A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
jeudi 17 février 2011

Les Oméga-3 combattraient la maladie d'Alzheimer

Des scientifiques ont annoncé le 15 février que le meilleur moyen de combattre la maladie d'Alzheimer était d'adopter une alimentation riche en acides gras Oméga-3 et pauvre en cholestérol.

Des chercheurs du Département de Neurobiologie de l'Université de Tel Aviv se sont déclarés "euphoriques" après qu'ils ont découvert qu'un régime alimentaire équilibré pauvre en cholestérol et riche en Oméga-3 réduisait de manière significative les effets négatifs de l'un des gènes associés à la maladie d'Alzheimer. Les résultats de leur étude seront présentés lors d'un colloque international à Barcelone (Espagne) en mars.

D'autres études ont montré qu'absorber de grandes quantités quotidiennes de vitamine B pouvait retarder -- voire même stopper -- l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Cette étude avait montré que la vitamine B permettait de faire diminuer le rétrécissement du cerveau chez les personnes âgées présentant des signes avant-coureurs de la maladie.

Le site spécialisé MyHealthNewsDaily.com conseille de manger les aliments suivants pour donner un coup de fouet à votre cerveau:

1. Les noix - Elles ressemblent à des cerveaux miniatures et sont riches en anti-oxydants, qui selon les scientifiques combattent les dommages causés au cerveau par les radicaux libres de notre corps. Une étude de 2009 sur des rats a aussi montré qu'un régime qui contient 2% de noix permettait de réparer les signes de vieillissement.

2. Les carottes - Elles sont bonnes pour les yeux, mais aussi pour votre cerveau. Elles contiennent des niveaux élevés d'un composé appelé la lutéoline. Une étude récente publiée dans le Journal of Nutrition a découvert que la lutéoline réduisait les déficits de mémoire liés à l'âge, et les inflammations au cerveau. On en trouve aussi dans l'huile d'olive, les piments et le céleri.

3. Les baies - Dans un article de 2009 du Journal of Nutrition, des chercheurs ont examiné des études, et ont conclu que les fruits comme les myrtilles ou les fraises pouvaient contribuer à réduire les signes de vieillissement et améliorer les capacités du cerveau.

4. Le poisson - Des études ont montré que manger du poisson riche en acides gras oméga-3 pouvait aider à ralentir le déclin des fonctions cognitives lié à l'âge. L'article cite une étude de 2005 qui a découvert que les gens âgés de plus de 65 ans qui mangeaient du poisson deux fois par semaine pendant six ans ne perdaient que 13% de leurs fonctions cognitives.

5. Le café et le thé - Ils vous permettent de vous requinquer, mais pourraient aussi prévenir l'apparition de la maladie d'Alzheimer et améliorer les fonctions cognitives. De plus, selon une étude de 2010, les buveurs de thé obtiennent de meilleurs résultats aux tests de mémoire et de gestion de l'information que les autres.

6. Les épinards - Ils sont riche en vitamines C et E qui améliorent les capacités cognitives. Une étude de 2000 avait montré que les rats âgés retrouvaient certaines de leurs capacités en terme de mémoire et de capacités motrices avec un régime alimentaire riche en épinards, en fraises et en myrtilles.

http://www.myhealthnewsdaily.com/best-foods-brain-health-0975/
source: www.aufaitmaroc.com

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mardi 8 février 2011

Alzheimer: 4 médicaments inutiles, dangereux et coûteux (syndicats de médecins)

Deux syndicats de médecins généralistes, MG France et Union généraliste, dénoncent le remboursement par la Sécurité sociale de médicaments inefficaces, voire dangereux, contre la maladie d'Alzheimer, rapporte France-Soir. Le remboursement de ces médicaments a coûté plus de 262 millions d'euros, selon l'assurance maladie. « Cet argent devrait être utilisé ailleurs. Nous avons par exemple beaucoup de progrès à faire sur la prise en charge et l'accompagnement des malades et des familles », dit Claude Leicher, président de MG France.

« Tous les essais cliniques ont démontré que les médicaments anti-Alzheimer n'amélioraient pas de façon significative l'état de santé des patients », résume-t-il.

Une étude menée en 2005 sur l'un des produits a même montré que le traitement en question « avait des effets secondaires dangereux au-delà de six mois, entraînant une surmortalité des patients », à la suite d'accidents cardio-vasculaires.

Il y a un an et demi, la revue Prescrire attaquait la Haute autorité de santé sur le conflit d'intérêts de ses experts à la suite de la publication d'un document sur les anti-Alzheimer, rapportait en janvier le médecin écrivain Christian Lehmann.

