux (...) et elle renforce les indices indiquant que c'est une hormone qui déclenche une vaste série d'actions dans le système nerveux central", écrivent les auteurs de l'étude dans la dernière livraison du Journal of the American Medical Association (JAMA).

Produite par des cellules graisseuses après un repas, la leptine signale au cerveau que l'organisme a suffisamment mangé.

Cette étude, menée pendant plus de 12 ans auprès de plusieurs centaines de personnes âgées, démontre que les sujets possédant les plus faibles taux de leptine sont plus susceptibles de développer des maladies neurologiques que ceux dont le taux est élevé.

Un quart des sujets possédant les plus faibles concentrations ont développé la maladie d'Alzheimer, contre 6% dans la catégorie opposée, souligne l'étude menée par des chercheurs du Framingham Heart Study, qui dépend du National Heart, Lung and Blood Institute.

Les scientifiques pensent ainsi qu'il est possible de se servir des taux de leptine pour diagnostiquer la maladie et, surtout, que cette découverte va permettre une percée dans la recherche d'un traitement.

Une autre étude, également publiée mercredi dans le JAMA, souligne que le médicament tarenflurbil (ou R-flurbiprofène) est incapable de freiner ou d'empêcher la progression de la maladie d'Alzheimer chez les patients atteints de formes légères, contrairement aux attentes.

La difficulté à accomplir des tâches quotidiennes a été similaire chez les patients ayant ingéré ce médicament encore à l'essai aux Etats-Unis et chez ceux n'ayant pris qu'un placebo, soulignent les chercheurs de la faculté de médecine et de santé publique de l'université de Boston (Massachusetts, nord-est des Etats-Unis), qui ont mené cette étude pendant 18 mois auprès de 1.649 individus.

Quelque 37 millions de personnes souffrent de démence sur la planète, dont 5,3 millions aux Etats-Unis, la maladie d'Alzheimer étant en cause dans une grande majorité des cas, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et avec le vieillissement de la population mondiale, ce chiffre devrait progresser rapidement dans les 20 prochaines années.

(©AFP / 16 décembre 2009 21h32)

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La maladie d'Alzheimer est liée à une hormone de l'appétit

Les risques d'être atteint de la maladie d'Alzheimer dépendent de la concentration dans l'organisme de leptine, une hormone provoquant une diminution de l'appétit, révèle une étude américaine publiée mercredi, ce qui ouvre la voie à de futurs traitements.

"Cette découverte corrobore de récentes données expérimentales montrant que la leptine améliore la mémoire des animaux (...) et elle renforce les indices indiquant que c'est une hormone qui déclenche une vaste série d'actions dans le système nerveux central", écrivent les auteurs de l'étude dans la dernière livraison du Journal of the American Medical Association (JAMA).

Produite par des cellules graisseuses après un repas, la leptine signale au cerveau que l'organisme a suffisamment mangé.

Cette étude, menée pendant plus de 12 ans auprès de plusieurs centaines de personnes âgées, démontre que les sujets possédant les plus faibles taux de leptine sont plus susceptibles de développer des maladies neurologiques que ceux chez qui le taux est élevé.

Les scientifiques pensent ainsi qu'il est possible de se servir des taux de leptine pour diagnostiquer la maladie et, surtout, que cette découverte va permettre une percée dans la recherche d'un traitement.

Quelque 37 millions de personnes souffrent de démence sur la planète, dont 5,3 millions aux Etats-Unis, la maladie d'Alzheimer étant en cause dans une grande majorité des cas, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et avec le vieillissement de la population mondiale, ce chiffre devrait progresser rapidement dans les 20 prochaines années.

source: www.rtlinfo.be

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vendredi 11 décembre 2009

Une piste pour retarder l'Alzheimer


Une manipulation génétique a permis à des souris de vivre plus longtemps sans attraper la maladie.

C'est une nouvelle aventure humaine qui commence. Pour prolonger la jeunesse. Contre le vieillissement. Et par ricochet contre la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, il faut être honnête, cette histoire connaît ses premiers rebondissements chez les souris de laboratoire. Avec, pour objectif à long terme, non pas de rendre les rongeurs éternels, mais d'accroître l'espérance de vie de l'homme, sans maladie et en bonne santé.

