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Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

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vendredi 5 juillet 2013

Maladie d’Alzheimer : vers un traitement pour inverser le processus ?

Des chercheurs canadiens auraient découvert qu’en bloquant, chez la souris, un récepteur spécifique du cerveau, il était possible non seulement de stopper la progression de la maladie d’Alzheimer, mais aussi d’inverser les symptômes. C’est ce que révèle une étude publiée dans le dernier numéro du Journal of Neuroinflammation.Plus connue des maladies neurodégénératives, la maladie d’Alzheimer est le résultat d’un double processus : l’accumulation en plaques de peptides anormaux bétâ-amyloïdes dans le cerveau, et l'augmentation de la capacité de phosphorylation de la protéine tau, qui entraînent une concentration élevée de protéines Tau anormales dans les cellules nerveuses en dégénérescence. Selon les dernières données épidémiologiques, plus de 860 000 français et 18 millions d’individus dans le monde seraient victimes de cette maladie dont il n’existe aucun traitement curatif. Actuellement, les stratégies thérapeutiques ne permettent que de ralentir le processus dégénératif.

Pour mieux comprendre les différents mécanismes impliqués dans la maladie d’Alzheimer, Edith Hamel de l'Université McGill, Réjean Couture, de l'Université de Montréal, et leurs collaborateurs ont suivi depuis plus d’un an, un modèle de souris génétiquement modifiées pour développer des symptômes similaires à ceux observés chez l’homme. Ils ont ainsi constaté une importante concentration d'un récepteur appelé bradykinine de type B1 (B1R) chez les souris « Alzheimer » que sur les rongeurs témoins. Ce dernier est connu pour jouer un rôle important dans le processus d’inflammation cérébrale.

Afin de connaître l’impact de ce récepteur sur la progression de la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont mené une expérience consistant à bloquer, à l’aide d’une molécule médicamenteuse, sélectivement l'action de ce dernier. Très vite, ils ont constaté une amélioration significative de la fonction cognitive, mémorielle et vasculaire cérébrale chez les souris « Alzheimer ». Une analyse plus précise des cerveaux des rongeurs a aussi permis de montrer que cette stratégie thérapeutique permettait de réduire de moitié les plaques de peptides bêta-amyloïdes.

C’est l’une des premières fois, que des travaux scientifiques permettent de montrer qu’il est possible d’inverser la progression de la maladie d’Alzheimer chez des animaux atteints depuis plus d’un an. Face à ce constat, les chercheurs canadiens espèrent ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques dans la lutte contre cette maladie neurodégénérative et pourquoi pas permettre de la guérir…

source: www.informationhospitaliere.comhttp://www.informationhospitaliere.com/voirDepeche_suite.php?id=22013&page=2

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