Quatre médicaments sont commercialisés en France pour freiner le déclin des fonctions cérébrales des personnes atteintes de la maladie. Trois sont des anticholinestérasiques : le donépézil (Aricept), la galantamine (Reminyl) et la rivastigmine (Exelon). Le quatrième est un dérivé de l'amantadine, la mémantine (Ebixa).

"Le donépézil a un effet modeste et transitoire (quelques mois) chez environ 10 % des patients", indiquait la revue Prescrire en 2008. "L'efficacité des 3 autres médicaments n'est pas meilleure. À long terme, un essai comparatif randomisé d'une durée de 3 ans a montré que le donépézil ne retardait ni l'entrée en institution ni la perte d'autonomie chez les malades atteints d'une forme légère à modérée de la maladie d'Alzheimer", résumait la revue.

Et, les effets secondaires indésirables sont nombreux: "Les anticholinestérasiques exposent à des troubles digestifs (diarrhées, vomissements), neurologiques (aggravation de syndromes parkinsoniens, vertiges, tremblements, maux de tête), urinaires (incontinence), cardiaques (syncope, troubles du rythme cardiaque), et à une déshydratation (surtout en cas de canicule). La mémantine expose surtout à des troubles neurologiques (hallucinations, vertiges, maux de tête, fatigue, confusion). Tous ces médicaments exposent à de nombreuses interactions, qui augmentent les risques d'effets indésirables et parfois de décès."

source: www.psychomedia.qc.ca

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A la recherche d'un traitement contre la maladie d'Alzheimer

Décrite pour la première fois en 1906, la maladie d'Alzheimer touche plus de 35 millions de personnes* dans le monde. Le journaliste Felipe Barral raconte comment une équipe internationale de chercheurs tente de trouver un traitement en étudiant une communauté en Colombie.

maginez que vous n’avez pas la quarantaine et que vous commencez à ne plus savoir qui vous êtes. A 45 ans, vous ne reconnaissez plus vos proches. Et puis, vers 50 ans c’est la mort. La maladie d’Alzheimer est une maladie cruelle et mortelle, et d’autant plus quand il s’agit de la forme à début précoce. Elle déshumanise des gens dans la force de l’âge qui sont par ailleurs en bonne santé en leur volant les souvenirs de toute une vie.

L’Américaine Julie Noonan Lawson ne connaît que trop bien cette réalité. Sa famille est porteuse du gène de la maladie d’Alzheimer précoce. Sa mère a déclaré la maladie vers l’âge de 30 ans. "J’ai pour ainsi dire grandi avec la maladie d’Alzheimer", confie-t-elle. "Et puis nous avons eu plusieurs années de répit avant que la maladie ne refasse son apparition chez ma sœur Fran. Je me suis dit 'Ça y est, ça recommence. C’était comme un sentiment de déjà-vu, une prise de conscience que la maladie fait partie intégrante de votre vie.'" Lorsque dans une famille un des deux parents est porteur de l’une de ces mutations génétiques rares, leurs enfants ont 50 % de risque d'en être atteints. En attendant, ils vivent dans l’incertitude et la peur. "Si la maladie était réapparue chez ma sœur, Fran, pouvait-elle se manifester chez moi ?" se demandait Noonan Lawson. Finalement, trois membres de la fratrie de Noonan Lawson - Fran, Maureen et Butch - ont développé la maladie. C’est aujourd’hui Kate Preskenis, la fille de Maureen, qui s’inquiète à son tour. Aura-t-elle la maladie d’Alzheimer ? Qu’en sera-t-il des autres membres de sa famille ?

Ce patrimoine génétique dévastateur peut dépasser le cercle familial. Il peut également anéantir une communauté entière. En Colombie, dans la région d’Antioquia, il existe un groupe de familles hors du commun, comprenant près de 5 000 personnes au total – qui déclarent précocement la maladie d’Alzheimer, vers la quarantaine, si elles sont porteuses du gène muté. C’est la plus grande concentration mondiale de malades d’Alzheimer à début précoce. Cette communauté a attiré l’attention de deux médecins, le Colombien Francisco Lopera et l’Américain Kenneth Kosik. Ces deux chercheurs sont en train de mettre en place une équipe internationale de médecins en vue de tester des médicaments sur des porteurs sains de la mutation du gène. Selon le Dr Kosik, cette communauté pourrait révéler les secrets de la maladie.

