Ces chercheurs des Universités de Bonn et du Massachusetts ont découvert ce commutateur de signal qui protège contre la perte de fonction des cellules nerveuses. Il s’agit d’un gène silencieux, impliqué dans la voie de signalisation de l’inflammation, qui, une fois éteint, permet de prévenir l'inflammation et la perte de mémoire. Une nouvelle cible donc dans cette quête d’un traitement efficace pour faire face à l’augmentation considérable du nombre de patients atteints. Ces nouvelles données viennent d’être présentées dans l’édition du 19 décembre de la revue Nature. La maladie d'Alzheimer conduit progressivement à la destruction des cellules nerveuses et donc à des pertes cognitives importantes. L’auteur principal, le professeur Michael T. Heneka, directeur du groupe d'étude Clinical Neurosciences de l'Université de Bonn et chercheur au Centre allemand pour les maladies neurodégénératives (DZNE) rappelle que des années avant que les premiers symptômes n’apparaissent, les fameuses plaques bêta-amyloïdes se constituent chez les patients atteints. Des dépôts anormaux de protéines tau dans les cellules sont également identifiés dans les cerveaux des patients. Le résultat de cette cascade de signaux, est bien sûr la perte progressive des cellules nerveuses, mais résultant d’une réaction inflammatoire chronique. S’attaquer à l’inflammation : · Caspase-1 : La découverte de cette nouvelle voie de signalisation impliquée dans le développement de l'inflammation chronique des cellules du cerveau va de pair avec l’identification du rôle clé d’une protéine, Caspase-1 co-responsable du développement de la réaction inflammatoire. Ainsi, les chercheurs ont pu constater des niveaux élevés de caspase-1 dans le cerveau des patients atteints vs les personnes en bonne santé. Ces niveaux élevés sont bien associés à des réactions inflammatoires chroniques des cellules immunitaires du cerveau. Les scientifiques ont également observé ces résultats chez des souris génétiquement modifiées modèles de la maladie d'Alzheimer. · NLRP3, jouerait également un rôle déterminant dans la voie de signalisation inflammatoire. En désactivant le gène NLRP3 et caspase-1 chez la souris modèle d'Alzheimer, les chercheurs suppriment l’inflammation dans le cerveau des souris qui conservent une mémoire intacte. De plus, chez ces souris « désactivées », les niveaux de peptide bêta-amyloïde sont moindres. Bref, en « mettant en sourdine » les gènes de la caspase-1 et NLRP3, les chercheurs préservent les cellules nerveuses contre le processus typique de la maladie d'Alzheimer. Une nouvelle voie thérapeutique vient ainsi de s’ouvrir, bien qu’encore au stade de la recherche fondamentale, précisent les chercheurs. Source: Nature DOI: 10.1038/nature11729 19 December 2012 NLRP3 is activated in Alzheimer's disease and contributes to pathology in APP/PS1 mice
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Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.
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vendredi 28 décembre 2012
Alzheimer : sait-on enfin pourquoi les neurones dégénèrent ?
Des américains ont un début d’explication à la neurodégénérescence observée dans la maladie d’Alzheimer. Bêta-amyloïdes et protéine Tau, toujours retrouvées dans les cerveaux des patients, collaboreraient pour faire entrer les neurones dans le cycle cellulaire, ce qui finirait par les détruire. On tient peut-être là une grande découverte ! Un dossier pour tout savoir sur la maladie d'Alzheimer A-t-on levé un coin du voile sur le grand mystère Alzheimer ? La maladie neurodégénérative la plus fréquente s’accompagne toujours de plaques extracellulaires d’une protéine appelée bêta-amyloïde et d’un enchevêtrement d’une seconde, appelée Tau. Si le caractère anormal de l’accumulation de ces molécules avait frappé les neurologues, étaient-elles la cause ou une conséquence de la mort des neurones ? La plupart des études les rangeaient plutôt dans le camp des coupables, même si aucune ne pouvait expliquer la neurodégénérescence. Une nouvelle recherche, annoncée lors du congrès annuel de l’American Society for Cell Biology, à San Francisco, tend à confirmer cette intuition : bêta-amyloïde et Tau inciteraient les cellules nerveuses à enfreindre la règle numéro 1 pour rester en bonne santé, celle qui proclame qu’il faut rester en dehors du cycle cellulaire. Les neurones entameraient alors un nouveau cycle de division qui n’aboutirait pas mais entraînerait leur mort. Alzheimer : un problème de cycle cellulaire ? En temps normal, la plupart des neurones se trouvent dans un état postmitotique, que l’on appelle G0. Dans cette phase, les cellules ne montrent aucun signe de division imminente ou à plus longue échéance : elles sont en latence. Le cerveau humain est probablement l'organe le plus secret. De ce fait, il rend la compréhension de certaines maladies qui l'affectent, comme la maladie d’Alzheimer, plus difficile aussi !
