A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

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jeudi 7 avril 2011

Une puce pour détecter la maladie d'Alzheimer

Un test permettant de diagnostiquer l'apparition de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce est à l'étude. L'objectif est permettre, dans le cas d'un test positif, de mettre en place une thérapie, sinon prophylactique, du moins susceptible de ralentir l'évolution de la maladie dans sa phase initiale.

La protéine "Tau" est nécessaire aux activités cérébrales, mais chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer on la trouve en quantité excessive dans le fluide cérébrospinal. En décelant des changements de concentrations, mais aussi de structures de cette protéine, il pourrait être possible de diagnostiquer l'apparition de la maladie, ce qui permettrait une prise en charge précoce des patients et d'améliorer leur qualité de vie. C'est l'axe sur lequel travaillent le Pr. Jiri Homola [1], de l'Institut de Photonique et d'Electronique de l'Académie des Sciences de République tchèque [2], et ses collègues Daniela Ripova [3] et Zdena Kristofikova [4] du Centre Psychiatrique de Prague [5]. Ils s'attachent à mettre au point un bio-senseur capable de détecter rapidement et précisément la protéine "Tau" sous ses différentes formes. Cela s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche soutenu par le Ministère de la Santé tchèque qui a octroyé un financement sur 3 ans.

"La clef du système réside dans une puce recouverte d'or", explique Katerina Hegnerova [6], qui travaille avec Jiri Homola. Cette puce, à peine plus grande qu'une carte SIM, est faite de quartz recouvert d'une fine couche d'or d'une épaisseur de 55 nm. Des molécules bioactives (bio-senseurs), dont le rôle est de reconnaître et de capturer la substance recherchée, sont réparties à la surface de la puce. Un soluté idoine est utilisé afin que ces molécules puissent conserver leur activité biologique jusqu'à leur utilisation dans les tests.

Katerina Hegnerova indique : "Notre travail est très délicat. Chaque bio-senseur nécessite des conditions opérationnelles qui lui sont propres. Il existe divers procédés pour faire adhérer les récepteurs moléculaires à la plaque d'or. Cela dépend du pH, de la force ionique, et de bien d'autres facteurs. Développer la technique de fixation d'un bio-senseur peut nécessiter plusieurs semaines."

Le dispositif comprend également un prisme en verre, fixé à la puce. La surface de cette dernière est apposée contre une chambre à flux spéciale, au sein de laquelle on peut faire s'écouler du liquide cérébrospinal. En dirigeant un faisceau lumineux sur le prisme en verre, la surface en or de la puce peut révéler une "vague électromagnétique particulière", dite "plasmon de surface". La vélocité de ce phénomène peut être suivie sur des écrans de contrôle. La présence de protéines Tau s'agglutinant aux bio-senseurs induit une diminution de cette vélocité. Des distorsions dans le spectre de lumière reflétée par le prisme sont des indicateurs de tels ralentissements. Pour Jiri Homola, le dispositif développé est très sensible ; ainsi, " il peut détecter une concentration de protéine Tau comparable à un grain de sel dissous dans une piscine longue de cinquante mètres. "

source: www.bulletins-electroniques.com

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