A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

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lundi 11 février 2013

Prévenir l’Alzheimer

Le niveau d‘éducation ainsi que les saines habitudes de vie retarderaient les symptômes de la maladie d’Alzheimer. C’est en tout cas ce que viendra expliquer le Dr Serge Gauthier, directeur de l’Unité de recherche sur la maladie d'Alzheimer du Centre McGill d'études sur le vieillissement, lors d’une conférence le 22 février prochain. «La prévention de la maladie d’Alzheimer est un sujet très populaire depuis un an, explique d’entrée de jeu le Dr Gauthier. C’est une approche style de vie qui permet de contrôler les facteurs de risque.» Contrôler les facteurs de risque Parmi ces facteurs, citons l’âge, la haute pression, l’excédant de poids et l’hypertension. «La haute pression, le poids et l’hypertension font partie d’un ensemble de facteurs de risques vasculaires qu’on peut contrôler avec de saines habitudes de vie.» En plus des saines habitudes de vie, le Docteur n’hésite pas à citer d’autres effets préventifs démontrés par diverses études scientifiques. «En Suède, on a réalisé qu’un homme de plus de 70 ans qui vivait avec une femme aurait moins de chance de développer la maladie qu’un homme vivant seul. La consommation d’alcool aurait aussi un effet protecteur, surtout après 70 ans. En France, on parle d’un verre de vin par jour», d’ajouter l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur le sujet. Pour Lise Lalande, directrice générale de la Société Alzheimer Laval, tout ceci constitue un «réel message d’espoir». «Le Dr Gauthier explique aussi qu’on peut arrêter la maladie où elle est, avant que les difficultés dans notre quotidien apparaissent, déceler la maladie, la prévenir et stopper sa progression», poursuit Mme Lalande, qui organise l’évènement. Dès l’enfance Si le Dr Serge Gauthier recommande aux personnes de 40 ans et plus d’adopter de saines habitudes de vie, la prévention peut également se faire à un âge bien plus précoce. Selon lui, l’école favoriserait la fabrication de connexions neurologiques en augmentant les réserves cérébrales et cognitives. «Il a été étudié que sur des populations de jumeaux, entre un qui est allé jusqu’en 10e année et l’autre en 5e année, il y a eu une différence de 5 ans dans l’apparence des premiers signes de la maladie. Plus on va à l’école, plus il y a une protection», ajoute-t-il. L’Australie et la France, des modèles Si les Québécois doivent s’investir dans la prévention, l’État doit également faire sa part. «Malheureusement, au Québec, il n’y pas assez de médecins de famille. C’est difficile de transmettre le message des bonnes règles pour la prévention des AVC et de la démence. Il nous manque encore un virage de prévention au Québec, comme en Australie et en France.» Deux pays dans lesquels le réseau de médecins en première ligne est mieux organisé et les cliniques qui évaluent la mémoire sont bien implantées, selon M. Gauthier. «Au ministère de la Santé et des Services sociaux, ils sont en train de couper de 13 % dans les fonds de recherche, alors que des études allaient démarrer. Investir dans la prévention, c’est un investissement qu’une société fait sur le long terme», croit-il. La conférence de 90 minutes sera présentée à la salle Marcellin-Champagnat, le lundi 25 février, à partir de 19h30. Le coût de l’entrée est fixé à 5 $ et le stationnement sera gratuit au Collège Laval, adjacent. Une période de questions sera prévue à la fin de la rencontre. Information et réservation : info@alzheimerlaval.org ou 450 975-0966. source: www.courrierlaval.com

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