A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

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tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
vendredi 30 novembre 2012

Des chercheurs atténuent la maladie d'Alzheimer chez des souris

Des scientifiques suisses et allemands sont parvenus à atténuer les caractéristiques de la maladie d'Alzheimer chez des souris en leur administrant des anticorps. Une découverte qui offre des perspectives pour la prévention et le traitement de la maladie chez l'homme. Un groupe d'anticorps, qui sont aussi utilisés dans le traitement du psoriasis - une maladie immunitaire -, peuvent nettement atténuer, sur des souris, les modifications pathologiques du cerveau qui caractérisent la maladie d'Alzheimer. C'est ce que montre une étude germano-suisse. Une réaction immunitaire accrue est à la fois considérée comme la cause et la conséquence de la maladie d'Alzheimer. Mais jusqu'à présent, on ignorait si les substances chimiques générées par la réponse immunitaire - les cytokines - influencent l'acuité de la maladie. Celle-ci se manifeste surtout par le dépôt pathologique de protéines dans le cerveau, par exemple les bêta-amyloïdes. Frank Heppner, de la clinique berlinoise Berliner Charité, et Burkhard Becher, de l'Université de Zurich, ont réussi à montrer que moins d'amyloïdes se répandent dans le cerveau lorsque certaines substances immunitaires sont éliminées. Les deux chercheurs ont dévoilé dimanche cette découverte dans la version en ligne de la revue spécialisée "Nature Medicine". Les souris utilisées pour l'étude ont été génétiquement manipulées pour qu'elles présentent les mêmes modifications du cerveau que celles provoquées par l'Alzheimer. Mais lorsqu'on administre aux rongeurs des anticorps qui bloquent la molécule immunitaire p40, les symptômes s'atténuent et les animaux présentent des meilleures performances en matière de mémorisation, a indiqué l'Université de Zurich. Importance pour l'être humain Cette découverte a aussi une importance pour l'être humain, expliquent les chercheurs dans un communiqué. La concentration de la molécule p40 est plus élevée dans le liquide cérébro-spinal des patients atteints de la maladie d'Alzheimer; c'est aussi le cas dans leur plasma sanguin, selon une récente étude américaine. La découverte germano-suisse offre ainsi des perspectives aussi bien pour la prévention que pour le traitement de l'Alzheimer, écrit l'université. Même si le rôle complexe de ces substances chimiques dues à la réponse immunitaire doit encore être étudié plus en détail, les résultats obtenus justifient déjà de passer à la phase d'étude clinique sur des êtres humains, expliquent les chercheurs. Pour ce faire, ils cherchent un partenaire industriel approprié. Dans le traitement du psoriasis, on utilise déjà un médicament qui s'attaque aux p40. La maladie d'Alzheimer est une des principales causes de démence. Rien qu'en Suisse et en Allemagne, 1,5 million de personnes en sont affectées. Au niveau mondial, on s'attend à un doublement du nombre de cas durant les 20 prochaines années. source: www.rts.ch

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Alzheimer : le sport, c’est bon pour la mémoire !

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 35 millions de personnes dans le monde, souffrent de démence. Et c’est un phénomène qui monte : chaque année en effet, plus de 7 millions de nouveaux cas sont détectés. Et 7 fois sur 10, le diagnostic de maladie d’Alzheimer est posé. Même si aucun traitement contre cette dernière n’existe à l’heure actuelle, des chercheurs américains viennent de démontrer l’intérêt d’être actif au quotidien, pour prévenir la maladie. Sur les bases de la Cardiovascular Health Study, le Dr Cyrus Raji et ses collègues de l’Université de Californie à Los Angeles, ont passé en revue différentes activités physiques pratiquées par près de 900 adultes, âgés en moyenne de 78 ans, , du jardinage à la danse en passant par le vélo. Tous les participants ont ensuite subi une imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale. Activités physiques… et intellectuelles Résultats, les chercheurs ont observé une forte corrélation entre la dépense calorique et le volume de matière grise présent dans des zones essentielles à la fonction cognitive. L’hippocampe notamment, qui joue un rôle-clé dans l’apprentissage et la mémoire. Pour le Dr Raji, « plus que par l’activité physique, ce résultat s’explique par la diversité des exercices pratiqués. La plupart étaient des activités aérobies, qui nous le savons, améliorent le débit sanguin cérébral et renforcent les connexions neuronales ». Il est donc important de privilégier les activités d’intensité modérée comme la marche, la course à pied ou le vélo. « Si des travaux supplémentaires sont nécessaires » reconnaît Cyrus Raji, « nous pouvons affirmer que le vieillissement du cerveau peut être ralenti par un mode de vie actif ». Rappelons enfin qu’une étude précédente était déjà parvenue à la même observation. Les chercheurs y avaient noté que les seniors férus de jeux de société, de marche ou de cuisine étaient trois fois moins atteints par la maladie d’Alzheimer. Source : Radiological Society of North America (RSNA) – 26 novembre 2012

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ALZHEIMER: Un médicament du psoriasis pourrait traiter la démence

Ce médicament utilisé pour calmer l'inflammation dans le psoriasis peut aussi lutter contre les effets de la maladie d'Alzheimer, suggère cette étude sur l’animal, menée par des chercheurs de l’Université de Zürich et publiée dans l’édition du 25 novembre de Nature Medicine. Ces conclusions ajoutent également à la preuve du rôle du système immunitaire dans le développement de la démence. La maladie d'Alzheimer est un type de démence, caractérisée par la perte de cellules cérébrales saines et la formation de dépôts anormaux de protéines amyloïde à l'intérieur du cerveau. Or cette étude révèle, sur un modèle de souris développé pour avoir des symptômes de type démence, que les protéines libérées alors par le système immunitaire (IL-12 et IL-23), associées à l'inflammation du cerveau, peuvent être « bloquées » par un médicament, l'ustekinumab, déjà utilisé pour traiter le psoriasis chez l'Homme. Un anticorps réduit de 31% les dépôts amyloïdes : Dans cette étude, les chercheurs ont testé 2 méthodes pour réduire les niveaux d'IL-12 et IL-23 dans leur modèle murin de la maladie d'Alzheimer, supprimer les gènes qui portent les instructions pour la fabrication de l'IL-12 et IL-23 et traiter avec un anticorps qui bloque les effets des protéines. Cet anticorps a été injecté dans la cavité abdominale des souris à 28 jours, puis deux fois par semaine jusqu'à l'âge de 120 jours. Les deux méthodes s’avèrent efficaces pour réduire la formation de plaques, et le traitement par anticorps parvient à inverser certains des troubles du comportement observés sur l’animal. L'injection de l'anticorps réduit de 31% les dépôts bêta-amyloïdes dans le cerveau, cependant, les effets varient selon les souris. Les chercheurs concluent ainsi au rôle du système immunitaire dans le développement de la maladie d'Alzheimer. L'ustekinumab (Stelara), utilisé pour le traitement du psoriasis a l’avantage d’avoir déjà des données de sécurité mais devra être testé pour son efficacité possible pour traiter la maladie d'Alzheimer et les auteurs suggèrent que ces essais pourraient intervenir chez des patients à déficience cognitive légère ou à maladie d'Alzheimer encore asymptomatique. Source: Nature Medicine

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L'association de différentes activités permet de lutter contre la maladie d'Alzheimer

Par AFP Relax, le 27 novembre 2012 à 11h48 On ne cesse de le répéter, l'activité physique a des effets positifs sur les fonctions cognitives des seniors. Une étude présentée à Chicago ce week-end montre que la combinaison de différents types d'activités, allant de la danse au jardinage, permet de se prémunir des effets de l'âge sur le cerveau. Cette étude, menée par des chercheurs de l'Université de Californie (Los Angeles), a été présentée lors du congrès annuel des radiologues d'Amérique du Nord à Chicago. Elle montre que les personnes qui pratiquent différents types d'activité physique disposent d'un plus grand volume de matière grise dans leur cerveau. Plus de matière grise signifie un cerveau en meilleure santé, ont expliqué les chercheurs, alors que les personnes qui souffrent de la maladie d'Alzheimer voient ce volume décroître. Pour leur étude, des chercheurs ont examiné l'influence d'un mode de vie actif sur la structure de 876 adultes américains âgés de 78 ans. Parmi les activités les plus représentées ils ont noté la pratique récréative du sport, le jardinage, le vélo de ville, la danse et le vélo d'appartement. "Le plus frappant dans ces résultats, c'est que la combinaison de différentes activités, et non pas une seule, offre le plus de bienfaits au cerveau", a commenté le directeur de l'étude, le Dr. Cyrus Raji dans un communiqué. Les chercheurs ont recouru à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et à des méthodes informatiques avancées générant des modèles mathématiques, pour comparer le volume de matière grasse et la dépense calorique. source: www.rtl.be

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jeudi 8 novembre 2012

L'alzheimer détecté 20 ans avant les premiers symptômes

es chercheurs américains ont réussi à détecter certains des premiers signes de la maladie d'Alzheimer plus de deux décennies avant que les symptômes physiques n'apparaissent. La médecine considère que le traitement précoce de cette maladie neurodégénérative est vital pour éviter la détérioration des fonctions cognitives de la personne atteinte. C'est que la démence n'apparaît que lorsque de nombreuses cellules du cerveau sont mortes. Parfois, des régions ont perdu jusqu'à 20 % de leurs cellules avant que la maladie ne devienne perceptible. Le saviez-vous?D'autres recherches avaient déjà permis d'établir que les premiers signes de l'alzheimer étaient perceptibles jusqu'à 10 à 15 ans avant les symptômes physiques. Une équipe californienne affirmait même en 2011 qu'un gène entraîne des dommages au cerveau 50 ans avant qu'une personne ne développe les symptômes. L'étude Le Dr Éric Reiman et ses collègues du Banner Alzheimer's Institute ont analysé les cerveaux d'une famille colombienne élargie prédisposée à développer une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Les membres de cette famille présentent une mutation qui est associée à un risque très élevé de développer dans la quarantaine la maladie qui apparaît habituellement après 75 ans. L'examen du cerveau de 20 personnes âgées de 18 à 26 ans présentant cette mutation montre qu'il existe déjà des différences notoires avec ceux de 24 personnes qui n'étaient pas destinées à développer tôt la maladie. En outre, le fluide dans lequel le cerveau et la moelle épinière se trouvent présentait des niveaux plus élevés d'une protéine appelée bêta-amyloïde, directement associée à l'alzheimer. Les résultats de cette étude publiée dans la revue The Lancet Neurology pourraient, selon ses auteurs, permettre de retarder l'apparition des premiers symptômes en détectant la maladie dans le cerveau plus de deux décennies avant son apparition. Le saviez-vous? Une personne qui a un parent atteint de l'alzheimer risque deux ou trois fois plus de souffrir de cette maladie qu'une personne qui n'a pas ces antécédents familiaux. Le nombre de cas d'alzheimer et de démences apparentées doublera dans les 20 prochaines années dans le monde, et passera de 35,6 millions actuellement à 65,7 millions en 2030. Au Canada, le nombre de personnes touchées passera de 500 000 actuellement à 1 125 000 dans 30 ans. source: www.radio-canada.ca

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Courir pour prévenir l'Alzheimer

Mieux vaut courir que lire pour prévenir la maladie d’Alzheimer! On a longtemps pensé que lecture er scrabble, belote et sudoku , ou encore peinture sur soie et makramé, bref, les activités intellectuelles permettaient de ralentir ou même de prévenir, l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Et bien, voilà encore un dogme qui tombe : en effet, mieux vaut faire de la gymnastique physique que cérébrale pour garder ses neurones en bonne forme, conclut une étude écossaise menée sur près de 700 septuagénaires à qui on a fait passer une IRM cérébrale. Résultat : ceux qui avaient le moins de signes anatomiques de viellissement au niveau de leur cerveau étaient ceux qui avaient déclaré le plus d’activité physique. Et d’autres études ont même chiffré ces bienfaits en montrant que 30 minutes de marche quotidiennes suffirait à ralentir le viellissement mental de 5 à 7 ans ! Mais, en fait, l’activité physique est conseillée à tout âge... Et cette activité physique a même été qualifiée de véritable médicament universel . Et qui sait ? Elle sera un jour peut-être remboursée par la sécurité sociale. Le premier pas semble franchi car le gouvernement actuel pense mettre en œuvre une véritable politique publique de sport-santé et bien-être. Sport-santé sur ordonnance qui, pour l’Académie nationale de médecine, devrait être remboursée par la sécurité sociale. L’Académie conseille effectivement que ce médicament un peu particulier fasse l’objet d’une prescription médicale venant ou pas compléter un traitement. Mais à une condition : que cette prescrition respecte la règle des 3 R : définir concrètement une activité régulière , raisonnée (ce qui signifie parfaitement adaptée au sujet à qui elle est prescrite) et raisonnable c’est-à-dire sans prendre de risque. Donc vous l’avez compris, en cette fin devacances de la Toussaint, ne battez pas les cartes à jouer, mais chaussez vos baskets ! Référence Académie Nationale de médecine. Les activités physiques et sportives Jacques Bazex*, Pierre Pène*, Daniel Rivière, Michel Salvador source: www.pourquoi-docteur.nouvelobs.com

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