La prise quotidienne de compléments de vitamines B6, B9 (acide
folique) et B12 peut ralentir l'évolution de la maladie d'Alzheimer, ce
qu'aucun médicament ne fait à ce jour, selon une étude britannique
publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Des études ont déjà montré qu'un niveau sanguin élevé d'acide aminé homocystéine indique un risque accru de développer la maladie d'Alzheimer et que les compléments de vitamines B réduisent le niveau d'homocystéine.
En 2010, David Smith de l'Université d'Oxford et ses collègues ont montré que des doses élevées de vitamine B ralentissaient de près de 53% l'atrophie cérébrale globale chez les personnes ayant des niveaux d'homocystéine plus élevés que la moyenne.
Dans la présente étude, Smith et Gwenaëlle Douaud ont étudié, au moyen de l'imagerie par résonance magnétique, quelles régions du cerveau bénéficient le plus de la protection offerte par les vitamines B chez 200 personnes âgées atteintes de déficit cognitif léger (appelé trouble neurocognitif léger dans le nouveau DSM-5 (1)). La moitié prenait 0.5 mg de vitamine B12, 20 mg de B6 et 0.8 mg de B9. L'autre moitié prenait un placebo.
Ce sont les régions du cerveau les plus gravement touchées par l'Alzheimer, dont l'hippocampe et le cervelet, qui étaient protégées. Par exemple, chez les participants ayant des niveaux élevés d'homocystéine, le taux d'atrophie dans ces régions était de 5,2 % dans le groupe placebo et de 0,6 % dans le groupe ayant pris les vitamines.
La réduction de l'atrophie se traduisait aussi par une de meilleures performances dans des tests de fonctionnement cognitif.
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Ces vitamines se trouvent dans plusieurs aliments:
source: www.psychomedia.qc.ca
Des études ont déjà montré qu'un niveau sanguin élevé d'acide aminé homocystéine indique un risque accru de développer la maladie d'Alzheimer et que les compléments de vitamines B réduisent le niveau d'homocystéine.
En 2010, David Smith de l'Université d'Oxford et ses collègues ont montré que des doses élevées de vitamine B ralentissaient de près de 53% l'atrophie cérébrale globale chez les personnes ayant des niveaux d'homocystéine plus élevés que la moyenne.
Dans la présente étude, Smith et Gwenaëlle Douaud ont étudié, au moyen de l'imagerie par résonance magnétique, quelles régions du cerveau bénéficient le plus de la protection offerte par les vitamines B chez 200 personnes âgées atteintes de déficit cognitif léger (appelé trouble neurocognitif léger dans le nouveau DSM-5 (1)). La moitié prenait 0.5 mg de vitamine B12, 20 mg de B6 et 0.8 mg de B9. L'autre moitié prenait un placebo.
Ce sont les régions du cerveau les plus gravement touchées par l'Alzheimer, dont l'hippocampe et le cervelet, qui étaient protégées. Par exemple, chez les participants ayant des niveaux élevés d'homocystéine, le taux d'atrophie dans ces régions était de 5,2 % dans le groupe placebo et de 0,6 % dans le groupe ayant pris les vitamines.
La réduction de l'atrophie se traduisait aussi par une de meilleures performances dans des tests de fonctionnement cognitif.
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Ces résultats démontrent pour la première fois qu'il est possible de modifier le processus de la maladie dans l'Alzheimer", souligne le chercheur. Ces résultats demeurent toutefois à confirmer par des études de plus grande envergure, indiquent des experts.
Ces vitamines se trouvent dans plusieurs aliments:
- Vitamine B6 : dinde et poulet, foie, poissons (thon, saumon et morue), céréales, pois chiches, pomme de terre, graines de sésame et tournesol…;
- Vitamine B9 : abats, légumes (épinard, asperge, laitue romaine, betterave, chou de Bruxelles), graines de lin et de tournesol, légumineuses et haricots de soya, céréales enrichies;
- Vitamine B12 : poissons et mollusques, viande et volaille, lait, oeufs,
boissons de soya et de riz enrichies.
source: www.psychomedia.qc.ca
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