Pour le Dr Lopera, le succès de cette étude se mesure de plusieurs manières. "Si nous parvenons à retarder le déclenchement de la maladie, tout retardement serait un succès... Un an, deux ans, cinq ans... Certaines études montrent qui si on était capable de retarder de cinq ans le déclenchement de la maladie, la prévalence de la maladie d’Alzheimer diminuerait de 50 % à l’échelle mondiale. Une réduction de moitié des cas d’Alzheimer dans le monde, cela aurait un impact considérable, simplement en retardant de cinq ans l’apparition de la maladie, sans la guérir." C’est un objectif ambitieux, lorsque l’on sait que la prévalence de la maladie augmente. Selon Alzheimer’s Disease International, 36 millions de personnes sont touchées par la maladie dans le monde. Les études montrent que ce chiffre atteindra 65 millions en 2030 et 115 millions en 2050.

Le Dr Pierre Tariot cite un rapport paru récemment émanant de l’Organisation mondiale de la santé : "Une partie de ce rapport désignait la maladie d’Alzheimer comme la prochaine pandémie à laquelle seront confrontées les sociétés occidentales. Ce n’est évidemment pas la seule menace de santé publique qui pèse sur nos sociétés, mais c’est une menace majeure. Et si nous ne trouvons pas le moyen de lutter contre cette maladie, celle-ci aura des conséquences dévastatrices sur le plan humain." Le coût de la maladie d’Alzheimer est estimé à 600 milliards de dollars à l’échelle mondiale. Ces chiffres devraient doubler d’ici 2030 et tripler à l’approche de 2050. Dans ce contexte, médecins et chercheurs du monde entier sont conscients de l’urgence de trouver un traitement. Ce sentiment est partagé par les familles qui continuent de voir leurs proches disparaître lentement.
*source: rapport 2010 de l'organisation Alzheimer's Disease International (ADI)

video en anglais
source: www.courrierinternational.com

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dimanche 6 février 2011

Alzheimer : un consortium mondial vise à découvrir et cartographier les gènes de la maladie

Un groupe de chercheurs de différents pays vient d’annoncer le lancement de l’International Genomics of Alzheimer’s Project (IGAP, Projet international de génomique de l’Alzheimer), une collaboration mise en place pour découvrir et cartographier l’ensemble des gènes de susceptibilité à la maladie d’Alzheimer. Les travaux de recherche menés dans le cadre de cette collaboration internationale auront lieu essentiellement au sein d’universités européennes et nord-américaines. Ils associeront les connaissances, le personnel et les ressources de quatre consortiums les plus en pointe dans la recherche sur la génétique de la maladie d’Alzheimer.


« Ces travaux sont extrêmement importants, parce qu’ils font progresser notre capacité à détecter et traiter la maladie d’Alzheimer » a déclaré à cette occasion le Dr. Amouyel.

« L’identification des gènes qui contribuent au risque de survenue d’une maladie Alzheimer et qui influencent la progression de cette maladie nous aidera à découvrir les causes de la maladie, à identifier des protéines et d’autres nouvelles cibles pour le développement de médicaments et à proposer des méthodes de dépistage génétique des personnes qui présentent le plus de risque de développer un Alzheimer, lorsque des mesures préventives seront disponibles » annonce de son côté le Dr. Schellenberg.

Chaque consortium travaille actuellement avec plusieurs milliers de participants -à la fois des personnes souffrant de maladie d’Alzheimer et des personnes non atteintes par la maladie- mais les scientifiques des quatre groupes* ont abouti à la conclusion que ce n’est qu’ensemble qu’ils pourront réunir suffisamment de participants afin accélérer la découverte de l’ensemble des gènes impliqués dans la maladie.

La création de l’IGAP permet donc de rassembler une base de données partagée par l’ensemble de ces chercheurs, qui inclut les données génétiques de plus de 40.000 personnes.

Les docteurs Amouyel, Schellenberg, Seshadri et Williams s’enthousiasment de cette collaboration qui regroupe, pour la première fois, les meilleures équipes de recherche en génomique du monde travaillant sur la maladie d’Alzheimer. Ils espèrent tous vivement que cette collaboration fera beaucoup progresser les connaissances sur la maladie d’Alzheimer. « Travailler ensemble à cette échelle nous fait gagner des années dans notre compréhension de cette terrible maladie et dans le développement de nouveaux traitements », confie le Dr. Williams.