Jeudi, dans la prestigieuse revue américaine Cell, une équipe composée de chercheurs américains, français et israéliens a annoncé la création de souris capables non seulement de rester jeunes plus longtemps, mais aussi de développer les signes de la maladie d'Alzheimer que très tardivement. C'est en inhibant partiellement un gène, celui des récepteurs à l'IGF1 (Insuline like growth factor), que les scientifiques sont parvenus à ce résultat. D'ores et déjà, des firmes pharmaceutiques travaillent à la mise au point de médicaments capables de bloquer l'action de ce gène et de permettre peut-être à l'homme de vivre plus longtemps sans dégénérescence neurologique.

La découverte du gène des récepteurs à l'IGF1 au milieu des années 1990 a ouvert un immense champ de recherche dans la lutte contre le vieillissement. Ainsi, il a été montré que ce facteur de croissance joue un rôle vis-à-vis de la résistance au stress, du vieillissement et de la durée de vie chez les vers, les insectes, les souris. Avec des extrapolations possibles pour l'homme. L'équipe de Martin Holzenberger, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm U 948), a réussi il y a quelques années à créer des souris dont l'espérance de vie était augmentée d'un tiers, juste en inhibant partiellement le gène du récepteur à l'IGF1.

Dans l'article publié jeudi, Martin Holzenberger et ses collègues américains et israéliens se sont intéressés à des souris programmées pour développer la maladie d'Alzheimer et dont le gène des récepteurs de l'IGF1 avait été, là encore, en partie bloqué. Résultat : non seulement ces rongeurs vivent plus longtemps, comme l'on pouvait s'y attendre, mais surtout ils ne montrent des signes de dégénérescence neurologique que bien plus tard. «Ces souris vieillissent moins vite, vivent plus longtemps, et présentent plus tard la maladie d'Alzheimer», résume Martin Holzenberger. «L'objectif d'un tel travail était de savoir si l'on peut retarder l'arrivée de la maladie d'Alzheimer, en agissant sur le processus de vieillissement», explique le Pr Ehud Cohen, de l'hôpital Hadassah, à Jérusalem. Avec un intérêt évident. «Si l'on parvient à retarder de cinq ans le début de la maladie d'Alzheimer, on divisera par deux le nombre de malades», affirme le Pr Françoise Forette de l'hôpital Broca à Paris. «Aujourd'hui, il y a suffisamment de preuves pour dire que les facteurs de croissance Insulin-like sont une piste très sérieuse dans la recherche sur la maladie d'Alzheimer», ajoute Martin Holzenberger.

Développement de cellules inflammatoires

Plusieurs firmes pharmaceutiques travaillent sur des inhibiteurs de l'IGF1, pour combattre le cancer et éventuellement la maladie d'Alzheimer. Il a été également démontré que la simple restriction calorique réduisait la stimulation de l'IGF1 (chez l'homme) et augmentait l'espérance de vie chez le rongeur. Par ailleurs, l'IGF1 serait également impliqué dans les phénomènes inflammatoires et pourrait agir par ce biais sur cette dégénérescence neurologique. «La maladie d'Alzheimer est aussi caractérisée par le développement de cellules inflammatoires dans le cerveau, ajoute le Pr Forette. Si des enquêtes ont montré que les personnes atteintes de rhumatismes chroniques et traitées à long terme avec des anti-inflammatoires ont moins de risque d'Alzheimer que les autres, les essais de prévention n'ont pas donné pour l'instant de résultats positifs.»

Si un médicament permet vraiment un jour d'allonger l'espérance de vie et de retarder l'apparition de la maladie d'Alzheimer, c'est aussi toute la question de la place des personnes âgées dans notre société qui sera posée avec encore plus d'acuité qu'aujourd'hui.

source: www.lefigaro.fr

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Un smartphone pour lutter contre Alzheimer


Au Canada, un établissement a mis en évidence le fait que les patients atteints d'Alzheimer pouvaient lutter contre les effets de la maladie grâce au smartphone. Loin de fuir ces nouvelles technologies, les patients les intègrent à leur quotidien, en faisant de ces outils électroniques, des béquilles pour leur mémoire défectueuse.
En dépit des opinions de certains, les gadgets high tech plaisent beaucoup aux seniors.
En partenariat avec l'université de recherches sur le grand âge, le scientifique Brian Richards a permis à des personnes âgées qui avaient de graves troubles de la mémoire de pallier à leurs absences. Il a réussi à améliorer le quotidien de ses patients grâce aux smartphone, ces téléphones bardés d'applications comme les Blackberry ou les i-phone.
Ces téléphones mobiles ont donc permis à ces nouveaux utilisateurs de se rappeler de leur rendez-vous, de l'heure de leur prise de médicaments ou de retrouver le chemin de la maison s'ils l'ont oublié. Les résultats de ces recherches sont surprenants alors que personne ne s'attendait à ce que l'utilisation de ces objets high tech donne un quelconque résultat.
"Il y un mythe qui veut que seuls les plus jeunes se servent d' objets technologiques, ce n'est pas vrai," précise Brian Richards, le directeur de l'établissement. "La proportion de Canadiens âgés de 60 ans et plus qui utilisent les nouvelles technologies est la plus élevée au monde."

