A propos de L'Association

Alzheimer Tunisie a été fondée le 13 Mars 2006 (JORT N°24 du Vendredi 24/03/2006

Notre association, à but non lucratif, a pour objectif de Contribuer à l'amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et d'apporter l'aide et l'assistance à leurs famille.

Pour nous contacter:

email: alzheimer.tunisie@gmail.com
tel: +216 98 61 39 76
adresse postale: BP N°116-Cité El Khadra-1003 Tunis
lundi 9 janvier 2012

Journée scientifique: « INCONTINENCE URINAIRE ET MALADIE D’ALZHEIMER »

L’Association Alzheimer Tunisie
En collaboration avec
Le service de Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle de l’Institut National d’Orthopédie Mohamed Kassab
L’Unité Centrale de la Formation Des Cadres
(Ministère de la Santé Publique)
La faculté de Médecine de Tunis
&
La Société Sancella
Organise une journée scientifique sous le thème :
« INCONTINENCE URINAIRE ET MALADIE D’ALZHEIMER »

Le 18 janvier 2012 de 14 h à 17 h
À l’Amphi Zouheir ESSAFI (Faculté de Médecine de Tunis)
Programme
Introduction : C. Dziri
Etiologie et diagnostic : I.Miri
Prise en charge multidisciplinaire : S. Lebib
Rôle de l’ergothérapeute : I. Othmani
Présentation de la Gamme TENA
Journée ouverte aux familles de malade Alzheimer, médecins, paramédicaux (infirmiers, auxiliaires de vie, physiothérapeutes…) et étudiants

5 commentaires:

geriatrie a dit…

Khelil Omrane, je suis technitien en gériatrie infirmier pricipale traitant les personnes âgées et j'ai u des compétences-psyco-heureus est à votre service pour toutes mes connaissances, mes expériences et surtout l'envie de vous aider.
Heureus de vous accueillir sur mon site: www.age-villagemahares.mam9.com
email: helageriatrie_mahares@yahoo.fr
Je suis un homme, d'une carrière difficile, mais toujours avec le désir d'avancer dans la vie et très positif.
JI commencé ma carrière médicale à 20 ans, j'ai commencé dans un service de gériatrie ... ... ....
J'ai commencé ce blog parce que je veux partager mon expérience, mon expérience avec les personnes âgées et bien sûr vous fournir des conseils ou des informations.
Iam Khelil Omrane; agissant à titre officiel en tant que représentant de l'HeLa pour le soin des personnes âgées, dont l'organisation. objectif principal est la prise en charge sociale des personnes âgées, mais plus précisément les soins de ceux qui sont malades ou handicapés et leur fournir des soins quotidiens sociales et médicales soit à la maison, par paramédical ou au centre par le personnel médical

10 janvier 2012 à 13:14
geriatrie a dit…

on parle d’incontinence dès que l’on laisse involontairement passer quelques
gouttes d’urine. Cela peut arriver en toussant, en riant, en courant ou même
en portant des charges un peu lourdes mais aussi quand on a une “envie pressante” que l’on ne peut retenir.
■ Pour des raisons physiques, les femmes sont plus exposées que les hommes :
l’urètre est plus court et le périnée – enserrant l’urètre, le vagin et l’anus – est
comme un plancher dont deux lattes laisseraient un passage possible.
Habituellement, il serre suffisamment les orifices concernés afin de ne rien laisser passer. Mais, à certaines occasions de la vie, il est plus fragile et n’assure plus
son rôle de verrou. C’est le cas lors d’activités sportives, de la maternité ou de la
ménopause.
■ Cela arrive plus fréquemment que l’on ne croit : 35 % des femmes rencontrent
dans leur vie des troubles urinaires, dont 12 % ont moins de 31 ans.
■ Il existe différentes formes d’incontinence :
- l’incontinence urinaire d’effort, la plus fréquente : des fuites interviennent
quand la pression augmente dans l’abdomen, par exemple, lors d’une toux,
d’un éternuement ou d’un effort physique.
- l’impériosité vésicale représente la deuxième cause d’incontinence féminine :
elle se manifeste par un besoin urgent d’aller aux toilettes et l’impossibilité de
se retenir. Les causes en sont variées : l’anxiété, la prise de certains médicaments, des anomalies congénitales ou acquises.
- les fuites temporaires qui font suite à une chirurgie urologique ou gynécologique.
- l’incontinence par regorgement : quand la vessie est pleine, des urines s’échappent mais la vessie ne se vide pas complètement.
■ Consultez si vous souffrez de l’un de ces trois symptômes :
- vous avez des fuites en toussant, en éternuant, en faisant du sport, en riant,
en courant, en portant vos enfants ou les courses,
- vous avez des besoins impérieux que vous ne pouvez retenir,
- vous faites de gros efforts pour vous retenir.
■ Que l’incontinence soit légère ou sévère, des solutions existent.
Parlez-en à votre médecin généraliste, gynécologue ou urologue.
khelil omrane
www.age-villagemahares.mam9.com

