A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
lundi 31 mai 2010

MALADIE D’ALZHEIMER : Des marcheurs par centaines



Les marcheurs étaient nombreux pour la 4e édition de la Marche de la mémoire Rona, qui a eu lieu hier matin.(Photo Benoît Gariépy)


Plusieurs centaines de personnes se sont souvenues que la Marche de la mémoire Rona avait lieu, hier, et elles se sont présentées nombreuses à l'événement.

Le soleil était au rendez-vous de même que le sourire des participants pour cette 4e édition, qui a pris son envol sur les plaines d'Abraham.

Si, aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer touche un aîné sur onze, et que le Canada compte un nouveau cas de cette maladie toutes les cinq minutes, dans 30 ans, ce nombre passera à un toutes les deux minutes.

D'où l'importance, selon le ministre Yves Bolduc, de s'impliquer maintenant.

« Quand j'étais médecin de famille, j'avais une clientèle importante de personnes âgées qui souffraient de cette maladie et avec le vieillissement de la population, nous devrons avoir une meilleure organisation des soins pour diminuer l'impact pour cette clientèle », a-t-il dit, quelques minutes après avoir pris part au réchauffement des marcheurs.

Selon lui, il faut également apporter beaucoup d'aide aux aidants naturels et améliorer les services de soins à domicile.

« Cette maladie est souvent peu reconnue et il faut que les gens apprennent à mieux la diagnostiquer. Souvent, nous avons près de nous des gens qui vont souffrir de cette maladie; alors, nous avons avantage à la faire connaître comme il faut », a expliqué le ministre avant de participer à la marche.

Derrière lui, il y avait de nombreuses personnes venues profiter du beau temps mais aussi pour amasser la somme de 100 000 $ qui servira à financer le centre de jour l'Intemporel.

Ce centre procure aux personnes atteintes de la maladie un bien-être en leur faisant vivre un meilleur quotidien tout en faisant bénéficier leurs proches de quelques moments de répit.
Kathleen Frenette
source:http://lejournaldequebec.canoe.ca

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jeudi 27 mai 2010

Inhibiteurs d’histone déacétylase : un nouvel espoir pour les personnes souffrant de pertes de mémoire

La perte de mémoire liée au vieillissement est une condition débilitante qui engendre une grande charge personnelle et sociétale. Cependant, le projet EPITHERAPY* (« An epigenetic approach towards the recovery of neuronal network plasticity and cognitive function in neurodegenerative ») financé par l'Union Européenne semble offrir des résultats prometteurs qui pourraient enfin permettre de mieux comprendre la perte de mémoire chez les patients âgés et de développer un médicament stimulant les fonctions cognitives. Des résultats publiés dans la revue Science.

Plus de sept millions d'Européens souffrent de démence, une pathologie causée principalement par des maladies neurodégénératives telles qu'Alzheimer ou la chorée de Huntington. La démence affecte les zones cognitives, dont la mémoire, l'attention, le langage et la résolution de problèmes, et se traduit plus tard, par des soucis d'orientation. Pourtant, malgré le nombre de recherches réalisées sur ce sujet, il n'existe à ce jour aucun remède connu.

Ainsi, d'après les experts, le nombre d'Européens souffrant de démence sera multiplié par deux et atteindra les quatorze millions d'ici 2025. On constatera alors une détérioration de la qualité de vie de la majorité de ces gens, et également une charge économique considérable pour l'Europe.

« Le déclin cognitif, et particulièrement en relation avec la mémoire, est tout à fait normal dans le processus de vieillissement », écrit le Dr J. David Sweatt neurologue à l'université d'Alabama (Birmingham/États-Unis), dont l'article est publié dans la revue Science aux côtés de celui de chercheurs européens travaillant sur le même sujet. « La triste réalité est que le déclin cognitif lié au vieillissement commence probablement autour de 40 ans. On constate notamment cette détérioration dans la mémoire déclarative, c'est-à-dire la capacité à se rappeler des faits et expériences », ajoute le Dr Sweatt.

Pour le Dr Sweatt et ses collègues européens, le grand espoir de freiner la perte de mémoire (et même de renforcer la mémoire dans les modèles animaux) reposerait sur les inhibiteurs d'histone déacétylase. Pour ce spécialiste, « il s'agit d'une véritable preuve de concept. Nous étudions les inhibiteurs d'histone déacétylase depuis une dizaine d'années et nos études en laboratoire et autres suggèrent que ces substances auraient le potentiel d'inverser le processus de dysfonctionnement de la mémoire associé au vieillissement ».

Les résultats de l'équipe européenne, menée par le Dr Shahaf Peleg de l'université de Göttingen en Allemagne complètent et soutiennent les travaux réalisés par le Dr Sweatt en laboratoire. Dans le cadre du projet EPITHERAPY, l'équipe du Dr Peleg a observé l'impact positif des inhibiteurs d'histone déacétylase dans les modèles de souris.

