A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

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lundi 10 décembre 2012

Des anticorps nettoyeurs contre la maladie d'Alzheimer

Des neurobiologistes ont réussi à « laver » le cerveau de souris atteintes de la maladie d'Alzheimer des plaques amyloïdes qui y rongent les neurones. A ce jour, la recherche sur la maladie d’Alzheimer se heurte à un écueil majeur : on ne dispose que de traitements qui ralentissent la progression de la maladie. Il n’existe pas de véritable thérapie. Or, un espoir pourrait venir de l’immunothérapie, ou l’utilisation judicieuse d’anticorps. Une des principales hypothèses pour expliquer la mort des neurones dans cette maladie est l’existence de dépôts d’une molécule nommée peptide beta-amyloïde, qui forment des plaques d’un dixième de millimètre environ, lesquelles s’accumulent dans le cerveau et seraient toxiques pour les neurones. La stratégie employée consiste donc à créer des anticorps, molécules-clés du système immunitaire, qui reconnaîtraient la structure tridimensionnelle microscopique de ces plaques d’amyloïde, qui les cibleraient et provoqueraient leur destruction par le système immunitaire du patient. Jusqu’à présent, de premières études sur la souris avaient montré que l’on pouvait ralentir la formation des plaques d’amyloïde avec des anticorps neutralisant leur composant élémentaire, le peptide amyloïde, avant que celui-ci ne s’agrège en véritables plaques. Mais pour la première fois, des neurobiologistes du Centre Lilly d’Indianapolis, aux États-Unis, ont synthétisé des anticorps se fixant préférentiellement sur les plaques définitivement formées, mobilisant contre elles les macrophages du système immunitaire, qui les détruisent. Ils observent ainsi une réduction de l’ordre de 60 pour cent de la quantité de plaques amyloïdes chez des souris âgées développant les signes organiques d’Alzheimer : le cerveau des souris est en quelque sorte lavé des plaques toxiques. Dans le cas de l'homme, chez les patients âgés, les plaques sont déjà formées, et on ne les détecte le plus souvent que dix ans après qu’elles ont commencé à se constituer. Cette approche est donc cruciale pour envisager un éventuel assainissement du cerveau, et ce qu’on pourrait peut-être un jour appeler un traitement curatif. Mais il faudra encore attendre une dizaine d’années, l’échelle de temps des essais cliniques, si tout va bien.

La méthode utilisant les anticorps permet de détruire les plaques amyloïdes neurotoxiques et de rendre aux neurones leur aspect sain. source: www.pourlasience.fr

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