Des boomers très réactifs aux nouveautés
Une étude menée par le site Accenture confirme ainsi cette tendance. Elle a ainsi montré que les boomers se sont mis aux nouvelles technologies 20 fois plus vite que les jeunes générations. Alors que les individus de la génération Y (15-34 ans) ont très vite adopté ce type d'application, les boomers s'y sont jetés en masse, en partie grâce à leur revenus élevés.
En fait, les boomers plébiscitent les technologies qui ont un usage pratique, et leur simplifient la vie. Le directeur de l'établissement confirme : "Prenez le micro-ondes par exemple, il y a 20 ans, ces machines faisaient partie de la technologie high tech mais je vous garantit que toutes les personnes âgées en possèdent un. Posséder un micro-ondes faisait sens pour eux."

La répétition, la clé de l'apprentissage
Le plus dur a été de faire rentrer dans la tête des pensionnaires, le mode d'emploi des fonctions qu'ils utilisaient le plus. La clé, c'est la répétition. Les patients devaient ainsi répéter les opérations plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elles s'impriment dans leur cerveau. "Il a fallu que l'on explique et que l'on répète maintes à maintes fois à nos patients comment se servir de leur calendrier, de leur navigateur GPS ou de leur logiciel de prise de note. Pour que cela marche, il fallait y aller pas-à-pas," explique Eva Svoboda, psychologue.
Face au succès rencontré par cette initiative, l'établissement de soins a décidé d'ouvrir cette formation aux personnes qui ne sont pas encore en stade avancé.
"Nous formons des personnes à utiliser les smart phones avant que leur état n'empire. Nous espérons ainsi que cela ralentira leur déclin et qu'au moins, si cela ne le ralentit pas, elles sauront comment pallier leur perte de mémoire."

Des partenariats avec les établissements pour faire évoluer les marques
A terme, l'établissement espère établir des partenariats avec les fabricants de smart phones pour développer l'expérimentation sur une plus grande échelle. Les chercheurs pourraient aussi conseiller les fabricants afin d'adapter certaines applications aux besoins des seniors. "Très peu de compagnies attachent de l'importance aux seniors alors qu'ils représentent un des marchés les plus prometteurs," précise Brian Richards.
Certaines entreprises tentent certaines innovations mais cela n'est guère suffisant. L'entreprise Bell propose ainsi un kit mains libres avec de gros boutons, spécialement étudiés pour les personnes âgées mais cela ne suffit pas. "Les nouvelles technologies devraient jouer un rôle plus important que simplement rappeler aux personnes âgées qu'il faut qu'elles prennent leurs pilules," s'insurge Eva Svoboda. "On voit très régulièrement les membres d'une famille arrêter de travailler pour prendre soin de leur épouse ou parents, explique la psychologue. Les familles ont beaucoup à supporter. Les nouvelles technologies permettront aux seniors de vivre plus indépendamment et ça ce serait une réelle avancée technologique."
(Canada.com, 02/12/2009 : "High tech gadgets are for seniors too")

source: www.seniorscopie.com

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jeudi 10 décembre 2009

Faire la grasse matinée pour éviter la maladie d'Alzheimer?

Décrite comme une des maladies du siècle, la maladie d'Alzheimer reste à ce jour une pathologie aux causes inexpliquées. Une équipe de recherche américaine aurait trouvé un facteur de risque supplémentaire: le manque de sommeil.

Un manque de sommeil chronique pourrait permettre à des plaques toxiques de se développer dans le cerveau, accélérant la progression de maladie d'Alzheimer.

David Holtzman, et son équipe, a étudié comment le sommeil affecte les niveaux de protéine bêta-amyloide chez la souris et l'homme. Cette protéine accélère le développement de plaques toxiques dans le cerveau, responsable de la destruction de cellules nerveuses et provoquant la maladie d'Alzheimer.

Le groupe d'Holtzman a constaté que les niveaux de bêta-amyloide étaient plus élevés, dans le cerveau des souris, lorsqu'elles étaient éveillées que lorsqu'elles dormaient.


