A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
jeudi 26 août 2010

Résistance à l'insuline et diabète de l'adulte seraient liés à Alzheimer

WASHINGTON — Les personnes résistantes à l'insuline et souffrant de diabète de type 2, forme la plus répandue dans le monde, semblent avoir un risque accru de développer des plaques dans leur cerveau liées à la maladie d'Alzheimer, selon une étude japonaise publiée mercredi aux Etats-Unis.

Ces travaux, qui paraissent dans Neurology, le journal de l'American Academy of Neurology, ont été menés avec 135 personnes dont la moyenne d'âge était de 67 ans au début de l'étude. Ils résidaient à Hisayama au Japon.

Les participants ont subi plusieurs tests pour mesurer les teneurs de sucre dans leur sang. Ils ont aussi été suivis pour détecter des symptômes de la maladie d'Alzheimer au cours des dix à quinze années de l'étude.

Durant cette période, environ 16% des participants ont développé cette maladie neurodégénérative du tissu cérébral responsable de la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire.

Après le décès des participants, les chercheurs ont procédé à une autopsie de leur cerveau pour rechercher des manifestations physiologiques d'Alzheimer, à savoir notamment la présence de plaques amyloïdes, une accumulation de protéines pathogène.

Alors que 16% des sujets de l'étude avaient des symptômes de la maladie d'Alzheimer durant leur vivant, 65% avaient des plaques séniles.

Les auteurs de l'étude ont constaté que les sujets chez lesquels trois tests sanguins avaient déterminé des taux de sucre anormaux avaient plus de risque de développer des plaques séniles dans leur cerveau.

C'est ainsi que de telles plaques ont été trouvées chez 72% des participants dont les tests montraient une résistance à l'insuline et chez 62% sans résistance à cette hormone.

Une telle résistance est qualifiée de stade précurseur du diabète et se produit quand l'insuline dans le corps ne peut plus efficacement abaisser la teneur en sucre dans le sang.

"D'autres recherches sont nécessaires pour déterminer si la résistance à l'insuline est une cause du développement de ces plaques séniles", souligne le Dr Kensuke Sasaki, de l'Université Kyushu à Fukuoka, principal auteur de cette communication.

Mais ajoute-t-il, "il est possible qu'en contrôlant ou en empêchant le diabète, nous puissions aussi contribuer à prévenir Alzheimer", ajoute-t-il notant que "le diabète de type 2 et la maladie d'Alzheimer sont deux épidémies atteignant des niveaux alarmants dans le monde".

En outre, "avec le taux croissant d'obésité et le fait que l'excès de poids est lié à la progression du diabète adulte, les résultats de cette étude sont très préoccupants", poursuit le Dr Sasaki.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

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mardi 24 août 2010

un appel de l'Association Alzheimer Tunisie

Association Alzheimer Tunisie organise une action d'aide aux malades Alzheimer nécessiteux le 26 Septembre 2010. Tous vos dons, quelqu'en soit la forme, nous seront d'une grande aide. Rejoignez nous, aidez nous pour soulager ceux qui sont dans le besoin.

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L'arthrite rhumatoïde protège contre la maladie d'Alzheimer

Une protéine produite chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde semble protéger contre la maladie d'Alzheimer, selon une étude publiée dans le Journal of Alzheimer's Research. Des souris ayant des pertes de mémoire qui ont reçu la protéine obtenaient de meilleurs résultats dans à des tests de mémoire et d'apprentissage.

Une version synthétique de la protéine GM-CSF (Granulocyte Macrophage Colony Stimulating Factor), le médicament leukine, est déjà utilisée comme traitement du cancer afin de générer plus de cellules immunitaires.
Chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, le système immunitaire est sur-actif et produit des protéines d'attaque incluant la GM-CSF.

Il était déjà connu que les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde sont moins susceptibles de développer la maladie d'Alzheimer, mais cet effet protecteur était attribué aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Des tests ont montré que ce n'était pas le cas.

Dans cette étude, Huntington Potter et ses collègues de l'Université de Floride du Sud ont administré la protéine à des souris génétiquement modifiées pour développer des problèmes de mémoire similaires à ceux observés dans la maladie d'Alzheimer ainsi qu'à des souris saines.

À la fin de l'étude de 20 jours, les souris ayant des problèmes de mémoire traitées avec la protéine GM-CSF réussissaient mieux à des tests que celles non traitées. Et les souris saines traitées avec la GM-CSF avaient aussi des résultats légèrement meilleurs que celles non traitées.

Les chercheurs suggèrent que la protéine pourrait attirer un afflux de cellules microglies vers le cerveau, lesquelles attaqueraient les plaques bêta-amyloïdes qui se forment dans le cerveau des personnes ayant la maladie d'Alzheimer. Les microglies sont des "éboueurs" naturels de l'organisme qui vont dans des zones endommagées ou inflammées pour éliminer les substances toxiques.

Le cerveau des souris traitées avec le GM-CSF présentait une diminution de 50% des plaques bêta-amyloïdes. Une augmentation apparente des connexions des cellules nerveuses était également observée, ce qui pourrait expliquer l'amélioration aux tests.

Les chercheurs prévoient réaliser un essai du médicament leukine chez des personnes atteintes d'Alzheimer.
source: www.psychomedia.qc.ca

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lundi 23 août 2010

Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer le 21 septembre : Plus de 100.000 algériens concernés

La maladie d’Alzheimer représente la troisième cause de décès dans le monde après les maladies cardiovasculaires et le cancer. Elle affecte une personne sur dix âgées de plus de 65 ans.



Quelque 24 millions de personnes à travers le monde souffre de la maladie d’Alzheimer, dont plus de 4 millions aux Etats-Unis.

Comme chaque année, la Journée mondiale de l’Alzheimer sera célébrée le 21 septembre prochain. Cette date sera l’occasion, pour les différentes associations participants à l’organisation de cette journée, partout dans le monde, de mettre l'accent sur l'importance d'obtenir un diagnostic le plus tôt possible et d'encourager les médecins à reconnaître au plus tôt les signes de la maladie pour une prise en charge précoce de la maladie.
De nombreuses pistes sont aujourd’hui suivies pour améliorer le délai du diagnostic qui intervient souvent plusieurs années après le début du développement de la maladie.
Décrite pour la première fois en 1906 par le neuropathologiste allemand Loïs Alzheimer (1864-1915), cette maladie dégénérative se présente sous formes de troubles du comportement, aggravés par une détérioration intellectuelle, qui affectent la mémoire, la pensée. Elle n’est pas considérée comme une maladie mentale et n’est pas contagieuse.
Selon les chiffres du dernier rapport de l’OMS, publié en février 2009, environ 1 milliard d'habitants de notre planète atteints par des troubles neurologiques dont 24 millions par la maladie d'Alzheimer et d'autres démences apparentées qui ne feront que croître avec le vieillissement de la population mondiale.
Cette affection du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales, est classée la troisième cause de décès dans le monde après les maladies cardiovasculaires et le cancer. Elle touche une personne sur dix âgées de plus de 65 ans. En Algérie plus de 100.000 personnes son atteintes de cette pathologie.
L’OMS préconise aujourd’hui l'intégration des soins neurologiques et de la prise en charge de la maladie d’«Alzheimer» dans les soins de santé primaires.
K. H.
source:www.elmoudjahid.com

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vendredi 20 août 2010

Le stress, une des causes de la maladie d'Alzheimer ?