« Ces nouveaux résultats du groupe de Peleg apportent d'importantes preuves de principes qui pourraient se révéler être une approche viable aux interventions thérapeutiques contre le vieillissement », explique encore le Dr Sweatt, ajoutant cependant que d'autres recherches sont essentielles pour déterminer si les résultats déclenchent la formation de la mémoire chez les humains.

« Il est à souhaiter que ces études mènent à des stratégies de prévention plus efficaces pour améliorer la qualité de la vie des personnes âgées et contribuent à une meilleure compréhension de la mémoire », conclue le scientifique américain.

*A noter que le soutien financier d'EPITHERAPY provenait du volet NEURON («Network of European funding for neuroscience research») du mécanisme ERA-Net («European Research Area-Network»). L'objectif de NEURON est de mettre en relation les programmes de financement de la recherche et les activités de financement dans le domaine des neurosciences en rapport avec les maladies. NEURON, qui devrait s'achever en décembre 2010, a reçu 2,7 millions d'euros de financement du sixième programme-cadre (6e PC). Outre l'université de Göttingen, le projet EPITHERAPY est représenté par des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France et de l'Universidad Miguel Hernandez d'Elche en Espagne.

source: www.senioractu.com

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l'Association Alzheimer Tunisie a l'ISET de Radès en images


Pr Leila Trabelsi Alouane Présidente de l'Association Alzheimer Tunisie







Dr Hatem Briki (Gériatre)

Les étudiantes de l'ISET portant un tee shirt "move to end alzheimer"

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Plus de risques de démence pour les conjoints


Être le conjoint d'un patient Alzheimer semble exposer à un risque plus grand de développer soi-même une démence.


Une étude récente met en évidence les risques accrus de démence liés au couple. Les chercheurs ont suivi 2442 personnes pendant plus de dix ans. Les résultats démontrent que les conjoints de patients atteints de démence ont six fois plus de chances de développer eux-mêmes des troubles cognitifs. Cette corrélation ne serait pas due au partage d’un environnement commun – bien que cette hypothèse n’ait pas été totalement écartée – mais bien au stress.
Le stress, un facteur de risque

Vivre avec un conjoint atteint de la maladie d’Alzheimer est une véritable épreuve au quotidien. Les soins à apporter au patient et l’attention permanente dont il a souvent besoin constituent une charge très lourde pour des conjoints eux-mêmes généralement âgés et pas toujours en bonne santé. Mais il y a aussi et surtout la peine de voir l’être aimé changer et son état se détériorer. Ne plus pouvoir partager certains souvenirs ou certaines passions communes, voire, dans les cas les plus sévères, n'être plus reconnu en tant que conjoint est à l'origine d'une importante souffrance psychique. Les conjoints seraient ainsi exposés à un stress chronique qui aurait des effets néfastes sur le cerveau et provoquerait à long terme l'apparition d'une démence.
Les hommes plus sensibles que les femmes

Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à ce phénomène. Les hommes auraient douze fois plus de risques de développer une démence suite à la maladie de leur femme. En partie parce que les hommes comptent sur leur femme pour entretenir les liens sociaux avec la famille et les amis. Si celle-ci tombe malade, c’est tout le réseau social qui s’écroule et le mari se retrouve alors isolé.
Prendre soin de vous, c'est aussi prendre soin de lui

Pour aider au mieux son partenaire, il faut aussi penser à soi. Il arrive souvent que le conjoint se sacrifie et néglige sa propre santé. Pour éviter ce problème et pour mieux gérer le stress, il existe différentes solutions: s'offrir du temps libre, pouvoir compter sur sa famille ou ses amis, participer à la vie d'une association de patients...


Norton M.C., Greater Risk of Dementia When Spouse Has Dementia? The Cache County Study, Journal of American Geriatrics Society, 58:895–900, 2010.
source: http://fr.medipedia.be

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mardi 25 mai 2010

Quelles activités avoir avec des personnes malades ?


CYNTHIA Green, psychologue clinicienne au Mount Sinai Medical Center à New York et auteur de plusieurs livres sur la mémoire évoque les activités qu’il est possible de mener avec des personnes atteintes de démence

Quand quelqu'un que nous aimons reçoit un diagnostic de perte de mémoire, une foule de problèmes surgissent.
Des grands et des petits. Pourtant, une fois la prise en charge réglée et une routine établie, un problème différent se pose. Papa ou maman ont-ils encore des capacités d’action? Comment doivent-ils passer leur temps? Ne devraient-ils faire quelque chose? Devrions-nous faire quelque chose avec eux?

Trouver les activités réelles pour les aînés avec une perte de mémoire semble décourageante, mais il existe des manières d'enrichir leurs expériences quotidiennes. Une activité reconstruit des morceaux de mémoire maintient ouvert des possibilités de communication, aussi bien pour la personne âgée que pour le soignant.