10 janvier 2012 à 13:17
geriatrie a dit…

Retrouvez de bonnes habitudes aux toilettes :
ne vous retenez pas trop souvent, ne poussez pas en urinant,
n’allez pas aux toilettes par “précaution”
Évitez les sports à risques : le tennis, la danse, les séances
d’abdominaux qui font gonfler le ventre (ciseaux, …)
Ne portez pas tous les jours des talons hauts,
ils déséquilibrent la statique pelvienne
Pendant la grossesse, limitez la prise de poids et évitez
de porter des charges lourdes
Au cours de l’accouchement, videz la vessie au préalable et, lors
de l’expulsion, poussez doucement en soufflant longtemps
Évitez la constipation, à l’aide d’un régime alimentaire riche en fibres
alimentaires présentes dans les fruits et légumes et en buvant
beaucoup d’eau, de préférence le matin, afin de ne pas avoir à uriner la nuit
Ne laissez pas traîner toux et éternuements fréquents
Évitez de porter des charges trop lourdes :
c’est mauvais pour le dos et le périnée
Réduisez la caféine
Éduquez ou rééduquez votre périnée auprès d’une sage-femme
ou d’un kinésithérapeute puis régulièrement à la maison.
Banissez la pratique du “stop-pipi”
Buvez à votre soif, ni plus ni moins, sans vous priver ni vous forcer
Consultez si la rééducation semble insuffisante.

© Capital image 2004
1
2
5
6
8
9
10
11
12

khelil omrane :
infirmier à l'hopital charle nicolle
service urologie 51

10 janvier 2012 à 13:21
geriatrie a dit…

incontinonce urinaire masculine:

De quoi parle-t-on ?
Vous ne voyagez plus très longtemps.
Vous fuyez les invitations.
Vous vous inquiétez de sortir trop longtemps.
La proximité des toilettes vous obsède.
Vous ne vous sentez plus tout à fait libre.
pourquoi?
L’anatomie de l’homme le protège des fuites d’urine. À la
différence de la femme, son urètre (le tuyau allant de la
vessie au méat urinaire) est long et les muscles de son
périnée puissants et solides. La prostate, cette petite glande située sous la vessie ayant pour rôle de participer à l’élaboration du sperme, entoure le canal de l’urètre et est un
obstacle naturel à l’évacuation de l’urine.
Pourtant, l’incontinence urinaire survient parfois chez l’homme, principalement avec l’âge. Elle peut prendre diffé-
rentes formes :
> Des gouttes retardataires
Ce sont des gouttes d’urine mouillant le slip alors que
l’on a fini d’uriner. Elles correspondent le plus souvent à
la vidange de l’urètre. Il est possible de les éviter en utilisant la technique “anti-gouttes”. Mais les gouttes peuvent
parfois être le signe d’une maladie de la prostate ou de
l’urètre. Le mieux est alors de consulter un urologue.
> Des envies fréquentes ou irrépressibles
Impossibles de se retenir, uriner sans le vouloir… Ces envies
urgentes nécessitent une consultation à la recherche d’une
maladie de la prostate, de la vessie ou des nerfs commandant les voies urinaires.
> Des fuites d’urine lors des efforts
Quoi de plus gênant que de perdre de l’urine lors d’une activité sportive, d’une toux, d’un éternuement ou simplement
lorsque l’on change de position. Là aussi, la consultation
d’un spécialiste s’impose.
> Des écoulements d’urine permanents
Il peut s’agir d’une destruction ou d’un mauvais fonctionnement du sphincter urinaire, ce petit muscle chargé de
faire l’étanchéité.
Il peut aussi s’agir d’une “incontinence par regorgement”.
Elle résulte d’une prostate trop volumineuse empêchant la
vessie de se vider. Résultat : le trop-plein s’évacue en continu, comme un lavabo bouché qui finit par déborder. L’avis
rapide de l’urologue est indispensable

