A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
vendredi 22 janvier 2010

Deux chercheurs mettent en doute l'existence de la maladie d'Alzheimer

Écrit par Maroc
Deux chercheurs suisses viennent de publier une étude dans laquelle ils doutent de l'existence de la maladie d'Alzheimer en se basant sur les consultations de nombreux patients.



Les neuropsychologues Anne-Claude Juillerat et Martial Van der Linden relèvent que les constats auxquels les a amenés leur pratique démontrent qu'il n'y a pas, parmi les personnes auxquelles a été attribué un diagnostic de maladie d'Alzheimer, deux parcours exactement semblables.

Anne-Claude Juillerat qui travaille à la consultation de la mémoire au sein des hô pitaux universitaires de Genève et Martial Van der Linden, responsable des unités de psychopatologie et neuropsychologie des universités de Genève et Liège (Belgique) soulignent qu'il n'y a pas d'évolution inéluctable.

"Chez certains patients la maladie s'aggrave rapidement, chez d'autres l'évolution est très lente, chez d'autres encore on constate une stabilisation, voire une amélioration", font-ils remarquer.

Cette hétérogénéité correspond à une grande incertitude diagnostique, que l'imagerie cérébrale ne clarifie pas. "Souvent, relève Anne-Claude Juillerat, on voit un tableau qui permettrait plusieurs diagnostics différents, avec des lésions de natures diverses".

Elle indique que les médicaments, prescrits en fonction, justement, de diagnostics univoques, n'ont que des effets relativement aléatoires, fort différents d'un patient à l'autre.

Tout cela amène les auteurs de l'étude à remettre en question la vision selon laquelle certains souffriraient d'une pathologie bien définie- la maladie d'Alzheimer ou une autre forme de démence sénile- et d'autres auraient la chance de vieillir normalement.

Les auteurs de l'étude formulent une autre hypothèse selon laquelle, le cerveau vieillit comme les articulations.

A ce sujet, ils précisent que comme pour les articulations, divers facteurs, génétiques, environnementaux et liés au mode de vie, permettent à certains de s'en sortir avec des problèmes bénins alors que d'autres doivent lutter davantage et se résoudre à des pertes, parfois importantes, d'agilité physique ou mentale.

Toutefois, avec l'âge, le risque de présenter des difficultés cognitives s'accroît inexorablement, ce qui pousse les deux chercheurs à douter, de l'existence de la maladie d'Alzheimer dont les symptô mes seraient clairement différenciables de ceux du vieillissement.

Pour les deux chercheurs, de nombreuses personnes n'ayant pas encore atteint la soixantaine présentent des symptô mes de démence sénile alors que certains ont des problèmes d'articulations un peu plus tôt.

Ils plaident dans ces cas pour la prévention et une intervention psychosociale consistant en une activité physique, une alimentation équilibrée et une bonne gestion du stress.

Rien ne peut empêcher le vieillissement et la mort, une vérité, difficile à accepter et qu'une société des technologies médicales veut combattre, estiment les deux chercheurs suisses.
MAP
source: www.infomaroc.net

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire