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Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

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mardi 2 février 2010

Maladie d’Alzheimer : de l’inquiétude à l’espoir


Il y a de l’espoir pour qui fait face à la maladie d’Alzheimer. La recherche demeure active même s’il reste beaucoup à faire, tous les médecins sont maintenant aptes à poser un diagnostic clinique concernant la démence, les traitements ralentissent efficacement la progression de la maladie, le diagnostic biologique est proche et, surtout, un nouveau médicament surprenant, le Dimébon, devrait faire son apparition sur le marché dans un avenir rapproché.

Ce sont du moins les conclusions que tire le Dr Rémi Bouchard, directeur de la Clinique de la mémoire et de l’Unité de recherche Alzheimer à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, dans sa conférence «Alzheimer : diagnostic précoce, traitements actuels et futurs» présentée dans le cadre de la Journée de sensibilisation sur la maladie d’Alzheimer qui avait lieu aujourd’hui au pavillon Desjardins de l’Université Laval.

Signe que la maladie d’Alzheimer inquiète de plus en plus, la conférence du Dr Bouchard était très courue. Pourtant, le médecin met la population en garde contre le fait de passer des tests sans présenter de symptômes de la maladie. «Il faut faire attention avec le diagnostic précoce. De plus en plus de baby-boomers consultent tout simplement parce qu’ils connaissent la maladie», estime-t-il.

D’autant plus qu’il est parfois difficile de percevoir la lente transition entre le vieillissement normal, de légers problèmes cognitifs et la maladie d’Alzheimer. «Il y a une zone grise dans tout cela. C’est normal parfois d’avoir de petits troubles de mémoire, d’oublier certains mots» souligne le Dr Bouchard.

C’est quand ces oublis commencent à avoir un impact sur la vie quotidienne qu’il faut se questionner, rappelle le médecin. Par exemple, il faut s’inquiéter de voir une personne ne plus se rappeler comment utiliser la télécommande de la télévision ou qui n’arrive plus à faire fonctionner la laveuse ou la sécheuse.
Espoir
Le Dr Rémi Bouchard se montre positif face à la maladie d’Alzheimer. Tout d’abord, la population n’est pas tout à fait impuissante devant ce fléau. «Il y a des facteurs de risques qui peuvent être modifiés alors il faut s’y attaquer», note le spécialiste. Par exemple, le fait de cesser de fumer, de faire de l’activité physique et intellectuelle ou de boire un verre de vin par jour diminue les risques d’être atteint un jour de la maladie.
Même si les médicaments présentement disponibles n’empêchent pas la mort des cellules du cerveau, leur efficacité est excellente selon le médecin. Le problème pour Rémi Bouchard et ses confrères, c’est souvent de s’assurer que les patients prennent bien leurs médicaments. «Un nombre important de patients arrêtent les pilules. S’il n’y a pas de certitude que la médication va être bien prise, vaut mieux ne pas en donner.»

La guérison n’est peut-être pas pour demain matin, mais le Dr Bouchard a de grands espoirs pour le Dimebon. «Le Dimébon est supérieur à nos médicaments actuels. Il agit différemment et pourra donc être utilisé en combinaison avec d’autres traitements. Il est très impressionnant», explique-t-il.

Bref, tout n’est sombre face à la maladie d’Alzheimer. Les recherches s’orientent maintenant vers la thérapie génique, les cellules souches, les greffes et l’approche basée sur la microglie dans laquelle la moelle osseuse joue un rôle important.

Rappelons que la maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Un demi-million de Canadiens en sont atteints et 71 000 d’entre eux sont âgés de moins de 65 ans. D'ici 5 ans, le nombre de Canadiens et leurs familles ayant à faire face à la maladie d'Alzheimer ou une affection connexe pourrait augmenter de 50 %. Au Québec, environ 105 600 personnes âgées de plus de 65 ans sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée.

source:www.quebechebdo.com

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