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Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

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lundi 23 juillet 2012

Alzheimer : les aidants nuisent parfois à l’indépendance des patients


Une nouvelle étude démontre que les individus prenant soin de leurs proches atteints de la maladie d’Alzheimer pourraient, sans le vouloir, les rendre plus dépendants en sous-estimant leurs abiletés. Ces aidants naturels ou employés du système de santé peuvent ne vouloir qu’apporter leur aide, mais une chercheuse de l’Université de l’Alberta affirme que créer une dépendance excessive pourrait « voler » leur indépendance aux patients. De plus en plus de Canadiens souffriront d’Alzheimer dans les prochaines années La psychologue de l’Université de l’Alberta Tiana Rust, explique que sa recherche indique que les donneurs de soins ont adopté une « méthode de soutient dépendant », assumant le contrôle de tâches qu’ils croient les patients incapables d’accomplir de façon indépendante. Mme Rust soutient que ce modèle démontre que le point de vue des aidants, plutôt que les véritables habiletés de la personne, motivent leurs interactions avec les patients. Sa recherche a également permis de démontrer que les gestes posés par les aidants semblaient entrer en contradiction avec leurs valeurs consistant à vouloir traiter leurs patients avec respect et promouvoir leur indépendance. Alors que la population canadienne vieillit, le nombre de personnes souffrant de cette maladie doit augmenter au cours des 20 prochaines années, affirme-t-elle. Il est donc nécessaire de modifier les comportements, et Mme Rust espère que son étude permettra de provoquer ces changements. « Lorsque nous créons cet excès de dépendance qui n’a pas lieu d’être, c’est un problème, soutient Mme Rust. 1,1 million de Canadiens devraient être atteints de démence d’ici 2038. Alors, si nous sommes en mesure de maintenir et de promouvoir l’indépendance jusqu’au niveau permis par la maladie, il s’agit de quelque chose d’important. » Mme Rust a observé plusieurs aidants et des patients d’Alzheimer dans une situation expérimentale où ils ont dû préparer un repas ensemble. Elle a découvert que les conditions étaient similaires à des comportements observés dans d’autres études avec des adultes plus âgés : les aidants assumaient la responsabilité des tâches qu’ils croyaient hors de portée des patients. Elle a toutefois noté que les gestes des aidants n’étaient pas toujours basés sur leurs observations des patients, mais parfois plutôt basés sur leurs propres perceptions. « Les aidants qui croyaient que les gens atteints d’Alzheimer sont en général plus à risque de se blesser et acceptent davantage l’aide, et étaient donc plus portés à établir une relation de dépendance, plutôt que d’une indépendance avec soutient », a dit Mme Rust. « Cela suggère que les aidants basent leurs comportements sur leurs perceptions, plutôt que sur les besoins et les habiletés actuelles des gens avec qui ils interagissent. » Selon la chercheure, la formation des aidants doit permettre de mieux comprendre les véritables besoins de leurs patients et les outils qui sont à leur disposition pour aider ces derniers, afin de baser leurs interactions avec les personnes atteintes d’Alzheimer sur les véritables habiletés de ces dernières. Le tout pourrait permettre de réduire les interventions non-nécessaires qui nuiraient à l’indépendance des patients. » « Être un aidant est un rôle difficile, surtout quand vient le temps de jauger ce qu’une personne peut faire, savoir ce dont elle est capable. Au final, il est essentiel de promouvoir l’indépendance des résidants. » source: www.pieuvre.ca

1 commentaires:

irissamis a dit…

L'indépendance dont ils font allusion est, pour la majorité des cas, aléatoire (pour les gens atteints d’Alzheimer) donc cette étude vise, à mon avis,le côté budgétaire à long et moyen terme plus que l'intérêt du malade.

23 juillet 2012 à 04:54

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