A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mardi 27 septembre 2011

Malades d’Alzheimer en Tunisie : briser la solitude !

La maladie d’Alzheimer touche 7% de la population tunisienne âgée de 65 ans et plus. Ce taux pourrait s’élever à 24% en 2034. Une bonne raison pour en parler.
Par Samantha Ben-Rehouma

Tunisie Alzheimer a organisé une journée portes ouvertes à la Cité des Sciences de Tunis, vendredi, dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer. Une réunion pour la formation des aidants familiaux était proposée, afin que les familles ne se sentent pas isolées, puissent parler de leurs problèmes, les partager avec ceux qui vivent la même situation, trouver un appui moral et psychologique, participer à des réflexions pour rechercher des solutions communes…

Des tables rondes pour contrecarrer les problèmes

Grâce à cette journée portes ouvertes, les familles des malades ont eu le plaisir, tout en dégustant les petits-fours et rafraichissements offerts par les bénévoles, de s’entretenir avec le corps médical (gériatres et neurologues), le corps paramédical (ergothérapeutes, kinésithérapeutes, nutritionnistes, psychologues, neuropsychologues, orthophonistes) et des prestataires de services (Tena, Adom assistance…) et des représentants de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam), car rappelons qu’à ce jour, la maladie d’Alzheimer n’est toujours pas prise en charge intégralement, ce qui est un non sens absolu lorsqu’on connaît le prix de certains médicaments !

D’autre part, l’art-thérapie n’a pas été oublié. Une musicothérapeute était là pour souligner l’importance et l’efficacité de la musicothérapie dans l’amélioration de l’état cognitif des malades mais aussi sur la nécessité d’encourager le recours aux thérapies non médicamenteuses permettant ainsi de resocialiser le malade et soulager sa famille.

Au fil de la visite des stands, le public a pu également découvrir le «géo trekking» une sorte de Gps permettant de localiser le parent Alzheimer en cas d’errance ou de disparition.

Un défi majeur pour notre société
Nous sommes tous concernés par la maladie d’Alzheimer (plus de 26 millions dans le monde avec un nouveau cas toutes les 7 secondes) qui touche 7% (âgés de 65 ans et plus) de la population en Tunisie (24% prévus pour 2034 !). Ce nombre est en constante progression sachant que le risque d’atteinte double tous les 5 ans pour atteindre un taux de 20% chez les 80 ans et plus. Mais derrière ces chiffres, il y a surtout des vies bouleversées, des familles désemparées car impuissantes souvent devant la perte d’autonomie, les défaillances intellectuelles de l’être cher.

Beaucoup de familles se sentent seules, pas suffisamment soutenues dans ce combat de tous les jours car n’oublions pas que si la maladie d’Alzheimer est terrible pour le malade, elle ne laisse aucun répit non plus à ses proches. Sautes d’humeur, bouleversement des habitudes de vie, comportements agressifs… Autant de paramètres difficiles à maîtriser pour la personne qui assiste le malade.

«Aimons-les même s’ils nous ont oubliés»
Si le message d’optimisme symbolisé par un lâché de ballon à la fin de cette journée enchanta le public et colora le ciel d’une lueur d’espoir, le leitmotiv «Aimons-les même s’ils nous ont oubliés» demeura le point d’orgue de cette manifestation. Nonobstant le travail formidable de l’association Alzheimer Tunisie et de sa présidente Leila Alouane – dont les objectifs sont ambitieux et dépassent parfois ses moyens humains et financiers – qui se démène tant bien que mal à trouver des solutions en voulant améliorer la prise en charge à domicile, en voulant créer une carte d’information malade d’Alzheimer, des centres d’accueil de jour et un fond de solidarité pour familles nécessiteuses, force est de constater que ces ambitions ne prendront forme qu’avec l’appui, certes, de tout un chacun mais surtout des politiques, eux seuls sont en droit de corriger les lois et institutions ô combien archaïques ! Et pourquoi ne pas instaurer, comme le suggère Leila Alouane, à l’instar du code de protection de l’enfant, un code de protection des personnes âgées en général et du malade Alzheimer en particulier ? L’appel est lancé.

source: www.kapitalis.com

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samedi 24 septembre 2011

Alzheimer: prévenir faute de guérir

La communauté scientifique internationale constate que les traitements pour guérir la maladie d'Alzheimer ne fonctionnent pas. Les recherches s'orientent donc maintenant vers la meilleure prévention possible. L'objectif: retarder l'apparition des premiers symptômes.

«Il est trop tard pour guérir la maladie d'Alzheimer, alors il faut la prévenir», plaide Judes Poirier, directeur de l'unité de neurobiologie de l'Institut Douglas de Montréal.

La course au traitement de la maladie d'Alzheimer est perdue, explique ce chercheur reconnu notamment pour avoir identifié en 1993 le gène lié au risque de vulnérabilité à développer l'Alzheimer.

«Les premiers baby-boomers ont eu 65 ans l'an dernier, poursuit-il. Le dernier médicament approuvé par Santé Canada pour traiter la maladie date de 2003. Tout ce que la médication a réussi jusqu'à maintenant, c'est de retarder d'un an ou deux sa progression», constate-t-il.

Faute de pouvoir guérir la maladie d'Alzheimer, les scientifiques concentrent maintenant leurs efforts sur une meilleure prévention pour retarder l'apparition de la maladie.

Des études démontrent que si l'on repousse la maladie de deux ans, on observera une baisse de 30 % des cas sur toute une génération. Si on la retarde de 5 ans, on parle alors de réduire le nombre de cas de 50 %, rapporte le chercheur. «Les gens vivront plus vieux et mourront d'une autre maladie», affirme DrPoirier.

Détection précoce

Une équipe de l'Institut Douglas lance donc la première étude épidémiologique au monde sur les facteurs qui peuvent retarder l'apparition de la maladie.

Les chercheurs s'attaqueront à la détection précoce de la démence sur plusieurs fronts en combinant à la fois l'imagerie cérébrale et l'analyse de liquide céphalo-rachidien. Ils observeront ainsi les biomarqueurs pour déterminer les effets de la prévention avant que la maladie n'ait fait son oeuvre.

«Nous voulons suivre la maladie dans sa phase silencieuse, c'est pourquoi nous sommes à la recherche de volontaires en santé de plus de 60 ans, mais à risque de développer la maladie, soit parce que le père, la mère, le frère ou la soeur a souffert d'Alzheimer», détaille Judes Poirier.

Cette étude sera dirigée par le Dr John Breitner, directeur du nouveau Centre d'études sur la prévention de la maladie d'Alzheimer. Ce chercheur américain s'est intéressé à la possibilité de prévenir la maladie par la prise d'un anti-inflammatoire, le naproxène.

Avec le vieillissement de la population et le fardeau économique lié à la maladie d'Alzheimer, nos chercheurs ne peuvent se permettre de ne pas être dans la course, croit Judes Poirier. «En France, le gouvernement Sarkozy a débloqué 3 milliards $ pour la recherche, il y a 5 ans. Le Canada attend, pourtant les chiffres sur les coûts et le nombre de cas sont effarants», déplore-t-il.

Pour participer à l'étude du Centre d'étude sur la prévention de la maladie d'Alzheimer : www.douglas.qc.ca/stopalzheimerou 1-855-888-4485

* * *

La maladie d'Alzheimer en chiffres

500 000 Canadiens et 35 millions de personnes dans le monde sont atteints de la maladie.

Ce chiffre pourrait presque doubler pour atteindre 66 millions de personnes atteintes dans le monde en 2030 et 115 millions d'ici 2050.

