A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
mardi 12 octobre 2010

Vivre au quotidien avec un patient Alzheimer

Un fils a été inculpé pour le meurtre de son père de 63 ans ce week-end. Les faits se sont déroulés à Wavre. Le fils explique son geste par le fait que son père souffrait de la maladie d'Alzheimer. Il ne s'en sortait plus et ne trouvait pas de place dans une institution.

Ce tragique fait divers rappelle combien il est difficile de s'occuper à plein temps d'un malade d'Alzheimer.

Vivre avec un parent, ou un époux, une épouse souffrant de la maladie d'Alzheimer, c'est en général un choix fait au début de la maladie. Les mois et les années défilent, jusqu'au jour où l'aidant proche est au bout de ses forces et demande en urgence une place qu'il ne trouve pas. Pourquoi ne pas avoir demandé de l'aide avant ? Sentiment de culpabilité mais aussi crainte de voir son parent se dégrader.
Murielle de Beco, de l'association Balluchon, un service d'accompagnement à domicile : "La dégradation est automatiquement plus rapide. C'est normal, devoir mettre son papa ou sa maman dans une maison de repos et de soins, cela entraîne immédiatement une dégradation plus rapide, d'autant plus pour les personnes atteintes de cette maladie évidemment".

Autre constat, trop peu d'aidants proches s'entourent d'aide extérieure, un appui parfois nécessaire pour simplement parler de la difficulté de voir un proche changer de personnalité, de manière d'être. "Alors, ce que l'on peut craindre et qui est certainement le plus douloureux pour les proches, c'est que tous les freins, comme le savoir-vivre, la pudeur, le regard de l'autre, ces freins peuvent tomber et à ce moment-là, les malades ont des comportements qui peuvent être très gênants, totalement inadéquats socialement parlant".

Une attitude qui pousse l'aidant proche à la solitude, une solitude souvent mal vécue.



Delphine Simon

source: www.rtbf.be

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