Le cerveau humain est probablement l'organe le plus secret. De ce fait, il rend la compréhension de certaines maladies qui l'affectent, comme la maladie d’Alzheimer, plus difficile ! © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0 Cependant, des scientifiques de l’université de Virginie (Charlottesville, États-Unis) ont remarqué que la bêta-amyloïdes pouvaient changer la donne. Ils ont exposé des neurones de souris à la protéine. Après 24 heures, l’ADN des neurones avait commencé à se dupliquer, étape caractéristique du cycle cellulaire. Sauf si la cellule nerveuse était dépourvue de protéine Tau, auquel cas elle restait en G0. Les deux molécules auraient donc un lien direct entre elles… Et il a été déterminé. La bêta-amyloïde activerait des enzymes appelées protéines kinases, dont la fonction est d’ajouter des groupements phosphate à des composés. Trois d’entre elles (nommées Fyn, CaMKII et PKA) sont nécessaires pour que le neurone entame sa division, car chacune modifie la protéine Tau en un endroit spécifique. Les bêta-amyloïdes déclencheraient donc indirectement la prolifération de Tau. Bêta-amyloïde et Tau, les coupables parfaits L’étape suivante consistait à vérifier l’hypothèse in vivo. Toujours chez la souris, mais les rongeurs avaient été modifiés génétiquement pour présenter une mutation qui favorise l’accumulation des bêta-amyloïdes, conférant aux souris des troubles de la mémoire et de l’apprentissage très semblables à ceux que l’on retrouve chez les patients atteints d’Alzheimer. En parallèle, cette lignée a été croisée avec d’autres souris déficientes en protéine Tau. Six mois plus tard, les cerveaux étaient disséqués. Avec la conjonction des deux molécules, les scientifiques ont relevé la présence de protéines caractéristiques du cycle cellulaire, nouvelle preuve que les neurones avaient commencé une division qui n’a jamais abouti. En revanche, comme ils s’y attendaient, les animaux ne produisant pas la protéine Tau ne présentaient pas de signes de division cellulaire. Les scientifiques imaginent déjà cibler les kinases ou les protéines Tau phosphorylées pour lutter contre la maladie. En bloquant l’entrée dans le cycle cellulaire, ils espèrent pouvoir préserver les neurones de leur déclin. Cela fonctionnera-t-il ? source:www.futura-sciences.com Leia Mais…jeudi 20 décembre 2012
Fin de vie : c'est notre société qui condamne les malades d'Alzheimer à la dépendance
vendredi 14 décembre 2012
Alzheimer : Nancy teste un médicament
mercredi 12 décembre 2012
Alzheimer-Nouvel essai clinique d'un traitement d'Eli Lilly
mardi 11 décembre 2012
Une autre variation génétique associée à l'alzheimer
Alzheimer : les "intellos" mieux protégés contre les effets précoces de la maladie
Mais le déclin des facultés cognitives sera plus rapide Un haut niveau d'éducation retarde l'apparition de la maladie d'Alzheimer d'au-moins 5 ans. Nous sommes inégaux devant le risque de maladie d'Alzheimer. L’une des explications se trouve dans la notion de «réserve cognitive», autrement dit, le capital intellectuel qui diffère selon les individus. Les personnes jouissant d’un haut niveau d’éducation et qui continuent à mobiliser leur potentiel intellectuel par diverses activités peuvent mieux que d’autres résister à la maladie. Cette thèse n’est pas nouvelle, mais elle a été formalisée par le Pr Orgogozo, chef du pôle neurosciences cliniques au CHU de Bordeaux et chercheur à l'Inserm lors de la 3e édition des Aquitaine Conférences sur les neurosciences 2012 à Arcachon (du 5 au 8 novembre). «Un haut niveau universitaire retarde l'échéance d'au moins cinq ans», a-t-il expliqué. La notion de réserve cognitive a été développée pour la première fois par le Pr Yaakov Stern, de l'université de Columbia. «Plus d'éducation, détaille le Pr Orgogozo, cela veut dire plus de synapses, un cortex plus épais, plus de possibilité de compensation par des circuits alternatifs.» Mais ce gain de temps a une contrepartie sévère : le déclin des facultés intellectuelles sera plus brutal. Selon le Pr Stern: «La baisse des performances intellectuelles sera plus rapide quand s’amorcera le déclin cognitif du à la maladie ». source: www.agevillage.com
Leia Mais…lundi 10 décembre 2012
La maladie d’ALZHEIMER a son premier pacemaker
Alzheimer - Vision d’une maladie en transformation
