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Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

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mardi 24 mars 2009

Maladie d’Alzheimer : l’insuline comme moyen de protection des synapses

L’insuline éventuellement associée à la rosiglitazone permet, in vitro, de diminuer la destruction des neurones par le peptide β amyloïde. Des chercheurs américains et brésiliens publient dans les Procedings of National American Sciences, les résultats d’expérience de culture cellulaire orientant l’étiologie de la maladie d’Alzheimer vers une sorte de "diabète cérébral".

La perte neuronale sous-jacente à la perte de mémoire précoce chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer est liée au peptide amyloïde béta (Aβ). De façon mécanique, ce peptide soluble agit comme un ligand pathogène (via des ligands diffusibles dérivés de l’Aβ) liant des sites localisés dans certaines synapses. Cette liaison déclenche stress oxydatif, perte de dendrites synaptiques et redistribution anormale de récepteurs cruciaux pour la plasticité cérébrale et la mémoire.
Les chercheurs en neurobiologie de la Northern University d’Evanston (Illinois) et de l’Universidade Federal do Rio de Janeiro rapportent l’existence d’un mécanisme de protection qui protège les synapses contre la détérioration liée à ce ligand. Ils ont investigué ces mécanismes dans une culture de neurones de l’hippocampe. Avant la perte dendritique, le ligand entraîne une dérégulation de la membrane plasmatique des récepteurs à l’insuline par un mécanisme sensible à l’inhibition de 2 kinases (calcium calmodulin-dependant kinase et casein kinase II).
Plus significativement, cette perte de surface des récepteurs à l’insuline ainsi que le stress oxydatif et la détérioration synaptique semblent être totalement prévenus par l’insuline. A des doses maximales d’insuline, cette protection était potentialisée par la rosiglitazone. Ces mécanismes de protection impliquent une réduction marquée des liaisons du ligand. En revanche, la protection par l’insuline échoue lorsque l’activité IR tyrosine kinase est inhibée car cette inhibition cause une augmentation significative des liaisons.
Ce travail constitue ainsi une piste intéressante de traitements de la maladie d’Alzheimer. Il confirme les résultats d’essais cliniques récents montrant une diminution de la perte de mémoire chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer ou de diabète de type II et traités par rosiglitazone.

Dr Sophie Florence (Paris)

source: www.sante.net

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