Le manque de sommeil a lui aussi un effet sur le nombre de plaque : quand les souris ont été privées de sommeil, elles ont développé plus de plaques dans leur cerveau.


Pour parfaire leur étude, Holtzman a aussi essayé d'endormir les souris avec un médicament utilisé pour traiter l'insomnie, l' Almorexant. Cela a aussi réduit la quantité de protéine.Les chercheurs pensent qu'en dormant plus, on peut limiter la formation de plaques, voir la supprimer.


Damian Crowther, un neuroscientifique de l'Université de Cambridge, explique au Newscientist, que "l'on sait que les personnes souffrant de la maladie d'Alzeimer souffrent des troubles du sommeil, cependant ces troubles ne sont pas considéré comme un symptôme de la maladie a part entière"


Même si les nouveaux résultats sont intéressants, prendre des somnifères dans l'espoir que le sommeil atténuera la maladie n'est pas un remède a la maladie. Le Dr Crowther préconise plutôt l'exercice pour inciter le sommeil, si des futures études confirment une liaison entre la progression de l'Alzheimer et le sommeil chez l'homme.

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mercredi 9 décembre 2009

Alzheimer: quand les proches des malades sont pris en charge par l'hôpital

"Le plus dur, c'est de m'apercevoir que j'ai +perdu ma mère+, que ce n'est plus ma mère": Comme tous les proches d'un malade d'Alzheimer, Anne, fille d'une octogénaire atteinte de la maladie depuis 2001, avoue son désarroi et son besoin d'aide et d'accompagnement.
AFP - le 06 décembre 2009, 09h41

Les "aidants familiaux" comme elle se retrouvent souvent désemparés face aux difficultés occasionnées par cette maladie dégénérative qui frappe environ 600.000 personnes en France.

"Le parcours accompli chaque jour par des milliers de personnes est fait de tâtonnements et de découragement face à des réactions inappropriées et des dispositifs (d'accompagnement) trop complexes", souligne Arlette Meyrieux présidente de l'association France Alzheimer, qui a signé récemment avec l'Etat une convention de partenariat pour la formation des aidants familiaux.

"Les pathologies des aidants sont négligées. Or Alzheimer, maladie évoluant lentement, entraîne souvent chez eux un repli sur soi générateur de stress, de dépression, avec comme conséquence un impact explosif de pathologies telles que les maladies cardio-vasculaires", explique Florence Bonte, gériatre à l'hôpital de jour Notre-Dame-de-Bon-secours à Paris.

"40% des aidants décèdent avant leur malade", ajoute Gérard Dougnon, de l'association France Alzheimer.

L'hôpital Bon Secours a mis en place un programme d'information et de conseils original, spécialement conçu pour les aidants.

"Pour qu'un malade (d'Alzheimer) aille bien, il faut que son aidant aille bien. Ici, on prend en charge les deux car il y a des problèmes des deux côtés", rappelle le docteur Bonte.

Dès la détection de la maladie au "centre mémoire", l'hôpital organise quatre demi-journées d'évaluation pour les malades et leurs aidants.

Puis ces derniers se voient proposer une aide, à raison de six séances sur trois mois, où ils se se retrouvent avec médecin et psycholoque autour d'un thème précis, tandis que "leurs" malades sont pris en charge et participent à diverses activités thérapeutiques.

La cinquième séance des aidants porte ce jour-là sur "apprendre à mieux communiquer". La psychologue Martine Jegu rappelle les consignes de base: "ne criez pas, utilisez toujours les même mots, vos questions doivent appeler des réponses simples, de type +oui/non+, ne parlez pas du malade devant lui, sa conscience est toujours là, même par éclipses".

Très rapidement, la séance permet à chacun de raconter ses expériences, ses soucis. La souffrance affleure souvent sous les plaisanteries.

"Ma mère m'appelle tous les matins, complétement perdue, essaie de +contourner+ les mots qu'elle ne trouve plus et s'enerve si je ne comprends pas", explique l'une.

"J'essaie de stimuler sa mémoire avec des albums de photos mais elle ne fait aucun effort, elle ne cherche pas", dit une autre.

La conversation s'anime entre les neuf aidants (huit femmes et un homme), la gériatre et la psychologue qui font passer quelques conseils: préférer l'écrit aux pictogrammes pour les pense-bêtes, ne pas abuser des post-it...

"Ici, l'écoute des autres me permet de me situer par rapport à l'évolution (de la maladie) Je sais à peu près à quoi m'attendre", explique Anne.

