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Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

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jeudi 3 juin 2010

Des mouches pour percer les secrets de la maladie d’Alzheimer !


La recherche d’un traitement de la maladie d’Alzheimer occupe un nombre croissant de scientifiques qui tentent de mieux comprendre les mécanismes de cette maladie neurodégénérative. Une doctorante britannique a ainsi choisi d’étudier de plus près les effets de la protéine Tau sur le cerveau. Pour ce faire, elle utilise ”la mouche des fruits” pour observer le développement de la protéine dans le système nerveux de l’animal génétiquement modifié. Cette étude, si elle est concluante, pourra peut-être poser les bases du développement d’un traitement adapté.

La mouche des fruits pour mieux comprendre Alzheimer
Une doctorante de l’Université de Warwick en Angleterre effectue une expérience originale pour tenter d’en savoir plus sur les maladies neurodégénératives, et notamment Alzheimer. Ceri Lyn-Adams étudie en effet les ”mouches des fruits” dans le cadre de ses recherches visant à mieux comprendre la maladie d’Alzheimer. La jeune femme de 24 ans a présenté son travail à Bristol au cours de la Conférence de l’Alzheimer Research Trust, une association anglaise ayant pour but la recherche de traitements et de moyens de prévention de la maladie d’Alzheimer. “Nous utilisons la mouche des fruits pour étudier la protéine qui forme des dégénérescences neurofibrillaires dans le cerveau au cours de la maladie d’Alzheimer et des autres formes de démence”, explique Ceri Lyn-Adams. Le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer est en effet victime d’un processus de dégénérescence caractérisé par des lésions à l’intérieur des neurones, appelées dégénérescences neurofibrillaires, formées par les agrégats anormaux de protéine Tau dans le cerveau.

Le manque de fonds menace la recherche sur Alzheimer
La doctorante anglaise concentre les efforts de ses recherches sur cette protéine spécifique, dans l’espoir de décrypter ses effets sur le cerveau des patients qui souffrent d’Alzheimer. Elle espère ainsi trouver la base de nouveaux traitements. L’association Alzheimer’s Research Trust finance les travaux de doctorat de jeunes étudiants comme Ceri Lyn-Adams. Rebecca Wood, la directrice générale de l’organisme, a déclaré que de tels projets étaient fondamentaux pour les progrès scientifique futurs dans le domaine du traitement d’Alzheimer. Cependant la responsable déplore que la recherche sur les maladies neurodégénérative n’était pas “dotée de fonds suffisants”. Pour mettre au point un traitement, elle préconise d’augmenter les budgets destinés à la recherche. En effet, d’après des statistiques publiées par l’Alzheimer’s Research Trust, 75% du budget gouvernemental destiné à la recherche médicale est alloué à la recherche sur le cancer contre seulement 2,5 % aux études concernant Alzheimer et autres maladies apparentées.

source:www.alzheimer-conseil.fr

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