Une nouvelle ère dans le traitement de la maladie d'Alzheimer s'ouvrira-t-elle aujourd'hui? Les résultats des travaux de chercheurs américains et français permettent de l'espérer.
Les chercheurs de l'Institut Buck et du CNRS ont découvert une molécule capable de se fixer au récepteur neuronal impliqué dans l'apparition de la maladie neurodégénérative.
Chez la souris atteinte d'Alzheimer, l'injection de cette molécule conduit à une réduction des plaques amyloïdes, dont la présence dans le cerveau est caractéristique de la maladie, et à un rétablissement des capacités cognitives perdues.
La molécule se nomme netrin-1 et est connue pour intervenir à la fois au cours du développement du système nerveux et dans la régulation des cancers.
Cette protéine constitue donc un candidat potentiel pour traiter la maladie d'Alzheimer. Les deux institutions ont déposé une demande de brevet en 2006 et une licence a été cédée à une société américaine spécialisée dans les maladies dégénératives.
Les deux instituts et l'entreprise cherchent maintenant à mettre au point un composé structurellement identique à la netrin-1 comme médicament anti-Alzheimer.
Le détail de ces travaux est publié dans le journal Cell death and differentiation.
Principale cause de démence chez les personnes âgées, la maladie d'Alzheimer touche environ 25 millions de personnes dans le monde.
source: www.radio-canada.ca
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