Par Claire Peltier | Futura-Sciences | 19/08/2010 | 12H17

Les maladies de démence liée à l'âge (maladie d'Alzheimer, leucoaraïose…) seraient favorisées par des moments de stress au cours de la vie adulte. Et ce lien serait accentué en cas de stress prolongé, expliquent des chercheurs en psychiatrie.

Chez l'homme, les causes du stress sont nombreuses : travail, problèmes familiaux ou médicaux… Souvent néfaste, le stress est parfois bénéfique pour franchir des étapes de la vie ou accomplir des actes héroïques. En effet, le stress est avant tout un moyen pour notre corps de réagir face à des situations où l'organisme est en danger imminent, en prenant la fuite, en se battant ou en s'immobilisant.
Le stress chronique engendre plusieurs types de troubles

Pourtant, il peut vite devenir nuisible. L'augmentation constante du taux d'adrénaline et de cortisol, les hormones du stress, entraîne des perturbations physiologiques qui mènent à des insomnies, des maux de ventre, des nausées…

A court terme, les conséquences sont donc évidentes, mais le stress chronique est également mauvais. Des recherches démontraient déjà le lien entre le stress et les maladies cardiovasculaires et l'hypertension, la stérilité ou le vieillissement cellulaire. Le stress peut-il aussi engendrer des troubles psychiatriques ?

Des chercheurs suédois de l'université de Göteborg se sont intéressés à la question et viennent de publier leur étude dans le journal Brain. Le but était d'identifier les conséquences d'un stress psychologique à un âge moyen sur le développement de maladies mentales plus tard au cours de la vie.

Ces travaux ont rassemblé des données accumulées pendant trente-cinq ans, sur l'état de santé psychologique et psychiatrique de 1 415 femmes suédoises habitant Göteborg.
Le stress n'est probablement pas le seul facteur

Ces femmes ont été suivies à partir de 1968, alors qu'elles étaient âgées de 38 à 60 ans et ce jusqu'aux années 2000. Elles ont été examinées en 1968, puis en 1974, 1980, 1992 et entre 2000 et 2003.

Des questionnaires concernant leur état de stress leur ont été proposés au cours des trois premiers examens.

Ainsi, les troubles tels que l'irritation, la tension, la nervosité, l'anxiété, la peur ou des problèmes de sommeil durant un mois ou plus, dus à des problèmes au travail, médicaux, familiaux ou autres ont tous été pris en compte. Leur état mental a aussi été évalué grâce au « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux », une référence internationale en recherche psychiatrique.

Au cours des trente-cinq années d'étude, 161 femmes ont déclaré des troubles psychiatriques : la maladie d'Alzheimer pour la plupart (105), les autres (40) étant des leucoaraïoses (ou démence vasculaire, caractérisée par des lésions vasculaires cérébrales à répétition) ou d'autres démences (16).

Les chercheurs ont montré que le risque de développer une démence après une période de stress est 65% plus élevé qu'en absence de stress. Le risque est plus que doublé pour les femmes ayant été diagnostiquées comme stressées après l'analyse de chacun des trois questionnaires.

Ces travaux corrélant la démence et le stress chez les humains étayent les résultats obtenus chez les animaux. Complexe, la maladie d'Alzheimer est favorisée par de nombreux facteurs auxquels il faut donc maintenant ajouter le stress.

Si le mécanisme physiologique n'est pas clairement élucidé, des recherches avaient déjà montré que l'activation des récepteurs de l'adrénaline pouvait entraîner la formation de plaques amyloïdes (caractéristiques de la maladie d'Alzheimer).

En partenariat avec Futura-Santé

source: www.rue89.com

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jeudi 19 août 2010

Etats-Unis: arrêt des recherches sur le Semagacestat, inefficace contre Alzheimer

[ 18/08/10 - 21H59 - AFP ]


Le laboratoire américain Eli Lilly a arrêté les recherches sur le Semagacestat, un traitement potentiel contre Alzheimer, citant son inefficacité et ses effets néfastes, ce qui jette un doute sur le bien-fondé de l'approche actuelle pour vaincre cette maladie.

Eli Lilly explique dans un communiqué publié mardi soir avoir mis fin à deux essais cliniques étendus dits de phase 3 --dernier stade avant la demande de mise sur le marché--, les résultats préliminaires ayant montré que le traitement ne ralentissait pas la progression de cette maladie aux causes toujours inconnues et aggravait les symptômes des participants.

"C'est une nouvelle décevante pour les millions de personnes souffrant d'Alzheimer dans le monde ainsi que pour leurs familles qui attendent anxieusement un traitement efficace contre cette maladie dévastatrice", déplore dans ce communiqué le Dr Jan Lundberg, responsable de la recherche à Eli Lilly.

Le Semagacestat, comme tous les traitements anti-Alzheimer, cible les protéines bêta-amyloïdes dont l'accumulation, avec la protéine tau, est considérée comme jouant un rôle clé dans la maladie.

Eli Lilly a précisé que les essais cliniques de phase 3 sur un autre traitement candidat contre Alzheimer, la Solanezumab, se poursuivaient. Ce médicament vise aussi à neutraliser la production de bêta-amyloïdes.

Mais au-delà du revers pour ce laboratoire, les résultats des deux essais cliniques sur le Semagacestat suscitent des questions sur le bien-fondé même de l'hypothèse avancée par la communauté de la recherche selon laquelle l'accumulation des protéines bêta-amyloïdes dans le cerveau sont bien à l'origine d'Alzheimer

"Nous avons pu acheminer une quantité suffisante de Solanezumab dans le cerveau de ces malades pour avoir un effet (sur la production de bêta-amyloïdes, ndlr) mais malheureusement les résultats n'ont pas été ce que nous escomptions", a regretté le Dr Eric Siemers, le directeur médical de l'équipe de recherche sur Alzheimer chez Eli Lilly.

source: www.lesechos.fr

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samedi 14 août 2010

Obésité et maladie d'Alzheimer

A l'occasion de la Conférence Internationale de l'Association Alzheimer sur la Maladie d'Alzheimer (AAICAD) qui s'est déroulée à Honolulu, des chercheurs de l'Institut Karolinska ont présenté leur recherche sur le gène FTO (Fat Mass and Obesity associated), associé à l'obésité simple et morbide, et son implication dans la contraction de la maladie d'Alzheimer et de la démence. Selon leurs études, le risque augmenterait avec la présence de ce premier gène et d'un second appelé APOE (Apolipoprotein E) déjà connu pour son rôle dans la maladie.

