A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

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dimanche 28 avril 2013

«Un mauvais sommeil dérègle les fonctions cognitives»

INTERVIEW - Une nouvelle étude sur Alzheimer rappelle qu'un bon sommeil est déterminant pour préserver ses capacités co­gnitives, rappelle le Pr Damien Léger, président de l'Ins­titut national du sommeil et de la vigilance.
LE FIGARO.- Une récente étude de l'université de médecine de Saint Louis (Etats-Unis) suggère qu'un mauvais sommeil pourrait être un signe précoce de la maladie d'Alzheimer. Qu'en pensez-vous?
Pr Damien LÉGER - Ces travaux semblent indiquer que les personnes sans problème de mémoire et qui dorment mal seraient plus nom­breuses à avoir des plaques amyloïdes dans le cerveau, ce qui est l'un des signes cliniques de la maladie d'Alzheimer. Mais est-­ce la mau­vaise qualité du sommeil qui provoque ces dépôts amyloïdes ou l'in­verse? L'étude ne peut y répondre. Tout ce que l'on peut affirmer, c'est que les troubles du sommeil chez les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer contribuent à ag­graver la pathologie. Sans conclure à l'existence d'un lien de causalité, cela réaf­firme le rôle prépondérant du sommeil pour favoriser ou dérégler les fonctions cognitives.
L'impact des troubles du sommeil sur les fonctions cognitives est-il suffisamment étudié?
Les recherches sont actives et ont confirmé qu'une privation de sommeil altérait les capacités de mé­moire, d'attention et d'éveil. Ses conséquences sur l'humeur, l'équili­bre psychologique, la dépression sont connues. Les troubles du som­meil sont toujours associés aux troubles anxieux ou à la dépression. De fait, des collègues psychiatres estiment qu'en traitant la dépres­sion, on soigne les troubles du sommeil sans s'interroger sur le fait qu'un manque de sommeil pourrait être à l'origine de ces maladies. Seules 18 % des personnes souffrant de troubles du sommeil sont traitées.
Que conseillez-vous aux autres?
De veiller aux ennemis du sommeil: le bruit, la lumière et la tempéra­ ture. C'est de la responsabilité de chacun que de respecter le sommeil des autres, en évitant de faire du bruit, la nuit. De même, je veux insis­ter sur les effets de la pollution lumineuse. La lumière de la ville pénè­tre, la nuit, chez 24% des Français. Or, un bon sommeil est tributaire d'une journée lumineuse et d'une nuit dans l'obscurité. Enfin, pour bien s'endormir, la température du corps doit perdre un degré. Il faut donc éviter de trop chauffer la chambre en hiver.
source: www.lefigaro.fr

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