Coûts liés à la maladie:

-15 milliards $ par an au Canada
-2,5 à 3,2 milliards $ par an au Québec
-600 milliards $ dans le monde (2010)

SOURCE: RAPPORT D'ALZHEIMER DISEASE INTERNATIONAL (ADI) SOCIÉTÉ ALZHEIMER

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PRÉVENTION: les huit facteurs de risque de la maladie

Une mauvaise alimentation Éviter les viandes rouges. Il est recommandé d'adopter le régime méditerranéen riche en poissons, fibres, huile d'olive, fruits et légumes.
Inactivité physique Il est recommandé de faire 30 minutes d'exercice modéré, trois fois par semaine.
Cholestérol
Hypertension
Diabète
Traumatismes crâniens
Vieillissement
Être une femme: la maladie touche deux femmes pour un homme parce qu'elles vivent plus longtemps.
source: www.canoe.ca

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De nouveaux critères distinguent trois stades d'évolution de la maladie

En quelques décennies, la maladie d'Alzheimer est passée d'une absence de reconnaissance à une banalisation. Cela n'empêche pas le public et beaucoup de professionnels de santé de mal connaître la réalité de cette pathologie. Il y a souvent confusion avec d'autres formes de démence ou avec le vieillissement en général. Certains se demandent même si le terme maladie d'Alzheimer n'est pas simplement l'appelation technique du gâtisme, une conséquence du vieillissement considérée autrefois comme normale.

« Il y a quelques années, on mélangeait tout, reconnaît Bruno Dubois, neurologue, directeur de l'Institut de la mémoire de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Mais on a fait des progrès considérables. S'agissant des symptômes, il n'y a pas lieu de s'inquiéter si on égare ses clefs. Ce qui caractérise le patient atteint de cette maladie, c'est justement que ses pertes de mémoire ne le préoccupent pas. Si elles se combinent en outre à des modifications de l'humeur ou du comportement, là on a intérêt à consulter », poursuit Bruno Dubois.

Les nouveaux critères en vigueur depuis mai dernier distinguent trois stades dans la maladie avec un continuum évolutif : un stade préclinique où il y a déjà des lésions cérébrales mais aucun symptôme clinique, le stade dit des « troubles cognitifs légers » qui n'a pas de retentissement sur la vie quotidienne et, enfin, le stade de la démence qui se caractérise par des troubles du langage, de la mémoire et des fonctions exécutives altérant l'autonomie de la personne.
Des « vaccins » à l'étude

Dès le stade des troubles légers, et a fortiori au stade le plus avancé, un diagnostic peut être fait. Il combine l'étude de biomarqueurs (dosage de la protéine tau et d'un peptide béta-amyloïde dans le liquide cérébrospinal) et une mesure du volume de l'hippocampe (structure cérébrale qui s'atrophie avec la maladie) avec des tests cognitifs. Grâce à ces éléments, il est aujourd'hui possible de distinguer avec une quasi-certitude la maladie d'Alzheimer des autres démences. Et des recherches sont actuellement en cours, notamment à l'Institut de la mémoire, pour rendre le diagnostic encore moins invasif (identification de biomarqueurs sanguins) et plus précis (élaboration d'un logiciel de comparaison volumétrique des hippocampes).

Le stade préclinique reste en revanche problématique. « En l'absence de traitement curatif, il n'y a aucun intérêt sur un plan thérapeutique à diagnostiquer les malades à ce stade », explique Catherine Belin, neurologue. De plus, le passage du stade préclinique au suivant ne semble pas inéluctable, si on se base sur l'étude post mortem d'un certain nombre de cerveaux. Le diagnostic à un stade préclinique n'a en fait d'intérêt que dans le cadre de la recherche de nouveaux traitements, comme les « vaccins » actuellement à l'étude, dont celui de Roche. En effet, avec les pistes actuelles basées sur l'immunothérapie, il semble qu'on ait d'autant plus de chances d'enrayer la maladie qu'on intervient précocement. D'où la nécessité de recruter des patients à un stade précoce pour tester les produits en développement. Mais alors comment les choisir, puisqu'ils sont asymptomatiques ? Et qu'est-ce qui peut motiver des individus à participer ?
C. D., Les Echos
source: www.lesechos.fr

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jeudi 22 septembre 2011

Alzheimer : le diagnostic s'améliore

Alzheimer : le diagnostic s'améliore

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mercredi 21 septembre 2011

Alzheimer : le remboursement de 4 médicaments en débat

La Haute autorité de santé entame une réévaluation de ces molécules, dont l'efficacité ne fait pas l'unanimité chez les gériatres et les neurologues.