Le gène FTO affecte l'indice de masse corporelle, le niveau de leptine, parfois appelée "hormone de la faim" ainsi que le taux de diabète. Ces facteurs de risque cardiovasculaire sont aussi associés à la maladie d'Alzhzeimer.

Les chercheurs ont suivi 1003 personnes âgées de plus de 75 ans pendant 9 ans en ayant pris soin de relever la présence ou non des deux gènes FTO et APOE et la corrélation est importante. Cependant, l'un des points encore non éclaircis repose sur l'indépendance des deux risques. Le mécanisme qui associe le gène FTO à la maladie d'Alzheimer et à la démence peut être différent de son implication dans l'obésité, rapporte Caroline Graff de l'Institut Karolinska.

Ces premiers résultats, qualifiés de "fascinants" par Maria Carrillo, directrice des relations scientifiques et médicales à l'Association Alzheimer, requièrent cependant la confirmation d'autres chercheurs pour être validés.

source: www.bulletins-electroniques.com

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vendredi 13 août 2010

Gros plan sur la maladie d'Alzheimer








Gros plan sur la maladie d'Alzheimer: ses symptômes (perte de la mémoire, troubles du langage et du comportement, etc.), ses origines, son impact sur le malade et son entourage, le rôle de l’aidant familial... Analyse de la psychologue Florence Moulin.

source:www.neopodia.com

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Recherche: un mécanisme-clé de la maladie d'Alzheimer découvert

Une équipe internationale de chercheurs avec participation bâloise a mis en évidence une interaction entre deux protéines qui jouent un rôle-clé dans l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Ils sont parvenus à stopper cette interaction chez des souris.

Forme la plus fréquente de démence, l'Alzheimer est caractérisée par le dépôt dans le cerveau de deux sortes de fragments de protéines ayant pris une forme pathogène. A l'extérieur des neurones se forment des amas de bêta-amyloïdes, tandis qu'à l'intérieur apparaissent des agrégats de protéines tau.

Une équipe de l'Université de Sydney est parvenue à trouver le lien entre ces deux protéines, a indiqué l'Université de Bâle, dont la neurobiologiste Anne Eckert a participé à ces travaux.

C'est l'interaction entre ces deux protéines qui est à l'origine de la mort des neurones dans le cerveau des patients frappés d'Alzheimer, comme l'écrivent les chercheurs dans la revue "Cell". Ils ont tenté d'inhiber cette interaction grâce à une petite molécule chez des souris et les résultats ont été jugés impressionnants.

Administrée à un stade précoce de la maladie, la substance a réduit drastiquement la mortalité et les troubles de la mémoire chez ces animaux. En collaboration avec l'industrie pharmaceutique, les scientifiques entendent maintenant développer des applications pour l'homme.
(ats / 12 août 2010 21:52)

source: www.romandie.com

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jeudi 12 août 2010

Maladie d'Alzheimer : Congrès scientifique ICAD à Honolulu

Des progrès dans la detection mais pas d'avancée significative dans la guérison

Les scientifiques ont fait état de progrès dans la détection de la maladie d'Alzheimer lors d'une congrès qui a eu lieu à Honolulu à la mi juillet.
Ils ont aussi apporté des preuves que plus d'exercice et de vitamine D peuvent réduire le risque, mais pas d'avancées signitificative dans les traitements à ce jour.

Le congrès sur la maladie d'Alzheimer qui s'est tenu à la mi juillet à Honolulu (International Conference on Alzheimer's disease: ICAD) a confirmé le constat qu'aucune percée thérapeutique n'avait eu lieu. Pire aucune avancée significative ne parait être à espérer au cours des années qui viennent. Toutefois des progrès annexes ont été réalisés contre une démence qui touche plus de 26 millions de personnes dans le monde entier dont un million en France.

Faits saillants de la recherche
Prévention
Des exercices physiques modérés ou intenses, mais surtout réguliers réduiraient de moitié le risque de développer une démence indiquent des chercheurs en cardiologie de l’université de Framingham (Etats Unis). Des études antérieures ont également constaté l’aide apportée par l'exercice. " Cela semble être aussi bon que n'importe quoi » pour prévenir la démence , a tempéré le Dr Richard Mayeux, un neurologue de l'Université Columbia.

Vitamine D.
Une autre grande étude financée par le gouvernement américain a constaté que la carence en vitamine D peut multiplier par quatre le risque de déficience mentale. Cela ne signifie pas la prise de suppléments soit une bonne idée.
Voir les "actualités 2010 en médecine gériatrique" par le Pr Belmin de la SFGG (Société française de gériatrie et gérontologie qui ont traité de la nécessité de traiter la carence en vitamine D)

Nouveau traitement
Un spray nasal d'insuline a montré une amélioration des processus cognitifs, mais des études plus vastes sont nécessaires pour voir si cela fonctionne. Ces essais sont basés sur la théorie selon laquelle la maladie d'Alzheimer et le diabète sont liés. Les diabétiques semblent avoir un risque plus élevé de développer la maladie d'Alzheimer, et les patients d'Alzheimer ont tendance à avoir une résistance à l'insuline, a dit Ryan. Donner Avec un spray nasal, l'insuline part directement au cerveau sans affecter les niveaux de sucre sanguin.

Amélioration de la détection de la maladie
De nombreux types d' imagerie peuvent informer sur la réalité de la démence. Des colorants radioactifs permettent à un scanner de voir la plaque qui recouvre le cerveau et qui est un élément clé de la maladie d'Alzheimer. De meilleurs colorants sont expérimentés aujourd’hui. Le laboratoire Avid de Philadelphie a fait état de tests positifs avec un colorant qui offre un système d'alerte anticipée pour les personnes au premier stade de la maladie d'Alzheimer. Mais compte tenu du coût d’un scanner et du prix futur élevé des colorants, il sera difficile de généraliser la méthode. Ces outils serviront surtout à sélectionner de nouveaux patients pour les essais de médicaments.

Lutte contre la plaque amyloide.
Les scientifiques n’ont toujours pas établi si la plaque est une cause, une conséquence, ou tout simplement un signe de la maladie d'Alzheimer . Deux médicaments expérimentaux ont montré des améliorations dans la réduction de la plaque sans que cela conduise à une amélioration des possibilités cognitives du patient. Le chemin sera long avant une percée significative.

source:www.agevillage.com

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Un marqueur biologique permet de prédire avec fiabilité les cas d'Alzheimer

Les futurs cas d'Alzheimer peuvent être prédits avec plusieurs années d'avance avec près de 100% d'exactitude grâce à des marqueurs biologiques présents dans le liquide céphalo-rachidien, affirme une étude publiée lundi. Geert De Meyer de l'université Ghent en Belgique et ses collègues de l'ADNI (Alzheimer's Disease Neuroimaging Initiative) ont analysé des données provenant de plus de 400 personnes âgées: 114 personnes aux fonctions cognitives normales, 200 ayant des troubles cognitifs légers et 102 atteintes de la maladie d'Alzheimer. Ils ont identifié un marqueur biologique très spécifique présent chez 90% des sujets atteints d'Alzheimer, 72% des personnes souffrant de troubles cognitifs légers et 36% des personnes aux fonctions cognitives normales. Ces résultats ont ensuite été recoupés au sein d'échantillons plus réduits. Dans l'un d'eux, 57 patients atteints de troubles cognitifs légers ont été suivis pendant cinq ans. Le modèle s'est montré efficace à 100% pour prédire les cas d'Alzheimer, écrivent les auteurs dans l'American Medical Association's Archives of Neurology. Les auteurs soulignent que la communauté scientifique pense habituellement que "le début du processus pathogène de la maladie d'Alzheimer (...) précède les premiers symptômes de 10 ans ou plus". Mais le fait que les marqueurs biologiques aient été présents chez plus d'un tiers des sujets sans troubles cognitifs suggère que la maladie est active et détectable encore plus tôt qu'on ne l'imaginait. Les scientifiques étaient en quête d'un marqueur biologique de la maladie d'Alzheimer depuis la fin des années 1990. Environ 37 millions de personnes dans le monde, dont 5,3 millions aux Etats-Unis, sont atteintes de démences, la plupart des cas étant dus à la maladie d'Alzheimer, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'étude publiée lundi a été financée pat l'ADNI.
source:www.lemonde.fr

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mardi 10 août 2010

ALZHEIMER : Des scientifiques découvrent l’effet protecteur d’une protéine, la neuroglobine

Une équipe de scientifiques de l'Université de Californie et de l'Université d'Auckland (Australie) vient de découvrir comment la neuroglobine, une protéine, protège de la maladie d'Alzheimer en empêchant les neurones du cerveau de mourir en réponse au stress naturel. En démontrant d’abord que de faibles niveaux de neuroglobine dans les neurones du cerveau sont associés à un risque accru de maladie d'Alzheimer, les chercheurs viennent de déterminer comment la neuroglobine empêche la formation d’un enzyme qui contribue à la mort des neurones. Des résultats publiés dans la revue Apoptose qui pourraient également permettre le développement de nouveaux traitements préventifs de l’AVC.



La neuroglobine (Ngb) est une protéine de stockage et de transport de l'oxygène dans le système nerveux et son expression contribue à la survie des neurones. Ici, les scientifiques ont appris que la neuroglobine protège les cellules contre les dommages de l’accident vasculaire cérébral, contre la toxicité de l’amyloïde, un peptide néfaste pour le système nerveux et signe précurseur d’Alzheimer et contre les effets du manque d'oxygène.



La Ngb est produite dans diverses régions du cerveau et à des niveaux particulièrement élevés dans les neurones. Les scientifiques ont associé de faibles niveaux de neuroglobine dans les neurones du cerveau à un risque accru de maladie d'Alzheimer. Jusqu’ici, les mécanismes précis par lesquels la neuroglobine agit contre la mort des cellules demeuraient imprécis.



L'auteur principal de l'étude, le Pr. Subhadip Raychaudhuri, professeur de génie biomédical a constaté que la neuroglobine préserve le fonctionnement des mitochondries de la cellule par la neutralisation d'une molécule nécessaire à la formation d'un type de protéine qui déclenche la mort de la cellule.

Les mitochondries sont de petites «capsules» essentielles dans les processus énergétiques cellulaires, jouent également un rôle important dans la communication entre les cellules, dans la différenciation et la croissance cellulaires. Une cellule meurt rapidement lorsque ses mitochondries s’arrêtent de « fonctionner ». Différents types de stress, tels que le manque d'oxygène, la faible teneur en éléments nutritifs, l'augmentation des niveaux de calcium ou la présence de substances toxiques peuvent mener les mitochondries à la rupture ce qui déclenche l’émission d’une molécule appelée cytochrome c. qui se lie avec d'autres molécules en dehors de la mitochondrie pour former une protéine appelée apoptosome. L'apoptosome aide à bâtir une enzyme qui dégrade et finit par tuer la cellule. Les cellules nerveuses peuvent survivre à la rupture des mitochondries si les apoptosomes ne se forment pas.

C’est la fonction de la neuroglobine, découverte par les chercheurs qui lorsqu’elle se lie au cytochrome c, empêche de former un apoptosome.



Cette découverte ouvre de nouvelles approches dans la prévention et le traitement de la maladie d'Alzheimer car elle démontre que des niveaux élevés de cette protéine pourraient freiner le développement des maladies neurodégénératives. Et en plus, s’appliquer aussi à l’AVC, ajoute l’auteur principal.
source:www.santelog.com

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Alzheimer : l'espoir de la stimulation cérébrale


La mémoire pourrait bénéficier d'une sonde implantée dans le cerveau.

La maladie d'Alzheimer frappe plus de 800.000 personnes en France et l'on ne dispose pas encore de traitements efficaces. Plusieurs essais thérapeutiques sont en cours, plusieurs stratégies de prévention envisagées, mais rien qui permette pour l'instant d'empêcher la dégradation de la mémoire. Cette semaine, la revue américaine Annals of Neurology présente des résultats de travaux de recherche tout à fait novateurs concernant six personnes souffrant d'un début de maladie d'Al zheimer et traités entre 2005 et 2008 par stimulation cérébrale profonde avec une sonde. Certes, l'amélioration cons tatée au bout d'un an ne concerne que la moitié des patients traités. Néanmoins, si ce travail pour l'instant expérimental se confirme, une nouvelle ère, tant de recherche que dans la prise en charge de cette maladie, pourrait s'ouvrir. Tout en sachant que la stimulation cérébrale nécessite un geste chirurgical sur le cerveau et requiert donc un plateau technique performant.

C'est en 2003, qu'Andres M. Lozano (service de neurologie fonctionnelle, université de Toronto, Canada) a eu l'intuition qu'une stimulation cérébrale pouvait avoir un effet sur la maladie d'Alzheimer, après que des essais ont mis en évidence son efficacité dans la maladie de Parkinson et dans certaines dépressions… Cette année-là, pour la première fois, une patiente obèse souffrant de trouble de la mémoire a bénéficié d'une implantation cérébrale de ce type sous sa supervision.

Amélioration des souvenirs
L'hypothèse de départ est que la stimulation de certaines régions du cerveau, notamment l'hippocampe et le fornix, connues pour être impliquées dans les phénomènes de mémorisation, pourrait avoir un effet frénateur sur la maladie. Sous ce traitement, cette patiente a pu retrouver des éléments de sa biographie personnelle, avec notamment une amélioration des souvenirs et de l'aptitude à les verbaliser. Forte de cette première expérience, l'équipe canadienne a alors obtenu l'autorisation de tester cette méthode sur six malades âgées de 40 à 80 ans, souffrant d'une maladie d'Alzheimer de diagnostic récent (moins de deux ans) et qui avaient déjà bénéficié des traitements existants.

L'intervention a d'abord consisté à repérer certaines zones cérébrales précises particulièrement touchées dans la maladie grâce à l'imagerie par résonance magnétique nucléaire. Puis des électrodes de stimulation cérébrale profonde ont été implantées de manière bi latérale dans le cerveau au niveau des zones repérées. Les électrodes ont été sti mulées alors que le patient était éveillé, pour vérifier qu'elles n'altéraient pas des zones fonctionnelles et n'in duisaient pas des symptômes imprévus. Enfin, elles ont été connectées à un générateur interne implanté au niveau de la poitrine, sous anesthésie générale cette fois.

Amélioration possible ou ralentissement du déclin
Tous les patients ayant bénéficié de cette expérience sont rentrés chez eux quelques jours plus tard. «L'évaluation de signes de la maladie d'Alzheimer par différents tests suggère une amélioration possible ou un ralentissement du déclin des fonctions cognitives au bout de six mois et au bout d'un an, pour un certain nombre de patients», relatent les au teurs de cet essai clinique. Il n'y a pas eu de complications particulières.

En tout état de cause, ces chercheurs plaident pour un nouvel essai thérapeutique afin de comparer les effets de cette technique avec un placebo. «Ce travail est bien fait, mais il est très préliminaire, assure Françoise Forette (professeur de gériatrie, hôpital Broca, Paris). Il faut cependant souligner que ce sont les patients les moins atteints au départ qui ont bénéficié des meilleurs résultats. Par ailleurs, les chercheurs ont pu observer une amélioration du métabolisme cérébral ce qui est tout à fait encourageant.»

source:www.lefigaro.fr

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lundi 9 août 2010

Trois actions pour ne pas perdre la tête


Vous voulez réduire votre risque de développer une démence après 65 ans?

Plusieurs facteurs ont déjà été identifiés afin de prévenir la démence, notamment les prédispositions cardiaques (comme l'hypertension), le régime alimentaire et le niveau d'éducation.

Or, la Dre Karen Ritchie et ses collègues de l'institut français de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) ont établi les facteurs qui sont le plus fortement susceptibles de réduire le poids de la démence en vieillissant.

Voici les trois mesures les plus susceptibles de réduire les nouveaux cas de démence après 65 ans :

* Développer et renforcer ses capacités intellectuelles
* Combattre la dépression
* Contrôler son diabète

L'association de ses trois mesures permettrait de réduire de 21 % le nombre de nouveaux cas dans la population générale sur 7 ans.

À elle seule, l'amélioration des capacités intellectuelles conduirait à une réduction de 18 % du nombre de nouveaux cas dans la population sur la même période. Prévenir et traiter la dépression permettrait de réduire de 10 % le nombre de cas nouveaux.

Selon les auteurs, les autorités sanitaires devraient s'appuyer sur ces données pour améliorer leurs interventions en santé publique afin d'être plus efficaces.

Pour en arriver à ces résultats, l'équipe française a suivi 1433 personnes en bonne santé de plus de 65 ans pendant 7 ans, recrutées entre 1999 et 2001.

De nombreux examens incluant des tests cognitifs ont été réalisés au début de l'étude, puis 2, 4 et 7 ans plus tard. Tous les facteurs sociaux ont aussi été considérés (antécédents médicaux, taille, poids, revenus, niveau d'éducation, consommation d'alcool et de tabac).

source:www.radio-canada.ca

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dimanche 8 août 2010

Des impulsions électriques pour améliorer la mémoire

La mémoire de personnes à qui l'on a diagnostiqué la maladie d'Alzheimer à ses premiers stades peut-elle être améliorée en stimulant le cerveau?

Le Dr Andres M. Lozano et son équipe du Toronto Western Hospital affirment que le recours à des impulsions électriques peut stimuler les neurones du cerveau et ainsi réparer les cellules endommagées.

La technique, simple et sans danger, est déjà utilisée pour traiter la maladie de Parkinson, affirme le Dr Lozano.

Premier test

Des implants ont été installés dans le cortex de six patients qui ont été hospitalisés quelques jours, mais suivis sur une période d'un an. Les premiers résultats montrent que :

* deux patients ont vu leur état s'améliorer;
* deux n'ont pas constaté de changement;
* deux ont vu leur état se détériorer.

Les évaluations préliminaires montrent, selon les chercheurs, que la moitié des patients ont vu leur mémoire s'améliorer ou se détériorer moins que prévu.

Les chercheurs veulent poursuivre cette expérience auprès d'une cinquantaine de patients, et cherchent maintenant le financement.

Le Dr Lozano affirme avoir découvert le potentiel de ce traitement en 2003 en constatant l'amélioration de la mémoire d'un patient qu'il traitait pour son obésité.

Le détail de ces travaux est publié dans les Annals of Neurology.

Au début de juin, des chercheurs américains annonçaient la découverte d'un processus biologique impliqué dans l'apparition des troubles de la mémoire au début de la maladie.
source:www.radio-canada.ca

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الاجـــراءات لـــــــدى قــــــــاضــي التقــــــاديـــم

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samedi 7 août 2010

Un test qui donne de l’espoir pour les gens souffrant d’Alzheimer

Agence QMI

Cynthia Dubé
5 août 2010

Le neurologue Ziad Nasreddine a mis au point un test permettant aux médecins de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer jusqu'à deux ans plus tôt.

Ce test de mémoire, disponible en 37 langues, peut détecter la maladie dans sa phase légère, contrairement aux examens existants qui permettent le diagnostic seulement dans la phase modérée.

Pour M. Nasreddine, qui pousse la recherche sur l’Alzheimer depuis 15 ans, il s’agit d’une avancée comportant plusieurs avantages.

«Ce test permet de détecter la maladie deux ans plus tôt, ce qui fait que l’on peut préserver plus longtemps la qualité de vie et la mémoire des personnes atteintes. Avec ce test, on peut aussi rassurer les gens qui n’ont pas de problèmes réels, détecter d’autres problèmes de santé, ou tout simplement permettre aux gens de faire leur testament pendant qu’ils ont encore la capacité de le faire», a expliqué le professeur de l’Université de Sherbrooke et de l’Université McGill.

Des recherches encourageantes

Oui, la maladie est sournoise et touche bien des gens – quelque 250 000 Canadiens en sont atteints, selon la Société d’Alzheimer du Canada –, mais les recherches progressent.

«Il y a beaucoup de progrès. Les recherches en cours sont très encourageantes, parce qu’elles agissent sur la cause, plutôt que sur les symptômes. Je suis très optimiste et très encouragé par toutes les recherches en cours. D’ici cinq ans, j’ai l’impression qu’on aura un traitement qui pourra vraiment faire une différence dans la vie des gens qui en souffrent, ainsi que pour leurs proches», a indiqué le docteur Nasreddine.

Prévenir la maladie

Non, il n’existe aucun médicament pour prévenir l’Alzheimer, mais un bon régime de vie peut éloigner la maladie.

«On ne peut pas changer notre génétique et notre histoire familiale, cependant il existe des facteurs protecteurs qui peuvent diminuer les risques. Par exemple, il est important d’être actif mentalement et physiquement. Une nutrition qui ressemble à une diète méditerranéenne, qui est riche en poissons et qui contient des fruits et des légumes, permet aussi de réduire les risques. Le vin rouge consommé avec modération est aussi utile», a-t-il précisé.

Le test du docteur Ziad Nasreddine est disponible gratuitement auprès des médecins de famille.
source: http://sante.canoe.com

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vendredi 6 août 2010

Des pistes prometteuses contre Alzheimer


Une étude dévoilée ce matin montre que lutter contre la dépression et le diabète permettrait de limiter le nombre de malades atteints d’Alzheimer.

CLAIRE CHANTRY | 05.08.2010, 07h00

Pour la première fois, une étude scientifique vient d’établir que l’on peut éviter la démence après 65 ans en agissant sur trois fronts : la dépression, le diabète (notamment en mangeant plus de fruits et légumes), et l’activité intellectuelle. C’est le résultat de travaux dévoilés ce matin et menés durant dix ans sur un panel de 1433 personnes en bonne santé âgées de 65 ans et plus par une équipe de chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de Montpellier*.
En France, la maladie d’Alzheimer touche 5% de la population de plus de 65 ans.

Repérer la dépression. Pour lutter contre la démence — une pathologie liée dans 70% des cas à la maladie d’Alzheimer, mais aussi due à des problèmes vasculaires ou à la maladie de Parkinson —, prévenir la dépression serait le facteur le plus efficace. « Il faut sensibiliser les médecins à la reconnaître car, chez les plus âgés, on la confond souvent avec la tristesse morale et les troubles de l’humeur », explique Isabelle Carrière, ingénieur de recherche à l’Inserm. En prenant en compte cette pathologie, on pourrait parvenir à une réduction de 10% des nouveaux cas de démence. « Au niveau de toute une population, de nombreux facteurs de risque entrent toutefois en ligne de compte. C’est ce en quoi notre étude est originale », précise la scientifique.

Manger mieux et bouger. « Le diabète peut entraîner une fréquence plus importante des démences, poursuit la chercheuse. Cela est lié au régime alimentaire et au manque d’activité physique, deux facteurs qui entraînent une dégradation des graisses, laquelle fatigue le pancréas et modifie la production d’insuline néfaste à l’organisme. Il faudrait manger plus de fruits et légumes, et moins de viande. » D’après l’étude, la suppression du diabète et une augmentation de la consommation de fruits et légumes contribueraient à une réduction de 11% de la démence. Une donnée à intégrer dès le plus jeune âge. En France, on compte 4% de diabétiques traités. Le diabète acquis par le comportement apparaît normalement après 45 ans, mais il commence à toucher certains adolescents.

Lire, jouer ou jardiner. La stimulation de ses capacités intellectuelles conduirait à elle seule à une réduction de 18% des nouveaux cas d’Alzheimer, là où éliminer le principal facteur de risque génétique ne limiterait ceux-ci que de 7% seulement. « Toutes les activités intellectuelles sont bonnes pour lutter contre une dégradation neurologique. La lecture, l’écriture, les mots croisés ou le sudoku, poursuit Isabelle Carrière. Tous les loisirs sont bénéfiques, écouter la radio, de la musique, rencontrer des amis, jardiner, cuisiner ou aller au cinéma. Quand on améliore ses capacités intellectuelles, on peut mieux résister à la démence. » Au niveau de la population, ces trois éléments sont plus importants que le tabac, l’alcool, les antécédents médicaux, la corpulence ou les revenus, autant d’indicateurs également relevés lors de l’étude.
*L’unité 888, « Pathologies du système nerveux ».
source:www.leparisien.fr

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Maladie d’Alzheimer : Une étude américaine approfondie précise le profil alimentaire idéal pour réduire le risque

L’observation pendant 4 ans des habitudes nutritionnelles de 2148 personnes a permis à une équipe américaine d’identifier un profil alimentaire permettant de réduire de près de 40% le risque de maladie d’Alzheimer ou troubles apparentés.

De nombreuses études ont d’ores et déjà révélé que le mode de vie peut contribuer à retarder l'apparition des signes cliniques de la maladie d’Alzheimer ou ralentir son évolution lorsqu'elle a été diagnostiquée. Le maintien d'activités physiques, intellectuelles et sociales importantes font ainsi l’objet de fréquentes recommandations dont l'efficacité semble bien démontrée. A celles-ci s’ajoute une alimentation de type méditerranéen reconnue pour ses effets bénéfiques.

Pour préciser quelles seraient les meilleures associations entre différents types d'aliments et le risque de maladie d'Alzheimer, une équipe spécialisée dans la recherche sur le vieillissement du cerveau et les démences a suivi pendant 4 ans « une cohorte » de 2 148 personnes de plus de 65 ans, ne présentant pas de troubles significatifs de la maladie et vivant à New York.

Les personnes observées ont bénéficié de tests neuropsychologiques standardisés tous les 18 mois afin de suivre l'évolution de leurs performances cognitives. Au cours de cette période d'observation, 253 sujets ont développé une maladie d'Alzheimer.

L'analyse détaillée du mode d'alimentation des participants à cette étude a permis aux chercheurs d’identifier « un profil alimentaire idéal permettant de réduire de près de 40% le risque de démence ».

Selon les auteurs de l’étude, le régime type se caractérise par des apports importants de légumes verts et de crucifères, de noix, de poisson, de tomates, de viande de volaille et de fruits. En revanche, la viande rouge, les abats, le beurre et les laitages au lait entier doivent être consommés avec grande modération.

Ces conclusions rejoignent des observations effectuées au cours d'autres études et tendrait à démontrer que diminuer le risque de maladie d'Alzheimer est à la portée de chacun.

FG - Source Successfull Aging
source:www.agevillage.com

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jeudi 5 août 2010

Contre la démence, traiter le diabète, la dépression et renforcer les capacités intellectuelles




Lutter contre le diabète et la dépression, améliorer les capacités intellectuelles et augmenter la consommation de fruits et légumes sont autant de mesures susceptibles d'avoir un impact sur la réduction du nombre de nouveaux cas de démence - notamment de maladie d'Alzheimer - dans les années à venir. C'est ce que souligne Karen Ritchie, directrice Inserm U888 "Pathologies du système nerveux" à Montpellier, dans un article publié sur le site de la revue British Medical Journal qui aborde les priorités pour les futures interventions en santé publique.