Les aidants familiaux qui ont joué un jeu de souvenirs avec leurs proches pendant les visites à domicile sont significativement plus satisfaits du temps passé que ceux dont les visites n'avait pas d'accent particulier. Les parents qui ont joué le jeu ont été également plus heureux. L'astuce consiste à trouver des activités encore faisables. Légèrement modifié ou adapté un loisir habituel peut encore donner du plaisir.

Un cuisinier peut ne pas être en mesure de fabriquer un repas complet, mais il peut écraser les pommes pour la compote de pommes. Un lecteur peut avoir perdu sa capacité de concentration mais il peut écouter le livre sur cassette. Pour trouver des activités voici quelques lignes directrices simples.

Tout d'abord, il faut tenir compte du parcours antérieur de vos parents. De nouvelles activités ne sont pas impossibles, mais il sera difficile de promouvoir un apprentissage totalement nouveau. On ne pourra pas transformer en boulanger une personne qui a consacré tous ses loisirs à la pratique du golf - mais il peut trouver de l’énergie à regarder des vidéos de golf ou à enseigner l’art du putt à son petit-fils.

Certaines activités peuvent maintenant être trop complexes, mais si votre mère a trouvé de la fierté à créer un beau jardin de fleurs, peut-être peut-elle planter de petits pots de fleurs, regarder avec vous à travers les livres de jardin (grand volumes de café-table sont parfaits. Evitez la complexité mais aussi l’infantilisation.

Pour n’importe quelle activité planifiez votre approche. Essayez de choisir un moment calme et un endroit avec peu de distractions. Utilisez le "trois C": calme, cohérent et concis, surtout si vous donnez des directives. Si votre parent s’impatiente devant une difficulté, essayer autre chose. Chanter une chanson, proposez un câlin ou une collation. Essayez de comprendre ce qui a provoqué la frustration. L'activité était-elle trop compliquée? At-il eu du mal à trouver ses mots? Essayez à nouveau plus tard.

Enfin, gardez à l'esprit qu'un tel engagement peut recréer un terrain d'entente. La maladie engendre une situation où nous pouvons tout simplement profiter de la compagnie les uns des autres. Si vous avez trouvé des moyens efficace de passer du temps avec un parent ou un parent âgé atteint de démence, faites part de votre expérience dans les commentaires.


YM
source:www.agevillage.com

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l'Association Alzheimer Tunisie a Radès


Le Jeudi 27 Mai a 15H les membres de l'Association Alzheimer Tunisie seront les invités des étudiants de l'institut supérieur des études technologiques de Radès pour présenter l'Association et parler de la maladie d'Alzheimer...

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Découverte d’un gène associé à la démence fronto-temporale


La maladie d’Alzheimer est bien connue car elle touche près de 900 000 personnes en France. En revanche, on a tendance à oublier l’existence de pathologies apparentées, bien qu’elles soient tout aussi éprouvantes pour les patients et leurs familles. La démence fronto-temporale – ou DFT - est l’une de ces pathologies. Elle touche des milliers de personnes en France et n’a pas encore de traitement, comme c’est le cas avec la maladie d’Alzheimer. Mais un espoir apparaît à présent suite à la découverte au Royaume-Uni d’une mutation génétique liée à la démence fronto-temporale.

La démence fronto-temporale, une maladie qui apparaît peu avant la retraite


Des chercheurs britanniques ont découvert un nouveau gène associé à l’une des formes de pathologies apparentées à la maladie d’Alzheimer, la démence fronto-temporale (DFT). Les troubles liées à cette pathologie touchent en particulier les personnes âgées d’un peu moins de 60 ans. On ignore pour le moment le nombre exact de personnes atteintes de démence fronto-temporales en France. Les chiffres les plus bas avancent 5 000 cas mais en se basant sur les statistiques des autres pays, il est plus probable que le nombre de malades se situe entre 35 000 et 40 000. Les pathologies neurodégénératives liées à la DFT sont caractérisées par des troubles du comportement et du langage associés à une détérioration des facultés intellectuelles. La DFT est due à l’altération progressive de certaines zones du cerveau (zones frontales et temporales).