Il existe depuis une vingtaine d'années quatre médicaments destinés à traiter les personnes atteintes d'une forme modérée de la maladie d'Alzheimer. Or, de manière quasi concomitante à leur mise sur le marché, une polémique concernant l'efficacité de ces molécules anime le milieu des gériatres et des neurologues. Le débat n'est pas propre d'ailleurs à la France, puisque dans pratiquement tous les pays d'Europe, mais aussi aux États-Unis et au Canada, des voix se sont élevées pour s'opposer aux remboursements de ces substances par les assurances sociales, tandis que d'autres au contraire tonnaient pour dire la nécessité de cette prise en charge médicamenteuse.

Aujourd'hui, la Commission de transparence a lancé un processus de réévaluation, au grand dam de l'industrie pharmaceutique qui craint à juste titre l'effet dévastateur pour elle d'une remise en cause. Les experts eux-mêmes sont relativement partagés, même si tous savent, malheureusement, que ces molécules pourraient au mieux limiter quelque temps la dégradation des fonctions cognitives, chez certains patients, sans empêcher l'évolution de la maladie. Il existe quatre molécules, dont trois ont le même mode d'activité dite anticholinestérasique (donezepil, galantamine, rivastigmine), la mémantine ayant un mode d'action différent.

«Dans le cadre des procédures de réévaluation habituelles, nous avons revu au cours des dernières semaines l'efficacité des médicaments utilisés contre la maladie d'Alzheimer», explique le professeur Gilles Bouvenot, président de la Commission de transparence. Cette commission a récemment rendu un avis, qui reste pour l'instant confidentiel, mais qui rétrograderait le service médical rendu par ces molécules, justifiant alors une réduction du taux de remboursement.

Pour l'instant, cet avis a été soumis aux firmes pharmaceutiques dans le cadre d'une procédure contradictoire. Et désormais, elles fourbissent leurs armes pour maintenir un «service médical rendu important» et le même taux de remboursement. En réalité, l'affaire est avant tout symbolique, carl'Alzheimer étant une affection prise en charge à 100 %, les patients continueraient à bénéficier d'un remboursement. Mais les médecins pourraient eux être moins enclins à les prescrire.
«Service faible, mais pas nul»

Une chose est sûre, l'existence de médicaments a contribué à médicaliser cette maladie, en amenant le patient à rentrer dans un cursus de soin global, là où, autrefois, la médecine se déclarait totalement impuissante. Une autre chose est certaine, l'efficacité de ces médicaments est limitée et il n'a jamais été prouvé qu'ils ralentissaient la progression de la maladie. La revue Prescrire (indépendante de l'industrie) déconseille leur prescription. «La vitesse d'évolution de la maladie est variable d'une personne à l'autre. Mais on a l'impression que les malades qui les prennent peuvent en tirer un bénéfice, affirme le professeur Florence Pasquier (Centre mémoire, CHRU, Lille). Le service médical rendu est faible, mais pas nul. On ne peut pas dire que ces traitements soient inutiles.»

Le professeur Olivier Saint-Jean (chef du service de gériatrie, hôpital Georges-Pompidou, Paris) ne partage pas cet avis. «C'est totalement scandaleux de rembourser plus de 200 millions d'euros par an pour des traitements qui ne servent à rien, dénonce-t-il. Il vaudrait mieux investir cet argent pour financer des auxiliaires de jour, des soins aux patients, des aides aux familles.»

Pour le professeur Joël Ankri (hôpital Sainte-Perrine, Paris), le sujet est difficile : «Ce sont des médicaments symptomatiques, par rapport à rien, ils apportent un petit plus, pour un petit nombre de patients. Le risque d'un déremboursement, c'est de faire déplacer les prescriptions vers des produits comme les neuroleptiques, plus dangereux.» La demande des patients et de leur famille en médicaments est énorme. Mais faut-il répondre à cet appel, quitte à donner de faux espoirs ?
source: www.lefigaro.fr

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mardi 20 septembre 2011

Alzheimer, vivre avec la mémoire qui s'efface

Alzheimer, vivre avec la mémoire qui s'efface
SOPHIE GUIRAUD



"J’ai des amis médecins, je sais qu’il n’y a rien à faire". Il n’est pas fataliste, Paul. Mais quand les premiers défauts de mémoire sont apparus chez son épouse, il y a quatre ans, quand le scanner a confirmé les craintes, ce retraité hyperactif de Montpellier a redoublé d’attentions pour sa compagne. Alzheimer, il n’en parle pas. "Une maladie apparentée", dit-il. Lui était dans l’éducation nationale, elle dans la santé. La maladie a frappé là où on ne l’attend pas : milieu intellectuel, vie sociale et familiale intense.

"C’est de plus en plus le cas. On n’est plus dans les stéréotypes des premiers diagnostics", souligne Catherine François, ergothérapeute au service de soins infirmiers à domicile, Gammes, envoyé au domicile du couple pour quinze séances d’évaluation de la situation, destinées à assurer un maintien à domicile des malades. Dans l’Hérault, trois structures viennent d’être conventionnées par l’Agence régionale de santé pour remplir cette nouvelle mission prévue par le dernier plan Alzheimer (2). Un dispositif précieux, pris en charge à 100 % par l’assurance-maladie sur prescription d’un médecin, désormais généralisé en France après avoir été expérimenté par quelques unités pilotes comme la Croix-Rouge de Nîmes. En phase avec l’esprit de la journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, mercredi prochain, placée sous le signe de "l’amélioration de la vie des malades et des aidants".

En l’absence de thérapie miracle, les actrices du médico-social en sont persuadées , on contient la maladie. "Si on intervient tôt, on stimule les capacités restantes. On ne dit pas qu’on va éradiquer ou stopper la maladie. On n’en sait rien". Les objectifs sont modestes et adaptés au cas par cas : aménager le domicile, permettre à une personne de faire ses courses, sa toilette, la cuisine. Surtout, accompagner les aidants, répondre à leurs incompréhensions, contenir leur angoisse.

Paul, époux d’une malade Paul, lui, se dit serein. "L’autre jour, une amie m’a appelé pour me demander si je n’avais pas besoin d’aide psychologique, ça m’a fait sourire. Moi, je relativise, je ne dramatise pas. Je m’interdis de tomber dans la plainte. Je suis d’un naturel positif, et ça va parce que mon épouse l’est aussi". confie-t-il. Même si le quotidien est "difficile", aujourd’hui.

Son épouse ne conduit plus, ne part plus seule chez sa fille, ne répond plus au téléphone, ne sait plus quoi faire des pommes de terre qu’elle commence à éplucher, ne fait plus le café. Paul lance les lessives, aide, si besoin, à se coiffer et se maquiller. L’entourage est complaisant : "On est entouré de très bons copains. À notre âge, tout le monde a quelque chose". "Ce qui peut se passer après, je ne sais pas", glisse Paul qui affiche un indéfectible sourire. "Je vis le moment présent".

source: www.midilibre.fr

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Le colloque international sur Alzheimer annulé Les malades aux oubliettes !

L'association Maroc Alzheimer a annulé le colloque international sur Alzheimer programmé pour mercredi. Faute de moyens, les organisateurs prévoient en lieu et place une “petite réunion” à Agadir. Une situation qui apporte de l'eau au moulin des militants de l'association et des familles des malades, désormais convaincus du “manque d'intérêt” des autorités et de l'opinion pour cette maladie qui touche entre 50.000 et 80.000 Marocains.

Le colloque international sur Alzheimer n'aura pas lieu. Le manque de moyens a eu raison des organisateurs qui ont revu leurs ambitions à la baisse. Dans un communiqué publié sur son site, l'association Maroc Alzheimer explique qu' “au dernier moment, le plus gros mécène de ce projet nous a averti qu’il ne peut nous garantir ce qu’il nous a promis”.

Prévu le mercredi 21 septembre, ce colloque placé sous le thème “la maladie d’Alzheimer: du diagnostic à la prise en charge médicale et sociale”, avait pour objectif “d'apporter un éclairage sur les avancées de la recherche scientifique dans le domaine et sur les difficultés des prises en charge médicales et sociales”. En lieu et place, les organisateurs ont prévu “une petite réunion” à l'Université Ibn Zohr d'Agadir, mentionne la porte-parole de l'association Maroc Alzheimer, Khadija Tantaoui jointe par nos soins.

“La maladie d’Alzheimer au Maroc est mise au second plan. Elle n'est pas considérée comme une priorité alors qu'elle touche entre 50.000 et 80.000 personnes”.

Khadija Tantaoui, porte-parole de l'association Maroc Alzheimer

Les familles seules face à la maladie

Maladie neurodégénérative (qui affecte le fonctionnement du cerveau) incurable, qui touche plus de 8% des personnes âgées de plus de 60 ans dans le monde, Alzheimer se manifeste par des pertes de mémoire, une difficulté à accomplir des tâches de la vie quotidienne, de même qu'elle se caractérise par des changements d'humeur et de comportement.

Au Maroc, il n'existe pas encore de statistiques officielles sur la prévalence d'Alzheimer, mais, selon les estimations, ils seraient plus de 80.000 Marocain(e)s à en souffrir, a indiqué le docteur Maria Benabdeljalil, vice-présidente de l'Association Maroc Alzheimer et professeur au service de neurologie à l'hôpital des spécialités de Rabat. Elle s'exprimait lors d'une table ronde sur Alzheimer, organisée samedi dernier à Rabat.

Selon la spécialiste, ce chiffre “va plus que doubler d'ici 20 ans avec l'augmentation de l'espérance de vie de la population”.

À ce jour, la prise en charge de cette maladie est aux frais exclusifs de la famille, comme l'a confié à l'agence MAP Zohra, venue assister à la table ronde sur Alzheimer en compagnie de son conjoint âgé de 65 ans.

“Cela fait maintenant des années que mon mari, atteint d'Alzheimer, prend le médicament que le médecin lui a prescrit. Seulement voilà, ce traitement coûte plus de 1.000 dirhams le mois, ce qui représente pour nous une lourde charge financière”,

Zohra, dont le mari est atteint d'Alzheimer

Aucune structure de prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer n'existe au Maroc. Les malades sont hospitalisés, à défaut, dans des hôpitaux psychiatriques alors que leur maladie est d'ordre organique. Pour sa part, l'association Maroc Alzheimer au chevet des patients, ne peut que leur apporter qu'un soutien moral, manquant elle-même de moyens financiers.

Mieux vaut un diagnostic précoce

“L'âge est le principal facteur de risque, suivi par le facteur génétique: plus on avance en âge, plus le risque de développer la maladie devient important.http://www.blogger.com/img/blank.gif Mais cela n'empêche qu'il y a d'autres facteurs sur lesquels on peut agir pour prévenir Alzheimer, notamment l'hypertension, le diabète, l'obésité, le tabagisme, voire le niveau d'instruction”, fait savoir le docteur Benabdeljalil.

Alzheimer ne guérit pas mais se soigne. Pour ralentir sa progression, le diagnostic précoce demeure le seul moyen efficace selon les spécialistes.

www.marocalzheimer.info

Khadidiatou Diop
source: www.aufaitmaroc.com

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Maladie d’Alzheimer : espoir et débat autour d'un médicament


Une équipe française dévoile, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre Alzheimer, les effets positifs d’un médicament. Cette avancée dans la lutte contre la maladie n’est pas la seule.

C’est la maladie du siècle. Elle fait très peur à chacun d’entre nous, alors que l’espérance de vie ne cesse d’augmenter et que, d’après la Fondation pour la recherche médicale, « dans dix ans, chaque famille française sera touchée ». Alzheimer, pathologie neurodégénérative qui touche surtout les personnes âgées, reste, comme beaucoup d’affections du cerveau, mystérieuse.


Et les chercheurs sont engagés dans une guerre mondiale contre cette maladie qui constitue aussi un enjeu et un marché colossal pour les laboratoires pharmaceutiques.

Dans ce contexte, chaque avancée, chaque nouvelle piste suscite l’espoir. Et aujourd’hui, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre Alzheimer, un de ces espoirs réside dans les dernières découvertes françaises pilotées par les équipes de la Pitié-Salpêtrière. Le professeur Dubois, que nous avons rencontré hier, dévoile des résultats étonnants. Ceux d’une étude qu’il a menée auprès de 174 personnes atteintes par la maladie à un stade précoce. Au bout d’un an, les personnes qui ont reçu un médicament précis ont une réduction de 45% de l’atrophie de l’hippocampe, le centre de la mémoire de notre cerveau, cible de la maladie d’Alzheimer.

Cette étude laisse espérer qu’on puisse enfin agir non plus uniquement sur les symptômes à un stade avancé, mais au tout début de la maladie, chez des patients plus jeunes qui pourraient voir leur maladie progresser beaucoup plus lentement.

Une molécule déjà très utiliséehttp://www.blogger.com/img/blank.gif

Ironie du sort, ce médicament de l’espoir n’est pas nouveau. C’est une molécule déjà très utilisée contre Alzheimer, que la Haute Autorité de santé (HAS) pourrait prochainement décider de ne plus rembourser à 100%. Partout dans le monde, les équipes de chercheurs poursuivent leur course contre la maladie. De nouveaux gènes de prédisposition ont notamment été découverts, et de nombreux essais thérapeutiques sont en cours. Mais le plus grand espoir réside dans la mise en place d’un vaccin contre Alzheimer, qui montre déjà une efficacité sur les souris. Actuellement, sept ou huit vaccins sont en préparation dans le monde et pourraient aboutir à des résultats d’ici deux à trois ans.

source: Le Parisien

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mardi 13 septembre 2011

Invitation

Dans le cadre de ses activités et à l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, l’Association Alzheimer Tunisie, organise le 23 septembre 2011 à partir de 15 h et à la Cité des Sciences, une journée « portes ouvertes », sous le thème :

Conjuguons nos efforts pour faire face à la maladie d’Alzheimer.

Cette journée s’adresse au grand public. Elle sera animée par une panoplie de professionnels tous aux services du malade et sa famille (gériatre, neurologue, psychologue, orthophoniste, ergothérapeute, musicothérapeute, kinésithérapeute, nutritionniste, auxiliaire de vie, prestataire de service d’hospitalisation à domicile et un juriste) qui répondront à toutes vos questions.

Merci pour votre fidélité.

pour tout renseignements :

Téléphone: 98613976/ 71286777 e-mail :alzheimer.tunisie@gmail.com

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vendredi 2 septembre 2011

Le 22 septembre sur vos écrans, le service de Neurologie de la Pitié Salpêtrière

A l'occasion de la Journée mondiale Alzheimer, la télévision vous invite à pénétrer dans le service de Neurologie du Professeur Dubois à la Pitié-Salpêtrière (en photo) ; grâce au reportage réalisé pendant près de 4 ans par Pierre Olivier François, journaliste et réalisateur indépendant pour la télévision, et Pierre Bourgeois, reporter et réalisateur.

Un document inédit ; le 22 septembre en 2è partie de soirée sur France 2

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Inédit, le film "J'ai peur d'oublier" ; sur vos écrans le 21 septembre

A l'occasion de la Journée mondiale Alzheimer, le 21 septembre, France 2 diffusera en soirée le film inédit
"J'ai peur d'oublier" ; avec Clémentine Célarié.

Ce film est adapté du livre du même nom écrit par Fabienne Piel qui témoigne de son propre cas de jeune malade d'Alzheimer.

Une jeune malade qui ne se laisse pas abattre et qui se bat contre la maladie. Fabienne Piel a créé l'association "la vie sans oubli" pour les jeunes malades d'Alzheimer, dont elle est devenue le porte parole.

source:la vie sans oubli

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