Si la cause de la démence reste encore inconnue, plusieurs facteurs de risque modifiables ont déjà été identifiés, notamment ceux d'origine cardiovasculaire (maladies cardiaques, accident vasculaire cérébral, hypertension, obésité, diabète, taux de cholestérol élevé), les antécédents de dépression, le régime alimentaire, la consommation d'alcool et le niveau d'éducation. Forte de ces données, l'équipe franco-anglaise dirigée par Karen Ritchie a cherché lesquels de ces facteurs pouvaient le plus fortement réduire le poids de la démence, si aucun nouveau traitement n'était disponible. Elle a suivi 1.433 personnes en bonne santé, âgées de plus de 65 ans, recrutées entre 1999 et 2001 et habitant dans l'agglomération de Montpellier. Les participants étaient soumis à des tests cognitifs au début de l'étude, puis 2, 4 et 7 ans plus tard. Un test de lecture a aussi été utilisé en tant qu'indicateur des capacités intellectuelles sur la vie entière.

Résultat : combattre la dépression et le diabète, tout en augmentant la consommation de fruits et légumes, conduirait à une réduction globale de 21 % des nouveaux cas de démences ou de déficits cognitifs modérés, la dépression ayant la plus forte contribution (10 %). L'amélioration des capacités intellectuelles réduirait de 18 % le nombre de nouveaux cas, parmi la population générale, sur 7 ans. Selon Karen Ritchie et ses collaborateurs, les programmes de santé publique devraient donc inciter aux activités intellectuelles à tout âge, quelles que soient les aptitudes de chacun, au traitement rapide des symptômes dépressifs ainsi qu'à la détection précoce de l'intolérance au glucose et de la résistance à l'insuline, premiers signes du développement du diabète.
source:www.lepoint.fr

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mardi 3 août 2010

Les longues études protégeraient contre la maladie d'Alzheimer

Un bon niveau d'études préserverait de la maladie d'Alzheimer. C'est en tous les cas ce que révèle une étude réalisée conjointement par des chercheurs anglais et finlandais, publiée la semaine dernière dans la revue américaine Brain. Les conclusions de cette étude sont reprises lundi par le journal Le Figaro.

Selon ces chercheurs, «le fait d'avoir fait des études permettrait de stocker des aptitudes cognitives capables de contrebalancer les effets délétères des lésions cérébrales responsables de la maladie» peut-on lire dans Le Figaro.
Pour réaliser leur étude, ces scientifiques ont analysé le cerveau de 832 personnes âgées qui ont participé à des enquêtes sur la problématique du vieillissement plusieurs années avant leurs décès. L'équipe anglo-finlandaise conclut que quel que soit le niveau d'études, les lésions caractéristiques de la maladie d'Alzheimer sont similaires. Les personnes ayant suivi de longues études n'ont pas moins de lésions. Cependant, la plupart des individus ayant eu une longue scolarité n'ont pas souffert de la maladie d'Alzheimer de leur vivant tandis que ceux dont la scolarité était courte ont été plus touchés par cette maladie.

Selon Le Figaro, l'étude Paquid réalisée en France sous la direction du Pr Jean-François Dartigues, neurologues au CHU de Bordeaux, avait déjà apporté des conclusions similaires, de même que l'étude américaine Nun Study.

Citant les conclusions du Pr Dartigues, le quotidien indique ainsi: « ce n'est pas l'importance de l'activité intellectuelle au cours de sa vie qui paraît avoir un effet protecteur, mais bien le niveau d'études, les capacités intellectuelles accumulées avant 25 ans.

En France 800 00 personnes sont touchées par la maladie d'Alzheimer.

source:www.leparisien.fr

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lundi 2 août 2010

Alzheimer : L’autre souffrance


Petit à petit, ils ont oublié ce qui était évident. Se sont repliés sur eux-mêmes jusqu’à perdre leur autonomie. En Algérie, plus de 100 000 personnes seraient touchées par la maladie d’Alzheimer. Un drame pour eux et pour leur entourage. L’Etat a récemment décidé de soutenir les structures spécialisées pour les personnes âgées. Pour les familles condamnées à se débrouiller seules, il était temps.

« Depuis quatre années, je n’ai plus de vie. Je ne peux quitter mon mari d’une semelle. Rendre visite aux proches ou répondre aux invitations de mariage, baptême, font hélas partie du passé… » Oum Saâd, 69 ans, le corps chétif, les traits marqués par la détresse, s’est résignée à son sort. Celui de se vouer jour et nuit à son mari. Benamyeur, 78 ans, a perdu son autonomie à cause de la maladie d’Alzheimer. Ils seraient 100 000 Algériens à être touchés, selon les estimations les plus récentes. La décision du dernier Conseil des ministres, de soutenir l’ouverture et la gestion d’établissements spécialisés destinés aux personnes âgées et l’assistance en matière de soins, aura sans doute soulagé quelques familles. Car assister en permanence un malade, l’orienter, l’occuper et le stimuler, dans un pays comme l’Algérie, reste très compliqué. Père, mère, époux ou épouse… personne n’est préparé à affronter cette démence. Encore moins la famille du malade. « Mon mari, cadre dans une société étatique, était en bonne santé. On ne s’attendait pas à cette maladie. Elle l’a touché alors qu’il était jeune. Il n’avait que 50 ans », témoigne Farida, épouse de Saïd, atteint d’Alzheimer depuis bientôt dix ans. « Les premiers signes de fatigue fréquents et les troubles de mémoire m’ont interpellée après que nous ayons déménagé. Nous avons perdu notre maison à Bab El Oued suite aux inondations de 2001. Au début, je pensais que c’était sa nouvelle vie dans la wilaya de Boumerdès qui l’avait affecté au point de sombrer dans un mutisme et une solitude inhabituels », se souvient-elle.
Discussion à sens unique

Cette enseignante à l’université, mère de deux adolescents, 15 et 12 ans, arrive tant bien que mal à gérer la maladie de son mari. « J’ai toujours parlé à mes enfants de la maladie de leur père. On se comporte avec lui comme s’il avait toutes ses facultés, alors qu’il lui arrive de faire les choses à l’envers, de perdre le sens de l’orientation et de dire des choses incompréhensibles », précise-t-elle avant d’ajouter : « Je n’hésite pas à responsabiliser mon mari envers ses enfants en l’obligeant à les accompagner au sport et sortir se promener avec eux, afin que mes enfants sentent la présence paternelle. » Si Farida, bien documentée sur le sujet, parvient à mener une vie « normale », le cas de la famille Mihoubi est plus compliqué. Oum Saâd évoque avec ironie sa condition physique d’antan : « Avant la maladie de mon mari, j’étais mieux portante, il ne faut pas croire que j’ai toujours été aussi maigre ! Mais cette épreuve m’a terrassée. » En face de la chaise sur laquelle elle passe presque toutes ses journées et ses nuits, son mari Benamyeur, sur un matelas posé à même le sol, immobile, ne manifeste ses émotions que par des larmes qui lui échappent pudiquement, entremêlées d’un sourire rassurant adressé à son épouse. Un sourire qui pourrait en dire long sur une complicité tantôt perdue, tantôt retrouvée depuis qu’Alzheimer l’a atteint. « Au début, quand on sortait ensemble, il me lâchait la main et s’enfuyait jusqu’à ce les voisins le retrouvent et le ramènent à la maison. Je pensais même qu’il voulait me quitter », raconte Oum Saâd. Le quotidien de cette sexagénaire est comme celui d’une infirmière expérimentée. En plus du bain qu’elle fait prendre à son mari, elle prend le soin de lui donner ses médicaments à l’heure, de le nourrir et de lui parler, même si la discussion est à sens unique. Malgré l’incapacité de Benamyeur à prononcer un mot, Oum Saad arrive avec un regard plein d’affection à lire dans les yeux de son époux ce que même son médecin ne peut pas comprendre.
1200 DA le paquet de couches

Mais cette présence chaleureuse spécifique aux familles algériennes n’est pas une solution pour freiner la maladie, selon Dr Salah Benmmalek, psychiatre. « Le malade présente une préoccupation permanente pour son entourage. L’Etat doit créer des centres d’accueil en vue de soulager les familles, au moins le temps d’une journée, avec un personnel qualifié composé de neurologues, psychiatres, orthophonistes, etc,, car ça ne devrait pas être, tout de même, de vulgaires garderies. » Même son de cloche chez Chafik B., qui ne cache pas sa compassion pour sa grande sœur, vivant « avec et pour la maladie de sa mère ». « Ma mère est assistée par ma soeur célibataire qui doit veiller à ce qu’elle mange, prenne ses médicaments, et surtout éloigner tout objet dangereux autour d’elle, car à un stade avancé de la pathologie, le malade ne sait plus l’utilité des choses qui l’entourent », explique Chafik. Ce dernier s’est aperçu des premiers signes de la maladie de sa mère il y a cinq ans, lorsqu’il l’a invitée à passer les vacances d’été au bord de la mer avec son épouse et ses enfants. « Ma mère, robuste et lucide commençait à maigrir et oublier les adresses, les choses qui sont pour nous très simples. Ma mère s’imaginait des choses, confondait cuisine et salle de bains, et lorsqu’elle s’y trouvait, elle ne savait pas quoi faire ni pourquoi elle y était. Ce comportement m’a beaucoup inquiété. Je l’ai emmenée donc chez le médecin qui a soupçonné, au départ, une tumeur avant de diagnostiquer l’origine de ces troubles de mémoire et de comportement. »
Vide juridique

A défaut de centres d’accueil et de structures hospitalières spécifiques à l’Alzheimer, s’ajoutent les dépenses imposées à la famille, dans un cadre de prise en charge défaillant. « Mon mari a besoin de deux paquets de couches pour adulte par semaine au prix de 1200 DA le paquet », se plaint Oum Saâd. En plus de la cherté des couches indispensables aux malades paralysés par cette maladie, les immobilisant jusqu’à ce que mort s’ensuive, le transport vient grossir le budget consacré à cette impotence. « A chaque fois que mon mari effectue un contrôle médical, je dois payer 5000 DA une ambulance privée pour un aller-retour. Parfois, il m’arrive de partir toute seule chez son médecin pour me prescrire l’ordonnance, car en plus des moyens que nécessite le transport, mon mari est lourd à porter dans les escaliers », témoigne Oum Saâd désemparée. D’après les témoignages de ces familles, la prise en charge d’un malade d’Alzheimer coûte jusqu’à 12 000 DA/mois, l’équivalent du SNMG algérien ! Pour ce qui est du manque de moyens, tant en recherche qu’en accompagnement des patients, les pouvoirs publics tardent pourtant à réagir. Pire encore, cette maladie est quasi inexistante dans la législation algérienne, et ce sont, le plus souvent, les épouses des malades qui subissent ce vide juridique dans « une société incompréhensive », telle que la décrit Farida. « Je me retrouve souvent confrontée à des problèmes administratifs lorsque je dois retirer de l’argent à la poste, signer une autorisation de sortie pour mes enfants, etc. Le préposé à la poste refuse de me remettre l’argent en main propre, alors que c’est moi-même qui remplis le chèque et le fait signer par mon mari. Il préfère le donner à mon fils mais pas à moi, son épouse ! Il m’arrive même de me faire offenser par certains fonctionnaires de l’administration exigeant la présence de mon époux dans toutes les démarches administratives. Un jour, mon mari a donné l’argent à une autre femme qu’il ne connaît pas à sa sortie de la poste ! Mais les gens ne comprennent pas encore qu’il ne peut plus gérer son argent et ses papiers comme avant. »
Garde-malade à domicile

L’épouse a entamé, depuis, des procédures judiciaires au niveau du tribunal d’Alger afin d’établir une procuration l’autorisant à prendre en charge la sécurité sociale de ses enfants, les charges ainsi que tous les papiers exigeant la signature de son mari. Cette action n’a toujours pas abouti. « Un jour ma fille, qui n’a que 12 ans, m’a raconté qu’à l’école, on lui insinue souvent le fait que je m’occupe de tout moi-même, à la place de son père. La société algérienne n’admet pas qu’une femme prenne les rênes. Mais je suis obligée de mener ma barque toute seule. » A ces lourdeurs administratives, s’ajoutent les difficultés à effectuer des tâches courantes qui rendent les malades totalement dépendants, un fardeau pour leurs familles. Certains recrutent des gardes- malades au domicile de la personne assistée pour gérer son quotidien et effectuer des activités élémentaires qui paraissent impossibles à réaliser pour une personne atteinte d’Alzheimer. Mais ce luxe qui va de 15 000 à 20 000 DA n’est pas à la portée de tous. De plus, il n’existe aucune formation spécifique destinée à ces assistants afin de mieux comprendre la maladie et les besoins de celui qui en est atteint. Pour les familles démunies, assurer les médicaments, les couches et le transport est déjà un triomphe. En dépit des difficultés à réagir face à ce mal, ces familles souffrent en silence tout en affrontant cette maladie terrible. Même leurs espérances sont revues à la baisse, à l’instar d’Oum Saâd qui ne souhaite qu’une seule chose « avoir une bonne santé » pour continuer à s’occuper de son mari.


Par LamiaTagzout
source:www.elwatan.com

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