Vers la découverte d’un traitement de la DFT ?
Des professeurs de l’université de Cambridge en Angleterre ont mené une étude sur les cerveaux de 515 personnes atteintes de DFT, en les comparant à ceux de 2 509 personnes en bonne santé. Le Professeur Maria Grazia Spillantini a indiqué, dans un article scientifique publié dans le journal Nature Genetics, que son équipe avait découvert une mutation génétique associée au risque accru de souffrir de cette pathologie. “Une meilleure compréhension de l’implication de ce gène pourrait nous aider à élaborer une nouvelle approche de la maladie”, explique la scientifique. Rebecca Wood, directrice de l’Institut de recherches sur la maladie d’Alzheimer impliqué dans le financement de cette étude, a pour sa part déclaré : “La DFT est une maladie particulièrement éprouvante qui atteint des milliers de familles. La découverte de nouveaux gènes et de mutations génétiques pourrait ouvrir la porte à l’élaboration de nouveaux traitements.” Notons qu’avec le vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées ne fera qu’augmenter dans les années à venir, d’où l’importance de renforcer la recherche dans ce domaine.

source: www.alzheimer-conseil.fr/

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samedi 22 mai 2010

L'obésité abdominale liée à une atrophie du cerveau et à l'Alzheimer


L'obésité abdominale est liée à une diminution du volume du cerveau et à un risque de démence accru plus tard dans la vie chez des personnes d'âge moyen en bonne santé, selon une étude publiée dans les Annals of Neurology. L'obésité abdominale est liée au risque cérébral de façon plus marquée que l'adiposité globale (mesurée selon l'indice de masse corporelle). Et, ce lien est plus fort pour la composante viscérale de l'obésité abdominale.

Sudha Seshadri de l'Université de Boston et ses collègues ont mené cette étude avec 733 personnes d'un âge médian de 60 ans.
Ils ont mesuré l'indice de masse corporelle (IMC), le tour de taille, le ratio tour de taille-tour de hanche et la graisse abdominale ainsi que le volume total du cerveau, la densité de la substance blanche cérébrale et la présence de plaques caractéristiques de la maladie d'Alzheimer.

Les résultats confirment le lien entre obésité et volume du cerveau constaté dans une étude précédente ainsi que le lien entre obésité abdominale et risque accru de démence et de maladie d'Alzheimer.

Les mécanismes sous-tendant le lien sont de nature spéculative. L'inflammation peut être un médiateur important car l'obésité est fortement associée à des marqueurs inflammatoires produits par les tissus adipeux. Le diabète et la résistance à l'insuline sont aussi des médiateurs potentiels mais ne peuvent être les seuls médiateurs selon les résultats de cette étude. Ces résultats impliquent aussi que l'atrophie cérébrale globale pourrait être le principal mécanisme derrière l'association entre l'indice de masse corporelle (IMC) et le déclin cognitif et la démence plutôt que les lésions cérébrales vasculaires.
source:www.psychomedia.qc.ca

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vendredi 21 mai 2010

Etude / Etats-Unis : le coût de l'Alzheimer


Le coût de l’Alzheimer aux Etats Unis devrait passer de 172 milliards par an en 2010 à plus de 1000 milliards en 2050, selon un rapport présenté au Congrès Américain.

Le coût de l’Alzheimer aux Etats Unis devrait passer de 172 milliards par an en 2010 à plus de 1000 milliards en 2050, selon un rapport présenté au Congrès Américain. Le rapport de l’association américaine Alzheimer Association, transmis au Congrès des Etats Unis montre une progression alarmante des coûts de la prise en charge de l’Alzheimer passant d’un montant annuel de 172 milliards en 2010 à plus de 1000 milliards de dollars. Ce coût annuel comprend les dépenses des agences de santé fédérales Medicare et Medicaid, des compagnies d’assurance privée, et des coûts pris en charge par les patients Les traitements actuellement disponibles atténuent les symptômes mais pas la progression irréversible de la maladie. Selon l’organisation de recherche pour la santé The Lewin Group, le nombre d’américains âgés de plus de 65 ans atteints de la maladie d’Alzheimer serait de 5,1 millions en 2010 à 13,5 millions en 2050.

La maladie d’Alzheimer a couté aux agences fédérales de santé Medicare et Medicaid 88 milliards de dollars en 2009 et les projections pour l’année 2050 atteignent 627 milliards de dollars.

L’urgence de la mise au point de traitements nécessite un renforcement des budgets fédéraux pour la recherche aux Etats Unis et dans le monde. Par A Bless d’après un rapport de l’Alzheimer Association, The Lewin Group et une analyse Pharmactua

source:www.pharmactua.com

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jeudi 20 mai 2010

Alzheimer: aucun moyen n'est efficace pour prévenir la maladie, constatent des experts

19 mai 2010 – Aucun médicament, aucun supplément alimentaire et aucune intervention sur le mode de vie n’a pour l’heure démontré d’efficacité pour prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer ou en contrer l’évolution. Et il en va de même pour les troubles cognitifs associés au vieillissement.

C’est le constat que fait un comité d’experts chargés par les National Institutes of Health aux États-Unis de faire le point sur l’état actuel des connaissances dans le domaine de la prévention de la maladie d’Alzheimer et des troubles de la cognition1. Les 15 membres du comité ont livré récemment les résultats d’une revue systématique des essais cliniques publiés à ce jour. Il en ressort qu’il n’existe présentement aucune preuve scientifiquement valable qui permettrait de recommander des interventions cliniques efficaces pour prévenir ces 2 maladies ou pour en ralentir la progression.