La vitamine K serait intéressante pour préserver la mémoire Bron — Entraînement de la mémoire, vitamine K, Kinect et diagnostic précoce ; voilà quelques-uns des sujets abordés lors du colloque La maladie d’Alzheimer : du génome au comportement, tenu à l’Institut des sciences cognitives de Bron, les 19 et 20 novembre. Alors que les gens atteints de la maladie d’Alzheimer montrent généralement moins d’activation cognitive, on a remarqué que les gens aux stades légers de la maladie ont souvent une activation accrue. « C’est une forme de compensation, et au fur et à mesure que la maladie évolue, on assiste à un effondrement de ce phénomène et on va vers une hypoactivation », a expliqué Sylvie Belleville, directrice de la recherche à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Avec son équipe, elle a conçu un programme d’entraînement de la mémoire avec des exercices à réaliser à la maison pour favoriser ce processus naturel de compensation. « On a observé que l’entraînement améliorait la mémoire, indique-t-elle. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique, on a vu après l’entraînement une augmentation de l’activation dans des régions qui n’étaient pas mobilisées par la tâche avant l’intervention. Un réseau neuronal alternatif situé généralement dans les régions intactes prendrait donc la relève des régions atteintes. » Son équipe de recherche ne sait pas encore si le processus de compensation peut repousser le diagnostic de maladie d’Alzheimer. « Mais on sait que même de courtes activités d’entraînement de la mémoire réduisent les symptômes de l’Alzheimer », précise Mme Belleville, qui est également professeure titulaire au département de psychologie de l’Université de Montréal. Le rôle de la vitamine K En matière d’alimentation, Guylaine Ferland, chercheuse au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal et à celui de l’hôpital du Sacré-Coeur, est venue parler de vitamine K. On la retrouve dans les légumes d’un vert très foncé comme le brocoli, le brocoli-rave (rapini) et les épinards. D’après une de ses études, la vitamine K serait particulièrement intéressante pour préserver la mémoire. « Chez les participants jouissant du statut vitaminique K le plus élevé, on a vu une performance supérieure en mémorisation », affirme celle qui est également professeure au département de nutrition de l’Université de Montréal. L’hypothèse veut que la vitamine K joue un rôle dans la consolidation de la trace mnésique. « Nos travaux se poursuivent, précise-t-elle. Nous ne sommes pas convaincus non plus que la vitamine K ne pourrait pas avoir un impact sur les fonctions cognitives. » Les recherches se poursuivent également dans l’évaluation des comportements. Par exemple, Philippe Robert, coordonnateur du Centre de mémoire de ressources et de recherche du centre hospitalier universitaire de Nice, a expliqué comment on peut mettre les nouvelles technologies au service des patients. « Dans une clinique de mémoire, nous avons recréé un appartement où on captait tout par une caméra qui montrait un avatar de l’individu, indique-t-il. Nous demandions au patient de réaliser ses activités quotidiennes. On voyait comment il se débrouillait et on notait différents éléments comme la vitesse, l’ordre dans lequel il réalisait les tâches demandées, les omissions, etc. » Il est aussi possible d’utiliser de l’équipement non professionnel à des fins d’évaluation. « Par exemple, la Kinect [un périphérique de Xbox 360 qui réagit aux mouvements] permet au patient de jouer chez lui à des jeux comme les quilles. Le patient bouge, il est stimulé, et en plus, le clinicien peut avoir facilement accès en temps réel aux données. On pourra aussi utiliser à l’avenir ces nouvelles technologies pour faire jouer les patients à des jeux qui stimulent la mémoire et les fonctions cognitives. » Diagnostic et traitement précoces L’an dernier, les critères de la maladie d’Alzheimer ont été élargis et ils permettent maintenant un diagnostic plus précoce, bien avant le stade de la démence. « Le système de santé accueille donc de nouveaux types de patients qui sont de plus en plus jeunes », est venu expliquer Serge Gauthier, directeur de l’Unité de recherche sur la maladie d’Alzheimer au Centre McGill d’études sur le vieillissement. « Avec la maladie d’Alzheimer, il y a une longue phase à traverser avant d’arriver au stade de la démence », a indiqué Joël Ménard, directeur du Plan Alzheimer mis en place en France par Nicolas Sarkozy en 2008. Serge Gauthier croit qu’en matière de traitement, les nouveaux médicaments viseront davantage le stade précoce de la maladie. « Ces types de molécules, si elles sont approuvées, présenteront toutefois beaucoup de risques, elles seront complexes à utiliser et dispendieuses », a expliqué le professeur de l’Université McGill. « Il faudra aussi déterminer à quel moment il sera faisable, rentable et éthique d’intervenir, précise Joël Ménard. Pour y arriver, il faudra des stratégies de recherche fortes, des études de qualité qui nous donneront des renseignements complémentaires. » Collaboratrice source:www.ledevoir.com