La constitution de l’IGAP est soutenue par l’Alzheimer’s Association (www.alz.org) et la Fondation Plan Alzheimer (www.fondation-alzheimer.org). « Nous sommes heureux de financer ce projet, qui réunira des groupes de recherche bien établis et très estimés dans le monde entier, afin de permettre un partage et une analyse sans précédent des données génomique sur la maladie d’Alzheimer », affirment William Thies, chercheur, médecin chef et conseiller scientifique en chef de l’Alzheimer’s Association et Philippe Lagayette, président de la Fondation Plan Alzheimer en France.

Rappelons que la maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative, progressive et fatale, contre laquelle il n’existe à ce jour ni méthode de prévention ni traitement satisfaisants. Les médicaments disponibles ne réduisent que marginalement la gravité de la maladie, ce qui laisse à ce jour cette maladie sans solution durable. La maladie d’Alzheimer progresse, sur une période de plusieurs années, jusqu’à l’invalidité totale et au décès.

Dans le Rapport mondial sur la maladie d’Alzheimer de 2010, l’association Alzheimer’s Disease International estime que 35,6 millions de personnes dans le monde sont affectées par cette maladie et que ce chiffre atteindra 65,7 millions en 2030 et 115,4 millions en 2050. Selon ce rapport, le coût total de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées dans le monde est estimé à 450 milliards d’euros en 2010.

« La hausse fulgurante de la prévalence et du coût de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées constitue un risque économique et sanitaire mondial », insiste le Dr. Schellenberg. « Cela motive encore davantage les collaborations innovantes, comme ce projet international sur le génome, qui cherche à accélérer les découvertes ».

« Notre première tâche sera de rassembler toutes les données existantes des différents groupes afin de pouvoir les analyser en commun », annonce le Dr. Amouyel. « L‘étape suivante consistera à inclure de nouvelles analyses sur des sujets qui ne font pas encore partie de ces études, afin d’augmenter les effectifs mondiaux et à accroître ainsi notre capacité à détecter de nouveaux gènes ».

Les experts de l’IGAP prévoient de présenter leurs premiers résultats lors de la conférence internationale sur la maladie d’Alzheimer (International Conference on Alzheimer’s Disease (AAICAD)) de l’Alzheimer’s Association qui aura lieu pour la première fois à Paris du 16 au 21 juillet 2011, à la porte de Versailles.

*Ces quatre groupes sont :
L’European Alzheimer’s Disease Initiative (EADI, initiative européenne pour la maladie d’Alzheimer) en France, dirigée par Philippe Amouyel, docteur en médecine et chercheur, Directeur de l’Unité mixte de recherche Inserm-Institut Pasteur de Lille-Université de Lille 2 "Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement".

L’Alzheimer’s Disease Genetics Consortium (ADGC, consortium de génétique pour la maladie d’Alzheimer) aux Etats-Unis, dirigé par Gerard Schellenberg, chercheur, à la faculté de médecine de l’Université de Pennsylvanie.

Le Genetic and Environmental Risk in Alzheimer’s Disease (GERAD, risque génétique et environnemental dans la maladie d’Alzheimer) au Royaume-Uni, dirigé par Julie Williams, chercheuse, à l’Université de Cardiff.

Le Cohorts for Heart and Aging Research in Genomic Epidemiology (CHARGE, cohortes pour le cœur et le vieillissement en épidémiologie génomique), dirigé par Sudha Seshadri, docteur en médecine, à l’Université de Boston.

source : www.senioractu.com

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Un médicament contre le diabète pourrait être efficace contre la maladie d'Alzheimer


Un chercheur de l'Université de l'Alberta a découvert qu'un médicament pouvait avoir des effets bénéfiques sur les cellules du cerveau endommagées par la maladie d'Alzheimer.

Jack Jhamandas, du département de neurologie de l'université, a établi que ce médicament, appelé AC253, stoppe les effets toxiques d'une protéine qui se retrouve en grande quantité dans le cerveau des patients atteints de l'Alzheimer.

Le médicament en question était destiné à lutter contre le diabète, mais il n'a jamais été mis sur le marché parce que son efficacité n'a pas été prouvée dans ce cadre, a expliqué le chercheur.

Espoir pour la lutte à l'Alzheimer

Après ces premiers résultats encourageants sur des tissus humains en laboratoire, Jack Jhamandas et son équipe ont commencé des tests sur des souris.

Ils espèrent pouvoir lancer des essais sur des humains dans cinq ans.

Leurs conclusions ont été publiées dans la revue médicale American Journal of Pathology.
source: www.radio-canada.ca
le lien pour la video

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