Les données recueillies indiquent que les inhibiteurs de la cholinestérase, les médicaments les plus largement prescrits pour ralentir la progression de la maladie à son stade précoce, sont inefficaces en prévention. Il en va de même pour les antihypertenseurs et les hormones de remplacement.

Quant aux anti-inflammatoires non stéroïdiens de type rofécoxib, naproxène et célécoxib, il semble que leur usage pourrait plutôt contribuer à augmenter l’incidence de la démence sénile (y compris la maladie d’Alzheimer et les troubles cognitifs). Les résultats de 2 essais cliniques indiquent que l’hormonothérapie de remplacement pourrait également augmenter l’incidence. Les experts rapportent que les statines n’ont aucun effet préventif sur le déclin cognitif et que le naproxène aurait même des effets négatifs à cet égard.

Les espoirs porteraient désormais sur des études en cours visant à tester l’efficacité des antidépresseurs, des oméga-3, de l’activité physique et de l’activité intellectuelle. Mais les membres du comité multidisciplinaire soulignent que, jusqu’à présent, les bienfaits associés à ces approches sont plutôt modestes et ils insistent sur la nécessité de poursuivre la recherche en matière de prévention de ces maladies associées au vieillissement.
Un constat d’échec?

Le Dr Serge Gauthier, chercheur à l'Institut Douglas et directeur de l'Unité de recherche sur la maladie d'Alzheimer du Centre McGill d'études sur le vieillissement, ne croit pas que ce rapport soit pour autant un constat d’échec. « Je dirais plutôt qu’il s’agit là d’un rapport d’étape, certes décevant, mais qui doit surtout nous stimuler à en faire davantage dans le domaine de la recherche sur les moyens de prévenir la maladie d’Alzheimer. » Il vient d’ailleurs d’embaucher le Dr John Breightner, un expert américain mondialement reconnu, qui sera chargé de mener, à l’Université McGill, des essais cliniques de grande envergure en vue de faire déboucher la recherche sur des moyens cliniques qui permettraient de prévenir efficacement la maladie.

Le Dr Gauthier persiste à croire qu’il faut continuer à se pencher sur l’hypertension artérielle, malgré les résultats décevants obtenus à ce jour avec les antihypertenseurs. Selon lui, le manque actuel de preuves de l’efficacité des antihypertenseurs tient au fait que ces interventions devraient commencer très tôt dans la vie (dans la trentaine) pour que l’on puisse véritablement en mesurer les effets préventifs contre la maladie d’Alzheimer.



Pierre Lefrançois – PasseportSanté.net



1. Preventing Alzheimer’s Disease and Cognitive Decline. Draft Panel Statement. NIH State-of-the-Science Conference, États-Unis, 2010. Texte intégral : NIH Alzheimer's and Cognitive Decline Prevention Conference.

source:www.passeportsante.net

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mardi 18 mai 2010

لتحسين ظروف التكفل بكبار السن 7أقسام جديدة لطب الشيخوخة بالمستشفيات

تونس-الصباح
تحسبا لتضاعف شريحة المسنين في غضون العقدين القادمين في ظل توقعات بتنامي نسبة من يفوق سنهم 65عاما في أفق 2035تعززت برامج الإحاطة الصحية في مستوى وزارة الصحة العمومية ببرمجة مجموعة من المشاريع لتحسين ظروف التكفل بكبار السن منها تركيز سبعة أقسام جديدة لطب الشيخوخة بالمستشفيات الجهوية والجامعية مستقبلا بما يدعم التكفل الشامل بصحة المسن .
يعود بروز هذا الاختصاص إلى بضع سنوات خلت في ضوء ما تفرضه المعطيات الديمغرافية الحينية والمستقبلية من تحديات صحية متعلقة بالتشيخ كتبعية المسن للآخر وتقلص استقلاليته في الحركة والنشاط اليومي بما يدعو إلى مزيد تعزيز قدرات ومهارات الأطباء في التكفل الصحي بهذه الفئة
في هذا السياق أوردت الدكتورة النابلي رئيسة مصلحة بإدارة الصحة الأساسية أن هذا الاختصاص قطع أشواطا على درب التوسع والتطوربعد أن تم تعميم دراسة نظام الماجستير في طب الشيخوخة على كافة كليات الطب وكانت أول ماجستير انطلقت من كلية الطب بصفاقس سنة 2000
كما تم احداث بعض وحدات طب الشيخوخة في عدد من المستشفيات .
على صعيد آخر وتوازيا مع هذا الشكل من الإحاطة الموجهة للمسنين تحظى هذه الفئة في محيطها الطبيعي برعاية صحية خاصة تؤمنها فرق متنقلة صحية واجتماعية ويتم العمل على مزيد دعم نمط الإحاطة الحياتية بكبار السن داخل وسطهم الطبيعي بما يساعدهم على القيام بشؤونهم الحياتية من خلال الرفع في غضون السنوات القادمة في عدد أعوان الإحاطة إلى مائة عون
منية


source:www.assabah.com.tn

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vendredi 14 mai 2010

Alzheimer : un futur médicament contre la perte de mémoire ?




Allemagne - Un chercheur de l'Institut européen des neurosciences de Göttingen a mis au point une protéine qui agit sur le cerveau de la souris, améliorant les capacités cognitives du rongeur.
Nommée H4K12, cette protéine permet de contrôler les principaux gènes de la mémoire et de l'apprentissage dans le cerveau de la souris, selon la revue Science.

"C'est une avancée scientifique très importante, explique le Dr André Fischer, qui a mis au point cette protéine. Utilisée seule, elle n’est pas capable de guérir la maladie d'Alzheimer, mais elle pourrait certainement aider à son traitement".

"Chez la souris, cette recherche nous donne des indices sur la façon dont les souvenirs se forment et fonctionnent dans le cerveau", a déclaré le Dr Marie Janson, de l’association britannique Alzheimer's Research Trust.

"Nous avons maintenant besoin de savoir si les mêmes processus se produisent dans le cerveau humain, a-t-elle poursuivi. Cette compréhension est essentielle si nous voulons développer des moyens de protéger le cerveau vieillissant du déclin cognitif".

Elle a ensuite conclu qu’étant donné la complexité et le nombre important de facteurs causant la maladie d’Alzheimer, il serait certainement nécessaire de mettre au point plusieurs médicaments pour traiter cette maladie, et les autres types de démence.
source:www.maxisciences.com

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jeudi 13 mai 2010

Deux nouveaux gènes impliqués dans Alzheimer identifiés


Des chercheurs américains et européens ont identifié deux nouveaux gènes qui joueraient un rôle dans la maladie d'Alzheimer, selon leurs travaux publiés mardi.

Cette découverte qui porte à neuf le nombre de gènes impliqués dans cette maladie découverts jusqu'à présent, pourrait au cours des prochaines années ouvrir la voie à de nouveaux traitements pour en retarder l'apparition, la combattre voire la prévenir, précisent les auteurs de l'étude parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 12 mai.

"Identifier chacun de ces gènes sur l'ADN, un sur le chromosome 2 --proche d'un gène appelé BIN1-- et le second sur le chromosome 19 --à proximité de plusieurs gènes dont EXOC3L2, BLOC1S3 et MARK4--, révèle de nouveaux mécanismes biologiques d'Alzheimer", explique le Dr Sudha Seshadri, professeur adjointe de neurologie à la faculté de médecine de l'Université de Boston (Massachusetts, nord-est), un des principaux auteurs de cette recherche.

"Bien que les bienfaits thérapeutiques de cette découverte ne se matérialiseront probablement pas avant une dizaine d'années, l'étude de ces mécanismes devrait déboucher sur de nouveaux moyens de retarder ou d'empêcher la maladie et peut-être de la traiter", ajoute-t-elle.

Ces chercheurs ont recueilli leurs données à partir d'un échantillon de plus de 35.000 personnes aux Etats-Unis et en Europe, suivies durant plusieurs décennies, dont plus de 8.000 ont développé un Alzheimer.

"Cette coopération internationale très étroite a permis aux chercheurs d'élaborer ce vaste échantillon nécessaire pour identifier des variations génétiques furtives pouvant jouer un rôle dans cette maladie neurologique dévastatrice", souligne Marilyn Miller du "National Institute on Aging", partie des Instituts nationaux américains de la santé (NIH) qui a financé la collecte des données aux Etats-Unis et l'analyse.

Il est estimé qu'une personne sur cinq âgée de 65 ans souffrira d'Alzheimer durant le restant de sa vie ainsi qu'un baby boomer sur dix.

Certaines variations génétiques paraissent jouer un rôle important dans le développement de cette maladie puisque le fait d'avoir un de ses parents ou un autre membre de la famille ayant eu Alzheimer accroît le risque d'un individu, relèvent les auteurs de l'étude.
Copyright © 2005 AFP

source:www.lesechos.fr

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lundi 10 mai 2010

Des troubles de mémoire annoncent-ils Alzheimer ?

La réponse du Professeur Jean-Jacques Hauw, Neuropathologise membre de l'Académie nationale de médecine.

Non. Les causes des troubles de la mémoire sont très nombreuses. Nous les avons tous connus après un repas bien arrosé ou pendant un épisode de fatigue, régressant après une nuit de repos ou quelques jours de vacances. Il peut aussi se produire une perte brutale des souvenirs d'une courte période, qui survient sans prévenir et sans cause apparente, qui dure quelques heures et ne laisse d'autre séquelle que l'oubli des faits survenus pendant cette période.