Leia Mais…Des anticorps nettoyeurs contre la maladie d'Alzheimer
Des neurobiologistes ont réussi à « laver » le cerveau de souris atteintes de la maladie d'Alzheimer des plaques amyloïdes qui y rongent les neurones. A ce jour, la recherche sur la maladie d’Alzheimer se heurte à un écueil majeur : on ne dispose que de traitements qui ralentissent la progression de la maladie. Il n’existe pas de véritable thérapie. Or, un espoir pourrait venir de l’immunothérapie, ou l’utilisation judicieuse d’anticorps. Une des principales hypothèses pour expliquer la mort des neurones dans cette maladie est l’existence de dépôts d’une molécule nommée peptide beta-amyloïde, qui forment des plaques d’un dixième de millimètre environ, lesquelles s’accumulent dans le cerveau et seraient toxiques pour les neurones. La stratégie employée consiste donc à créer des anticorps, molécules-clés du système immunitaire, qui reconnaîtraient la structure tridimensionnelle microscopique de ces plaques d’amyloïde, qui les cibleraient et provoqueraient leur destruction par le système immunitaire du patient. Jusqu’à présent, de premières études sur la souris avaient montré que l’on pouvait ralentir la formation des plaques d’amyloïde avec des anticorps neutralisant leur composant élémentaire, le peptide amyloïde, avant que celui-ci ne s’agrège en véritables plaques. Mais pour la première fois, des neurobiologistes du Centre Lilly d’Indianapolis, aux États-Unis, ont synthétisé des anticorps se fixant préférentiellement sur les plaques définitivement formées, mobilisant contre elles les macrophages du système immunitaire, qui les détruisent. Ils observent ainsi une réduction de l’ordre de 60 pour cent de la quantité de plaques amyloïdes chez des souris âgées développant les signes organiques d’Alzheimer : le cerveau des souris est en quelque sorte lavé des plaques toxiques. Dans le cas de l'homme, chez les patients âgés, les plaques sont déjà formées, et on ne les détecte le plus souvent que dix ans après qu’elles ont commencé à se constituer. Cette approche est donc cruciale pour envisager un éventuel assainissement du cerveau, et ce qu’on pourrait peut-être un jour appeler un traitement curatif. Mais il faudra encore attendre une dizaine d’années, l’échelle de temps des essais cliniques, si tout va bien.
La méthode utilisant les anticorps permet de détruire les plaques amyloïdes neurotoxiques et de rendre aux neurones leur aspect sain. source: www.pourlasience.fr Leia Mais…mardi 4 décembre 2012
Merck: début de tests de phase II/III dans l'Alzheimer.
lundi 3 décembre 2012
Une carence en vitamine D liée à la déficience cognitive et la maladie d'Alzheimer
Deux études publiées dans le Journals of Gerontology Series A montre que la vitamine D pourrait être essentielle pour la santé cognitive. Dans une étude française, menée par l'équipe de Cedric Annweiler de l'Hôpital Universitaire d'Angers avec 498 femmes qui participaient à une étude sur l'ostéoporose, un apport alimentaire élevé de vitamine D était lié à un risque plus faible de maladie d'Alzheimer. Les femmes qui ont développé la maladie avaient en moyenne des apports plus faibles en vitamine D que celles qui ont développé d'autres formes de démence et celles qui n'ont pas développé de démence. Une étude américaine, menée par Yelena Slinin du VA Medical Center à Minneapolis avec 6257 femmes âgées dont les niveaux sanguins de la vitamine ont été mesurés, a montré que des niveaux très faibles (moins que 10 ng/ml) étaient associés à un risque très élevé de déficience cognitive au début de l'étude. Des niveaux faibles (moins que 20 ng/ml) étaient liés à un déclin plus rapide chez les femmes présentant déjà une déficience. Une autre étude publiée dans la même revue montrait que les hommes et les femmes qui n'avaient pas un apport de vitamine D suffisant, qu'il provienne de l'alimentation, de compléments ou de l'exposition au soleil, avaient un risque accru de limitations de mobilité. source: www.psychomedia.qc.ca
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