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Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

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vendredi 27 mai 2011

Une nouvelle étude valide un modèle de la maladie d'Alzheimer et nous rapproche un peu plus des d'essais thérapeutiques sur l'humain

Des chercheurs de la Faculté de médecine du CHUQ de Laval viennent de mettre en relief le rôle prépondérant joué par une protéine dans l'évolution de la maladie d'Alzheimer. La protéine en question, le récepteur CCR2, se trouve à la surface de cellules immunitaires capables de détruire une molécule toxique produite dans le cerveau des malades. Les chercheurs Gaëlle Naert et Serge Rivest du Centre de recherche du CHUQ [1] ont démontré, à l'aide d'un modèle animal de la maladie, que les problèmes cognitifs et les problèmes de mémoire surviennent plus tôt et deviennent plus aigus chez des souris transgéniques déficientes en CCR2.

L'une des caractéristiques de la maladie d'Alzheimer est la production d'une molécule toxique, la bêta-amyloïde soluble, dans le cerveau. Cette molécule se trouve dans les plaques dites séniles ou amyloïdes que les cellules de défense du système nerveux central sont incapables de détruire. Par contre, les cellules souches de monocytes, un autre type de cellules immunitaires, peuvent quitter la moelle osseuse, atteindre le cerveau, se différencier en cellules microgliales et éliminer la bêta-amyloïde soluble.

Pour localiser les tissus endommagés ou malades où elles doivent intervenir, les cellules microgliales utilisent une signalisation chimique. Dans le cas de l'Alzheimer, elles ont recours à leurs récepteurs CCR2 qui repèrent une molécule cible, la CCL2, produite par les neurones atteints et par d'autres cellules du cerveau. Lorsque ce système fonctionne bien, la production de bêta-amyloïde est maîtrisée et la maladie ne se développe pas. Par contre, chez des souris dépourvues de CCR2, ce mécanisme de défense est enrayé: les problèmes de mémoire surviennent à un plus jeune âge, la formation de plaques séniles s'accroît et, une fois la maladie installée, les problèmes de mémoire sont plus sévères, révèlent les travaux des deux chercheurs. "Nous pensons que la même chose se produit chez les personnes atteintes d'Alzheimer, avance Serge Rivest. La diminution de l'expression du récepteur CCR2 joue un rôle dans le développement de la maladie."

De là à penser que des cellules souches de monocytes produisant plus de CCR2 pourraient avoir des effets thérapeutiques contre la maladie d'Alzheimer, il n'y a qu'un pas que Serge Rivest franchit sans hésiter. "On pourrait y arriver par thérapie génique ou à l'aide d'une molécule, la M-CSF, qui stimule la production de cellules souches exprimant la CCR2, propose-t-il. Les travaux que nous avons réalisés depuis 2006 montrent que notre modèle de l'Alzheimer tient la route. De plus en plus d'études menées dans le monde nous donnent également raison. Nous sommes rendus à tester les thérapies que nous proposons sur l'humain."
source: www.bulletins-electroniques.com

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