Parfois pourtant, la personne, souvent âgée, se plaint de troubles de mémoire persistants qui font redouter une maladie d'Alzheimer. C'est la cause de 50 % à 70 % des démences, dont le nombre est estimé à 5 % des personnes de 70 à 80 ans, augmentant jusqu'à 20 % de 85 à 90 ans. Aux troubles de la mémoire s'ajoutent parfois d'autres manifestations : la personne se perd ou s'isole. Pour autant, elle n'est pas toujours atteinte de maladie d'Alzheimer, et son médecin traitant peut parfois faire disparaître rapidement les troubles.

La confusion mentale est fréquente chez les personnes âgées. Souvent anxieuses, elles sont désorientées dans le temps et l'espace (elles ont oublié la date, se croient dans une autre maison…). Les causes en sont très nombreuses, en particulier le surdosage de médicaments ; il suffit que le médecin réduise les prescriptions au strict nécessaire et la confusion régresse en quelques jours. Dans d'autres cas, il demande des examens complémentaires ou fait appel à un neurologue.

La dépression est une autre cause de troubles de la mémoire simulant une maladie d'Alzheimer. La personne ressent une fatigue intellectuelle, n'arrive pas à se concentrer. Ses pensées sont ralenties, tristes. Dans ce cas, le recours au psychiatre s'impose. Il dispose de traitements efficaces rapidement. Les choses ne sont pourtant pas toujours simples : une confusion mentale ou une dépression peuvent révéler effectivement une maladie d'Alzheimer. Le suivi du malade permettra de trancher.

Aide psychologique

En cas de doute, le médecin traitant adresse le patient à l'une des consultations mémoire réparties sur l'ensemble du territoire dans le cadre du plan Alzheimer. Établissant avec ce médecin un partenariat assurant au patient un suivi optimal, elles associent au minimum un médecin spécialiste (neurologue, gériatre ou psychiatre) et un psychologue. Le bilan, réalisé soit sans hospitalisation (une à trois séances) soit en hôpital de jour, comprend des examens psychologiques, biologiques et radiologiques. Si rien n'est décelé, il s'agit de symptômes bénins. Une aide psychologique est alors proposée. Le bilan peut aussi montrer ce que l'on appelle un «trouble cognitif léger» : le bilan n'est pas normal, mais les troubles sont insuffisants pour parler de démence.

Le pronostic dépend de l'âge (il est meilleur chez les personnes peu âgées) et du type des troubles. Mais, on sait que 30 % à 50 % de ces malades évolueront vers la démence dans les dix années suivantes. Enfin, le diagnostic de démence est parfois porté dès le premier bilan : il existe des troubles de la mémoire majeurs, des anomalies cognitives sévères (difficultés de programmation, d'abstraction…), des troubles du langage… qui retentissent sur la vie sociale. Reste à affirmer qu'il s'agit bien d'une maladie d'Alzheimer et non d'une autre forme de démence, parfois curable.

Les Centres mémoire de ressources et de recherche reçoivent les patients qui nécessitent une expertise approfondie. Ce sont eux, notamment, qui explorent les diagnostics complexes, les démences rares à la recherche d'une origine génétique, coordonnent les essais thérapeutiques et effectuent les recherches pour mieux comprendre le mécanisme de la maladie, permettre un diagnostic précoce et trouver de nouveaux traitements.

source:www.lefigaro.fr

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samedi 8 mai 2010

Atelier de formation


Dr Hatem Briki Gériatre


Pr Leila Trabelsi Alouane Présidente de l'Association Alzheimer Tunisie



Le troisième atelier de formation a eu lieu cet après midi ...un grand MERCI au DR Hatem Briki pour son amabilité et sa disponibilité...nous remercions aussi tous les présents...

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mercredi 5 mai 2010

Maladies neurodégénératives: Une structure similaire


Les maladies neurodégénératives, telles que le parkinson et l'alzheimer, ont toutes un point en commun : la structure similaire de leurs protéines.

Les chercheurs français et américains qui ont découvert cela espèrent que cette nouvelle connaissance permettra de mieux diagnostiquer le risque de contracter ces maladies, mais aussi de concevoir de nouveaux médicaments

Ces maladies sont caractérisées par la présence de dépôts de protéines qui s'accumulent dans les tissus et entraînent des blessures irréversibles aux organes.

Ces dépôts de fibrilles amyloïdes sont liés à la métamorphose d'une protéine normalement inoffensive.

La structure en question

Plusieurs études tentent actuellement de déterminer la structure atomique en 3D de ces fibrilles afin de comprendre le mécanisme qui cause leur assemblage en fibre.

Le Dr Andrey Kajava, du centre français de la recherche scientifique, et des collègues américains ont identifié une unité structurelle commune à toutes les fibrilles liées aux maladies de type arcade bêta.

Ainsi, selon les chercheurs, deux ou plusieurs de ces arches peuvent déclencher la croissance rapide des fibrilles et mener à l'une des maladies.

Le Dr Kajava espère que cette découverte mènera à la création de médicaments capables d'enrayer la formation de fibrilles.

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mardi 4 mai 2010

Alzheimer : un grand défi pour la médecine


La maladie touche 135,6 millions de personnes aujourd'hui dans le monde, dont près d'un million en France.

Première cause de dépendance et première cause de dé­pense santé des seniors, la maladie d'Alzheimer, aussi fréquente soit-elle, n'a rien à voir avec le vieillissement normal du cerveau. «Même si la maladie frappe environ 20% des plus de 80 ans, cela fait plus des trois quarts des octogénaires qui ne présentent aucun symptôme, rappelle le Pr Bruno Dubois, directeur du futur Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer (hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris). C'est donc la preuve qu'il s'agit d'une maladie à part entière. Une maladie qui efface les nouveaux souvenirs et altère le jugement. De quoi compromettre sérieusement l'autonomie et compliquer la vie de la famille.»

À l'exception de 0,3% des malades, qui présentent une forme précoce de la maladie en raison d'une mutation génétique, on ne sait toujours pas pourquoi la maladie d'Alzheimer se produit. Mais on sait au moins que l'accumulation de protéines anormales dans le cerveau sous-tend cette maladie. Certaines de ces protéines, appelées «bêta-amyloïdes », qui s'accumulent sous forme de plaques entre les cellules du cerveau, empêchent les neurones, notamment ceux impliqués dans la mémoire, de communiquer normalement entre eux. D'autres (les protéines tau), à l'intérieur des cellules, se présentent sous formes de filaments qui conduisent à l'asphyxie des neurones.

«C'est pourquoi toute la recherche actuelle se concentre sur les moyens de détruire ces plaques : parmi les quelque 20 molécules actuellement testées dans les labora­toires sortiront probablement les médicaments de demain. Nous menons aussi une étude avec un traitement dirigé contre ces dépôts. Ses résultats seront connus dans trois ans », fait remarquer le Pr Dubois. La recherche s'intéresse aussi au moyen d'en finir avec les filaments de la protéine tau : c'est la nouvelle piste explorée notamment (mais pas seulement) par le Pr Baulieu et son équipe (Inserm). L'objectif commun de ces médicaments du futur : empêcher la mort des précieux neurones.

Énergies mobilisées

C'est tout le paradoxe de la maladie d'Alzheimer : même si la course aux nouveaux traitements est bien avancée, on ne sait pas bien la diagnostiquer, sauf post mortem, mais ce n'est évidemment pas la solution. On ne sait pas non plus comment la prévenir. Ni même comment l'expliquer !

En fait, faute de recherche bien organisée jusqu'ici, on manque de données fiables, et donc de réponses à ces questions : existe-t-il des signes précurseurs de la maladie - bien avant les troubles de la mémoire gênants - et vers quel âge apparaissent-ils ? Y a-t-il une concordance entre les symptômes décrits par les malades et les lésions observées dans leur cerveau ?

Des questions cruciales si l'on veut espérer vaincre un jour la maladie. Point positif : toutes les énergies sont enfin mobilisées. «Notre pays souhaite devenir un pôle d'excellence dans le domaine de la recherche sur la maladie d'Alzheimer. C'est pourquoi la Fondation de coopération scientifique Plan Alzheimer a été créée dans le cadre du plan gouvernemental Alzheimer 2008-2012. Elle joue le rôle de “supercoordonnateur”, en fédérant tous les acteurs de cette recherche, qu'ils soient issus du public ou du privé », explique le Pr Alexis Brice, directeur de l'Institut des neurosciences, en charge de définir les grandes orientations straté­giques nationales.

Première étape : recueillir un maximum d'informations (cliniques, biologiques, à l'imagerie et sur les cerveaux post mortem), d'un grand nombre de malades de tous âges. Sous l'impulsion de la Fondation Ifrad, très impliquée dans ce projet depuis 2003, ce travail de titan est très avancé. «À l'Institut de la mémoire et de la maladie d'Alzheimer, qui va offrir ce qu'il y a de plus innovant aux malades, que ce soit dans les domaines de la prévention, du diagnostic ou de la prise en charge, la collecte des informations se fait déjà. Et notre banque de données inclut des centaines de malades sur tout le territoire», confirme le Pr Bruno Dubois.

Cela peut sembler moins spectaculaire, comme action, que l'annonce de futurs médicaments. C'est pourtant essentiel. «Car c'est le seul moyen de vérifier que les molécules en cours de développement auront bien un réel impact positif sur la vie psychique, intellectuelle et comportementale des malades. En effet, rien ne sert d'éradiquer des protéines anormales dans le cerveau, si cela n'est suivi d'aucune amélioration clinique !» conclut le Pr Dubois.

source:www.lefigaro.fr

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