10 janvier 2012 à 13:31
geriatrie a dit…

La rééducation de l’incontinence urinaire
Après une chirurgie prostatique quelle qu’elle soit, un certain nombre de patients, variable selon
le type d’intervention, peuvent temporairement être incontinents. Ils peuvent avoir des fuites :
• liées à la “dynamique” (marche, toux , sport…), dites fuites d’effort,
• liées au besoin , dites “par impériosités”,
• mixtes.
Les premières indiquent un déficit du sphincter, les secondes une excitabilité plus grande de
la vessie, les troisièmes concernent les deux organes.
Quelques semaines après la chirurgie, et après contrôle d’une infection urinaire (qui peut
aussi favoriser les fuites), la rééducation se fait avec un kinésithérapeute spécialisé.
Il s’agit toujours de renforcer la musculature de “soutien” pelvien et, si besoin, de renforcer le
sphincter.
À quoi ça sert ?
Cette musculature est à la fois capable de diminuer l’excitabilité vésicale et de développer le
“verrou” de la vessie.
Au cours de sa vie, l’homme a peu souvent l’occasion de développer cette fonction, puisque
sa continence est protégée par l’existence de sa prostate.
La rééducation va lui apprendre à renforcer puis à se servir de ses muscles dans la situation
adéquate, effort et/ou urgence.
Comment ça marche ?
Chez l’homme, cette musculature est palpable par voie rectale.
L’apprentissage consiste à les contracter sans utiliser les abdominaux (erreur fréquente), ce qui
pourrait entraîner une majoration des fuites, alors que l’on croit se retenir.
Une fois les muscles repérés, il faut leur apprendre à travailler vite, fort et longtemps, puis à
être liés aux gestes de la vie courante.
Cela nécessite une bonne participation du patient qui devra, dans un premier temps, faire des
exercices quotidiens puis savoir les utiliser suivant ses besoins.
La rééducation peut s’aider du biofeedback, sorte de “monitoring” qui permet au patient de
visualiser son travail sur un écran d’ordinateur et de l’améliorer.
Elle peut aussi être complétée par l’électrostimulation qui servira à plusieurs moments :
• repérage plus aisé des muscles,
• aide au renforcement sphinctérien,
• inhibition de l’excitabilité de la vessie.
L’électrostimulation et le biofeedback se font avec une sonde rectale et ne sont pas douloureux.
Est-ce que ça marche toujours ?
Dans 80% des cas et dans un délai de 2 à 6 mois, le patient est guéri.
Dans les guérisons incomplètes, le patient peut garder des fuites peu importantes lors des efforts
rapides et importants (toux, charges lourdes…).
Dans les échecs de rééducation, le patient doit revoir son urologue, qui réexaminera sa situation, vérifiera sa cicatrisation et proposera d’autres solutions.
khelil omrane
helageriatrie_mahares@yahoo.fr

10 janvier 2012 à 13:33

Enregistrer un commentaire