"Quand la maladie vous tombe dessus, tout vient d'un coup, mais ici, on nous met les choses en ordre, les éclairages qu'on reçoit nous rendent moins anxieux, moins culpabilisés. Ils permettent de prendre du recul, par exemple sur le fait que certains gestes, comme la toilette, doivent être pratiqués par des professionnels", ajoute Hélène.
source: www.lematin.ch

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Alzheimer : l’investissement des aidants ralentit le déclin cognitif

Un bon climat relationnel paie

L’importance de l’implication de l’aidant en charge d’une personne démente a déjà été maintes fois mise en avant.

Une équipe multidisciplinaire a examiné l’effet du niveau de proximité entre l’aidant et le malade sur le déclin cognitif et fonctionnel au cours de la maladie d’Alzheimer. Après leur diagnostic de démence, 167 patients ont été revus lors de 6 visites étalées sur une durée moyenne de 20 mois.

Ce groupe comprenait 64% de femmes, dont l’âge moyen était de 86 ans. Leur démence évoluait depuis 4 ans environ. Le degré de proximité entre l’aidant et le malade était mesuré grâce à une échelle à 6 niveaux. Après ajustement selon la sévérité de la démence, les patients au sein des couples malade-aidant ayant le niveau de proximité le plus élevé avaient un déclin cognitif significativement plus lent.

L’effet le plus net était observé lorsque l’aidant était le conjoint. Ces résultats qui montrent une atténuation du déclin cognitif chez les malades Alzheimer lorsque les aidants sont très proches des malades vont dans le sens de la théorie de l’investissement relationnel.

D’après cette étude, des programmes destinés à renforcer le lien entre les aidants et les malades pourraient certainement aider à ralentir l’évolution des symptômes au cours de la maladie d’Alzheimer.

Références : (Norton MC et al. J Gerontol B Psychol Sci Soc Sci. 2009;64:560-568). Bf 1479-2009 - Publié le : 19/11/2009

source: www.agevillage.com

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Alzheimer : l’investissement des aidants ralentit le déclin cognitif

Un bon climat relationnel paie

L’importance de l’implication de l’aidant en charge d’une personne démente a déjà été maintes fois mise en avant.

Une équipe multidisciplinaire a examiné l’effet du niveau de proximité entre l’aidant et le malade sur le déclin cognitif et fonctionnel au cours de la maladie d’Alzheimer. Après leur diagnostic de démence, 167 patients ont été revus lors de 6 visites étalées sur une durée moyenne de 20 mois.

Ce groupe comprenait 64% de femmes, dont l’âge moyen était de 86 ans. Leur démence évoluait depuis 4 ans environ. Le degré de proximité entre l’aidant et le malade était mesuré grâce à une échelle à 6 niveaux. Après ajustement selon la sévérité de la démence, les patients au sein des couples malade-aidant ayant le niveau de proximité le plus élevé avaient un déclin cognitif significativement plus lent.

L’effet le plus net était observé lorsque l’aidant était le conjoint. Ces résultats qui montrent une atténuation du déclin cognitif chez les malades Alzheimer lorsque les aidants sont très proches des malades vont dans le sens de la théorie de l’investissement relationnel.

D’après cette étude, des programmes destinés à renforcer le lien entre les aidants et les malades pourraient certainement aider à ralentir l’évolution des symptômes au cours de la maladie d’Alzheimer.

Références : (Norton MC et al. J Gerontol B Psychol Sci Soc Sci. 2009;64:560-568). Bf 1479-2009 - Publié le : 19/11/2009

source: www.agevillage.com

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vendredi 4 décembre 2009

journée scientifique du vendredi 4 décembre 2009

L’association Alzheimer Tunisie et L’Association du club tunisien de culture, de loisirs et de bien-être du 3ème âge en collaboration avec la DSSB (Programme National de prise en charge des personnes âgées)et l’aimable soutien des Laboratoires Médis ont organisé une journée scientifique le vendredi 4 décembre 2009 à 15 heures aux Laboratoires Médis.


Dr Hatem Briki, Dr Sandos Baccar Zarrouk, Madame Leila Alouane, Présidente de l’Association Alzheimer Tunisie, et Madame Souad Beyrakdar, Présidente du Club de Culture, de Loisirs et Bien-être du 3ème âge
(de gauche a droite)




Dr Sandos Baccar Zarrouk : La Maladie d’Alzheimer : Les tests de mémoire



Dr Hatem Briki: La Maladie d’Alzheimer : Relation patient aidant






Madame Souad Beyrakdar, Présidente du Club de Culture, de Loisirs et Bien-être du 3ème âge et Madame Leila Alouane, Présidente de l’Association Alzheimer Tunisie

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ExonHit Therapeutics lance un test de détection sanguine d'Alzheimer

La société française ExonHit Therapeutics a annoncé jeudi le lancement d'un test de détection sanguine de la maladie d'Alzheimer pour les laboratoires et les centres de recherche, qui devrait permettre de faciliter et réduire le coût des études cliniques sur la maladie.
Couplé aux tests neurocognitifs habituels, ce test permettra aux laboratoires et aux centres de recherche d'identifier plus rapidement et plus facilement des patients susceptibles de participer à des études sur la maladie, explique ExonHit.
Inclure dans des études "des sujets incorrectement caractérisés peut aisément accroître le coût d'une étude clinique et potentiellement compromettre ses chances de succès", selon le président du directoire d'ExonHit, Loïc Maurel, cité dans un communiqué.
D'après la société, 70 études cliniques portant sur la maladie d'Alzheimer et concernant 14.000 patients, ont été lancées en 2009.
"La mise sur le marché d'un diagnostic clinique, qui pourra être prescrit par un gériatre, se fera dans un deuxième temps, une fois obtenus le marquage CE en Europe et l'enregistrement +diagnostic in vitro+ aux Etats-Unis", a précisé à l'AFP une porte-parole de la société, ajoutant qu'il s'agissait d'un marché "beaucoup plus important".
ExonHit envisage un lancement de ce diagnostic clinique en Europe au 1er trimestre 2011. "Concernant l'autorisation de mise sur le marché américain, les discussions avec" les autorités sanitaires américaines (FDA) "ont débuté pour définir la démarche permettant de remplir les exigences réglementaires en vue de l'enregistrement" comme diagnostic in vitro.
La société norvégienne Diagenic a lancé, elle aussi, en septembre un test de dépistage sanguin de la maladie d'Alzheimer.
Le groupe de diagnostic in vitro bioMérieux a par ailleurs annoncé jeudi dans un communiqué distinct la cession des parts qu'il détenait dans ExonHit Therapeutics, et qui représentaient un peu moins de 5% du capital de la société.

Copyright © 2005 AFP. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (ou sur cette page selon le cas) (dépêches, logo) sont protégées pas des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune des informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. L'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions qui ne peuvent être exclus, ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations."

source: www.lesechos.fr

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jeudi 3 décembre 2009

Sanofi-aventis : accord de licence avec Rockefeller pour la maladie d'Alzheimer

Sanofi-aventis annonce aujourd'hui la signature d'un accord de licence exclusif mondial avec l'Université Rockefeller (New York, USA) pour le développement d'un nouvel anticorps monoclonal ciblant certaines formes spécifiques de dépôts amyloïdes parenchymateux dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. Selon les termes de cet accord, sanofi-aventis obtiendra une licence exclusive mondiale pour développer, fabriquer et commercialiser l'anticorps anti-ABêta. Les modalités de cet accord de licence n'ont pas été dévoilées.

"Le traitement par un anticorps dirigé contre le peptide bêta-amyloïde (ABêta) est une approche extrêmement prometteuse pour prévenir et ralentir la formation des plaques amyloïdes, ce qui pourrait entraîner des améliorations cognitives chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Cet anticorps devrait entrer en développement fin 2009", explique le groupe.


source: http://bourse.challenges.fr

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mercredi 2 décembre 2009

Bayer lance la phase 3 de son étude sur la maladie d'Alzheimer

FRANCFORT, 30 novembre (Reuters) - Bayer BAYGn.DE a commencé à engager des participants pour la dernière phase d'évaluation du florbetaben, un marqueur de la maladie d'Alzheimer, qui pourrait permettre de diagnostiquer l'apparition précoce de la maladie, a annoncé lundi le groupe pharmaceutique.

Environ 400 personnes seront recrutées pour cette troisième phase de test habituellement requise pour l'approbation des autorités afin d'évaluer le potentiel de détection de cette maladie.

En juin le groupe, qui n'a pas fourni d'estimation de pics de ventes annuelles pour son produit, avait indiqué que lors de la phase 2 de son évaluation, le marqueur étudié avait permis de détecter la maladie dans huit cas sur 10.

(Ludwig Burger, version française Alexandre Boksenbaum-Granier)

source: www.euroinvestor.f

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